Ce weekend des 8 et 9 juillet a eu lieu la 11ème
fête médiévale de Comblain-au-Pont où je ne m’étais jamais rendue auparavant. Cette
fête est organisée tous les deux ans.
Comblain-au-Pont se trouve en région liégeoise
à deux pas de Hamoir (région Durbuy).
Je m’y suis donc rendue en ce dimanche 9
juillet particulièrement ensoleillé et propice à une jolie activité campagnarde
et de plein air.
La région ardennaise est très vallonnée et le
village baigné par les eaux de l’Amblève et l’Ourthe, puisque ce village se
trouve à leur confluent, valait déjà le déplacement par cette magnifique
journée un peu chaude.
Nous avons trouvé aisément un parking gratuit
et avons entrepris la montée de la colline au-dessus de laquelle avait lieu le
rassemblement. D’office, nous avons opté par le versant le moins facile mais
bien plus joli que l’arrière pour atteindre le Parc Saint-Martin et la tour –dernier
vestige du château – où se déroulait l’évènement.
La montée ne fut pas commode mais la beauté du
paysage qui se dévoilait peu à peu valait l’effort entrepris et des bancs permettaient
de gravir la colline à son aise tout en faisant quelques photos.
Au sommet nous attendait le passage obligé de
la caisse où nous avons dû consentir la participation aux frais (précisée sur l’affiche)
de € 7 par personne.
Nous avons commencé par la visite de la tour
dans laquelle je trouvais une exposition de tableaux et dessins ainsi qu’un
superbe Christ en croix qui prenait tout le rez-de chaussée.
L’esplanade autour de la tour est occupée par
diverses tombes qui rendent les lieux très envoutants et paisibles.
Sous un petit chapiteau qui accordait une ombre
salvatrice, un conteur ravisait les enfants de ses histoires et légendes
parfois tirées de contes d’enfant adaptés à la géographie des lieux.
Du haut de cette colline, la vue était à couper
le souffle… comme quoi, il n’est pas toujours utile de partir loin ou à l’étranger
pour contempler de jolis villages !
Un chemin parsemé d’échoppes du marché médiéval
serpentait dans le sous-bois pour nous mener à la prairie où les choses
sérieuses commençaient.
Beaucoup d’artisans, de vendeurs d’accessoires
médiévaux (ou pas) ainsi que des produits de bouche offraient leurs articles
sous l’ombre agréable des arbres.
Au programme, des danses médiévales au son d’un
petit orchestre de ménestrels, des cracheurs de feu, des joutes et
démonstrations d’artisanat, un spectacle équestre, des combats de chevaliers et
d’écuyer (ils devaient avoir terriblement chaud sous leurs armures – raison pour
laquelle les combats se jouaient aux points !) ; du tir à l’arc et
des jeux d’époque.
Différentes troupes avaient monté leur
campement et ont logé tout le weekend sur place. Il est intéressant de voir la reconstitution
la plus fidèle de l’habitat et du mode de vie de ces passionnés de bivouac
médiévaux.
Dans le public, beaucoup de participants
costumés jouant les figurants et nombre d’amateurs de ce genre d'évènement de
plus en plus répandus dans les pays francophones (il y a aussi quelques
rencontres médiéval au Pays-Bas, en Allemagne, au Luxembourg et en Suisse mais
la plupart des dates programmées le sont en France et dans une moindre mesure
en Belgique)
Nous avons eu l’immense joie de profiter à fond
de l’excellente organisation dans une contrée où la météo nous a gratifiée d’un
temps radieux sous un soleil parfois trop agressif.
Vus la disposition des lieux, il est heureux
que la pluie ne se soit pas invitée à la fête : il aurait été désastreux
que les sentiers de terre se transforme en boue, que les arbres dégoulinent
sous les passants et que la prairie devienne village lacustre.
Ce fut un grand moment de mon weekend et je ne
regrette pas d’avoir fait connaissance avec un village et une fête dont j’ignorais
précédemment l’existence.

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