jeudi 29 mai 2025

La Pireuse, édition 2025

 


Cette année encore et pour la seconde année depuis la fin de la pandémie, je me suis rendue ce jeudi de l'Ascension au marché artisanal de La Pireuse à Doissche. J'avais été assez déçue l'an dernier devant la pauvreté de l'édition 2024 (au point de ne pas en parler) et j'étais curieuse de voir l'évolution : est-ce que cela allait s'améliorer et renouer avec le succès d'antan ?

Il y a une nette amélioration mais bien des désagréments aussi ! Etant donné la météo mitigée (18° et nuageux mais sans pluie), je m'y suis seulement rendue en après-midi et je l'ai bien regretté. Le manque de parking était flagrant et je n'ai trouvé une place que parce que j'ai eu la chance qu'un visiteur repartait ! De plus, cette année, pour veiller à la sécurité des visiteurs, la route jouxtant le quartier avait été modifiée en route à voie unique et alternative à l'aide d'un long feu rouge.

L'église accueillait toujours quelques artisans ainsi que le tronçon entre ladite église et la rue montante, en face, du coin de rue au parking du pépinièriste, les devantures accueillaient aussi des artisans et un accès était aménagé pour traverser la route en toute sécurité (et sur un passage clouté).

Il y avait en apparence un plus grand nombre d'artisans mais cela était surtout dû à l'absence du grand chapiteau habituel au-dessus de la route, sur la petite place. Ce dernier était remplacé par un grand bar et une grande estrade prévue pour des exhibitions de dance. Un orchestre de Dixie Band voyageait pour créer l'ambiance entre les représentations, avec une échassière habillée en coquelicot et un pirate sculpture de ballons.

Une fois de plus, j'ai été déçue par le manque de qualité des artisans par rapport aux merveilles dont j'avais souvenir (à de rares exceptions) mais il n'y avait aucune "made in China". Comme d'habitude, essentiellement des produits de bouche, des bijoux et de la céramique : rien de transcendant malgré la volonté d'animer et développer le marché pour retrouver son prestige. Cependant, il y avait vraiment beaucoup de monde mais assez peu d'acheteurs...

Je ne pense pas que j'y retournerai encore ! Je suis certaine qu'il doit y avoir d'autres organisations ailleurs et j'ai hâte de les découvrir dès l'an prochain !



mercredi 28 mai 2025

Musée KBR - Bruxelles


Ce mardi 27 mai, le musée KBR a enfin réouvert ses portes après une longue fermeture pour rénovation. J'avoue que je m'attendais à ce que ces rénovations durent des années, comme c'est trop souvent le cas pour la plupart des musées bruxellois (j'attends toujours la rééouverture du restaurant du MIM, fermé depuis des années); je n'imaginais donc pas avoir enfin la possibilité de combler cette lacune : en effet, depuis que j'ai commencé mes visites culturelles, j'avais toujours reporté cette visite à plus tard jusqu'au moment de la fermeture où j'avais regretté cette manière de remettre au lendemain ce que je pouvais faire le jour même ! Bien que j'y avais fait une petite incursion lors de l'exposition Ensor qui avait lieu dans les spectaculaires salons de Charles de Lorraine (soit au second étage).

Je me suis donc rendue ce mercredi pour visiter cette fois les 1er et 2ème étage. Présenté comme le musée de l'imprimerie, je m'attendais donc à quelques choses de grand (comme le musée Platin Moretus de Anvers, que j'avais visité, il y a très longtemps !) Il faut savoir qu'avant ces rénovations, le musée de l'imprimerie était présenté justement dans le palais de Charles de Lorraine.


Quelle déception ! Hormis la chapelle, les salles présentant les pièces du musée sont d'une déplorable banalité : aucun caractère, aucune décoration... juste un classicisme navrant (comme à la Boverie) Quelques statues, quelques tableaux puis juste des livres et des coins interactifs qui ne cassent pas 3 pattes à un canard ! Une brève explication sur la création du papier et du livre, les méthodes pour colorer et dorer dessins et pages amorcent la visite mais rien de vraiment intéressant...







Les livres sont très anciens avec de magnifiques enluminures mais présentés dans des présentoirs de verre pour les protéger. C'est préférable, en effet, de ne pas pouvoir les toucher mais cela réduit la qualité des photos. Par contre, le fait que le musée est réouvert depuis hier m'a permis de ne trouver aucune empreinte digitale sur lesdits présentoirs, ce qui a améliorer la qualité.






La modernité est bien présente au sein de ce musée car, à l'entrée, on reçoit un bracelet qui permet de scanner un QR code et d'obtenir les renseignements à la demande; ce bracelet active également les tableaux interactifs et les diverses activités offertes. On a également le choix entre 3 couleurs de bracelet : une dédiée aux enfants pour une présentation et des explications simplifiées, une autre pour des informations condensées et le dernier pour des explications détaillées. Ces bracelets permettent donc de choisir la durée de sa visite. J'ai choisi le condensé (bracelet bleu) car je ne disposais pas d'énormément de temps. Il y a des bracelets différents en fonction du rôle linguistique.

La sortie est très bien conçue : on doit scanner une dernière fois son bracelet, ce qui a pour conséquence d'ouvrir une trappe où l'on est invité à placer ledit bracelet. Une fois l'emplacement refermé et le bracelet restitué, la porte s'ouvre pour vous laisser sortir.

En passant, on peut voir les grandes salles de la bibliothèque avec ses archives et livres consultables par les étudiants qui profitent aussi du silence des lieux pour étudier (la salle d'étude ferme à 17h). Un patio est également accessible au rez-de-chaussée, bien à l'abri du bruit de la ville avec quelques tables et chaises, mais il n'y a pas de buvette.

Honnêtement, je n'ai pas trouvé cette visite exceptionnelle mais je reconnais valeur, authenticité et préciosité des livres présentés. Certains sont remarquables par la beauté de leurs enluminures, la finesse des dessins; le tout rehaussé d'or.


Entrée et sortie donnent sur les jardins du Mont des Arts, bien fleuris au printemps.