dimanche 20 septembre 2020

Reprise

 

A l'aube d'une reprise assez difficile, d'abord de la rentrée scolaire (déjà amorcée mais loin d'être dans sa vitesse de croisière), du travail proprement dit ... après la période sanitaire compliquée; je me retrouve un peu perplexe quant 'à l'évolution de ma vie.

Après une période de confinement, de déconfinement, de retours en arrière et de propos alarmistes des experts (grands théoriciens mais peu au fait des réactions des spécialistes de terrain), il est difficile de se faire une opinion sur la réalité des faits.

Certes, le coronavirus est toujours présent sans pour autant avoir connu une seconde vague si décriée par ces mêmes experts : ils ne cessent de nous menacer littéralement des pires représailles si nous ne respectons pas les gestes barrières et nous ne voyons - heureusement - aucun suivi. Il est vrai que "cette grippe" est plus meurtrière que les précédentes mais nous n'assistons pas à l'hécatombe annoncée. Les chiffres des décès ne dépassent que de peu les chiffres des années antérieures... par contre, certains décès sont des dégâts collatéraux : les personnes âgées, abandonnées, qui se sont laissées partir; les malades qui ont tardé à consulter, les traitements qui ont dus être suspendus commencent à sortir leurs effets.

Je crois que les conséquences de cette maladie et des mesures qui ont été prises à son encontre auront des effets également sur les statistiques de décès.

Le confinement a eu des effets pervers sur les violences conjugales, la psychologie des enfants, le sentiment d'abandon des plus précaires et des isolés. Cet arrêt de la vie aura aussi de graves conséquences sur l'économie des pays, sur l'Horeca et les PME, sur le milieu culturel et événementiel ...

A l'heure où nous en sommes encore à partager notre temps professionnel entre télétravail et présence au bureau, où nous voyageons toujours masqués (et pas pour le bal costumé), où nos sorties sont très limitées; nous commençons seulement à pressentir les nombreux changements que notre vie va subir.

Notre liberté est toujours entravée, nos devoirs supplantent nos droits et, hormis vivre pour travailler, nos perspectives d'avenir et de bonheur sont fort limités. La dictature sanitaire arrange sans doute nos gouvernements : il est tellement plus facile de gérer une population limités dans ses droits !

Hormis quelques libres penseurs qui sont vus taxés de "complotistes", nous sommes amenés à suivre le troupeau et aller dans le sens où l'on nous l'ordonne ! Les gestes barrières ont un coût qui arrange bien le commerce (ceux qui sont dans le bon créneau). Depuis cette maladie, on n'entend plus parler de "gilets jaunes" en France, ni de terrorisme, ni de guerre de religion ... la paix est-elle à ce prix ?

Tant que la population vit dans la peur, il n'y a plus de revendications, de plaidoyers contre l'injustice ni de demandes d'explications envers les hommes politiques qui s'occupent désormais de leurs propres intérêts en laissant à peine les miettes à la population. Notre monde est devenu bien triste.

La Belgique n'a toujours pas de gouvernement car les politiques ne savent pas s'entendre : trop de conflit d'intérêts ... personnels ! En attendant, le belge paie pour encore plus d'hommes politiques qu'avant !

Pendant ce temps, il n'y a plus ni foire aux livres, ni festival ou médiéval; les parcs d'attractions qui ont ouvert leurs portes pour essayer de sauver ce qui peut encore l'être, se voit contraint d'adapter leurs horaires comme si nous étions déjà en hiver (les gens n'osent plus y aller ... ou trouvent tellement désagréable et irrespirable d'y être masqués !), d'autres se voient forcés d'ouvrir toute l'année car la belle saison n'a pas permis de se créer un bas de laine ... pire encore pour les jardins zoologiques : il faut continuer à nourrir les animaux et l'été n'a pas permis d'engranger suffisamment.

Les artisans sont aux abois et tentent de survivre en proposant leurs productions sur les réseaux sociaux - difficile d'acheter ce que l'on ne voit qu'en photo - : la réputation et le bouche-à-oreille leurs sont donc indispensables !  Idem pour les auteurs, lorsque leur maison d'édition a accepté de faire sortir leur dernier pensum en sachant que personne ne pourra le promouvoir, d'essayer de vendre leurs livres par internet (en promettant dédicace et petits cadeaux ... qui entameront leur marge bénéficiaire !)

La vie est devenue bien difficile entre risques et nécessité de sauver l'économie ! Non, on ne sera pas reconfinés : l'impact des 3 mois a été bien trop important et il faudra des années pour que l'économie se redresse ! ... certains ne se redresseront pas : les faillites commencent à paraître deci-delà ... Les petites entreprises qui brinqueballaient avant le coronavirus, sont mortes ! Triste période pour les entrepreneurs !

Il y a eu un avant ... et, pour certains, il n'y a plus d'après ...

jeudi 25 juin 2020

Déconfinement ...


Voilà un mot que mon dictionnaire ne connait pas ... le déconfinement !
En effet, nous avons vécu (et vivons encore un peu) une expérience à nulle autre pareille !

Aucun gouvernement, aucun Etat n'aurait rêvé cloîtrer les gens chez eux ... d'ailleurs, beaucoup ont refusé cette perte de liberté; ceux qu'on appelaient des inciviques qui refusaient de se conformer aux règles leur semblant iniques ! ... et pourtant, pour la plupart, nous avons vécu trois mois incroyables ! 

Dans la crainte de perdre la vie, nous avons tout accepté : accepter de nous couper de nos familles, de nos amis, de nos collègues et connaissances; voir mourir nos grands-parents seuls, sans avoir le droit de leur dire "au revoir" après avoir eu l'obligation de les abandonner; cesser tout contact affectif; renoncer aux sorties, au restaurant et toute vie sociale;  accepter une perte de salaire (pour certains) ou de mettre nos vies en péril pour le bien du reste du monde (infirmiers, transporteurs, éboueurs, etc); modifier nos habitudes de consommateurs en achetant par correspondance ou en postposant nos projets; privilégier le cocooning et en profiter même pour faire toutes ces choses que nous repoussions à plus tard : améliorer le confort de nos maisons, ranger, trier, etc.

Aujourd'hui, peu à peu, nous retrouvons nos libertés perdues avec cependant, il faut bien le reconnaître, un fil à la patte bien amer : nous avons certains droits mais limités et nous devons encore et toujours respecter les décisions - parfois incompréhensibles - de nos décideurs politiques (que nous n'avons par ailleurs pas choisis en Belgique !) 
Tels des enfants, nous devons obtenir la permission pour enfin essayer de reprendre une vie qui ne sera plus tout à fait normale tant que la menace du coronavirus est toujours dans l'air ! Nous sommes tenus aussi de faire comprendre à nos enfants que les normes ont changés et, même si cela diffère de tout ce que nous leurs avions appris, c'est désormais ainsi qu'il nous faut vivre ! 
Fini les câlins avec nos anciens, fini l'insouciance et le laisser aller; nous devons accepter toutes les contraintes édictées au nom de la santé publique.

Je me demande jusqu'à quel point cela n'arrange pas les gouvernements ! Le peuple a été rendu docile et il est tellement plus facile de contrôler une population limitée dans ses déplacements, dans ses droits ! Car nous sommes prévenus : plus rien ne pourra être comme avant sans traitement ou vaccin !
Devons-nous croire certains scientifiques qui prétendent qu'un coronavirus est évolutif et qu'il ne peut donc y avoir un vaccin et difficilement un traitement stable ?

Notre civilisation évolue donc logiquement vers le "tout au numérique", ce qui arrange bien politiques et banquiers qui voulaient peu à peu supprimer l'argent "papier" pour mieux exercer un contrôle sur les individus (mieux les réprimer aussi !) 
N'allons-nous pas devenir peu à peu prisonnier de notre technologie et à la merci de panne technique, hacking, problème électrique ou de connexion ?
Que deviendront les abandonnés, les exclus du système ? Obligera-t-on certains libres penseurs à rentrer dans le rang ... simplement pour survivre ?

Ou va notre monde ? L'Homme va-t-il continuer à s'enliser de plus en plus dans des positions d'esclavage ? Esclaves des décisions d'autrui, esclaves de la technologie (et malheur à celui qui n'en aura pas les moyens), esclaves et prisonnier d'une situation qu'il n'a pas choisie, tombant peu à peu dans le syndrome de Stockholm, lui faisant finalement apprécier la rupture des liens sociaux et son enfermement dans des conditions, ma foi, assez agréables (pas pour tous, je le reconnais).

Aujourd'hui, j'en suis là dans mon ressenti ... j'ai apprécié le temps passé chez moi et je regrette même de devoir reprendre le chemin du travail à 1/2 tps alors que le travail s'effectuait parfaitement à domicile sans le stress des déplacements et des horaires édictés par d'autres. Pourtant, je dois bien reconnaître qu'en tant qu'individu socialisé, revoir des gens, cela fait quand même du bien ! 
Je dois bien admettre que j'ai la nostalgie des ballades en ville et dans les magasins sans ce masque qui m'empêche de respirer et me donne chaud ! L'absence de climatiseurs et ventilateurs me fait également peur face à la canicule qui commence à s'installer ...

Nous verrons dans les semaines à venir, comment la situation va évoluer ...

vendredi 8 mai 2020

La Haute Savoie





Certains adorent la montagne en hiver et seraient bien malheureux de devoir se passer de sports d’hiver … Moi, la montagne, c’est l’été que je l’aime !

La beauté des paysages, la force et la grandeur des montagnes, l’air non pollué et les neiges éternelles (qu’on voit de loin), les pics écorchés se découpant sur le ciel bleu et les pentes verdoyantes descendant sur les alpages, les chemins creux et les pâturages ; les ruisseaux paisibles après le printemps… Les chalets, même s’ils sont plus confortables à la lumière d’un bon feu de bois (ça, c’est le cliché ! … à part à l’hôtel où il ne faut pas allumer et entretenir le feu, ça relève terriblement de la corvée !), les restaurants sympas et les sites à visiter.




C’était la vision que j’en avais et, forte d’une expérience précédente en Suisse, c’était à mon humble avis, les vacances idéales pour changer des régions bordant la mer ou situées dans la riante campagne française… Nous avions donc opté pour la découverte plus en profondeur de la Haute Savoie où nous n’avions fait qu’un passage lorsque nous avions fait le tour du Lac Léman et visité Chamonix.
Dans mon optimisme alarmant, j’avais une fois de plus occulter les inconvénients : les ravins, les étroits chemins à flancs de montagne et … le vertige !




Cet été, nous nous sommes donc rendus à Bernex où l’une de mes amies louent des gîtes.
Je ne nierai pas la vision de cartes postales qui nous a entourée dès que nos pas nous ont dirigé à l’Est de la France mais nous avons également pris de l’altitude par moment et j’ai à nouveau fait travailler mes abdominaux en me cramponnant à mon siège !
Heureusement, on peut aisément se diriger vers Bernex en suivant des vallées sans devoir immédiatement escalader la montagne : quittant l’autoroute (qui elle passe à travers tout : tunnel et ponts suspendus), le chemin s’est fait en douceur jusqu’au but de notre long voyage.
C’est si beau la montagne en été … et chaud quand les canicules sont là !

L’installation fut rapide dans un magnifique chalet savoyard doté de toutes les commodités, (Wifi, de grands espaces pour chacun et l’alimentation en eau d’Evian – pour bain et toilettes : le luxe ! -) : je recommande fortement « le Creux de l’ours » qui se loue toute l’année (gite et chambres d’hôtes).




Remarquablement installé dans une vallée montagneuse (1 000 m) avec vue sur la dent d’Oche et à deux pas des alpages (Ubine), Bernex tient davantage du petit village en été.

Nous avons donc pu faire ample connaissance avec cette magnifique région : goûter à la douce quiétude de la ville d’Evian, se promener dans les rues de la ville médiévale de Yvoire ; admirer la vue à partir du Col du préchauffé ; faire le tour du lac d’Annecy et folâtrer dans le Vieux-Annecy,  visiter le château de Menthon-Saint-Bernard et le musée de la cloche ; Visiter Aix-les-Bains; passer par les stations de ski (Morzine, Avoriaz, Chatel) puis se rendre en Suisse par la montagne (pour revisiter la mine de sel et profiter à nouveau du Swiss Vapeur Park qui a superbement évolué !) ; se rendre à Les Gets pour visiter le musée de la musique mécanique en passant par les Gorges du Pont du diable et profiter un peu de la quiétude de Bernex et ses soirées paisibles.









Non, je ne regrette pas mes vacances en Haute Savoie même si j’étais livide sur  mon siège dans les chemins escarpés (heureusement, je ne suis pas le chauffeur !), si j’ai eu la peur de ma vie dans les Gorges et si cela n’a pas eu un effet homéopathique sur mon vertige.
Je ne regrette que le détour effectué pour aller passer la journée au parc de Walibi-Rhône-Alpes dont j’ai déjà parlé précédemment sauf pour les magnifiques paysages du Mont Blanc que j’ai pu admirer lors de mon passage.




mercredi 22 avril 2020

2020 : étrange année ...


La saison littéraire commence toujours après la trêve hivernale dans le courant de mars... (février pour les petits salons du Nord-Pas-de-Calais où je ne me rends plus)

Cette année, je me suis uniquement rendue à la Foire du Livre de Bruxelles au début d'une période très floue où les prémices de la pandémie répondaient déjà aux échos de la situation chinoise.
Ce fut ma première et unique sortie !

La foire du livre fût déjà fort différente par rapport à l'an passé avec l'application du gel hydro alcoolique à l'entrée, des étals réduits et une ambiance triste suite à l'annonce de l'annulation du salon du livre de Paris ... le fait que les participants ignoraient encore s'ils seraient remboursés et sachant déjà que tous les frais accessoires déjà encourus seraient définitivement perdus (frais de déplacement, hébergement, etc). C'était donc une perte sèche pour maisons d'éditions et auteurs ...

Beaucoup de visiteurs avaient aussi renoncés à se rendre à Bruxelles, seuls les passionnés et lecteurs assidus dont je fais partie osaient encore faire le déplacement. Rétrospectivement, ce ne fut pas vraiment plus mal : débarrassés des promeneurs et simples curieux, les vrais intéressés et acheteurs eurent davantage la possibilité de s'approcher des auteurs et découvrir les nouveautés. Cette édition fut dès lors une bonne cuvée qui remis du baume au cœur aux participants : moins de monde mais plus d'acheteurs et des rentrées financières intéressantes pour compenser les pertes à venir.
Personnellement, j'ai profité une dernière fois de l'amitié de certains auteurs, la cordialité des relations avant de tomber dans ce qui ressemble de plus en plus à une hibernation ... printanière.

Depuis la mi-mars, le confinement a été déclaré dans la plupart des pays européens, certaines frontières ont été fermées et toutes les activités ont été annulées ! Exit les rendez-vous que j'attendais impatiemment tel le salon de Bondues où j'avais prévu un budget conséquent pour me faire plaisir (j'ai cependant été assez inspirée pour acheter dès Bruxelles les livres que je voulais à tout prix ... malgré le fait que je prenais les transports en commun et que je devrais assumer le poids de ceux-ci)

Nous vivons une époque étrange qui ne trouve d'équivalence qu'avec la pandémie de la grippe espagnole ... d'après les historiens, celle-ci pourrait être pire d'autant que les pays ont tardé à réagir et aucun gouvernement n'était préparé à une situation sanitaire aussi grave. La Belgique étant toujours sans gouvernement, la situation belge est devenue alarmante.
Les écoles, les crèches sont fermées; les entreprises ont généralisé le télétravail (même celles qui n'y étaient pas favorables - question de confiance ou plutôt de méfiance à l'égard de leur personnel) et toute sortie est réglementée voire interdite.

Confinée comme tout le monde chez moi, travaillant à distance dans un espace que je dois partager et qui n'a pas été conçu pour 2 télétravailleurs (on était sensé travailler en décalé); la vie s'est organisée en ne conservant que les relations virtuelles.

Nous vivons une situation inédite et je dois avouer que je suis bien consciente de faire partie des privilégiés. Je ne suis pas seule, les relations familiales sont cordiales et la présence constante des enfants que j'ai éduqués de mon mieux n'est nullement dérangeante. Vivre 24h/24 avec le compagnon que j'ai choisi est agréable et je savoure chaque jour les câlins de mes petits. Le fait de pouvoir travailler à distance sans perte de salaire m'autorise un confort de vie que tous n'ont pas. 
Certes, je déplore la perte de certaines personnes, j'assiste par vidéoconférence à des funérailles mais actuellement, le coronavirus n'a pas emporté d'êtres qui me sont chers. Les statistiques journalières ne m'impactent pas : c'est cependant déplorable que le décès d'humains ne soit plus qu'un chiffre car le nombre est trop élevé pour être autre chose. Des artistes meurent du covid-19 tandis que d'autres issus du culturel cherchent à survivre; les inégalités se ressentent encore plus en période de crise !

Les villes abandonnées deviennent des no-man's land où seuls les oubliés du système sortent encore : il ne fait pas bon courir les rues et les bonnes gens derrière leurs fenêtres resteront des observateurs qui oublieront toute solidarité. La délinquance vit au soleil : il ne faut pas que cela dure trop longtemps ... cela finira en émeute ! A la campagne, c'est tellement plus facile à vivre ... plus détendu (un peu comme en tant de guerre !)

Nous sommes en guerre mais l'ennemi est invisible, l'ennemi est dans l'air que l'on respire et tue à l'aveuglette, sans discernement : certains sont pris et d'autres sont épargnés sans logique apparente (si encore l'ennemi était sélectif !)

Seuls les petites gens font encore tourner le pays et bravent le danger pour sauver l'humanité : le personnel soignant, les policiers, les éboueurs ... tous ces "gagnent petits" qu'on découvre indispensables ... et si professionnels ! 

Ne plus voir sa famille, ses amis est tellement dur pour certains ! Moi, je suis un loup solitaire vivant cependant en meute; sans doute est-ce la raison pour laquelle, je n'en souffre pas. Les réseaux sociaux, le téléphone me permettent de garder le contact ... et actuellement, cela me suffit.
Cependant, moi si bien dans mon cocon familiale, je suis à l'écoute de ceux pour qui c'est dur et je soutiens autant que je peux ceux qui en ont besoin et sont en demande : ils me sont si reconnaissant alors que c'est si facile pour moi ... qui ne manque de rien. 

Cette période remet tant de chose à leur place !  Gagner au Loto ? pourquoi faire ? L'argent n'a plus aucune importance tant que mon salaire suffit à répondre à mes besoins; Partir en vacances ? C'est interdit et je n'en ressens plus le besoin : je m'évade dans mes rêves, je me créé mon monde (dans ma bulle et je le rejoins quand je veux.).. L'argent, les voyages, la société de consommation ne sont rien à côté de la vie et la santé... et l'amour de mes enfants !

Les vraies valeurs reprennent la priorité : l'amour de mes proches, le soleil dans le jardin, les oiseaux qui chantent sous un soleil resplendissant, la chaleur de ses rayons sous le parasol, l'air que je respire et la joie simple d'être en vie ...Finie ma course effrénée et les horaires strictes : j'ai le temps de vivre, la flexibilité de mon travail ... j'ai la santé et une chose que je n'avais jamais : Le temps ... celui de manger à mon aise, dormir davantage (la télé n'a pas plus sa place dans ma vie qu'avant), parler avec mes adolescents et ne plus m'inquiéter ! J'ai retrouvé un confort de vie que je n'avais plus depuis des années ... je vis au ralenti et comme cela fait du bien ! J'ai le droit de prendre un bon livre (ma Pile à lire va enfin diminuer) et profiter de la vie comme si j'étais pensionnée ... 

Confinée dans une maison où je me sens bien, je ne devrais pas être contaminée malgré ce virus si volatile ... mais si je devais être malade, tant pis ! La mort ne me fait pas peur (enfin pas la mienne), ma seule crainte est pour mes proches : c'est tellement plus facile de mourir que de voir mourir et en supporter la perte.

Dans ces conditions, il n'est pas facile d'alimenter un blog ... on ne raconte généralement pas le bonheur, l'apaisement, le calme et le cocooning ... J'ai fermé les yeux sur l'horreur de notre monde !

Bon courage et "keep safe"




mercredi 15 janvier 2020

Pairi Daïza : Noël




Cette année, pour la première fois de son histoire, le magnifique parc animalier avait décidé d'enfin ouvrir ses portes pendant la période des vacances scolaires de Noël. A cette occasion, ils avaient vraiment mis les petits plats dans les grands et je ne regrette nullement de m'être laissée tenter par une seconde visite en moins de 2 mois (pour rappel, je m'y suis également rendue pour Halloween).



Nous sommes donc arrivés en famille dès l'heure d'ouverture le 05 janvier avec des billets dûment achetés sur le net (€ 2 de réduction par ce biais). Après un passage obligé par vigipirate (excellente gestion, peu de file), nous sommes enfin arrivés aux speedgate où nous accueillait le staff des étudiants chargés de fluidifier le passage et l’accélérer ...



Après un passage rapide par la ferme où peu d'animaux avait eu le courage de sortir (il faisait moyennement froid) et s'être réchauffés avec une gaufre chaude, nous nous sommes dirigés vers les décorations de Noël menant vers l'escalier central.
Il faut reconnaître que, pour cette première édition de Noël, le décor était époustouflant et promettait de magnifiques photos nocturnes.


Passé le moulin (fermé), nous nous sommes rendus vers la zone du nouveau monde que tous n'avait pas encore visitée.



Pour nous rendre vers une toute nouvelle zone, partiellement ouverte, encore inconnue de tous : la zone des terres froides qui accueillera morse, ours polaire, ... et où se trouve déjà ratons laveurs et tigre de Bengale. Cette zone accueillera aussi un nouvel hôtel qui offrira l'opportunité de dormir avec vue sur les morses dans leur milieu aquatique (donc face à un immense aquarium).
C'est logiquement là qu'on trouva le marché de Noël dédié aux produits du terroir et la maison du Père Noël. Par contre, j'aurais dû acheter la boule de Noël collector déjà disponible en novembre car il n'en restait plus (cependant, dernier weekend d'ouverture oblige, les décorations de Noël restantes étaient soldées dans la boutique de l'entrée à -50% : on y retrouvait notamment certaines très belles décorations vues dans la maison du Père Noël ... mais j'ai résisté à la tentation).




Auprès de l'isba se trouvait aussi la plus grande patinoire flottante d'Europe (1500 m²) constituée non de glace mais de cube glissant (une création belge !) ... cependant, la location de patins à glace était de € 6 (alors que Fantasialand n'en demandait que € 5 pour une patinoire traditionnelle)


Nous avons continué à parcourir le parc et voir les animaux qui avaient choisis de braver le froid, en faisant un passage obligé par les pandas (2 jumeaux qui n'étaient pas encore visibles en novembre) : 40 minutes d'attente pour avoir à peine le temps de faire quelques photos avant de devoir céder la place aux suivants ... mais j'avais vraiment envie de voir les bébés (déjà grands !).





C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai assisté aux mapping sur la tour, le château et la ferme; et j'ai beaucoup apprécié les décors nocturnes : vraiment, le domaine a assuré ! C'est très beau !!








Ce fut donc encore une très belle journée et un parc que nous n'avons quitté que parce que l'heure de fermeture avait sonné !

jeudi 2 janvier 2020

Phantasialand Wintertraum



C'est avec beaucoup d'impatience que j'attendais ce samedi 29/12 ! Nous avions en effet prévu une petite sortie dans l'un des plus magnifiques parcs d'attraction allemand, si souvent visité mais jamais encore en saison hivernale.



Nous nous y sommes donc présentés peu de temps avant l'heure d'ouverture et une foule se pressait déjà devant l'entrée de la partie chinoise. Après une vérification des sacs, nous avons pu parcourir les quelques mètres qui nous séparaient des belles décorations chinoises qui, le soir, seraient superbes.
Un petit passage dans une petite attraction (le palais impérial qui tourne pendant que l'assistance se balance doucement) puis par le petit train hanté dont l'entrée se trouve dans l'allée menant vers la partie africaine pour se retrouver enfin près du "Colorado Express" seul vestige de la partie Far-West.
Pendant que les enfants patientaient pour y participer et que leur père attendait pour la photo, j'ai eu largement le temps de faire toutes les photos des lieux ... avant de les rejoindre pour la partie suivante.



La partie "Berlin" - en-dehors de la partie chinoise - est la plus décorée et, honnêtement, j'ai trouvé les décorations magnifiques (encore mieux le soir !). Tandis qu'un soleil d'hiver trouvait avec difficulté le chemin pour réchauffer légèrement la rue principale (seulement 2 h, après les façades ombragent le tout). N'ayant pas acheté des places "premium" nous avons dû attendre 15 h pour pouvoir accéder au meilleur restaurant du parc (pas trop grave, le parc ouvrait à 11 h).
Nous avons donc passer le temps avec les quelques attractions du coin et surtout "Maus au chocolat" où la file était quand même de 40 minutes (c'est l'une des meilleures attractions du parc) et 50 minutes pour le second passage ! "L'hôtel des fous" demandait autant de patience ...
Il est à signaler que c'est dans la rue principale qu'on pouvait rencontrer des costumés tandis qu'au sein de la partie fantasy, on pouvait rendre visite au Père Noël (accompagné de la Mère Noël et d'un lutin) dans la partie chauffée.
Quelques spectacles d'hiver dans des lieux chauffés permettaient de prendre une pause mais le niveau n'était pas exceptionnel.



La partie "Fantasy" était un peu décorée aussi et il était agréable de retrouver le road coaster à l'intérieur (chauffé) avec bancs et tables pour se relaxer.
Cet été, une nouvelle attraction relative à Lindberg sera inaugurée à l'ancien emplacement d'un simulateur et autour de cette attraction, un nouvel hôtel sera créé - donc au plein milieu du parc - (de style "Steampunk") ce qui complétera l'offre avec l'hôtel chinois où nous avons déjà séjourné et l'hôtel africain (tout deux très bien décoré également).



La partie mexicaine était la moins décorée mais j'y ai trouvé de nouveaux angles pour faire quelques photos... il y avait même quelques courageux (ou fous) pour faire la descente dans le "Chiapas" (rivière sauvage) ... c'est un fait qu'il n'y avait aucune attente !



Le soir est tombé relativement vite et j'ai apprécié les décors éclairés qui donnaient de la magie aux lieux et le petit bout de spectacle de feux qui avait lieu dans la partie mexicaine. Les animaux lumineux placés dans l'attraction africaine étaient du plus bel effet et la partie Berlin était vraiment la plus belle.



A 19 h 30, nous avons attendu le feu d'artifice (qualifié de somptueux dans la publicité) bien à l'abri au fond de la place (mais devant la patinoire) - par sécurité, les rues adjacentes avaient été condamnées - en buvant un excellent vin chaud.
Nous avons été extrêmement déçu par le "minable" feu d'artifice : nous avons assisté à bien meilleur show ailleurs ! ... et nous avons regretté n'avoir pas été placé derrière la patinoire car une parade lumineuse avait lieu sur la patinoire (et on ne le savait pas !) ... cependant, les places y étaient chères car il n'était possible de se placer que sur les côtés (et le côté gauche devait permettre le passage du char lumineux)... nous n'aurions finalement pas vu grand chose.



C'est sans regret que nous avons quitté le parc vers 20 h car nous avions pu profiter des meilleurs attractions et il commençait à vraiment faire froid : le vin chaud ne parvenait plus à nous réchauffer suffisamment et notre Bob avait froid. 
Ce fut donc encore une bien belle journée dans l'un de mes parcs préférés.