Réputé comme une des plus belles régions de
Bretagne, le Golfe du Morbihan est bien plus proche de la Vendée que de la
pointe nord de la France. Cet état de fait lui permet de jouir d’un climat bien
plus clément que le Nord et ajoute donc un intérêt touristique bien plus
attrayant. Doté de nombreuses iles, ce golfe a des airs de petite mer
« Méditerranée » sans cependant bénéficier des mêmes assauts
solaires.
C’est donc le cœur léger que nous avons pris la
décision d’y passer une semaine cet été. Nous avons eu la joie de profiter d’un
beau soleil même si la température a rarement excédé les 20°.
Notre choix s’était porté sur la presqu’île de
Rhuys dont les attraits ne sont pas négligeables.
Nous devons donc parler de vacances sportives
car la météo n’invitait guère à la bronzette ! Le temps idéal donc pour
pratiquer la marche (de belles randonnées sur les sentiers côtiers) et la
pratique du vélo facilitée par le fait que le dénivellement ne dépassait pas
les 50 m. La presqu’ile est caractérisée par des découpes rocheuses le long du
Golfe et de jolies falaises entrecoupées de plage de sable côté Océan.
Je conseille donc particulièrement ces lieux
pour la pratique du vélo, en effet, tout est parfaitement étudié pour en rendre
l’accès facile : pistes cyclables, zones réservées, pont ou tunnel pour
éviter l’unique grand route (interdite aux cyclistes) … C’est la manière idéale
pour visiter la presqu’île puisque beaucoup de sentiers sont interdits aux
automobiles. De plus, comme écrit précédemment, les côtes et descentes sont
petites et donc facilement abordables par des cyclistes du dimanche.
La marche à pied y est également très répandue
et privilégiée : les chemins côtiers interdits aux véhicules vous
permettent des points de vue magnifiques. Je recommande particulièrement les
falaises du côté de St Jacques ; les plages et marais dans la zone de
Sarzeau n’ont que peu d’intérêt même si l’accès au château de Suscinio est
agréable (la vue du château via les marais est entravée par les arbres).
Je recommande aussi de bonnes chaussures de
marche (pas des sandales ouvertes) : la présence de sable et de cailloux
est très désagréable et l’idée de marcher pieds nus doit être oublier : il
y a des chardons et autre flore piquante sur le parcours !
Concernant l’unique grand route qui permet un
accès rapide dans toute la presqu’ile, il est conseillé de faire attention en
semaine aux heures de pointe car l’accès est alors très ralenti. C’est beaucoup
plus roulant en weekend !
Les marchés hebdomadaires vous entraineront
dans toute la presqu’île mais je conseille ceux du weekend qui sont nettement
plus fournis et offrent un panel de marchandises bien plus grands (notamment en
artisanat)
Hormis les paysages, il n’y a cependant pas
grand-chose à visiter … peut-être les châteaux, le moulin à marées et
l’ostréiculture. Par contre, les maisons fleuries sont bien jolies et, si vous
aimez les hortensias, vous serez comblés ! Au niveau culinaire, c’est
également le bon endroit : je m’y suis régalée pour des prix très abordables…
ce que l’on mange bien en Bretagne ! N’hésitez pas à fouiller les lieux
pour trouver des petits restaurants bien réputés …
Un petit bémol cependant pour l’unique crêperie
situé près du château de Suscinio : je n’ai jamais été aussi mal
reçue ! Son monopole sur les lieux en font un endroit très sélect et les
réservations sont obligatoires … ce n’est cependant pas une raison pour être
aussi désagréable avec les clients éventuels et l’on peut parfaitement refuser
des clients avec politesse et le sourire. Partout ailleurs, l’accueil fut à la
hauteur de l’excellente réputation bretonne !
A l’entrée de la presqu’ile, vous pourrez
visiter Vannes. C’est une jolie petite ville au port attrayant, une belle
cathédrale, un vieux lavoir, de magnifiques jardins fleuris et de belles
maisons en pierre.
J’ai beaucoup aimé « le jardin des
papillons » où le décor est très beaux mais les papillons tropicaux – en
fonction des naissances – sont difficiles à photographier. Cependant, vous y
trouverez les mêmes papillons que dans la plupart des serres à papillons (ils
travaillent en collaboration, s’échange des cocons et sont une dizaine répandus
dans toute la France) : il est néanmoins toujours intéressant de s’y
rendre car ces lieux sont tenus par des passionnés qui n’hésiteront pas à dispenser
leur savoir avec gentillesse et … passion !
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