dimanche 16 juillet 2017

Plopsaland De Panne : summernights




Ce 15 juillet avait lieu le Festival Summernights sur le site de Plopsaland De Panne. Je n’ai pas manqué de m’y rendre et, tant qu’à faire, d’y passer la journée.

Toujours avide de bon plan, je n’ai pas négligé cette journée où les horaires passaient de 10h à 22h30 au lieu de l’horaire habituel de 10h à 19h (pour le même prix !)
Bien que la météo ne soit pas au top, nous avons eu une journée peu ensoleillé mais exempte de pluie ; risque que nombre de visiteurs ont semblé craindre car il n’y avait pas foule dans le parc et … qui dit peu de foule, dit aussi peu de file aux attractions ; un tout bon point pour moi !

C’est donc avec beaucoup de bonheur que j’étais à l’entrée du parc dès 10h munie des précieuses entrées (achetées à prix réduits). Je m’étais auparavant bien renseignée sur le plan du parc, mes meilleures attractions et surtout les restaurants où je pouvais m’alimenter le mieux possible. Beaucoup de fastfood évidemment mais 2 emplacements où l’on pouvait obtenir des plats bistro pour une moyenne de €15. J’ai donc pu satisfaire mon estomac sans risquer de le malmener et j’en ai été ravie ! Ces restaurants se trouvent soit au pays de Maya, soit dans la zone dévolue aux pirates. Enfin, un parc où l’on peut manger correctement !

Nous avons eu l’opportunité de faire toutes les attractions (à l’exception de celles dédiées aux tout petits évidemment) et plusieurs fois nos préférées. Les enfants étaient aux anges !
Je me suis risquée sur « the ride » ; c’est haut et rapide, j’ai définitivement compris que ce genre d’attraction n’est plus vraiment pour moi et que, sauf sous les instances de ma fille qui craint encore de le faire seule, je m’en abstiendrai à l’avenir.

Cela faisait quelques années que je n’avais plus mis les pieds dans ce parc et je dois admettre qu’il a très bien évolué. La thématique est belle et très sympathique, les décors se sont enrichis et de nouveaux mondes y sont apparus.
Le parc s’est désormais doté d’un magnifique château, un peu kitch mais très joli, abritant un luxueux restaurant (3 services pour une moyenne de €25) dont la véranda est occupée par l’attractions des tasses tournantes.
Le monde de Vic le Viking qui existait déjà s’est doté de beaux décors et d’une attraction forte apte à plaire aux ados.
Un nouveau monde est arrivé cet été : le pays de Heidi. Dans un superbe décor de Suisse avec une végétation de montagne, j’ai trouvé ce monde très réussi mais doté de peu d’attractions. Il se situe entre la rivière sauvage et le fameux « The Ride ». L’horloge animée m’a un peu fait penser à l’horloge du « Small World » chez Disney.

A partir de 19h, sur la place face à l’entrée, une soirée était animée par des DJs précédant le feu d’artifice de clôture de la journée.

J’ai donc passé une très agréable journée dans un parc qui gagnait largement à être à nouveau visité suite aux énormes efforts consentis pour se donner une identité et rivaliser avec mon trio de tête que sont « Eurodisney », « Efteling » et « Fantasialand » !

Je conseille donc vivement ce parc si vous passez dans la région de Adinkerke-De Panne.

Fête médiévale de Comblain-au-Pont





Ce weekend des 8 et 9 juillet a eu lieu la 11ème fête médiévale de Comblain-au-Pont où je ne m’étais jamais rendue auparavant. Cette fête est organisée tous les deux ans.

Comblain-au-Pont se trouve en région liégeoise à deux pas de Hamoir (région Durbuy).
Je m’y suis donc rendue en ce dimanche 9 juillet particulièrement ensoleillé et propice à une jolie activité campagnarde et de plein air.
La région ardennaise est très vallonnée et le village baigné par les eaux de l’Amblève et l’Ourthe, puisque ce village se trouve à leur confluent, valait déjà le déplacement par cette magnifique journée un peu chaude.

Nous avons trouvé aisément un parking gratuit et avons entrepris la montée de la colline au-dessus de laquelle avait lieu le rassemblement. D’office, nous avons opté par le versant le moins facile mais bien plus joli que l’arrière pour atteindre le Parc Saint-Martin et la tour –dernier vestige du château – où se déroulait l’évènement.
La montée ne fut pas commode mais la beauté du paysage qui se dévoilait peu à peu valait l’effort entrepris et des bancs permettaient de gravir la colline à son aise tout en faisant quelques photos.

Au sommet nous attendait le passage obligé de la caisse où nous avons dû consentir la participation aux frais (précisée sur l’affiche) de € 7 par personne.

Nous avons commencé par la visite de la tour dans laquelle je trouvais une exposition de tableaux et dessins ainsi qu’un superbe Christ en croix qui prenait tout le rez-de chaussée.
L’esplanade autour de la tour est occupée par diverses tombes qui rendent les lieux très envoutants et paisibles.
Sous un petit chapiteau qui accordait une ombre salvatrice, un conteur ravisait les enfants de ses histoires et légendes parfois tirées de contes d’enfant adaptés à la géographie des lieux.
Du haut de cette colline, la vue était à couper le souffle… comme quoi, il n’est pas toujours utile de partir loin ou à l’étranger pour contempler de jolis villages !

Un chemin parsemé d’échoppes du marché médiéval serpentait dans le sous-bois pour nous mener à la prairie où les choses sérieuses commençaient.
Beaucoup d’artisans, de vendeurs d’accessoires médiévaux (ou pas) ainsi que des produits de bouche offraient leurs articles sous l’ombre agréable des arbres.

Au programme, des danses médiévales au son d’un petit orchestre de ménestrels, des cracheurs de feu, des joutes et démonstrations d’artisanat, un spectacle équestre, des combats de chevaliers et d’écuyer (ils devaient avoir terriblement chaud sous leurs armures – raison pour laquelle les combats se jouaient aux points !) ; du tir à l’arc et des jeux d’époque.
Différentes troupes avaient monté leur campement et ont logé tout le weekend sur place. Il est intéressant de voir la reconstitution la plus fidèle de l’habitat et du mode de vie de ces passionnés de bivouac médiévaux.

Dans le public, beaucoup de participants costumés jouant les figurants et nombre d’amateurs de ce genre d'évènement de plus en plus répandus dans les pays francophones (il y a aussi quelques rencontres médiéval au Pays-Bas, en Allemagne, au Luxembourg et en Suisse mais la plupart des dates programmées le sont en France et dans une moindre mesure en Belgique)

Nous avons eu l’immense joie de profiter à fond de l’excellente organisation dans une contrée où la météo nous a gratifiée d’un temps radieux sous un soleil parfois trop agressif.
Vus la disposition des lieux, il est heureux que la pluie ne se soit pas invitée à la fête : il aurait été désastreux que les sentiers de terre se transforme en boue, que les arbres dégoulinent sous les passants et que la prairie devienne village lacustre.


Ce fut un grand moment de mon weekend et je ne regrette pas d’avoir fait connaissance avec un village et une fête dont j’ignorais précédemment l’existence.

dimanche 9 juillet 2017

Ommegang





Du 05 au 8 juillet 2017 a eu lieu la grande fête de l’Ommegang.

Au programme, un marché, des joutes, des spectacles et cortèges générant un grand rassemblement de costumés et une non moins grande réunion de curieux et d’habitués à cette concentration surtout sur la Grand Place du centre-ville.

Nettement plus petit que le marché médiéval du Cinquantenaire et bien moins réputé que celui d’Etterbeeck qui a eu lieu au mois de juin, le marché médiéval qui a pris place dans le parc face au Palais Royal et a néanmoins vu défiler nombre de participants dans la lignée de cette commémoration bruxelloise pour les amateurs de cette grande fête dont la réputation n’est plus à faire. Les 8 stands de ce marché étaient très intéressants car ils offraient un artisanat international notamment le forgeron venant d’Allemagne.
Accompagné d’un village médiéval habité pendant la durée de l’Ommegang avec la possibilité de le visiter en journée (la nuit, les figurants y logent réellement) et doté d’une grande terrasse où restauration et boissons sont proposés  aux visiteurs.

Aux abords de ces marché et village, des joutes et autres combats sont organisés à la grande joie du chalands : en effet, divers groupes sont représentés et se différencient par leur blason. Les costumes sont bien entendus en adéquation avec l’époque et correctement reconstitués (un coût assez conséquent pour respecter le plus possible les conditions de l’époque et éviter les anachronismes. Pour les participants, c’est une passion et ils ne manquent pas chaque weekend de se rendre partout dans le monde pour vivre ces reconstituions au prix parfois de certains sacrifices (en semaine, ils vivent comme monsieur tout le monde et ont un métier mais leur vraie vie se situe pendant leurs loisirs !)
Les démonstrations de faits d’armes se veulent un exemple des combats qui avaient réellement lieu à l’époque et les armes sont des copies conformes des armes de ce temps.

Les reconstitutions plus officielles se donnent sur la Grand Place. Personnellement, je ne m’y suis pas attardée cette année. Cette grande fête ayant lieu chaque année, je me ferai un plaisir de l’explorer plus à fond dans les prochaines années.




dimanche 2 juillet 2017

Brocante des quais de Charleroi



Après une longue période de travaux qui ont un peu ruiné l’organisation originale; la brocante des quais de Charleroi a repris ce weekend des 24 et 25 juin à partir de 16h le samedi jusqu’à 18h le dimanche.

Cette fois, l’organisation n’était plus orchestrée par Belgique N°1 qui s’en est occupé pendant des année à la satisfaction générale et au grand plaisir des participants (tant brocanteurs que public). La ville de Charleroi a en effet décidé de reprendre cette fête à son nom et cela s’est fait lourdement ressentir. Un grand absent, le feu d’artifice final qui était toujours le point d’orgue de cette fête populaire !

Beaucoup moins de brocanteurs étaient présents malgré la météo favorable : un seul côté du quai était occupé par les vendeurs ce qui a facilité fortement la fluidité et la mobilité. C’était plutôt agréable de pouvoir se mouvoir aisément sur les quais mais, évidemment, il y avait dès lors nettement moins d’échoppes et je n’y ai vu que bien peu de choses intéressantes au milieu des nombreux stands dévolus à l’alimentation et les boissons. Vers 20-21h, ce n’était pas non plus la grande foule malgré les estrades prévues pour les concerts (la fête de la musique était associée à l'évènement).

Cette « brocante des quais » faisait en fait une boucle, partant des quais à hauteur du « quai 10 », longeant le centre commercial « Rive Gauche » qui restait ouvert jusque 21h pour l’occasion, s’étalant sur la Place Verte et revenant par la rue du Collège pour déboucher à nouveau sur les quais.
Les brocanteurs étaient essentiellement sur les quais (mais pas du côté de la gare comme auparavant) et la rue du collège. La rue parallèle était occupée par les ASBL, club culturel et sportif soutenu par la ville, de même que la Place Verte.
Il était dès lors possible de s’intéresser au club d’échec de Charleroi (C.R.E.C) et assister à un tournoi sur la place avec un plateau géant. Ou encore l’Astroclub (s’intéressant à l’astronomie) doté d’un télescope qui permit aux chalands d’observer le soleil le dimanche après-midi quand l’astre a daigné ne plus être masqué par les nuages (sans pluie cependant).

Le dimanche vit le passage des 10 miles de Charleroi ce qui rendit les lieux plus difficiles d’accès : en effet, bien des rues étaient bloquées à la circulation et le parking déjà pas aisé en temps normal (et payant) n’en fut que plus ardu.

Assez excentré de cette brocante, sur la place du marché, a eu lieu le marché des saveurs qui, à mon sens, aurait eu bien plus de succès s’il avait pu prendre place directement au cœur de la fête, à savoir sur la Place Verte. Personnellement, je ne m’y suis pas déplacée et je crains que nombre de visiteurs ait fait comme moi.

Ce fût néanmoins un succès notamment grâce à la présence du soleil et des températures nettement moins élevées que la semaine précédente mais cependant tout à fait agréable.
Personnellement, j’ai été extrêmement déçue par rapport aux éditions d’avant travaux, où il était certes difficile parfois de pouvoir se déplacer, mais où le nombre des brocanteurs et l’attrait étaient nettement plus intéressant (le parking était aussi plus facile, les places plus nombreuses et gratuites !) A mon sens, la grande fête populaire a fait place à une petite fête de quartier sans grand intérêt.