Ce weekend des 28 et 29 octobre (weekend de changement d'heure) avait lieu à nouveau sur le site d'Eppe Sauvage, le festival de Val Joly'maginaire qui a changé d'organisateur depuis la pandémie.
Malgré mon ressenti de l'an passé, je me suis néanmoins rendue sur les lieux ce dimanche 29 octobre (car je n'avais rien d'autre à faire). On pouvait constater la bonne volonté des bénévoles en place et des participants d'améliorer ledit festival et tenter de le ramener vers le succès d'antan (ils n'ont pas ménagé leurs efforts) mais cet édition a également eu du mal à décoller. Une fois de plus, les auteurs et artisans sur place m'ont avoués être venu dans le seul but de faire plaisir à l'organisateur car l'événement n'est plus du tout rentable.
Le parking était assez vide : il faut dire que la météo était très médiocre et pas du tout propice à la promenade. Le léger crachin n'incitait absolument pas à s'installer à la devanture des cafés, restaurant et salon de thé qui étaient ouvert pour l'occasion.
Comme l'an passé, le 1er bâtiment accueillait artisans et auteurs dans une chicane menant vers l'extérieur et les malheureux artisans installés dehors; puis revenait vers l'allée centrale menant au chapiteau à travers l'unique rue constituée de divers magasins et cafés. Une fois encore, le chapiteau accueillait uniquement un bar et une salle de concert qui connu un réel succès samedi soir. Des figurants dans le thème de la filmographie de Tim Burton déambulaient parmi les passants pour animer l'ensemble : à ce niveau, c'était bien plus interactif que l'an passé ... preuve que le festival s'améliore mais la thématique diffère de plus en plus tandis que l'événement accueille bien plus d'artisans que d'auteurs !
Le grand bâtiment : 3 salles en étage, une salle des pas perdus avec bar et sa salle de spectacle; accueillait le gros des participants mais de moins en moins de têtes connues pour ma part. Nous avons cependant passé un peu de temps avec notre ami Pascal Boillet tout auréolé de son succès breton récent et l'inimitable Paul Yperman pour son dernier rendez-vous annuel (ce talentueux artiste utilise la période hivernale pour reconstituer son offre de tableaux féériques)
L'avantage de ce rendez-vous de moins en moins intéressant puisque le salon littéraire disparait peu à peu au profit d'artisans (qui avaient visiblement axé leur production sur le thème choisi) est que l'impact financier sur mon portefeuille est de moins en moins conséquent ! (faute de mur disponible pour recevoir les œuvres de Paul !)
Nous ne nous sommes dès lors pas énormément attardés sur les lieux français mais cela restait une sortie agréable. Comme tout le monde, j'ai envie de revivre après confinements et privation de liberté !
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