mercredi 23 juin 2021

Pairi Daïza 2021

 

Après cette longue période sans sortie ni attrait, l'allègement des mesures anti-covid m'incite à reprendre la route et retourner sur les lieux de mes anciennes sorties pour voir si le confinement dû à la pandémie a pu profiter aux différents parcs pour s'améliorer ou faire les entretiens nécessaires. C'est, dès lors, dans cette optique que je me suis rendue à Cambron-Casteau après une longue année sans y aller !

Compréhensible mais néanmoins ennuyant, la période impose l'achat en ligne d'un ticket daté : impossible d'acheter son entrée sur place et changer de jour en cas d'intempéries ... Nous nous y sommes donc rendus le lundi 21/06 malgré les avis controversés des différents sites météo. Sans regret, finalement, puisque la météo n'a pas été aussi catastrophique que prévue : gris mais peu de pluie et quelques rares éclaircies (pas dramatique étant donné l'obligation de porter un masque sur son visage !)

Contrairement aux années précédentes, l'achat de ticket on-line n'apporte plus une réduction sur le prix d'entrée et une forte augmentation est intervenue (il faut bien qu'ils répercutent les pertes des rentrées financières suite à la fermeture obligatoire du parc pendant de longs mois, d'autant que le nombre de visiteurs est limité pour le moment - : ce ne serait pas un réel problème si ce n'est le fait que je doute fort qu'ils diminuent le prix plus tard). Inutile donc de préciser qu'il s'agit d'une sortie à €120 pour 3 personnes (prix du parking compris). Par ailleurs, les anciens parkings ne peuvent plus être utilisés : de nouveaux ont été implantés de l'autre côté de la route sous un toit de panneaux photovoltaïques qui procurent l'électricité pour le parc et une ombre bienfaitrice pour les véhicules (protection également contre la pluie !). Le chemin est donc plus long pour se rendre à l'entrée du parc ! Pour respecter la distanciation sociale, plusieurs portiques sont installés sur l'ancien parking, ce qui fluidifie fortement le passage vers le parc. L'espace des anciens parkings sera utilisé, plus tard, pour agrandir le parc.


Les speedgates sont donc maintenus ouverts et il n'y a plus cet entonnoir pour pénétrer dans les jardins. On peut toujours aller dans la mini-ferme mais il n'est plus permis de nourrir les animaux et il faut éviter de les caresser pour éviter la contamination. Des sens giratoires ont été imposés tant dans "l'oasis" que dans certains passages plus réduits. Si les restaurants sont à nouveau ouverts, les menus - comme les horaires - sont limités et tout est emballés dans un papier (pas sous cellophane, heureusement).



Nous avons commencé par les rapaces pour nous rendre vers la zone "Amérique du Nord" et passer ensuite vers "les pays du froid" pour visiter les nouveaux hôtels permettant de dormir face aux ours polaires et aux morses. Une porte ouverte (période de nettoyage) m'a permis de voir le luxe des chambres et le ballet des bagages emportés vers la sortie. On a l'impression d'entrer dans une grotte et c'est vraiment magnifique ! Cette zone terminée est réellement fabuleuse !




le passage habituel pour rendre visite aux pandas est actuellement fermé et il faut faire un énorme détour, passant par la zone "Chine" vers la zone "Australie" pour s'y rendre ... tout en respectant un sens unique. D'importants travaux d'agrandissement ont débutés dans cette zone du parc. Nous avons eu la chance d'arriver au moment où Maman panda et ses jumeaux étaient nourris à l'extérieur. On ne peut pas dire qu'une mère Panda a l'instinct maternel très développé : elle vole carrément la nourriture à ses petits !

Un dernier petit passage dans les boutiques (bien ouvertes avec un sens à respecter) a clos notre journée. 

Ce fut une belle journée mais j'ai trouvé le port du masque très désagréable (vivement qu'il soit supprimé en extérieur !!!) par contre, le fait de ne pas croiser trop de monde est intéressant; pas de problème non plus pour admirer les animaux (même s'il est vraiment regrettable de visiter des prisonniers : certains animaux semblent si malheureux dans ces espaces réduits ... le parc fait de son mieux mais, dans la nature, la plupart de ces animaux disposent d'hectares de terrains !) La météo était trop triste pour prendre des tonnes de photos. Seul problème, fin juin, c'est l'époque des excursions scolaires et le bruit est effroyable quand on croise des classes de jeunes enfants : inutile d'espérer voir des animaux sereins ou ne pas les voir s'éloigner rapidement ... Par contre, voir à travers les yeux éblouis de ces enfants est un retour vers l'époque de l'insouciance et de la découverte : rafraichissant !

mercredi 16 juin 2021

La Gaume

 

La situation tendant à s'améliorer un peu et la Covid semblant partir en vacances ... j'ai décidé de profiter enfin du retour du soleil et de ce printemps qui a eu tant de mal à démarrer !

C'était donc l'occasion ce dimanche 13 juin d'emprunter le chemin des écoliers et de visiter une région belge plutôt attrayante par sa beauté et son microclimat ! Ce n'est pas pour rien que celle-ci est appelée la Provence belge ...

Après une recherche sur Internet - google est mon ami - j'ai agi en scientifique et ai débuté mon périple par un passage obligé dans la capitale régionale : j'ai nommé Virton; pour me rendre dans l'Office du tourisme (c'est toujours mon premier réflexe sur mon lieu de villégiature.. ça fonctionne également très bien ici !) C'est donc les mains plein de cartes, magazines et fascicules que j'ai rejoint mon véhicule pour déterminer mon itinéraire.


Après une petite visite dans le centre pour admirer le magnifique musée gaumais de Virton et me promener dans les vieilles rues, j'ai foncé vers l'un des plus beaux villages de la région : Torgny. 



Le village est assez petit et très vallonné mais vaut largement le détour avec ces jolies maisons fleuries, son église St Martin, son lavoir, ses vignobles et sa réserve naturelle réputée pour ses superbes orchidées. Nous avions finalement renoncé à nous inscrire pour la visite guidée avec son guide nature. Par cette chaleur, je n'étais pas certaine de tenir le coup dans les sentiers cahoteux, les herbes folles et le plein soleil dans cette campagne déjà harassée par les températures estivales.

Nous avons donc doucement quittés les lieux, évités de passer le pont qui fait la frontière avec la France (vus les mesures sanitaires et directives différentes dans chaque pays, pas question de prendre des risques) pour lézarder sur les routes campagnardes (en évitant les plus grandes voies) afin de profiter du bien-être tangible (on se sentait en vacances). Nous avons pris la direction de Montquintin, colline au sommet de laquelle nous pouvions admirer jusqu'à 30 km de vue sur la région (en se détournant de l'usine désagréable dans la vallée) où les ruines d'un vieux château médiéval et sa ferme nous attendaient aussi tandis que l'air retentissait du bruit des cigales (véridique !)

Nous avons continué notre route par les hameaux, petits villages et autres monuments : Couvreux, Rouvroy, Dampicourt, Meix-devant-Virton, Grouville, Saint-Mard, Ethe ... au gré de nos envies.

Quittant enfin la Gaume, nous sommes revenus par les petites routes  vers notre domicile sans hâte, par Herbeumont, Bertrix et passant par la vallée de la Semois (Bouillon) et, un passage obligé pour combler une lacune (n'y être jamais allé !), Orval et sa magnifique abbaye.



Devant la foule qui s'y pressait, nous ne nous sommes pas attardés en ces lieux et n'avons pas même pris la peine d'y boire une bonne trappiste !

Ce fut, ma foi, une bien belle journée ...





mercredi 2 juin 2021

Plantentuin Meise 2021

 

Depuis que la gestion de ce magnifique parc bruxellois a été reprise par la communauté flamande belge, ce jardin botanique n'a de cesse de s'améliorer.

En cette période de confinement en perte de vitesse, nous nous sommes donc munis d'une réservation en bonne et due forme pour pouvoir y accéder ce dimanche 30 mai. Attention, le ticket d'entrée individuel (€9) est donc payable on line au moment de la réservation d'un créneau horaire qu'on est tenu de respecter : "avant l'heure, c'est pas l'heure et, après l'heure, ce n'est plus l'heure !" Il n'est en effet plus possible d'acheter son billet à l'entrée du parc (entrée temporaire car les entrées habituelles sont fermées et en cours de travaux) pour cause de mesures sanitaires toujours applicables actuellement. Quant à entrer en dehors de l'horaire, ce n'est pas totalement exclus mais dépend des possibilités du parc (autant ne pas tenter le diable !)

Nous sommes donc arrivés bien avant l'heure (difficile d'évaluer le temps de parcours lorsque la route est longue et la météo très belle !) et avons attendu la bonne heure pour, muni du sésame imprimé ou sa version numérique sur le smartphone, pénétrer séant. Disposant d'un créneau d'1/2 h pour se présenter, la foule de visiteurs était très fluide, l'entrée rapide et la distanciation sociale bien respectée. Je me dois de préciser que nous étions tenus de respecter une heure d'arrivée mais, étant dans le parc, il n'y a aucun horaire de sortie ... si ce n'est l'heure de fermeture du parc (18h30).


Nous avons commencé par le Palais des plantes (les serres) tant pour éviter la chaleur du soleil à travers les vitres que la présence de trop de visiteurs (beaucoup débute par cette visite); le masque est obligatoire dans les lieux intérieurs fermés ! Ce n'était sans doute pas une idée exceptionnelle car, en matinée, les serres tropicales baignent dans une vapeur d'eau suffocante (période d'arrosage et conditions similaires à leur habitat normal). Nous avons cependant pu profiter pleinement de l'époque particulièrement propice aux fleurs et de la ballade sur la canopée. L'Arum Titan était totalement fanée et je n'ai par réalisé immédiatement quelle était cette drôle de plantes ! Les floraisons printanières sont totalement différentes des estivales : fort différent donc de ma précédente visite en juillet 2018.



Suite aux mauvaises conditions climatiques, le printemps a quasi 2 mois de retard et nous avons donc pu admirer les massifs de rhododendrons et azalées en fleurs (but essentiel de notre visite : le site Facebook dévolu à ces jardins nous en avait informés !) Quelques arbres étaient également en fleurs complétés par des plantations d'iris de Hollande près des étangs.


Un nouvel espace est en création derrière le château de Boschoot, il s'agira d'un espace marécageux pour lequel ils sont en train d'assécher une partie de l'étang : assez triste à voir pour l'instant !


Afin d'éviter un maximum de rencontrer d'autres visiteurs - car le masque est obligatoire en extérieur si la distanciation sociale ne peut être respectée - nous avons parcouru les zones les plus éloignées de l'entrée; ce qui nous a permis de croiser quelques anciens arbres remarquables tels un séquoia (encore jeune par rapport à ceux qu'on peut trouver aux Etats-Unis !). L'avantage de se rendre dans des lieux moins fréquentés est de disposer à volonté de bancs inoccupés et, dans le calme retrouvé, d'apercevoir des chevreuils, entendre le chant des oiseaux malgré les centaines de personnes disséminés dans cet immense parc (arrivés à 1/2 h - 1 h - d'intervalle). S'asseoir 1/4 à 1/2 h permet de s'intégrer dans le paysage et laisser le temps aux animaux de s'habituer à notre présence : notre seul fait d'arme est la prise de nombreuses photos ! 


Après une marche de 4-5 h sans prendre deux fois le même chemin, j'ai été heureuse de pouvoir prendre un peu de repos auprès de l'orangerie (ouverte pour permettre l'achat d'en-cas et boissons) et une collation : obligatoirement à consommer sur la terrasse qui a été fortement agrandie et permet le respect des mesures sanitaires.

Nous ne nous sommes plus trop attardé pour repartir chez nous : je reconnais qu'il est difficile d'effectuer une longue marche de plusieurs heures après une longue période de confinement (due tant au Coronavirus qu'à la météo maussade !) et, actuellement, je n'envisage pas d'autres sorties que celles en plein air : je déteste porter constamment un masque ! J'attends donc avec impatience le prochain Codeco pour voir la libération se profiler à l'horizon ... si tant est qu'un "Coronapass" n'est pas rendu obligatoire pour remplacer le masque.

"S'il vous faut un passeport pour prouver que vous êtes libre, c'est que vous ne l'êtes pas !"