mardi 29 septembre 2015

Facebook


Les réseaux sociaux  : quelle merveille pour ceux qui savent l’utiliser intelligemment !

Comme tout le monde, j’ai fini par adhérer à cette révolution dans la communication.
Au départ, j’avoue que je n’étais pas trop enthousiaste et que j’y suis arrivée par accident plus que par hasard : un de mes contacts mail m’a envoyé une invitation à laquelle je n’ai pas voulu me soustraire (si j’avais su que c’était dû à une mauvaise manipulation due à son manque d’expérience, je n’aurais peut-être pas suivi … en effet, mon but premier était d’éviter de le blesser par un refus).
Honnêtement, je ne le regrette pas … surtout maintenant que je n’ai plus la naïveté de mes débuts et que je suis devenue en quelque sorte une pro !

Mes débuts maladroits, j’en ai encore honte aujourd’hui  !
J’aime beaucoup surfer et j’y passerai ma vie maintenant mais je reconnais que ce fut laborieux ! (bon, on parlera d’internet une autre fois, ce n’est pas le sujet du jour J)
J’ai donc atterri sur Facebook et j’ai sans doute commis toutes les erreurs des débutants. Déjà le choix de mon adresse mail aurait été tout autre si j’avais contrôlé la situation, j'ai connu quelques difficultés pour modifier celle-ci ... après plusieurs années (merci le forum d'aide) - pas trop compliqué mais quelle perte de temps !
Le choix de mon mot de passe ne fut donc pas un problème à partir du moment où j’ai découvert la facilité pour en changer mais j’avoue m’ être casser la tête à en trouver un que personne n’imaginerait mais surtout que je ne m’empresserait pas d’oublier ! Non, ma tête n’est pas une passoire … mais j’ai la fâcheuse tendance à définir rapidement, et un peu légèrement, l’essentiel de l’accessoire (FB était évidemment un détail – ben non, quand même !)
Vous me direz, je peux toujours créer un nouveau profil … pas si simple, j’ai pas envie de tout recommencer à zéro et notamment perdre mon niveau dans certains jeux.
Car, là est bien mon drame : je suis devenue game addict ! Quoique je tienne rarement plus de 3 ans avant de zapper, parfois non sans difficultés, un jeu (mais généralement, j’abandonne face au succès du jeu – ce qui est la volonté du créateur – et aux conséquences qui en résultent : ça rame lamentablement !)
Ne parlons pas non plus du but, plus ou moins avoué, de vous faire douiller pour avoir une chance d’évoluer dans la partie (pourquoi croyez-vous que je tienne 3 ans ? En payant, j’irais plus vite et j’abandonnerais plus tôt, sans doute mes illusions et une partie de mon portefeuille avec !) Le problème des concepteurs n’est-il pas que le public se lasse (dure loi de la société de consommation) ?
La solution pour ne pas tomber de Charybde à Scylla : bloquer toutes les invitations au jeu … au bout de quelques mois, vous parvenez alors à ne plus avoir votre boite mail spammer par ce genre d’invitations et les trop nombreux rappels (enfin quelque chose de positif dans le concept) … ce n’est pas que je sois asocial et que je ne désire pas jouer en ligne avec Pierre ou Paul mais bien souvent ces invitations sont automatiques et non volontaires : en fait, Pierre et Paul n’avaient pas plus envie que cela que je les rejoigne (sauf quand le concepteur du jeu les obligent quasiment à inviter du beau monde pour avoir le droit de continuer la partie ! Ce qui m’a amenée d’ailleurs à participer à certains jeux – pour faire plaisir – et me créer certaines obligations qui réduisent d’autant mon temps libre ! Cela m’a aussi amenée à laisser quelques jeux pourtant attrayants car je refusais d’ennuyer mon entourage pour qu’il me rejoigne dans mon addiction ! Chacun est libre de jouer ou non et ce n’est pas à moi de les y inciter !)
J’avoue donc que certains jeux me plaisent néanmoins et qu’il faut beaucoup de volonté pour ne pas se laisser tenter à jouer : certains sont très soignés, bien conçus, un beau graphisme ou une idée de génie … j’admire le talent de ces créateurs (bien que certains ont surtout du talent pour vous tirer quelque argent ! Il faut bien qu’ils vivent : tout travail mérite salaire !) lorsqu’ils parviennent à soutenir l’intérêt et le nourrir constamment, le joueur reste, si pas, ce dernier jette et passe à autre chose !
La technique est simple : le jeu est facile, on accède rapidement aux premiers niveaux, le contexte est attrayant et on a envie de connaitre la suite (c’est exactement la même chose pour les séries télé, les saga littéraires … le but étant de conserver l’auditeur !)

Facebook permet aussi de se connecter à nos sujets favoris par le biais des pages : c’est formidable, quel gain de temps ! On regroupe sur un seul site tous les sujets qu’on veut suivre sans devoir surfer sur le net, les notifications permettent de rester au courant (et on zappe quand on veut … si vous avez pris la peine de configurer convenablement votre compte, ce qui vous permet d’éviter moult notifications non désirées).
Il y a aussi les groupes presque équivalent à un forum ciblé où l’on est directement en contact avec des personnes ayant un intérêt commun (sans devoir le découvrir au bout de longues discussions … et perdre son temps avec des personnes qui ne nous correspondent pas)

Autre aspect super intéressant : garder le contact avec ses amis (essentiellement ceux qui sont géographiquement éloignés, il est tellement plus plaisant de rencontrer physiquement ses vrais amis … malheureusement, par manque de temps – croit-on – le virtuel prend le pas sur le réel !)
On commence bien souvent par la famille, puis la famille éloignée et les amis ; ensuite, il y a les collègues (à qui on n’ose pas refuser : on vit ensemble toute la semaine, ne rendons pas les contacts difficiles !)
On se retrouve rapidement avec des « amis » s’apparentant plus à des connaissances. Mais pourquoi cet ancienne copine de classe perdue de vue depuis des lustres et avec laquelle j’avais peu d’atomes crochus se trouve-t-elle dans mes contacts ? Si je l’avais rencontrée dans la rue, je ne l’aurais sans doute pas reconnue ou on se serait saluées poliment, prenant éventuellement quelques nouvelles et basta, oubliée dans la minute … C’est d’ailleurs aussi un peu se qui se passe sur FB : quelques mp pour se situer puis plus de nouvelles… et FB nous y incite aussi puisque seules les contacts les plus fréquents apparaissent sur le mur !)
Ensuite, il y a les amis des amis, qu’on connait vaguement ou pas du tout… Pourquoi les accepte-t-on ? Sans doute pour ne pas blesser l’ami commun ?
Il y a aussi les amis virtuels – comment et pourquoi sont-il arrivés dans nos contacts ? – je ne nie pas qu’ils sont ou ont l’air très bien … mais comment savoir si c’est vrai : je ne les connais pas ! Cependant, l’amitié virtuelle est conviviale et il est un fait que certains apportent une présence gentille voire même bienveillante (pas tous, il y a aussi les voyeurs !) mais cette « amitié » survivrait-elle à une rencontre ?
On rencontre aussi « les escrocs de l’amitié », ceux qui ont pour but de vous arnaquer soit en jouant les jolis cœurs ou, pire encore, en s’appropriant l’identité d’un ami ! C’est là un des dangers de Facebook ! On connait peu ou prou ses amis virtuels finalement, et si l’on ne reste pas prudent, on peut facilement se faire avoir !
On n’ose pas toujours demander à l’ami en question si c’est bien lui (simple pourtant de lui demander des infos que lui seul connait … mais s’il n’avait pas les mêmes souvenirs que moi ?)
Il est tellement rassurant d’avoir des amis à portée de notre … mail.
Nous n’avons jamais été aussi entouré d’amis et pourtant, nous sommes parfois si seuls !
La solution étant bien sûr de faire de temps en temps le ménage en supprimant des contacts et, pour se faire, il ne faut pas avoir de pitié ! On supprime les inconnus (arrivés par le biais d’un groupe ou d’un forum de jeux) ; les quasi inconnus (amis d’amis ou anciennes connaissances - vestige de notre passé - … s’il était écrit que nous étions destinés à être amis, nous ne les aurions logiquement pas perdus de vue ou la vie nous aurait difficilement séparés … suis-je naïve de le croire ? Maintenant, je reconnais que plus on vieillit et plus on a tendance à se raccrocher à notre passé, comme si cela nous rajeunissait !)
Avoir de nombreux amis virtuels est une manie de collectionneurs, voire un challenge  « j’aurai plus d’amis que mon voisin » … et on oublie l’essentiel : les vrais amis se comptent sur une main ! Tout le reste n’est qu’illusion !
Lorsque l’on a fait un peu de ménage dans la liste de ses contacts avec un bon esprit critique, on réalise qu’on se sent plus léger et qu’on a plus de temps pour les vraies relations !
J’ai gardé la famille (parce que j’ai rarement le temps de les revoir tous et que cela me permet d’avoir l’illusion d’être auprès d’eux), conservé les amis (mais on correspond peu car on préfère se rencontrer réellement), quelques connaissances (car nous avons des centres d’intérêt communs et que c’est plus facile pour l’échange d’articles ou de photos) puis quelques personnes attachantes (auxquelles je tiens pour quelques raisons mystérieuses alors que je les connais peu ou même que je ne les ai jamais vues).
En définitive, garder les contacts dans ma liste me permet d’inviter rapidement et de façon précise ceux que je désire rencontre dans ma vraie vie, cela facilite la communication et évite les malentendus (c’est plus  rapide que le courrier et moins chers que le téléphone) !
L’échange des photos est facile et rapide mais je trouvais un certain charme (et une perte de temps : dommage !) aux jeunes mariés qui venaient vous montrer leur album de mariage : c’était l’occasion de se revoir, prendre une tasse de café et échanger de bons souvenirs (désormais le café est aussi virtuel !) C’est vrai que, dans la course de ce monde, on a rarement encore le temps de parcourir les kilomètres qui nous séparent des gens qu’on aime.


… et voilà que Facebook retrouve l’idée première pour laquelle il a été créé ! … et je n’ai plus cette envie constante d’être connectée : désolée, j’ai envie de sortir, embrasser « réellement » famille et amis !

vendredi 25 septembre 2015

Booknode Forum : Au sujet des jeunes auteurs, les éditions à frais d’auteur et/ou ceux qui s’éditent eux-mêmes



Je me dois de préciser que je ne suis absolument pas critique littéraire.

Généralement, je rencontre d’abord les jeunes auteurs (j’entends les débutants - quelque soit leur âge biologique - ceux qui éditent pour une 1ère fois) ; j’achète leur livre sans rien connaitre d’eux sinon la thématique du livre, le résumé (très important qu’il soit bien écrit, c’est la carte de visite du livre, la raison pour laquelle je choisis de le lire ou pas !)
J’ai fait connaissance avec certains auteurs au cours d’un salon littéraire (bien souvent petit), j’ai pris la peine de parler avec eux et d’apprécier, ou non, leur personnalité. Pris le temps de lire entre les lignes (déjà) ce qui peut se cacher derrière leur attitude, leur réaction, leur non-dit… Le plus souvent, je sympathise avec eux ou je ne fais que passer mais je refuse d’ignorer quiconque (entendons nous, je n’achète pas à tous, il faut que leur écrit m’interpelle, que j’ai l’envie et le temps de les lire) 
Je leur donne une chance de me plaire ou pas. Ce pourrait être une personne réservée qui m’offre un monde féerique ? … que j’aime ou pas, je finis toujours un livre … par respect pour son auteur (l’individu !)
Il m’arrive de ne pas adhérer à une histoire, je m’attache alors à étudier la forme plutôt que le fond : il est rare que je ne trouve rien qui me plaise au moins un petit peu…

Mon idéal, mon rêve ? Un livre au titre bien choisi dont la couverture me ravi ; une histoire bien ficelée sans trop de descriptions (sinon je lis en diagonale) ou des descriptions tellement bien écrites qu’elles ont la faculté de me transporter dans un monde fabuleux ; avec de l’action (qui me tient tant en haleine que je suis incapable de sortir du livre avant qu’il ne soit terminé) et une fin que je ne devine pas (rien de plus triste qu’une histoire dont je décèle la trame et le final au premier chapitre ! On a une capacité analytique ou on ne l’a pas …) ; un texte bien formulé, une bonne ponctuation et une orthographe irréprochable.
Peu importe le nombre de tome, mais dans ce cas, j’espère le découvrir uniquement quand ils ont tous été édités : atroce est la frustration quand on doit attendre des mois, voire des années, pour connaitre le dénouement !

Comme beaucoup d’amoureux des livres, j’ai fini par m’intéresser à Booknode pour connaitre l’avis d’autres lecteurs; pour voir si un livre vaut la peine d’être lu, savoir si d’autres ont ressenti les mêmes choses que moi …
J’ai été tellement déçue de l’opinion des certaines personnes et j’ai hésité  à partager mon avis … puis j’ai réfléchi !

Où se trouve l’intérêt de partager un avis et finalement de juger d’un livre, d’une histoire, d’une façon d’écrire ?
Pourquoi certains s’appliquent même à détruire pour le plaisir ?

Considérant que chacun aborde un écrit en fonction de sa personnalité, son vécu, ses goûts, etc ; pourquoi encenser ou démolir un auteur ? … D’autant que ce sont les mêmes caractéristiques qui gouvernent ces personnes.

Un écrivain ressent un besoin d’écrire et, quelque soit les raisons qui l’ont poussé à éditer son histoire, son roman, … il y a mis son cœur, ses pensées, sa sensibilité et finalement beaucoup de lui-même, si pas son âme !
Pourquoi prendre le risque de le blesser (même si cela reste involontaire) ?

Si l’on s’intéresse  justement à cet auteur, on se dit d’emblée qu’il a peut-être voulu acquérir une certaine « célébrité », une reconnaissance ou simplement un désir d’immortalité … C’est toujours possible : toutes les ambitions sont dans la nature.
Mais peut-être a-t-il simplement voulu partager le monde, les personnages qu’il a créé ; ou partager ses idées pour avoir le sentiment d’appartenir aux mondes des humains ?
Peut-être a-t-il penser qu’il pouvait apporter quelque chose aux autres – c’est donc plutôt altruiste – une détente, une réflexion voire une remise en question ?
Son but peut également être d’essayer de changer le monde en le rendant plus viable … surtout dans le contexte actuel ?

Tenter de détruire un auteur est inutile car il ne cessera pas d’écrire. S’attaquer à l’individu est ridicule et, pour moi, une marque de faiblesse ou de jalousie car, lui, il a osé exister, oser donner de sa personne, oser dire ce qu’il pensait dans quelques 300 pages (en moyenne)… ce que vous, vous n’avez pas osé ou été capable de faire.

Son style ne vous plait pas ? Son vocabulaire n’est pas assez féru à votre goût ?  C’est votre droit mais c’est peut-être ça qui plaira justement aux autres …
Une écriture plus facile qui ne demande pas trop d’efforts peut être extrêmement délassant : on se prend pas la tête (suivant son occupation, parfois, on a justement envie de ne pas se prendre la tête !) En fait, tout dépend du contexte, des lieux,…  où on les lit !
Mon ambition n’étant jamais de critiquer mais de sortir de mes pensées… l’appréciation plus que le jugement vient tout naturellement en fin de livre.
Cependant,  je n’aime pas trop non plus le style pompeux des personnes prétentieuses mais ça plait à certains ! Tous les goûts sont dans la nature et je les respecte ! Evidemment, je ne suis pas meilleure qu’une autre ; si j’aime pas, je ne persiste pas mais à quoi bon le crier sur tous les toits : ce n’est jamais que mon avis personnel !
Après tout, je n’appréciais pas non plus les grands classiques : Balzac m’ennuyait au possible (pour ne citer que lui !) mais cela fait partie de la culture générale et, comme tout bon étudiant, je me suis farci la lecture des « classiques » …  certains m’ont plu et d’autres pas.

Je lis parfois que vous vous plaigniez d’avoir jeter le livre après le 1er chapitre … Quel manque de respect !
Je suis très tentée de répondre : « désolée, je n’ai pas pu lire votre critique au-delà de votre 1ère ligne, ce que vous écrivez est bête, mal argumenté et vous ne savez pas de quoi vous parlez ! »
En effet, comment juger d’un livre qu’on n’a finalement pas lu (non, un chapitre ne compte pas) ?
Pourquoi ne pas laisser une chance à l’auteur ? Pourquoi ne pas imaginer qu’il a pu s’améliorer dans les chapitres suivants ? Vous n’avez pas sur entrer dans l’histoire immédiatement ? Aviez-vous l’ouverture d’esprit nécessaire ? C’est possible … mais peut-être est-ce voulu par l’auteur et vous l’auriez compris si vous aviez persisté dans votre lecture (ou pas).

Pourquoi juger aussi après la 1ère lecture ? Hé oui, je lis parfois plusieurs fois le même livre surtout si l’histoire ne m’a pas plu ou que j’ai eu du mal à suivre ! Une fois débarrassée de l’histoire proprement dite, je peux alors m’intéresser à la manière d’aborder les choses, à la trame, à la dorsale du livre ; puis aux idées qui peuvent être intéressantes même si elles sont mal développées, amenées, présentées … Je peux alors étudier comment moi j’aurais pu utiliser ces idées et écrire mon histoire dans l’histoire (c’est redondant mais c’est fait exprès !) … si le but de l’auteur est de me faire réfléchir, son objectif est indirectement atteint et je participe à son histoire.
C’est agréable de pouvoir laisser divaguer ses pensées sur un thème auquel on n’aurait pas penser, une idée de base qui n’est pas nôtre mais qui permet d’être emmener ailleurs.
J’aime beaucoup l’idée du spin-off aussi : quand un auteur n’a pas assez développé un personnage secondaire qui avait pourtant un énorme potentiel à mes yeux et qui, à travers ma pensée, continue à exister ; ou quand je peux transposer d’autres personnages dans le superbe monde qu’un auteur m’a offert.
Bon écrivain ou pas, chaque auteur a ses spécificités et me fait un merveilleux cadeau : il a pris la peine d’ouvrir mon horizon ! Même quand l’idée n’est pas neuve, sa manière de la présenter, sa façon de la diriger lui est propre. J’admire aussi le courage de ces jeunes auteurs de se prêter aux critiques car, même s’ils sont maladroits, inexpérimentés, ils osent !

Je n’ai pas le temps de devenir écrivain mais j’aime à penser que j’eusse pu en être un si la vie s’était comportée autrement. Mais j’aurais été un bien mauvais écrivain : la tolérance que j’ai pour les autres ne s’étend pas à moi, ma quête de perfection et d’absolu ne m’aurait jamais autorisée à éditer quoique ce soit ! …
L’écrivain parfait ? Je l’ai presque trouvé : il se personnalise un peu dans chacune de mes lectures, chaque auteur m’en apporte une pièce et l’ensemble – comme un grand puzzle – le construise peu à peu ; quand j’aurai tout lu, il sera devant moi J


jeudi 17 septembre 2015

Pourquoi et comment tenir un blog ?



Un blog ? Quelle drôle d’idée ! … mais pourquoi faire ? Telle est bien la question en effet …

Ben pour m’occuper, pour répondre à un besoin d’écrire qui me taraude mais que je ne peux assouvir dans un roman, non que je n’aurais imagination et capacité de le faire (quoique : on ne se bombarde pas écrivain comme ça !), mais parce qu’il est plus facile de trouver quelques heures pour écrire quelque chose qui se tient que plusieurs mois pour un travail de longue haleine avec une dorsale qui maintient le lecteur en haleine (et tout le travail de fourmi qu’il y autour … il ne faut jamais négliger l’idée à peaufiner, le nombre d’heures passées en recherche, le monde à créer et tutti-quanti ! Un auteur est un artiste qui prend le temps d’écrire une histoire dont il peut être fier … sinon, il ne l’édite pas ! Je ressens beaucoup d’intérêt à discuter avec ces jeunes écrivains qui ont eu courage ou folie d’écrire pour être lus.)

Honnêtement, c’est une idée bizarre qui m’est passée par la tête, sans doute parce que j’ai la chance de connaitre un autre blogueur qui m’a parlé de son univers… et que cela a fini par m’intéresser lorsque j’ai compris qu’une thématique importait peu dans la mesure où l’on ne désire pas nécessairement trouver un maximum de « followers » (Hé oui, plus facile de répondre à un intérêt précis du lecteur !) ou ouvrir une réflexion avec commentaires et interaction avec le lecteur (à laquelle je ne serais cependant pas opposée si, d’aventure, mon pensum pouvait interpeller quelqu’un)
Je préférerais donc parler de billet d’humeur sous forme de blog qui me permet d’aborder tous les sujets qui me passent pas la tête et pour lesquels j’ai envie d’émettre une réflexion, un avis (pertinent ou non) pour le simple plaisir personnel d’en parler, de brasser des idées voire même d’aller plus loin dans ma propre pensée (en toute modestie, je ne suis pas « Pascal ») !
Car, là est bien la démarche, à mon sens, de toute personne qui écrit : d’abord le plaisir de glisser sur papier une pensée puis éventuellement que celle-ci soit lue (ce qui n’est finalement pas indispensable) ! Je ne nie pourtant pas l’intérêt d’avoir un lecteur critique (tant que celle-ci soit constructive) qui pourrait m’entrainer encore plus loin dans ma réflexion !

Certains écrivent pour continuer à exister après leur mort, pour acquérir une certaine « célébrité » ou tout simplement pour se délasser … peu importe en fait, l’important résidant dans les sujets abordés avec plus ou moins de dextérité que dans la personnalité du blogueur, et le fait, que peut-être, ces sujets en intéressent d’autres.
Fi de tout cela donc… j’écris parce que j’en ressens l’envie, le besoin, la nécessité : soit mes doigts me démangent et, tout bien considéré, mes pensées méritent aussi de participer au grand brainstorming du monde des idées !
Si j’imagine que tout neurone est destiné à mourir s’il n’est pas utilisé (et même s’il l’est) ; autant en faire quelque chose …

Pour le comment, la réponse est bien plus simple. Une recherche rapide sur le net donne un maximum d’infos pour y parvenir sans difficultés et une discussion avec un « professionnel » de la question fait gagner du temps en vous guidant vers l’essentiel.
Il existe beaucoup de sites d’hébergement (payant ou non) en fonction du but recherché. J’ai choisi celui-ci car il m’a été conseillé (idéal pour la débutante que je suis et je ne dois pas me prendre la tête !) et qu’il faut savoir suivre les conseils mêmes quand ils viennent de plus jeunes que soi ! Bon, j’ai triché … pour me familiariser, j’y ai mis le temps et j’ai commencé par écrire des articles avant de commencer à poster (je suis une petite futée : je garde des articles en réserve pour les jours où je manquerai d’inspiration … et, pour le cas où je rencontrerais l’intérêt de lecteurs qui me harcèleraient pour obtenir un billet d’humeur, afin de ne pas les décevoir) C’est de bonne guerre… on a beau écrire pour soi, on se prend à rêver que le « pour soi » devienne pour « des lecteurs » et que ce besoin d’écrire puisse devenir un besoin de communiquer.
Pour le reste, méga facile : on crée un compte Google, on va sur blogspot.com (ou un autre hébergeur) ; on configure son blog (et pour bien le peaufiner, on y réfléchit avant) puis on envoie la marchandise en espérant qu’elle ne se perde pas dans les méandres du net et qu’elle rencontre un hypothétique lecteur qui, tel un boomerang, me renverra à ma réflexion (ou me descendra en flèche : il peut essayer, j’ai les reins solides) et nourrira ma pensée sur des sujets encore plus brillants (c’est de l’autodérision ! Il faut d’abord savoir rire de soi …)
On se renseigne sur le nombre d’articles à poster pour rendre le blog attrayant et lui permettre de vivre à l’aise (il parait qu’un par semaine, c’est bon … on verra si je tiens dans la durée !) puis on cherche des sujets (y’en a des mille … encore faut-il qu’ils tiennent la route et ce en quelques mille mots – une bonne moyenne, parait-il ! -… mais je déborderai peut-être si la muse me travaille !)

Actuellement, j’ai un filet de sécurité (j’avoue même que cet article n’est pas mon premier mais qu’il devra vraisemblablement être celui du blog … simple question de logique chronologique ! On ne peut rien vous cacher …)

Dernier point, les rares personnes auxquelles j’ai parlé de cette idée de blog n’y ont pas vraiment adhérer : nous verrons donc à l’usage (mais je garderai mon anonymat, na !)


Je ne demande même pas l’indulgence du lecteur ; je joue le jeu : si je ne vous plais pas « next ! » mais qui sait ? La suite pourrait vous plaire … A la prochaine ?