jeudi 30 novembre 2017

Festival BD et du livre à Pont-A-Celles




Comme notre sortie à Mon’s livres n’avait pas occupé toute notre journée et que Pont-à-Celles se trouvait sur le chemin du retour, nous nous  sommes donc rendus, ce samedi 25/11, au 9ème festival de la BD où quelques illustrateurs, que nous connaissons, perdait leur temps.

En effet, face au gros show du salon littéraire qui a drainé une foule nombreuse, surtout dans l’après-midi, ce petit festival n’a guère attiré que les passionnés de bandes dessinées.
C’est donc davantage pour faire plaisir à l’un de nos éditeurs favoris (présent parce que « une promesse est une promesse ») qui s’y ennuyait copieusement que nous avons fait le détour.

Ce ne fut par ailleurs pas aisé de trouver le lieu dévolu à ce fameux festival et encore plus compliqué de trouver à s’y garer : c’est fou le nombre de sens interdit et de rues en travaux auxquels nous avons dû faire face !

L’organisation se passait dans une petite école de village (par rapport aux années précédentes, l’espace était mieux aménagé puisque les nouveaux lieux d’implantation offraient une salle plus grande) qui avait eu la bonne idée de ne pas faire payer l’entrée (heureusement car, devant l’étroitesse et le nombre d’exposants, j’aurais sans doute tourné les talons !)
Quelques éditeurs, un marchand de jouet et un vendeurs de BD d’occasion ceinturaient les lieux tandis que les illustrateurs et dessinateurs étaient placés en milieu de salle avec un peu d’espace pour recevoir leur public et autre amateur de dédicaces.

C’est avec beaucoup de sympathie que nous y avons été reçu et avec joie que nous avons fait connaissance avec d’autres amateurs du genre.
Notre illustrateur préféré était très heureux face à notre enthousiaste et quelques avis éclairés.

Un petit bar proposant boissons et provisions de bouche nous a permis de passer un moment agréable en bonne compagnie et ce pour un prix assez démocratique.

Ce fut donc une sortie agréable mais certainement pas indispensable et je vous avoue que je ne compte pas m’y rendre à nouveau, non que la BD ne m’intéresse pas mais la petitesse de cette organisation ne vaut guère la peine. Ce n’était d’ailleurs pas la grande foule comparé à notre expérience de Mons : bien heureusement car il eut été extrêmement difficile de passer dans les minuscules allées prévues pour le passage des participants.


Nous ne nous sommes dès lors pas attardé en ces lieux et sommes rentrés à une heure tout à fait convenable pour disposer encore d’une paisible soirée.

Mon's livres



C’est une fois de plus avec hâte que je me suis précipitée au désormais incontournable « Mon’s livres », ce salon du livre prenant place chaque année à la même époque dans le « Lotto Arena Expo » de la belle ville de Mons.

C’est un rendez-vous auquel je suis fidèle depuis quelques années et que je ne raterai pour rien au monde !
Dans la partie « fantastique », tous les auteurs habituels nous attendaient et j’ai à nouveau complété mes collections (les éditeurs s’efforcent toujours d’avoir de nouveautés en cette occasion !)
C’est toujours un plaisir pour moi de retrouver ces écrivains qui, à forcent d’être côtoyés, sont quasi devenu des amis (surtout certains en particulier qui, heureux de me revoir, insistent toujours pour que je passe une seconde fois afin de leur dire au revoir). J'aime beaucoup l'idée de soutenir de petites maisons d'édition et de jeunes auteurs que je m'efforce aussi de faire connaitre dans mon entourage.

Nous sommes donc arrivés en fin de matinée, nous garant comme à l’accoutumée sur le parking plus lointain de l’ »Imagimons » où il y a toujours de la place afin de faciliter notre départ après les quelques heures passées en compagnie des livres. Il faut admettre que je n’ai pas regretté mon parti pris lorsque je me suis aperçue que la fête foraine avait pris place devant l’entrée principale de la salle (ce qui supprimait encore bon nombre de place de parking) et qui eut pour conséquence que nous avons dû passer par l’entrée latérale.
Cette nouvelle donnée a contraint les organisateurs à modifier les mesures de sécurité et c’était finalement assez agréable de se voir ouvrir la porte à notre passage.

A l’entrée, comme d’habitude, nous avons reçu un sac contenant déjà quelques fascicules et, surprise de l’année, un exemplaire gratuit de l’hebdomadaire « Télémoustique » (dommage que je l’avais acheté le mercredi précédent !)

Je n’ai pas su patienter et me suis immédiatement dirigé vers le fond de la salle réservé aux auteurs du monde du fantastique où je me suis énormément attardée.
Première constatation : l’espace a été réduit pour y intégrer le bar où boissons et en-cas était proposés à un prix démocratiques.

L’autre moitié de la salle était occupé par des box pour les dédicaces (il fallait prendre connaissance des horaires pour connaitre les auteurs – plus célèbres – présents car la plupart des autres auteurs dédicaçaient sur le stand de leur éditeur respectif) ; une salle de conférence assez grande et les éditeurs d’autres genres (bit-lit, romance, poésie – très petit le stand – et policier)

Seconde constatation donc : le monde du fantastique (avec science-fiction et steampunk) occupait la plus grande partie de la salle !
Serais-je dans l’air du temps ?

Nous étions déjà dans l’après quatre heure lorsque nous avons quitté ce salon et, malgré mon initiative de me garer plus loin, nous avons perdu pas mal de temps pour sortir des embouteillages dus à la présence des nombreux acheteurs quittant le centre commercial des « Grands Prés ». Heureusement, que je commence à très bien connaitre les lieux et les quelques astuces et raccourcis pour gagner quelques minutes (au prix de quelques kilomètres supplémentaires).


Ce fut donc une fois de plus une très belle sortie et je ne manquerai pas de récidiver l’an prochain !

dimanche 26 novembre 2017

Bobbejaanland (Halloween)




Bien qu’ayant déjà parlé de ce beau parc d’attractions limbourgeois, je reviens sur le sujet pour le présenter sous la lumière d’Halloween.

Comme bien des parcs d’attractions saisonniers (j’entends par là qui n’est ouvert que d’avril à novembre … et généralement uniquement les weekends et congés scolaires pour les mois les plus frais), Bobbejaanland a succombé à la mode d’Halloween et s’est doté de zones horrifiques (3), de maisons hantés (5), de spectacles (après 18 h 30 lors des nocturnes), de parades et d’un feu d’artifice pour clôturer la journée en beauté.
Petite cerise sur le gâteau : pour les nocturnes, l’horaire est prolongé jusque 21 h (au lieu des 18 h habituelle, pour le même prix).
C’est donc l’occasion d’y retourner – bien que j’y ai déjà participé il y a 10 ans (le concept n’est pas nouveau !) – afin de vivre ce thème à fond d’autant qu’ils renforcent l’offre d’année en année ! Il y a 10 ans, Halloween était surtout une décoration mais sans attractions purement dédiées ni présence d’acteurs et de costumés.

Je m’y suis donc rendue sans aucune crainte car les organisateurs ont eu l’intelligence de prévoir un « macaron anti monstres » pour les jeunes enfants, ce qui leurs donnent l’immunité face aux acteurs recrutés pour l’ambiance.
Contrairement à l’habitude, il est également demandé aux spectateurs de ne pas venir costumés (les enfants jusque 12 ans y sont autorisés) d’abord par mesure de sécurité mais aussi pour ne pas confondre participants et acteurs.

Etant une petite futée, j’avais conservé des vouchers offerts lors de l’achat de biscuit pour obtenir 2 entrées gratuites : déjà un bon plan pour réduire le coût de cette sortie !
Etant situé en Belgique, ce parc limbourgeois pratique aussi bien le français que le néerlandais, c’est donc assez pratique !

Dès l’entrée, nous avons été accueillis par la mascotte du parc et de gentils fantômes pour la séance photos traditionnelle (l’achat des photos se faisant à la sortie pour conserver un souvenir personnalisé de cette belle journée). Le soleil était aussi de la partie.

Il y avait assez bien de monde, surtout attiré par la présence des maisons hantées (où se situait le plus gros des files), mais la grandeur du parc rendait le passage assez fluide.
Nous avons donc pu participer à assez bien d’attractions : le fait que les plus hard soient proche de celles destinées aux plus jeunes permettaient aux enfants de faire la file sous la surveillance discrète des parents (leurs laissant une illusion de liberté) sans perte de temps.
Les attractions aquatiques étaient ouvertes : elles disposent désormais de grands séchoirs (comme à Phantasialand) pour éviter que l’on reste mouillé … mais cela ne me tentait vraiment pas (il ne faisait qu’une dizaine de degrés !)

Le Kinderland devenant le siège d’une maison hantée (thème ; les loups garous) a fermé ses portes à 17 h pour rouvrir à 18 h dans un décor totalement différent. A plusieurs endroits différents du parc, 4 maisons hantées avaient ouvert leur porte dès 14 h : fabrique de poupées (doll factory), monde des clowns (big bizaar), hôtel de cauchemars (entrée €5/personne) et mutants (Sonar).
La zone mexicaine accueillait « la muerte » avec son spectacle de danses et sa zone d’horreurs dès 18h (bien éclairée pour permettre sécurité et admiration). Il est à signaler qu’un appareil photo agissait aussi comme « macarons anti-monstres », les acteurs costumés adorent prendre la pose pour une séance photo !
La zone « Far West » accueillait évidemment les défunts cow-boys et autres villageois transformés en zombie.

Suite au décès d’une personne lors du 1er nocturne (une imprudence, cet accident mortel n’était pas imputable à la responsabilité du parc), les feux d’artifices ont été annulés par respect pour la douleur de la famille.

Je dois reconnaître que j’ai vraiment apprécié cette sortie et j’ai bien profité de tout ce qu’offrait ce beau parc (mon préféré en Belgique avec Plopsaland sous sa nouvelle mouture !)
J’avoue qu’ils ont mis « le paquet » pour cette fête mais j’avais eu la prudence d’inviter des amis des enfants pour n’avoir pas à visiter ces maisons hantées et participer aux attractions fortes qui attirent tant les ados (ce n’est plus de mon âge et l’envie m’est passée d’y participer encore … alors que j’adorais cela il y a encore quelques années !)
Je ne regrette donc pas de m’y être rendue même si je pense que c’était la dernière fois pour moi (l’an prochain, je tenterai peut-être le parc Astérix dont on m’a dit beaucoup de bien pour l’animation Halloween !) Nous en reparlerons …


dimanche 19 novembre 2017

Fous d'histoire 2017 (Compiègne)



Juste en fin de saison pour les médiévales, c'était la dernière occasion avant l'hiver de se rendre à un salon international qui ne se contentait pas d'évoquer la période médiévale mais reprenait l'ensemble des diverses époques historiques, de quoi contenter tout le monde.

Et quel salon ! Installé dans la grande salle de spectacle du "tigre" à Margny-Compiègne, ce salon était vraiment la place où se rendre ce weekend.
Ce samedi, à l'ouverture, soit à 10 h, le public était déjà nombreux à faire la file pour entrer. Le temps était un peu frisquet - nous sommes quand même à la mi novembre - mais cela ne refroidissait nullement l'impatience des participants. La file s'écoulait assez rapidement malgré la présence de "vigipirate" devenu quasi obligatoire lors de rassemblement de foule en cela aidé par la possibilité d'acheter ses billets via internet (et son smartphone) sur le site même : en effet, 3 files avaient été créés; l'une pour les organisateurs et exposants, une pour les détenteurs du sésame informatique et la dernière pour les personnes qui, comme nous, n'avaient pas leur billet d'entrée.
le prix de € 9 par personne m'avait semblé un peu cher mais j'ai vite compris par la suite que cela en valait vraiment le prix ! 

Après le sas d'entrée dévolu à la vérification des billets, nous entrions directement dans une grande salle chauffée (appréciable en cette matinée froide) où étaient placés tous les exposants présentant leur spectacle en vue d'embauche. Sur la scène principale (et une secondaire), ils s'étaient vus attribué un créneau horaire pour faire la démonstration de leur talent (et il y en avait !)
Nous voyons donc sous nos yeux ébahis des artistes de tout bord (acteurs, bonimenteurs ou spectacles de rue, jongleurs, chanteurs, combattants, dresseurs animaliers ...) se montrer sous leur meilleur jour !
Quelques chaises avaient été prévues pour le confort des spectateurs mais l'offre était nettement inférieur au nombre de curieux.

Hors de cette salle se trouvaient près de 200 marchands-artisans offrant des articles de qualité : armes de combat, instruments de musique, pièces d'équipement, costumes et accessoires de tout type et de tout genre permettant de créer ou compléter vos costumes de tout époques.
Nous avons commencé par visiter les deux immenses chapiteaux chauffés pleins a craquer d'exposants, nous réservant les extérieurs pour l'après-midi annoncée plus chaude (en effet, le soleil nous y a accueilli vers 14 h quand nous avons fini de faire le tour des chapiteaux).
Evidemment, le thème étant dévolu à l'histoire, il ne fallait pas s'attendre à voir quoique ce soit touchant le monde du fantastique mais, par contre, le steampunk y avait un stand (normal étant donné le style victorien qui le caractérise). Cela restait néanmoins intéressant car même le fantastique peut s'inspirer et se nourrir de quelques pièces historiques.

C'était fascinant de voir le nombre et la qualité des articles présentés, des artisans de nombreux pays avaient fait le déplacement : quelques belges, beaucoup de français mais aussi des tchèques, des hongrois et autre ressortissant des pays de l'Est dont la qualité de l'ouvrage n'a rien à envier à celui de nos contrées (avec une petit touche "d'exotisme" donnant une beauté particulière à certain article !), des portugais, etc ... inutile de préciser que l'anglais était surtout la langue de négoce !
Les prix n'étaient pas surfaits et j'ai eu l'opportunité de m'offrir certaines pièces à un prix tout à fait convenable : je suis donc ravie et très heureuse de m'être laissée tenter malgré les quelques 200 km qui m'éloignait de cet événement (qui a lieu 2 fois par an soit en novembre et en avril) je pense d'ailleurs m'y rendre à nouveau si mon planning me le permet (en avril, d'autres événements ont également lieu et il me faudra faire un choix !)
Précisons donc pour les amateurs; le style d'articles qu'on pouvait trouver : des étoffes et tissus, du cuir (travaillé ou en vrac), des peaux et fourrure (travaillée ou non), de la ferronnerie, de la céramique, de la menuiserie; des armes tant épée, arc, arbalète ou reproduction d'armes à feu; des produits de bouche (pain, cochonnailles, liqueurs, confiserie, etc), des bijoux, des dentelles, des pierres semi-précieuses ... La restauration y était aussi assurée. Heureusement car il nous a fallu près de 6 h pour faire le tour de tout !!!

Pour ce qui est de l'ambiance, je ne vous cache pas que c'est très loin de la jovialité de nos événements belges et que les sourires sont surtout commerciales  - hormis chez nos artisans belges toujours accueillants et vous exhortant à goûter leur produit bien avant votre passage devant leur étal : notamment la "chaudasse", marchand d'hydromel, que nous connaissons depuis des années et qui invite gentiment tout passant à se réchauffer d'un peu d'hydromel chaud (servi gratuitement dans un verre à goutte) ce n'est pas sans raison que son stand est toujours bondé !

C'est donc avec beaucoup de joie que j'ai passé ce weekend et je vous conseille, si ce genre d'activités vous plait, de vous y rendre vous aussi - de préférence avant le rush de début d'après-midi, car les allées étant assez exiguës et le public bien peu discipliné, il était très difficile voire impossible de faire un second tour de la salle de présentation des compagnies ! C'est mon regret du jour, parmi les passionnés, beaucoup de curieux qui ne s'occupent nullement de laisser un passage et n'hésitent pas à s'arrêter en plein milieu des allées pour papoter et rire entre amis sans un regard pour les marchandises et ceux qui voudraient simplement avancer et regarder certains articles !

lundi 13 novembre 2017

Festivals de BD et de science-fiction (Chaudfontaine et Andenne)


Bien que nous nous trouvons dans une période de basse saison sans beaucoup d’organisations entre les fêtes médiévales, le fantastique et les marchés de Noël (qui débuteront pour la plupart dès le 24 novembre), il était possible de sortir ce weekend du 11 novembre.




Je me suis donc rendue à Chaudfontaine pour le festival des littératures d’aventure dont le thème était « robots et extra-terrestres » qui avait lieu dans les locaux du B.I.LA.
Cette organisation n’avait lieu que le dimanche 12 novembre à partir de 13h et l’entrée était payante mais, en contrepartie, chaque visiteur pouvait emporter un livre de science-fiction de son choix à puiser dans un grand carton à l'entrée (il s’agissait de livres déclassés issus de la bibliothèque) une manière bien sympathique de libérer de la place sans jeter (voire brûler) ces livres.

Pour l’occasion, un concours de dessins d’enfants avaient été organisé ainsi que divers ateliers dédiés aux enfants et plusieurs conférences pour les adultes (l’enfant participant se voyait offert l’entrée ainsi qu’à un adulte l’accompagnant : une façon de promouvoir ce festival)
Une salle était dédié aux maisons d’éditions et aux auteurs en dédicace pour l’achat de livres trouvant leur inspiration dans ce vaste thème de la science-fiction.
Exposition et bar avaient trouvé place au 1ère étage.


J’avoue que je ne m’y suis pas attardée : le tour était très vite fait et, si l’exposition était bien faite et attrayante, il ne fallait pas des heures pour tout voir … même en incluant la joie de parler avec les auteurs et maisons d’édition que nous connaissions. En un mot, c’était assez petit et je n’y retournerai pas à l’avenir.


Sur la route du retour, je me suis donc rendue au festival de la BD dont la 20ième édition avait lieu au Centre Culturel de Andenne. En effet, la cité de l’ours accueillait une fois de plus un public nombreux pour rencontrer auteurs et dessinateurs de bandes dessinées.
La salle était déjà nettement plus grande et un bel éventail de dessinateurs était présent.
Plusieurs dessins originaux ont été vendus aux enchères et les prix ont relativement bien montés ! Certains stands étaient pris d’assaut pour obtenir dédicace et dessins originaux tandis que la seconde partie de la salle était occupée par des vendeurs de BD d’occasions à des prix abordables.

L’entrée était également payante.
Ce festival avait lieu tout le weekend de 10h à 18h.

J’estime avoir donc passé un bon weekend, même si je ne pense par revisiter ces festivals l’an prochain.

dimanche 12 novembre 2017

Val Jol'imaginaire 2017




Je me devais de revenir sur cette 6ème édition de Val Joly’maginaire (bien que j’en ai déjà parlé l’an passé) car le comité d’organisation a changé et la dynamique nouvelle équipe a totalement repensé le concept.
J’avais en effet été assez déçue l’an passé, par rapport aux éditions précédentes où je m’étais également rendues …

Le thème de cette année était « les animaux fantastiques » en rapport avec la sortie du spin off de Harry Potter et c’était ce weekend des  28 et 29 octobre ! Je n’ai cependant pas compris le rapport entre ce salon littéraire et le thème choisi …

Une fois de plus, la météo a été très clémente pour ce dernier weekend d’octobre mais le changement d’heure a eu un effet assez bizarre le dimanche…

Je me suis donc présentée le samedi en fin de matinée.
Mes impressions ? Rien ne semblait avoir changé sur le parvis de la salle habituelle … toujours le même chapiteau avec les mêmes exposants.
Côté gauche : un marchand de jeux et un de livres. Ce marchand de jeux (belge) offre un très beau choix de jeu de société que l’on ne trouve pas nécessairement en grande surface et est dont très intéressant pour les amateurs !
Côté droit au sein de ce chapiteau, 2 exposants que je ne connaissais pas avec une offre d’artisanat en cuir bien fourni et un artisan d’armes fictives pour cosplay d’une assez belle facture.
Il fallait le vouloir pour trouver les 3 échoppes qui se trouvaient à la sortie du chapiteau à l’opposé de la salle dans un endroit assez venteux ; l’organisateur a heureusement, par la suite, eu la bonne idée de les faire déménager dans des lieux leur offrant une meilleure visibilité et la protection de grands murs contre les éléments météorologiques (ils ont cependant déserté les lieux assez rapidement le dimanche – d’après mes sources – signifiant sans doute leur intention de ne plus revenir l’an prochain … dommage !) Ces artisans présentaient également des articles en cuir et des pièces d’habillement bien conçus.

Au sein de la salle, dont une nouvelle partie (salle de spectacle avec gradins) avait été rendue accessible au public pour y rencontrer une dizaine d’artisans supplémentaires (par rapport aux années précédentes), de nouveaux artisans avaient pris place dans le hall et le bar n’était plus accessible qu’aux seuls exposants … J’ai cependant retrouvé un exposant de l’an passé sans doute car il était aussi intervenant dans les concerts qui eurent lieu en soirée.
Dans les petites salles annexes au hall, nous avons eu la joie de retrouver tous nos auteurs habituels dans des salles surchauffées, ce qui rendait l’idée de s’attarder assez difficile … quelques nouveaux auteurs aussi et des exposants – ayant déserté les lieux les éditions précédentes – revenus lors de cette nouvelle organisation.

La chaleur aidant, je ne me suis pas attardé plus que le temps nécessaire pour faire le tour des participants (plus un second tour pour dire au revoir).


J’ai donc pris beaucoup de plaisir à participer une nouvelle fois à cette activité et je ne regrette pas de m’y être rendue le samedi. D’après les échos que j’en ai eu, le lendemain a vu les lieux se vider bien trop tôt et certains ont ressenti un goût de trop peu ! 

lundi 6 novembre 2017

Le premier miracle : Gilles Legardinier




Il n’est pas coutume que je parle d’un livre mais, mon blog étant généraliste, pourquoi m’en priver ? Qui sait, avec le temps, ce blog pourrait virer en critique littéraire … le plus simple cependant serait que je créé un second blog si je voulais me diriger vers cette activité mais je risquerais de me noyer dans la masse des blogs déjà existants …
Ce blog a pour but de me permettre d’écrire sur tous les sujets qui me tiennent à cœur et c’est le cas de ce livre « Le premier miracle » de Gilles Legardinier chez Flammarion !

Cet auteur me plaisait beaucoup par son humour, sa belle plume et j’ai lu nombres de ses livres tels : « Demain, j’arrête », « Quelqu’un pour qui trembler », etc  mais je suis enthousiaste par ce fameux livre. Je comprends parfaitement que l’auteur ait changé d’éditeur pour pouvoir enfin sortir cette histoire qui attendait dans son tiroir depuis 8 ans !

D’abord il faut signaler le magnifique travail de recherche qu’il a dû entreprendre : nous voyageons tant en Mésopotamie qu’en Egypte ancienne et nous retrouvons allègrement dans la période Hitlérienne (et j’adore la faculté qui est offerte de retrouver encore davantage de données sur le site de l’auteur et la bibliographie présente en fin de livre qui nous renvoie vers sa source de réflexion).

Tout commence par un historien en vacances qui se fait proprement enlevé par un agent secret féminin qui sera son garde du corps durant toute l’histoire. En effet, le mentor de cet historien s’est fait tuer et la CIA a décidé qu’il fallait contraindre son meilleur élève à continuer et achever le travail commencé.
Nous apprenons donc que des vestiges ésotériques anciens sont volés partout dans le monde, ceux-ci touchant à l’alchimie, ce qui contribuent à faire peur aux scientifiques : quelles pourraient être leur destination, leur utilité ? Que se prépare-t-il ? Le monde est-il en danger ?
La plus grande partie de ce roman explique cette quête que doit mener notre duo de choc et, entre humour et rebondissements, cet homme assez maladroit parvient peu à peu à avancer.
L’histoire se complique lorsqu’ils font appel à son ancienne partenaire de thèse dont il était secrètement amoureux.
Nous partageons donc les tribulations d’un trio, chacun expert dans sa catégorie, pour arriver peu à peu au dénouement.

Mon but n’étant pas de vous raconter l’histoire mais plutôt de vous inciter à lire ce livre, je ne dévoilerai donc pas davantage de l’intrigue et ne spolierais certainement pas la fin.

Je vais donc vous faire part de mon ressenti : je n’ai pas pu lâcher ce livre avant de l’avoir terminer, j’ai incité mon mari à le lire également (et il a adoré) et, actuellement, bien que je me sois aventurée dans une lecture d’un autre genre, je suis toujours dans l’émerveillement !
Enfin un livre au sujet intéressant et bien documenté qui m’a appris quelque chose tout en m’offrant une aventure plaisante, un dépaysement avec de beaux paysages bien décrit (je m’y voyais), des visites agréables de musées avec assez d’éléments pour me rendre capable de visualiser les objets sans tomber dans la lourdeur, les longueurs et l’abrutissement sous des descriptions trop scientifiques et barbantes. Des notes humoristiques et des dialogues originaux pour rendre le sujet un peu plus léger et un final inattendu digne des meilleurs romans.


Honnêtement, je vous le conseille vivement !