mercredi 2 juin 2021

Plantentuin Meise 2021

 

Depuis que la gestion de ce magnifique parc bruxellois a été reprise par la communauté flamande belge, ce jardin botanique n'a de cesse de s'améliorer.

En cette période de confinement en perte de vitesse, nous nous sommes donc munis d'une réservation en bonne et due forme pour pouvoir y accéder ce dimanche 30 mai. Attention, le ticket d'entrée individuel (€9) est donc payable on line au moment de la réservation d'un créneau horaire qu'on est tenu de respecter : "avant l'heure, c'est pas l'heure et, après l'heure, ce n'est plus l'heure !" Il n'est en effet plus possible d'acheter son billet à l'entrée du parc (entrée temporaire car les entrées habituelles sont fermées et en cours de travaux) pour cause de mesures sanitaires toujours applicables actuellement. Quant à entrer en dehors de l'horaire, ce n'est pas totalement exclus mais dépend des possibilités du parc (autant ne pas tenter le diable !)

Nous sommes donc arrivés bien avant l'heure (difficile d'évaluer le temps de parcours lorsque la route est longue et la météo très belle !) et avons attendu la bonne heure pour, muni du sésame imprimé ou sa version numérique sur le smartphone, pénétrer séant. Disposant d'un créneau d'1/2 h pour se présenter, la foule de visiteurs était très fluide, l'entrée rapide et la distanciation sociale bien respectée. Je me dois de préciser que nous étions tenus de respecter une heure d'arrivée mais, étant dans le parc, il n'y a aucun horaire de sortie ... si ce n'est l'heure de fermeture du parc (18h30).


Nous avons commencé par le Palais des plantes (les serres) tant pour éviter la chaleur du soleil à travers les vitres que la présence de trop de visiteurs (beaucoup débute par cette visite); le masque est obligatoire dans les lieux intérieurs fermés ! Ce n'était sans doute pas une idée exceptionnelle car, en matinée, les serres tropicales baignent dans une vapeur d'eau suffocante (période d'arrosage et conditions similaires à leur habitat normal). Nous avons cependant pu profiter pleinement de l'époque particulièrement propice aux fleurs et de la ballade sur la canopée. L'Arum Titan était totalement fanée et je n'ai par réalisé immédiatement quelle était cette drôle de plantes ! Les floraisons printanières sont totalement différentes des estivales : fort différent donc de ma précédente visite en juillet 2018.



Suite aux mauvaises conditions climatiques, le printemps a quasi 2 mois de retard et nous avons donc pu admirer les massifs de rhododendrons et azalées en fleurs (but essentiel de notre visite : le site Facebook dévolu à ces jardins nous en avait informés !) Quelques arbres étaient également en fleurs complétés par des plantations d'iris de Hollande près des étangs.


Un nouvel espace est en création derrière le château de Boschoot, il s'agira d'un espace marécageux pour lequel ils sont en train d'assécher une partie de l'étang : assez triste à voir pour l'instant !


Afin d'éviter un maximum de rencontrer d'autres visiteurs - car le masque est obligatoire en extérieur si la distanciation sociale ne peut être respectée - nous avons parcouru les zones les plus éloignées de l'entrée; ce qui nous a permis de croiser quelques anciens arbres remarquables tels un séquoia (encore jeune par rapport à ceux qu'on peut trouver aux Etats-Unis !). L'avantage de se rendre dans des lieux moins fréquentés est de disposer à volonté de bancs inoccupés et, dans le calme retrouvé, d'apercevoir des chevreuils, entendre le chant des oiseaux malgré les centaines de personnes disséminés dans cet immense parc (arrivés à 1/2 h - 1 h - d'intervalle). S'asseoir 1/4 à 1/2 h permet de s'intégrer dans le paysage et laisser le temps aux animaux de s'habituer à notre présence : notre seul fait d'arme est la prise de nombreuses photos ! 


Après une marche de 4-5 h sans prendre deux fois le même chemin, j'ai été heureuse de pouvoir prendre un peu de repos auprès de l'orangerie (ouverte pour permettre l'achat d'en-cas et boissons) et une collation : obligatoirement à consommer sur la terrasse qui a été fortement agrandie et permet le respect des mesures sanitaires.

Nous ne nous sommes plus trop attardé pour repartir chez nous : je reconnais qu'il est difficile d'effectuer une longue marche de plusieurs heures après une longue période de confinement (due tant au Coronavirus qu'à la météo maussade !) et, actuellement, je n'envisage pas d'autres sorties que celles en plein air : je déteste porter constamment un masque ! J'attends donc avec impatience le prochain Codeco pour voir la libération se profiler à l'horizon ... si tant est qu'un "Coronapass" n'est pas rendu obligatoire pour remplacer le masque.

"S'il vous faut un passeport pour prouver que vous êtes libre, c'est que vous ne l'êtes pas !"





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