Profitant d'une journée chaude et agréable, bien que les zones d'ombres fassent fortement défaut, je me suis rendue ce dimanche 25 août à Hotton-sur-Ourthe.
Hotton est un sympathique petit village ardennais situé à deux pas de Durbuy généralement plus connu.
C'était donc la 19ème édition de cet événement qui s'est vu adjoindre depuis 8 ans d'un petit festival de BD. Riche idée car il faut bien avoué qu'entre le lâcher de montgolfières matinal et celui de la soirée, l'organisation était fort pauvre : quelques ateliers pour les enfants, une animation par la radio "Nostalgie" qui avait une montgolfière à son effigie, une démonstration de modélisme avec quelques avions et hélicoptères (sol et aérien), un bar et un vendeur de gaufres ... c'était assez vide.
Conformément aux renseignements que j'avais obtenus; j'avais donc boudé la journée de samedi où quasi rien (qui m'intéresse) ne se passe, et j'avais privilégié une arrivée vers 14 h (heure d'ouverture du festival BD où tout les auteurs étaient réellement présents.
Quelques grands noms étaient cités dont Walthéry (papa de Natacha) qui, certainement vu la chaleur, n'est finalement pas venu; Malik (le dessinateur de Cupidon); Kox (agent 212) et quelques autres dessinateur de série moins connue. Le public était d'ailleurs visiblement venus pour les têtes d'affiche où une file appréciable attendait sa dédicace, laissant une fois de plus les moins connus assez désappointés.
Deux auteures de livres étaient également présentes : Laetitia Reynders qui, enfant du pays et présente depuis la 1ère édition, a eu son petit succès habituel et Sylvie Ginestet, présente pour la 1ère fois, a connu un petit succès d'estime. Il est vrai que des livres de fantastique sont un peu hors sujet au sein d'un festival BD...
J'avoue que les trouvant logés sous un chapiteau où l'air avait du mal à faire son chemin, j'ai fait plusieurs passages mais ne me suis pas vraiment attardée dans cet étuve !
Comme bien des personnes, après avoir fait le tour du village et des étals, j'ai davantage cherché l'ombre salvatrice des arbres et me suis tenue près des barrières uniquement quand les ballons ont commencés à être gonflés !
Les prix des boissons étaient assez démocratiques (€ 2 les soft et € 3 les bières) mais il fallait auparavant acheter des jetons et un seul bar était ouvert (l'ambiance est probablement venue en soirée).
Un immense chapiteau était placé près de l'esplanade d'envol mais son accès était réservé aux détenteurs de Pass (l'entrée de l'événement était gratuit mais ceux qui avaient payé un baptême de l'air disposaient de certains privilèges ... le chapiteau est donc resté vide toute la journée !)
Après l'heure de fermeture du festival BD soit vers 18 h, cela a enfin commencé à s'agiter sur l'esplanade où les montgolfières ont pris place (la procédure et le gonflage durent assez bien de temps). Celles-ci ne pouvaient pas partir en même temps vu l'étroitesse de l'île ... il a donc fallu au moins 1h 30 pour que les 44 montgolfières aient toutes quittés les lieux.
J'ai cependant apprécié les petits ballons à l'effigie d'une ASBL pour l'enfance qui permettait d'offrir un baptême de l'air aux doudous des enfants présents (sur mode volontaire et, je pense, gratuit), après l'envol des gros ballons.
Je reconnais que si c'est beau à voir tous ces ballons s'élever peu à peu dans les airs et les voir disséminés dans les cieux; j'admets cependant que, même si j'ai apprécié le spectacle, je n'envisage pas ce genre de déplacement pour assister seulement à l'envol de ballons publicitaires (tous de taille formelle, sans artifice !) à l'avenir. Une fois suffit ! Je ne pense pas davantage que je me laisserai un jour tenter par un envol dans ces engins mais la possibilité existe (je ne me suis pas renseignée à quel prix, n'étant certainement pas intéressée même si c'est un peu tentant ...)
Je suis rentrée assez tardivement chez moi sans avoir eu l'impression de vraiment profiter de ma journée : trop de temps morts à mon goût !