Suite à un changement de date (programmé initialement fin septembre et reporté ce 21 octobre), j'ai exceptionnellement pu me rendre à ce festival de l'imaginaire dont j'avais largement déjà entendu parler sans avoir l'occasion de m'y rendre.
Les Halliénnales ont lieu depuis plusieurs années à Hallennes-lez-Haubourdin, dans la banlieue de Lille (France). Ce festival joui d'une excellente réputation auprès des auteurs car l'accueil y est exemplaire. Cependant, je n'ai pas bien compris le réel engouement pour cette manifestation auprès du public.
Il y était non seulement très difficile de s'y garer car le parking n'est pas extensible et le Complexe Pierre de Coubertin se trouve excentré et dans un quartier résidentiel mais les lieux sont très exigus. Il existe plusieurs bâtiments mais un seul est occupé par ledit festival dans un local sportif qui correspond peut-être à la moitié dudit bâtiment (le reste étant occupé par des vestiaires, toilettes et cafétaria). L'unique local dévolu au festival se voyait partagé en deux pour accueillir d'un côté un marché artisanal féérique et de l'autre côté les auteurs en dédicace.
Inutile de dire dès lors que ce local est très vite débordé par le public (qui était venu nombreux). Les têtes d'affiche (Sophie Jomain et Maxime Gillio que je ne connais pas) drainant une file d'attente assez longue qui entravaient la bonne circulation dans les allées assez étroites et permettaient difficilement l'accès aux autres auteurs.
Personnellement, j'étais surtout présente pour rencontrer l'un de mes auteurs favoris et y trouver ses dernières parutions qui faisaient défaut dans ma bibliothèque. J'avoue que j'ai été assez rebutée par la mobilité réduite à cause de la foule et que je n'ai donc pas pris la peine de m'intéresser à de nouveaux auteurs (en effet, j'en connaissais bien peu !), de toute façon, il est temps que j'admette que ma bibliothèque n'est malheureusement pas non plus extensible à l'envi !
Sans dire que je me sois déplu dans ce festival, je reconnais que je n'ai plus l'intention d'y retourner : en effet, une fois de plus, le temps de parcours pour m'y rendre fut bien plus long que le temps passé sur place ! Cependant, il s'agit d'un festival où je ne m'étais jamais rendue et il m'était nécessaire d'y faire au moins une fois un passage.
Je suis par contre assez étonnée par la richesse des organisations dans les Hauts de France : il y a beaucoup de petits salons littéraires et de "mini festivals" pour accueillir un public régional et quelques auteurs venant de tout horizon. Je ne peux par contre pas saluer les nombreuses averses qui ont perturbés tant le voyage que le déplacement entre parking et salle (enfin, une météo automnale peu agréable). J'espère de tout cœur que le soleil sera davantage présent lors du rendez-vous de Val Joly du weekend prochain (mon prochain article sur l'édition consacrée à Tim Burton) !
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