lundi 20 mars 2023

Salon du disque et de la BD 2023

 


Etant dans la région du Nord-Pas-de-Calais ce weekend et ayant pris connaissance de l'existence de ce salon grâce à un ami illustrateur, nous nous sommes rendus à Gondecourt ce samedi 18 mars.
L'emplacement n'était pas facile à trouver malgré la petitesse de la ville et aucun fléchage n'était prévu pour guider l'amateur, j'ai donc bien compris que cet événement n'était pas trop grand et probablement réservé davantage aux initiés. Néanmoins, nous avons fini par parvenir dans la salle des fêtes dédiée...
L'entrée était au prix très démocratique de €1 sans doute pour couvrir un minimum les frais, même si des subventions ont certainement été également versées et que l'organisation était sponsorisée.

Une vingtaine d'auteurs, d'illustrateurs et de dessinateurs avaient pris place le long des murs de la salle (assez grande) tandis que le milieu de celle-ci était dévolu aux étals des revendeurs de disque, CD et DVD ainsi que les vendeurs de BD d'occasion qui proposaient leurs marchandises de qualité à des prix très démocratiques. Une salle annexe avait été transformée en salle de concert (3 groupes de rock à l'affiche, régionaux et totalement inconnus : les membres de ces groupes s'occupaient également de la logistique).

Nous avons donc retrouvé quelques auteurs connus et découvert des dessinateurs dont nous ne connaissions que le nom (assez célèbres dans le monde de la BD) : une belle affiche en fait ! 
Nous avons cependant passé beaucoup de temps avec les personnes que nous connaissions déjà (on s'y était rendus essentiellement pour eux)

Il était possible d'y boire à prix vraiment très démocratiques moyennant l'achat d'un verre en plastique (désormais quasi obligatoire dans les concerts et bien plus agréable que les gobelets en carton qui se ramollissent et donnent un goût affreux à la bière !) ce sera quelques gobelets "souvenirs" à rajouter à notre collection ! Les sandwiches étaient constitués avec des produits frais et à la demande, sur place, avec lenteur et précision ... ce n'était visiblement pas le but de l'opération mais plutôt un service connexe à l'organisation : la bonne volonté et la gentillesse des logisticiens rendaient l'attente supportable et mon impatience naturelle a été domptée !

Nous en avons profité pour passer un peu de temps avec ces rockeurs au cœur tendre qui étaient extrêmement passionnés : leur look un peu métal, leurs longs cheveux gris étaient totalement gommés par leur sourire sincère !

Nous y avons passé un moment très agréable même si nous n'avons pas prévu de renouveler l'expérience. Cet événement n'a pas non plus attiré une foule immense et c'est bien dommage car c'était fort sympathique mais je ne pense pas - vu le nombre d'éditions - que cela portera ombrage aux organisations futures.



Salon du livre de Bondues 2023

 


Ce samedi 18 mars, nous nous sommes à nouveau rendus au plus réputé des salons littéraires du Nord-Pas-de-Calais. C'est un fait que cet organisation du Furet-du-Nord a gagné ses titres de noblesse de longue date et cela est certainement dû aux nombreux auteurs conviés à cet événement. Ces têtes d'affiche sont en effet un "appeau à lecteurs" et autres curieux.

Bien que accoutumés et dès lors au courant qu'il vaut mieux se rendre sur place en matinée, nous avons eu la déconvenue de devoir nous intégrer à de longues files d'attente, essentiellement constituées de jeunes attirés par les blogueurs invités et en dédicace pour leur pensum. Heureusement, l'organisation était très bien faite et ces auteurs/autrices en vogue avaient été judicieusement placé dans une salle décentrée ce qui permettait une meilleure ventilation du public. Désolée de ne pouvoir citer ces blogueurs, ils n'ont pour moi aucun intérêt et me sont totalement inconnus...

Il est néanmoins intéressant pour les petits auteur d'y avoir de grosses pointures car, bien souvent, les lecteurs - ayant de toute façon fait le déplacement - sont parfois tentés à s'aventurer dans le reste des salles. 

La "New Romance" avait également ses têtes d'affiche avec notamment Virginie Grimaldi et Carène Ponte qui commencent à avoir une belle notoriété (j'avoue apprécier leurs romans, bien que n'étant pas une midinette) mais je ne me suis pas aventurée à solliciter une dédicace (je déteste faire la file et préfère les auteurs plus abordables) d'autant que l'organisateur avait dû instaurer un système de ticket avec créneau horaire pour fluidifier les amateurs, ce qui les amènent à patienter et donc passé leur temps dans les autres salles (tout le monde était donc gagnant !) Je n'ai pas non plus tenté de me rendre dans la partie réservée aux auteurs connus en dédicace, partie judicieusement placée en fond de salle et ne gênant nullement la fluidité vers les auteurs moins courus. Excellente initiative ! 

N'ayant pas voulu partir trop à l'aventure, je m'étais enquise des auteurs en présence et, afin de limiter mon budget, j'avais même composé une petite liste des livres que je désirais acheter. Je n'ai donc pas vraiment été surprise des personnes en présence même si j'ai noté l'absence de certains auteurs (probablement prévus uniquement le dimanche, comme l’inénarrable Frédéric Lyvins dont je suis très fan et avec lequel une relation d'amitié est née) Il est possible que le créneau horaire que j'avais choisi ne m'ai pas permis d'en avoir rencontrer certains : Comme chaque année, la cantine réservée aux auteurs - trop petite - était gérée par un système de ticket pour permettre à chacun de manger calmement (les VIP en premier puis les auteurs non invités qui avaient la possibilité d'y manger à leurs frais).

Il m'a semblé qu'il y avait moins d'auteurs que d'habitude, les étals étaient plus clairsemés, les allées plus larges malgré l'incivisme des curieux : certains bloquent littéralement celles-ci en stationnant sans raison en plein milieu, faisant fi de la volonté de passer des autres ! Le créneau horaire de 12h à 14h est heureusement plus calme (les gens viennent généralement dans l'après-midi ou à l'ouverture).

Comme chaque année, des bus gratuits effectuaient le trajet au départ de Lille pour éviter les problèmes récurrents de parking; ce système a son défaut : en effet, les lecteurs arrivent par vague et envahissent les lieux en même temps ... Personnellement, je me suis garée dans une rue environnante (plus loin que d'habitude) J'avoue que je plains un peu les riverains qui ont à subir ce désagrément une fois par an !  Un service de sécurité et des policiers étaient sur place pour faciliter la mobilité et sécuriser les lieux : un contrôle des sacs était mis en place à l'entrée du salon.

La météo n'offrait pas le soleil habituel mais, même s'il faisait gris, il ne faisait pas froid et il était agréable de parcourir les lieux sans avoir à souffrir de trop de chaleur comme nous avons déjà connu le cas : cela nous a permis de prendre notre temps, discuter avec nos amis auteurs et diversifier notre intérêt vers de nouveaux auteurs (vu ma pile à lire actuelle, j'avoue que je n'ai pas cherché à découvrir trop d'auteurs et je me suis cantonnée à ma liste !) Je reconnais aussi que les livres deviennent un luxe : il est rare de trouver un livre à moins de €18 ou €20 (avant le prix était généralement de €15 ou €16). Contrairement à Arras où certaines séries étaient en promo, les auteurs n'ont consenti à aucune réduction ou geste commercial (je ne demande pas mais, avant, lorsque j'achetais plusieurs livres chez un même auteur, il avait tendance à arrondir le total : ce ne fut pas le cas ici !) 

J'ai donc un rôle de mécène : les temps sont durs pour les auteurs qu'ils soient auto-édités ou dans de petites maisons d'édition (dont beaucoup ont disparus à cause de la pandémie). En discutant avec plusieurs auteurs, j'ai compris que beaucoup d'entre eux envisagent de créer leur propre maison d'édition plutôt que continuer à nourrir un éditeur qui, certes, s'occupe de toute la logistique mais engrange la plus grosse partie du "petit" bénéfice d'une vente !

Cette fois, j'ai choisi de manger à l'extérieur du salon (le café littéraire était trop envahi) et j'ai donc quitté les lieux assez rapidement ... mais ce salon reste bien le plus grand et le meilleur du Nord de la France !

 

mercredi 1 mars 2023

The art of the Brick



Profitant de mon séjour à Bruxelles, je me suis rendue à la nouvelle exposition "The art of the Brick" qui est installée au N°5- de la Grand Place. (La précédente avait été installée à la Bourse de Bruxelles - dont j'ai déjà parlé à l'époque - actuellement en cours de restauration et qui sera désormais dévolue à des expositions et plus réellement occupée par La Bourse proprement dite).

Je m'étais dûment procuré mon entrée et mon créneau on line mais ce n'était pas nécessaire (sauf pour s'assurer de pouvoir entrer) car j'ai pu pénétrer séant avant ledit créneau et m'installer immédiatement dans la petite salle de présentation où un film explicatif du concept était projeté.

Ensuite, j'ai pu cheminer à ma guise dans les différentes salles présentant les œuvres créés donc en lego. La durée prévue est de 1h mais je ne m'y suis pas attardée (juste le temps d'y faire quelques photos).

La pièce maîtresse de l'exposition est sans contexte le squelette de T-Rex présenté seul dans une pièce noire et éclairé par un néon vert donnant une dimension toute particulière à l'ensemble.



Cette année, la reproduction en lego de chef d’œuvres artistiques (peinture, statue, etc) complétait la présentation d'articles à taille humaine.

Cette exposition ne m'a pas transcendée non plus mais est cependant une belle façon de prouver que l'art peut prendre toutes les formes et est réellement à portée de tout un chacun (ayant cependant un talent certain et une bonne visualisation technique : même avec quelques boites de Lego, je ne me sens pas capable de faire la moindre reproduction !)



Fantastic Brussels

 


Profitant d'un congé judicieusement placé ce 28/02, j'ai planifié une sortie culturelle dans notre belle capitale belge et le spectacle-exposition 'Fantastic Brussels" sis dans le célèbre et réputé "Hôtel Métropole" (hôtel de luxe situé sur la Place de Brouckhère et fermé depuis 3 ans déjà suite à sa faillite).

Ce luxueux hôtel est entièrement classé (intérieur et extérieur) et renferme en son seing des trésors ! C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle je tenais particulièrement à assister à la dernière journée pour ce spectacle (il n'y aura aucune prolongation car l'Hôtel vient d'être racheté par un consortium suisse). Le fait que l'ensemble soit classé me rassure : ce bien ne pourra pas être désossé par le nouveau propriétaire qui, suivant les échos, aurait l'ambition de réouvrir ce haut-lieu de la vie bruxelloise.


Après avoir réservé et payé mon entrée on line, j'ai donc pris place dans la file pour assister à la représentation. Le spectacle reprenait des scènes de mapping accompagné d'hologrammes et d'un jeu d'acteurs (avec des stroboscopes : attention aux personnes photosensibles)
Après avoir été doté d'écouteurs (dans la langue de notre choix), nous avons été accueillis dans le hall d'entrée où la 1ère scène avait lieu.


Le marbre recouvrant sol et murs se prêtait magistralement au mapping mais je n'ai pas manqué d'admirer au passage les magnifiques lustres parant ce hall royal; remarquant également les étonnants plafond à caissons et les colonnes de marbre ciselés en harmonieuses décorations sculptées.


Le scénario et les acteurs n'ont rien de mémorables mais le prestige des lieux valait largement le déplacement ! 
Nous sommes ensuite entrés dans la salle de réception tout aussi splendide et grandiose où le mapping était très bien fait et fascinant.






Le mapping nous a conté la construction et les différentes évolutions de l'hôtel tout en contextualisant la ville de Bruxelles dans la chronologie de la ligne du temps (l'hôtel existe depuis l'indépendance de la Belgique) en faisant même un crochet par la disparition du Titanic (le thème fut joué par l'acteur).


Hormis le passage dans la petite salle de spectacle où un mime a joué un petit rôle devant l'assemblée assise, toute la représentation se faisait en 360° et nous étions donc debout pour nous permettre de profiter à fond de l'ensemble de la projection. 

Je n'ai donc pas conservé un souvenir transcendant de la représentation mais je garde une impression émerveillée de l'âme du lieu que je n'avais jamais imaginé pouvoir contempler.
Il est donc trop tard pour assister à "Fantastic Brussels" mais il sera apparemment possible dans l'avenir de visiter à nouveau ces lieux mythiques et parfaitement préservés.