lundi 23 octobre 2017

Amsterdam



Tout comme mon article sur Londres, ce sujet sera développé en deux articles qui ne se suivront pas nécessairement sur mon blog.
En effet, tout comme pour Londres, j’ai eu l’occasion de m’y rendre à deux reprises avec un éclairage totalement différent puisque la 1ère fois – qui fait l’objet de cet article – je m’y suis rendue en très mauvaise compagnie !

Avec l’enthousiasme de ma jeunesse, je m’y suis rendue il y a de nombreuses années avec mon mauvais coucheur de compagnon et je ne dois mes souvenirs mitigés qu’à mon optimisme et la philosophie acquise par l’âge.

Nous avions donc prévu de passer un weekend sympa dans l’accueillante capitale des Pays-Bas, la bien nommée Amsterdam (qui vient du nom dam (digue) et de l’Amstel (nom du cours d’eau) soit la digue du Amstel).
Fidèle à mes habitudes de l’époque, nous étions partis à l’aventure, soit sans réservation ni plan détaillé, croyant ainsi pouvoir vivre suivant notre bon plaisir.
Grave erreur ! Cette ville est immense et concurrence à bien des égards la ville de Paris où je n’aurais – pas même à l’époque – eu le cran de m’engager !
Partie de bonne heure en voiture, je me suis retrouvée dans une circulation très dense sur d’immenses boulevards qui me font encore frémir aujourd’hui !

Après avoir tourné de nombreuses heures, fatiguée et dégoûtée par les remarques désobligeantes de mon compagnon et ses critiques acerbes qui m’ont complètement déstabilisée, dotée d'une connaissance précaire de la langue du cru, j’ai opté pour la seule idée en mon esprit pour m’en sortir : je me suis rendue à la police pour demander leur aide car j’étais totalement perdue !
J’ai été très gentiment reçue et les forces de l’ordre se sont pliées en quatre pour m’aider (j’ignore si ce serait encore le cas aujourd’hui… j’admets qu’à l’époque j’étais une jolie jeune fille : ceci explique peut-être cela ?)
Après m’avoir cherché et réservé un hôtel à la hauteur de mes moyens financiers, ils m’ont prié de bien vouloir suivre le combi de police et m’y ont conduit (car je cite « je n’aurai pas retrouvé le chemin toute seule ») immédiatement.
Personnellement, je garde de cet instant un très bon souvenir et une reconnaissance éternelle à ces policiers ! Ce ne fut bien sûr par le cas de mon compagnon qui était furieux et n’a nullement apprécié mon initiative … mais cela m’avait au moins évité de me faire incendier pendant tout le weekend !

Après une nuit sans histoire dont je ne conserve aucun souvenir, nous nous sommes rendus le lendemain au fameux musée Van Gogh qui était initialement le but de notre visite et eut la force de rendre le sourire à mon pénible ami ; et nous en avons profité également pour visiter le musée de Madame Tussaud et ses célèbres statues de cire.

Après ces visites, nous ne nous sommes pas attardés et je n’ai pas essayé un seul instant de continuer la visite par une balade dans le vieux Amsterdam réputé si beau !
Je compte donc ardemment sur mon second voyage en agréable compagnie pour ramener de nouveaux souvenirs qui me feront, j’en suis sure, totalement oublier cette triste visite (comme ce fut le cas pour Londres) !

J’en conclus une fois de plus sur l’importance de toujours bien choisir ses compagnons de voyage et de privilégier les bonnes personnes, à défaut de partir seul !

Je pense également qu’une bonne préparation et planification de voyage rend toujours les choses plus agréables.

lundi 16 octobre 2017

La bande dessinée



Personne n’ignore qu’un des fleurons de la Belgique et plus encore de Charleroi, fief des anciennes Editions Dupuis qui ont vu éclore bien des talents, est bien la bande dessinée.

La bande dessinée, plus intimiste que le cinéma et moins pompeuse que la littérature est connue comme un art mineur… Cependant, cette expression écrite est bien plus que cela.

Combien d’enfants, ne sachant pas encore lire, ont pu commencer leur initiation grâce à ses livres parfois sans texte, développant par là même leur imagination, leur créativité ?
Combien de jeunes n’aimant pas la lecture n’ont pas au moins eu le plaisir d’ouvrir ce monde imagé sans être rebuter par des écrits et n’ont pas connu la curiosité de lire quand même quelques lignes pour découvrir le contexte du récit ?
En effet, la bande dessinée est non seulement délassante mais également une amorce, un appât pour attirer de futurs lecteurs qui pourraient, qui sait, développer un intérêt soudain pour le monde de la lecture.

Evidemment, avec l’essor de la télé, des pc et autres écrans, les jeunes ont désormais bien d’autres occupations par temps de pluie quand ils ne peuvent se divertir en extérieur (et malheureusement même quand il fait beau tant l’attrait est grand pour ce plaisir facile où aucun effort n’est demandé). Cependant, le plaisir d’une belle BD aux dessins beaux, attirants ou relevant du domaine de prédilection du jeune reste toujours vivant même pour les jeunes générations surtout lorsque leurs parents ont su les intéresser ou leur interdire l’accès à leurs vieilles BD (devenues collector ou ayant pris de la valeur - un original, une première édition d’un auteur reconnu peut avoir pris énormément de valeur : tout est question d’offre et de demande ! -) : il est certain que, pour un enfant, rien n’est plus attrayant que le fruit défendu !

L’âge d’or de la bande dessinée est sans doute passé mais il y aura toujours des irréductibles qui chercherons la BD manquante pour compléter leur collection (tant que les collectionneur existe, la BD survivra !) et preuve en est face aux bouquineries et magasins spécialisés qui existent et même ouvrent encore aujourd’hui ! Je ne connais pas de ville où il est impossible de trouver une bouquinerie (telle celle, très réputée, de Lille qui ne fait pas seulement dans la BD cela dit ; ou encore « Pêle-Mêle », « Tropismes » sur Bruxelles pour ne citer que celles-là ; « Farfouille » et « BD chocs » sur Charleroi … pour les BD d’occasions - ou encore la chaine de magasins « BD world » que l’on retrouve un peu partout pour les livres neufs ; « Brussels » est aussi très réputée sur Bruxelles (et spécialisée dans la BD et les Mangas).

Non !  La bande dessinée n’est pas morte et est même loin de l’être ! A l’heure actuelle, de nouvelles séries sortent encore et de célèbres collections ont été reprises par d’autres dessinateurs que leurs inventeurs (par exemple, « Spirou et Fantasio » ne sont pas mort après le décès de Franquin – bien qu’il n’en soit pas le créateur - ; « les Schtroumpfs » ont survécu au départ de Peyo ; etc) Les anciens dessinateurs et scénaristes, qui ont développé cet art, continuent à exister grâce à des jeunes qui ont repris leurs héros et perpétué ce moyen de communication. De nouveaux héros prennent naissance sous le trait de leur crayon, certains avec succès et d’autres pas mais l’imagination, même si elle se modernise et tombe parfois dans l’érotisme, subsiste !

Tous les genres sont désormais représentés et il est certain que vous pourrez toujours trouver votre bonheur quel que soit votre domaine de prédilection !
La gamme est très largement étendue : fantastique, comics, horreur, jeunesse, érotique, pour adulte …

lundi 9 octobre 2017

Le Golfe du Morbihan



Réputé comme une des plus belles régions de Bretagne, le Golfe du Morbihan est bien plus proche de la Vendée que de la pointe nord de la France. Cet état de fait lui permet de jouir d’un climat bien plus clément que le Nord et ajoute donc un intérêt touristique bien plus attrayant. Doté de nombreuses iles, ce golfe a des airs de petite mer « Méditerranée » sans cependant bénéficier des mêmes assauts solaires.

C’est donc le cœur léger que nous avons pris la décision d’y passer une semaine cet été. Nous avons eu la joie de profiter d’un beau soleil même si la température a rarement excédé les 20°.
Notre choix s’était porté sur la presqu’île de Rhuys dont les attraits ne sont pas négligeables.

Nous devons donc parler de vacances sportives car la météo n’invitait guère à la bronzette ! Le temps idéal donc pour pratiquer la marche (de belles randonnées sur les sentiers côtiers) et la pratique du vélo facilitée par le fait que le dénivellement ne dépassait pas les 50 m. La presqu’ile est caractérisée par des découpes rocheuses le long du Golfe et de jolies falaises entrecoupées de plage de sable côté Océan.



Je conseille donc particulièrement ces lieux pour la pratique du vélo, en effet, tout est parfaitement étudié pour en rendre l’accès facile : pistes cyclables, zones réservées, pont ou tunnel pour éviter l’unique grand route (interdite aux cyclistes) … C’est la manière idéale pour visiter la presqu’île puisque beaucoup de sentiers sont interdits aux automobiles. De plus, comme écrit précédemment, les côtes et descentes sont petites et donc facilement abordables par des cyclistes du dimanche.

La marche à pied y est également très répandue et privilégiée : les chemins côtiers interdits aux véhicules vous permettent des points de vue magnifiques. Je recommande particulièrement les falaises du côté de St Jacques ; les plages et marais dans la zone de Sarzeau n’ont que peu d’intérêt même si l’accès au château de Suscinio est agréable (la vue du château via les marais est entravée par les arbres).
Je recommande aussi de bonnes chaussures de marche (pas des sandales ouvertes) : la présence de sable et de cailloux est très désagréable et l’idée de marcher pieds nus doit être oublier : il y a des chardons et autre flore piquante sur le parcours !



Concernant l’unique grand route qui permet un accès rapide dans toute la presqu’ile, il est conseillé de faire attention en semaine aux heures de pointe car l’accès est alors très ralenti. C’est beaucoup plus roulant en weekend !

Les marchés hebdomadaires vous entraineront dans toute la presqu’île mais je conseille ceux du weekend qui sont nettement plus fournis et offrent un panel de marchandises bien plus grands (notamment en artisanat)

Hormis les paysages, il n’y a cependant pas grand-chose à visiter … peut-être les châteaux, le moulin à marées et l’ostréiculture. Par contre, les maisons fleuries sont bien jolies et, si vous aimez les hortensias, vous serez comblés ! Au niveau culinaire, c’est également le bon endroit : je m’y suis régalée pour des prix très abordables… ce que l’on mange bien en Bretagne ! N’hésitez pas à fouiller les lieux pour trouver des petits restaurants bien réputés …
Un petit bémol cependant pour l’unique crêperie situé près du château de Suscinio : je n’ai jamais été aussi mal reçue ! Son monopole sur les lieux en font un endroit très sélect et les réservations sont obligatoires … ce n’est cependant pas une raison pour être aussi désagréable avec les clients éventuels et l’on peut parfaitement refuser des clients avec politesse et le sourire. Partout ailleurs, l’accueil fut à la hauteur de l’excellente réputation bretonne !



A l’entrée de la presqu’ile, vous pourrez visiter Vannes. C’est une jolie petite ville au port attrayant, une belle cathédrale, un vieux lavoir, de magnifiques jardins fleuris et de belles maisons en pierre.

J’ai beaucoup aimé « le jardin des papillons » où le décor est très beaux mais les papillons tropicaux – en fonction des naissances – sont difficiles à photographier. Cependant, vous y trouverez les mêmes papillons que dans la plupart des serres à papillons (ils travaillent en collaboration, s’échange des cocons et sont une dizaine répandus dans toute la France) : il est néanmoins toujours intéressant de s’y rendre car ces lieux sont tenus par des passionnés qui n’hésiteront pas à dispenser leur savoir avec gentillesse et … passion  !

dimanche 1 octobre 2017

Jersey




Située sur le Gulf Stream et en territoire anglais, l’île de Jersey est une petite île charmante aux atouts bien réels. Cela faisait déjà des années que j’avais songé m’y rendre et elle faisait partie de mon programme de vacances de cette année !

Etant donné les difficultés à y trouver un logement (et son prix), nous avions trouvé plus simple de loger sur St Malo et prendre le ferry pour nous y rendre (1h de bateau, ce n’est pas énorme !) Selon, nos renseignements, 2 jours étaient nécessaire pour faire le tour de l’île et pouvoir admirer la richesse de ses paysages (il fallut donc prévoir 4 voyages en ferry).
Premier inconvénient : il faut être présent 1h (à l’aller comme au retour) avant l’embarquement pour faire toutes les démarches administratives et passer d’abord par la douane française puis, sur l’île, la douane britannique. Nous avons eu de la chance le premier jour tant pour la douane que pour le transit : la mer était clémente. Il en fut tout autrement le second jour : la douane nous a offert une fouille assez musclée avec une attitude très rébarbative et la mer fut houleuse (1er conseil : allez-y en avion et/ou loger sur place pour n’avoir qu’un seul passage aux douanes à l’aller et au retour !) Cependant l’accès à la boutique « free tax » n’était pas inintéressant …

Pour faciliter les visites, nous avions pris la précaution de louer un véhicule adapté à la conduite à gauche et plus petit que notre véhicule habituel … nous avons eu une excellente idée : les routes sur l’île sont très étroites ! Cependant, la location de bicyclettes aurait été encore plus judicieuse, nous aurait permis d’emprunter toutes les routes et accéder à des lieux interdit aux véhicules. Seule problème, 2 jours n’auraient pas été suffisants ! L’île n’est pas vraiment grande mais les dénivelés sont assez conséquents pour des non sportifs !

2ème point d’attention : commerces et musées ouvrent vers 10h, ferment pendant midi et cessent toute activité à 17h … fort court pour avoir le temps de tout visiter (impossible en 2 jours) : nous n’avons donc pas pu faire du shopping à St Helier alors que c’était encore les soldes ! Il est donc inutile de réserver le dernier ferry sous peine d’attendre pendant des heures dans la gare : il n’y a plus rien à faire sur place après les heures !

Dernier point, on nous avait dit que la carte Visa est utilisée partout et qu’il n’était donc pas indispensable de nous munir de Livre Sterling (Jersey a pouvoir de battre monnaie mais la Livre Jerseynne n’est acceptée que sur l’île !) c’est malheureusement inexact … nous n’avons donc pas eu l’occasion d’acheter des souvenirs !



Sur place, nous avons admiré le Mont Orgueil et sa jolie cité mais nous n’avons pas visité le musée médiéval (dommage mais on n’aurait su faire que ça !), nous avons par contre privilégié le zoo Durrel pour plaire aux enfants … cette visite n’est pas indispensable ! Par contre, je vous recommande la visite de la fondation d’orchidées : cette collection de fleurs est absolument fabuleuse ! (encore plus si vous êtes amateur d’orchidées !!!)



Les paysages situés sur la partie ouest de l’île sont nettement plus spectaculaires que ceux situé sur l’autre côté de l’île (nettement plus dénivelé aussi !) De même, les plages sont plus attrayantes du côté ouest (sable) alors que l’Est offre plutôt des plages de roches… Vous y rencontrerez d’ailleurs bien davantage de touristes !
N’hésitez pas à parcourir quelques sites à pied, cela en vaut vraiment la peine (le gouffre du diable notamment !)
Le « War tunnel » raconte l’histoire des iliens durant la seconde guerre mondiale : ce musée est très bien fait et si l’entrée ne paie pas de mine … ce serait une erreur de se fier à sa première impression : ce musée est très intéressant, c’est très grand et superbement imagé ! Mon mauvais anglais suffisait pour parfaitement comprendre les explications.

Nous avons également visité la fabrique de bijoux avec les perles de culture de Jersey : c’est très beau et il y en a pour tous les prix ! La fabrique offre également un agréable petit salon de thé doté d’excellentes pâtisseries.

Pour le reste, comme dit en début d’article, nous sommes loin d’avoir eu l’occasion de tout visiter, nous regrettons notamment le « musée Mansell » et ses collections dévolues à ce grand coureur de F1 et n’avons pas eu l’occasion de voir la coupole située sur le point haut de la ville de St Helier. Jersey a la particularité de moderniser les bâtiments sans changer l’aspect extérieur (ancien) des bâtiments, cela contribue à conserver les constructions d’origine.
Ladite coupole, ancienne prison, renferme aujourd’hui un complexe sportif très performant.
Nous avons pu, en dernière minute, parcourir une galerie commerçante installée dans une ancienne usine.

Un souvenir mitigé donc et un goût de trop peu pour cette visite hors de France.