jeudi 21 décembre 2017

Le Père Noël est un geek




C’était une grande première pour la ville de Mons ! Un nouvel évènement a eu lieu au Lotto Expo Mons ce weekend : le Père Noël est un geek !

C’est plein de curiosité que nous nous sommes présentés vers 12h, pour cet activité qui débutait à 10h ce dimanche 17 décembre. Un beau succès de foule pour une toute jeune organisation qui ne proposait pas beaucoup d’exposants mais les fidèles des lieux avec leur bonne humeur et leur volonté de bien faire. Une animation qui semble prometteuse et que l’on espère retrouver chaque année.

Au programme, des vendeurs de jeux d’occasions ; une maison d’édition, des auteurs en dédicace et des œuvres caritatives offrant à la vente des articles à prix démocratiques ; des food trucks et un Père Noël geek (cape et sabre de jedi dans un décor stars wars) avait qui les enfants pouvaient se faire photographier.

Etant donné le petit nombre d’exposants, les larges allées permettaient un passage facile agrémenté de quelques cosplays qui prenaient plaisir à prendre la pose pour les photographes amateurs dont je faisais partie.

Le parking du Grand Pré facilitait le parcage, ce centre commercial était également ouvert au public pour faciliter l’achat des derniers cadeaux à mettre sous le sapin.

Nous avons donc pu cumuler shopping et découverte, puis, profitant de notre présence dans la ville de Mons, nous avons poussé la promenade jusqu’à la grand place de Mons et son cœur en neige. Il suffisait de traverser les voies de chemin de fer, remonter vers l’église Sainte Waudru, se diriger vers le beffroi pour redescendre vers le marché de Noël décevant et la superbe patinoire. Beaucoup de fêtards se délectaient des boissons et nourritures proposés sur ce marché mais bien peu d’artisans… nous avons poussé jusque la Place du Marché aux Herbes qui n’offrait qu’un toboggan à luge pour les plus jeunes et … c’est tout !
Des rues commerçantes qui y menaient, je n’ai vu que beaucoup de commerces vides ou en cours de liquidation : Mons centre est en train de mourir !

De retour sur la Grand Place, nous avons admiré St Georges et son dragon garnissant la patinoire (en l’occurrence un ovale propice à patiner à son aise et bannissant la vitesse), l’hôtel de ville joliment illuminé et son intérieur raffiné, caressé la tête du petit singe porte-bonheur pour repartir par la rue d’où nous étions venus (càd la rue qui voit la pénible remontée du carrosse d’or lors du Doudou).

Mon ressenti : un marché de Noël quasi inexistant et extrêmement décevant (cela ne valait pas l’effort de gravir la colline pour l’atteindre !) ; un complexe commercial où je ne me suis pas attardée et un événement qui demande encore à grandir.

De quoi occuper son dimanche sans enthousiasme : à faire une fois …

lundi 18 décembre 2017

Marché médiéval de Noël de Provins




La ville de Provins (France) se situe à égale distance entre Paris et Troyes. Cette petite ville est remarquable par la présence de sa vieille ville médiévale.

Ce weekend avait lieu son célèbre marché de Noël médiéval auquel je rêvais de participer depuis quelques années. Son ouverture était prévue dès 11h ce samedi 16 décembre.

Après plusieurs heures de route, - cette ville n’est pas desservie par l’autoroute et nécessite donc beaucoup de temps pour y accéder quel que soit le lieu d’où vous venez ! – nous sommes donc arrivés à notre lieu d’arrivée.
Première déception, le grand parking près du syndicat d’initiative était réservé aux cars et aux handicapés, nous avons donc dû trouver, non sans mal, un parking dans la ville basse ; puis escalader la forte pente pour déboucher enfin dans la vieille ville où se trouvait le marché. L’ensemble de la ville proposait des activités (expositions, patinoire, etc) mais le plus intéressant se trouvait sur la place du Chatel.

Après un passage obligé par la sécurité qui a vérifié les sacs, nous avons pu nous diriger vers le lieu des agapes.

Nous nous étions heureusement bien couverts (car nous nous étions bien informés) pour lutter contre le vent froid et continu qui baignait la place où de nombreux exposants avaient installés leur échoppe. Bien inspiré, nous avons commencé par nous enquérir d’une bonne table où profiter d’un diner : c’était bon mais bien trop cher pour la quantité de mets offerts et nous sommes restés en partie sur notre faim ! Le marché offrait également son lot de nourriture et de boissons à des prix peu démocratiques qui n’ont cependant pas empêché rapidement la formation de file : on nous avait prévenu que les participants n’hésitaient pas à forcer les prix ce dernier weekend avant les fêtes et j’admets que tout y était effectivement fort chers … un vrai piège à touristes ! Les articles et objets artisanaux ne sortaient pas de l’ordinaire par rapport aux marchés médiévaux lors de la saison d’été et nous avons retrouvé maints artisans que nous connaissions déjà.

Seconde déception, rien n’est prévu pour accueillir les touristes (nombreux en toute saison), il n’y a que 2 wc publics et il fallait vraiment bien choisir son créneau pour ne pas avoir de file !
D’après mes renseignements, la grande fête médiévale, qui a lieu l’été, occupe toute la ville et est très prisée (20 à 30.000 curieux), la ville loue donc des wc de chantiers mais cette solution n’est guère intéressante lors de forte chaleur et les limites quant à l’hygiène sont rapidement dépassées !

Ce n’était pas inintéressant mais assez petit. Nous avons renoncé au spectacle de la crèche vivante tant la foule qui s’y pressait était grande. Cela se faisait dans la collégiale chauffée, ceci explique peut-être cela ! L’exposition des crèches était fermée lors de notre passage mais l’accès était de toute façon payant comme la plupart des activités !

La ville est très jolie et les maisons à colombages, bien que pas entretenues, ne manquent pas de charme.
Il était plaisant de se déplacer dans les rues non encombrées entre les deux places où était installé le marché malgré la présence des 5.000 touristes habituels pour ce genre d’activité. Plusieurs groupes musicaux et dansants faisaient leur show à plusieurs endroits de la cité et se déplaçaient en musique pour la plus grande joie des passants. Certaines costumés déambulaient dans les rues accompagnés de jongleurs ou de cracheurs de feu dans l’esprit médiéval de la fête.




Une grosse déception donc car nous avons finalement passé plus de temps en voiture pour y aller et en revenir que sur place !
Je n’envisage donc pas d’y retourner, pas davantage pour la fête médiéval estivale car les difficultés de parcage doivent être décuplées ! Je ne m’imagine pas non plus faire l’effort d’y passer le weekend, les offres hôtelières sont trop onéreuses  (je présume d’ailleurs qu’il faille s’y prendre très largement à l’avance pour obtenir une chambre sans doute au prix surfait !) et je ne vois pas l’intérêt de loger dans la région : cela ne résoudrait pas le problème de parking !

Je n’hésite pas à comparer cette fête médiévale aux « interceltique de Lorient » qui sont devenues, parait-il, uniquement commerciales et ont largement perdus leurs aspect bonne enfant et le plaisir simple de la liesse d’antan. C’est l’inconvénient des fêtes devenues trop célèbres qui ne deviennent plus qu’un simple commerce en perdant identité et intérêt !


Marché de Noël du Bois du Cazier




Une fois de plus, le marché de Noël du Bois du Cazier a eu lieu ce weekend et comme chaque année, je m’y suis rendue le vendredi soir.

Le "Bois du Cazier" est une ancienne mine de charbon, tristement célèbre pour son coup de grisou qui a tué des milliers de mineurs (principalement italiens) qui a été reconverti en musée.

Une foule nombreuse avait investi les lieux et le parking a rapidement montré ses limites. Malheureusement, il a fallu pas mal de temps avant que l’éclairage soit allumé et c’est dans le noir (et la boue) que nous avons dû nous rendre sur place.
Un service d’ordre muni de lampe de poche a bien cherché à mettre un peu d’ordre mais il n’était pas aisé de se garer. Le fait que l’entrée soit gratuite et les lieux couverts et de bonne réputation ont sans doute incité les gens à se déplacer.

Le marché de Noël était décevant, il y avait nettement moins d’exposants que d’habitude, il semble que beaucoup des habitués ont mis fin à leur commerce et cela s’est ressenti fortement. Cela rendait cependant le passage dans le musée du verre nettement plus fluide si ce n’est l’indiscipline du chaland qui s’arrête n’importe où pour papoter sans s’inquiéter de gêner le passage ou même le bloquer par endroit.
Beaucoup d’artisans ont été remplacés par des stands de boissons ou de nourriture qui se faisaient concurrence : les gens auront toujours de l’argent pour boire et manger !

Il ne m’a donc pas fallu beaucoup de temps pour visiter l’ensemble de ce marché où je ne suis pas certaine de me rendre à nouveau !

La présence de pluie n’était pas non plus pour inciter à s’attarder et les foods trucks installés à l’extérieur ne donnaient pas l’impression de faire recette.


Bien que cela était pour moi un passage obligé depuis quelques années (les années fastes, il m’arrivait même d’y aller les 3 jours avec des personnes différentes), j’en suis revenue très déçue et navrée de voir un marché auparavant si attrayant décliner si rapidement (merci la crise !) 

dimanche 10 décembre 2017

Efteling : 65 ans




Pour ses 65 ans, le parc Efteling s’est doté d’une nouvelle attraction interactive “Symbolica”. C’était donc l’occasion idéale pour se replonger dans l’univers féérique de ce magnifique parc hollandais.

Nous avons donc profité des congés de Toussaint pour nous y rendre avec un plaisir toujours bien présent. N’oubliez pas que ce parc fait partie de mon top 3 des parcs d’attractions européens… Bien que l’horaire soit bien plus limité qu’en haute saison (de 10h à 18h, trop court à mon goût), c’est toujours une joie de m’y rendre.
Ce parc est, tout comme Eurodisney, ouvert toute l’année et il est toujours agréable de le découvrir en toute saison : les couleurs automnales et la luminosité particulière de fin octobre est très propice à de magnifiques photos. La météo annoncée semblait prometteuse : nuageux avec 13°… du moment qu’il fait sec, plutôt appréciable !

Contrairement aux conseils pratiqués par le site – s’y rendre pendant la semaine de Toussaint car les hollandais n’ont pas la même période de congé que les belges – j’y suis allée le dimanche (parfois difficile de trouver un horaire convenant à tout le monde !) Ce n’était donc pas vraiment idéal pour éviter les files car une foule nombreuse avait fait le déplacement.
Il était donc impératif de sélectionner les attractions que l’on voulait absolument faire, en un mot : zapper une bonne moitié du parc – notamment les attractions fortes et celles qui sont aquatiques (il ne faisait pas assez chaud pour avoir envie d’être mouillé !) – et cibler directement l’efficacité … soit éviter perte de temps (autre que les files) et emprunter les raccourcis … ma haute connaissance de ce parc était donc très utile !

Nous avons d’emblée investi la nouvelle attraction : 70 minutes d’attente, c’est assez long mais c’est le coût pour découvrir une nouveauté (je me souviens d’une file de 2h40 pour l’attraction « Ratatouille » chez Disney !) Comme le soleil était de la partie et la gestion de la file assez bonne (on se voyait avancé par vagues), le temps est passé agréablement d’autant qu’une certaine customisation nous attendait à différents points de la file d’attente…
L’attraction n’est pas déplaisante mais n’offre aucune interactivité, c’est joli mais ne nécessite pas un second passage.
La prise de photos est assez difficile car le véhicule bouge beaucoup. Il est cependant possible d’acheter une photo à la sortie de l’attraction … mais ils ont abandonné la transmission de photos sur le bracelet USB que j’avais acheté en 2015. Les photos achetées peuvent aussi être téléchargées via Internet à votre retour. Vous avez aussi la possibilité d’acheter un pack photos – comme chez Disney – qui démocratise le prix desdites photos : un bon plan si vous êtes nombreux et que vous faites plusieurs attractions prenant des photos !

La file pour Fata Morgana n’était que de 15 minutes : l’attraction a un peu vieilli mais reste plaisante. Cette attraction se situant un peu à l’écart, c’était un bon plan de la faire de suite car nous ne serions plus passés par là !
Nous avons ensuite foncé vers « Droomvlucht » en traversant le bois des contes (toujours joli et customisé même si nous n’en avons vu qu’une partie … nous n’avions pas le temps de tout faire !)
A nouveau une file de 40 minutes pour admirer une attraction visiblement nettoyée, dépoussiérée et à laquelle on avait rendu un peu des couleurs d’origine. La boutique a été remplacée par une cafeteria assez haute en couleur. (possibilité d’achat de photos)

Pas de temps pour le Ravelijn ni la maison Volta, nous avons traversé le pays des Lavanors pour investir le « Festival Carnaval » où l’on peut aussi se faire photographier et un petit tour chez « Monsieur Cannibal » seule attraction en français.
Pas le temps pour l’oiseau Rock qui ne tentait personne et demi-tour vers les petits trains miniatures (apparemment dépoussiérés aussi) et le magnifique antique carrousel.
Un passage obligé vers l’unique boutique qui vend des maisons miniatures estampillées « Efteling » pour mon village de Noël (il y avait des nouveautés que l’on ne trouve plus en Belgique). Attention, ces objets ne se trouvent pas dans le magasin près de la sortie !

La journée étant malheureusement déjà bien avancée, nous nous sommes alors dirigé vers la sortie en effectuant le crochet par la réputée crêperie. Sa réputation n’est pas usurpée ! Après une petite file d’attente pour obtenir une place, nous avons dégustée de délicieuses crêpes (sucrées ou salées, assez chère mais costaudes !) Cette crêperie ne désemplit pas et c’est tout à fait compréhensible !

17h30, les attractions fermaient ; nous avons donc attendu 18h pour assister au spectacle nocturne de fontaines chantantes et dansantes sur le lac.
Un dernier passage vers la boutique judicieusement située entre l’entrée réelle du parc et l’entrée du domaine (derrière les caisses) qui ferme bien après le parc lui-même pour l’achat des derniers souvenirs (et l’opportunité d’avoir des cadeaux de Noël originaux) et nous retournions vers la voiture les yeux encore pleins de la beauté et la joie d’avoir vécu une bien belle journée !
La gestion du départ a également été merveilleusement bien orchestrée par le personnel du parc qui s’est efforcé de rendre une belle fluidité aux voitures quittant les parking.

J’adore ce parc qui travaille à s’améliorer d’années en années (même pour l’accueil des personnes étrangères en pratiquant d’autres langues que le néerlandais … mais il y a encore des efforts à faire) !
Halloween ne s’y fête pas, par contre, ils s’efforcent à créer et conserver une belle féérie.
Ce parc fêtait donc ces 65 ans cette année mais il n’y a aucun faste et rien qui l’indiquait hormis la présence timide et peu visible de drapeaux le signalant (il fallait chercher pour le voir ou cela serait totalement passé inaperçu !)

Honnêtement, je suis un peu restée sur ma faim et j’envisage fortement d’y retourner cet été pour bénéficier d’une tranche horaire plus grande et en profiter davantage ; même si, grâce à ma bonne organisation, nous avons eu le temps de respecter mon planning … mais il y avait tant d’attractions que j’aurais aimé pouvoir faire également.
J’ai beaucoup aimé être le guide pour un ami qui ne connaissait pas les lieux : c’est chouette de découvrir un parc avec les yeux d’un néophyte ! … mais il ne s’agissait là que d’un court aperçu d’un parc bien plus riche et beau !



lundi 4 décembre 2017

Uchronicité : convention steampunk - le Pass - Frameries




Ce dimanche 03 décembre, au Pass (apd 2022, appelé "Sparkoh"), sis à Frameries a eu lieu la 2ème convention Steampunk et c’était donc l’occasion pour les adeptes et membres de cette confrérie de se retrouver afin de participer à l’organisation.
Les « civils » y étaient également conviés afin de découvrir ce monde très particulier du rétro-futurisme et peut-être en devenir assez fasciné pour en devenir adepte.

Le monde Steampunk est effectivement spécial : il faut considérer l’époque victorienne (très british) entre « Jules Verne » et « Mad Max » et toutes les techniques qui auraient pu être si l’on était resté sous domination de la vapeur. Cela donne un monde assez prétentieux et élitiste où snobisme et créativité font bon ménage. Certaines parleront d’un art de vie hors norme et de l’obligation d’en adopter les préceptes.
En effet, en tant que « civil », je me suis juste sentie tolérée ! Visiblement, tous se connaissent et se côtoient en un cercle très fermé, prennent plaisir à se voir et commenter leurs dernières créations ou acquisitions.

C’est un monde bizarre mais fascinant, entre Dames de la Haute en crinoline avec tous les atours et attributs des anglaises victoriennes et hommes du Meilleur Monde, en passant par les coloniaux et dérivant vers l’armement plus dévolu à Mad Max et ses sbires.
Car l’armement-même se veut de haute gamme soit constitué de cuivre et laiton du plus bel effet et de préférence fonctionnel, le cuir y règne également pour l’habillement et les tons mauves et beiges y prédominent.
Un second monde s’y adjoint et nous entrons là dans le domaine futuriste qui n’a pour seul limite que l’imagination des participants. Entre Lara Croft plus proche des Cosplays et les héroïnes hyper sexy des mangas, il y a tout un panel de personnage réel ou fictif en passant par le Cybord et Robocop dans les tons dorés et le cuivre ancien.



Il faut reconnaître que c’est assez haut en couleur, certainement de bons goûts avec un sens du détail que n’eut pas renié un dandy anglais (en moins compassé). Il est visible que ces passionnés dépensent des fortunes pour leur habillement et que l’excès et la surenchère y sont bienvenus (tout en restant d’un raffiné et d’un goût sûr !)
Très photogénique, ces attirails n’en restent pas moins très encombrants et je n’ose imaginer le poids de l’ensemble car ils ne se contentent pas du vêtement et ont également une foule d’accessoires pour compléter leur personnage allant jusqu’à customiser véhicule ou campement avec comme leitmotiv le tape-à-l’œil et le confort.

Il était donc intéressant de se rendre à cette convention dès les premières heures afin d’éviter le rush des participants – déjà nombreux à l’ouverture dont l’entrée payante était de € 2 – car la configuration des lieux n’offrait que peu d’espace (surtout dans les sous-sols)
Ce bâtiment jouxtant donc le musée du Pass est, de fait, une ancienne usine dont les trémies forment des colonnes touchant quasi le sol ; les allées y sont fort étroites et si les lieux sont architecturalement très intéressant, il n’était pas aisé de s’y mouvoir !
L’étage était plus allégé et permettait une mobilité parfaite si ce n’est la présence de portions de plancher en verre donnant sur le rez-de-chaussée situé quelques mètres plus bas : pour les victimes du vertige, impossible d’oser marcher à ces endroits !

Au programme, des artisans et exposants de marchandises labellisées « steampunk » et donc obligatoirement originales et créées de toute pièces à base de matériel d’horlogerie, vieilles machines à coudre ou tout autre appareil ancien (le règne de la récup et des brocantes !) ; des costumiers et modélistes, des bijoutiers, des accessoiristes ou des revendeurs de vêtements d’époque.
Quelques auteurs présentaient leurs ouvrages en dédicace (dont les auteurs que nous connaissons).

Afin d’initier tous les curieux, différentes activités étaient planifiées suivant un horaire qui fut parfaitement respecté : la ponctualité britannique est de réputation mondiale et inspire particulièrement ce monde assez récent (ce mouvement a seulement pris son essor en 1987 et ne fait que s’amplifier depuis.)
Entre danses « steampunk » s’inspirant des danses de l’époque victorienne, des conférences et concert, furent organisé des « duels de thé ».

J’ai assisté à l’un d’entre eux ce qui me fit immédiatement penser aux « précieuses ridicules ». C’est désuet, pompeux - car ils se prennent terriblement au sérieux - et hilarant.
Après présentation des parties en concurrence, un arbitre donne le top de départ : le jeu consiste à tremper un biscuit dans une tasse de thé (assez longuement, c’est chronométré) puis on attend la suite de l’opération : le biscuit fragilisé par le thé casse et tombe soit dans la tasse, soit sur le vêtement ou encore sur le sol ou, in fine, est vivement avalé par le participant … suivant l’action du biscuit et/ou décision et parti pris du duelliste, on perd ou gagne des points (j’ai oublié les « termes techniques », ça vient du « splach » au « splat » etc).
Ils poussent le burlesque jusqu’à proposer différentes sortes de biscuit dont le sconses anglais pour pratiquer ce qu’ils appellent un sport.


Je me suis donc assez bien amusée mais j’ai acquît la certitude que je adhérerai jamais à ce monde. J’apprécie la simplicité et la tolérance extrême du monde fantastique.

Floreffe : le temps des cadeaux




C’est ce weekend que commençait la période du “temps des cadeaux” à Floreffe (pour toute la durée du mois de décembre à raison de 7 jours sur 7).
L’entrée est gratuite.

Ce marché de Noël présentent une quarantaine d’artisans de qualité dans les locaux du moulin et de la brasserie situé sous le séminaire dans l’abbaye de Floreffe.

Cela faisait quelques années que je n’avais plus fait le déplacement en ces lieux et j’en avais gardé un assez bon souvenir tant par la qualité des créations uniques présentées, par la bonne ambiance et la diversité des artisans.

Fidèle à mon habitude, je me suis garée ce samedi sur le terrain de basket de l’école qui était ouvert pour l’occasion et qui a la bonne idée de se trouver assez près des lieux d’exposition.
Une petite poterne vous invite à passer par les jardins et ses pittoresques escaliers de pierres bleues menant directement vers le chapiteau qui recouvre une grosse partie de la cour de graviers. La météo fraiche mais sèche n’avait pas rendu lesdits escaliers trop glissants.

J’ai débuté ma visite par le moulin où j’ai pu retrouver un travailleur du cuir que je connais, présentant également les réalisations d’une collègue fonctionnant également dans le cuir et une autre dont le domaine de prédilections est les pierres semi-précieuses. Les artisans se sont suivis chacun dans une activité différente ce qui empêchait concurrence et lassitude.

J’ai poursuivi par le chapiteau où était installé un bar offrant aussi un service de brasserie et la dégustation de crêpes. Puis, je me suis attardée dans les petites pièces du bâtiment jouxtant ce chapiteau (chauffé, il faut le préciser !)
J’y ai retrouvé les artisans habituels que j’avais déjà côtoyé des années auparavant.
A mon grand étonnement (et regret), les étages n’étaient plus accessibles et j’ai fortement douté de la présence des 40 artisans annoncés !

J’ai donc été particulièrement déçue de ma sortie et ne me rendrai plus à Floreffe à l’avenir !
Heureusement, passant dans la région, je m’étais rendue en matinée au marché de Noël de Maredsous magnifiquement décoré même si les occupants des chalets ne proposaient rien d’exceptionnel. Quant au marché de Noël de la maison des artisans de Maredret, je n’y ai pas vu davantage que lors de mon récent passage en ces lieux.

Je considère avoir donc perdu mon temps ce samedi.