jeudi 20 mars 2025

19ème salon du disque et de la BD - Gondecourt - 2025

 


Etant dans le Nord de la France, ce samedi 15 mars, nous avions décidé d'aller rejoindre un ami illustrateur sur le petit salon de Gondecourt "Rock et Bulles". Nous nous y étions rendus une première fois en 2023 et nous avions trouvé cela bien sympathique.

L'après-midi était déjà bien avancée et une place de parking un peu difficile à trouver car le parking de la salle des fêtes est très petit et jouxte un terrain de football où un match avait lieu (donc pas de place mais pas nécessairement à cause du salon). Nous avons eu plus facile à trouver la salle cette fois-ci et, moyennant un peu de marche, nous n'étions pas garer si loin.

L'entrée payante restait à un prix démocratique (€2) et l'organisation était toujours tenue par des rockeurs (une salle pour le salon et une autre pour les concerts). Nous n'avons eu aucun mal à pénétrer dans le salon et rejoindre notre ami. Une partie de la salle était dévolue aux auteurs en dédicace alors que l'autre partie accueillait une brocante de BD et disques d'occasion à prix intéressants.

J'avoue que je n'ai pas vraiment parcouru les étals et que je me suis contentée de rester à discuter avec notre illustrateur préféré qui nous a dédicacé son nouveau livre (avec dessin personnalisé).

Nous sommes quasi rester jusqu'à la fermeture et avons passé un moment bien agréable dans ce cadre sans prétention et bonne enfant. La musique était bonne et pas trop envahissante tandis que les boissons étaient également à prix très démocratique dans des verres en plastiques au couleur de l'événement. Je ne dis pas que j'y retournerai chaque année mais en complément d'une autre sortie, ce salon est toujours une destination valable : les organisateurs sont sympas, les exposants ne sont nullement harcelants et nous avons tous passé quelques heures plaisantes.

Ce fut donc une journée ensoleillée et sympathique dans le Nord-Pas-Calais mêlant salon de Bondues et de Gondecourt et nous donnant donc un ensemble assez complet en matière de littérature et musique.

Nous sommes rentrés raisonnablement chez nous en début de soirée sans incident notable.

Salon du livre de Bondues 2025


Cette année encore, ce samedi 15 mars, nous nous sommes rendus dans le Nord de la France afin de déambuler au sein du salon du livre. Toujours en fin de matinée, pour accéder plus facilement à un parcage dans le quartier voisin (en tentant de ne pas gêner trop les riverains), nous avons eu la chance de ne pas nous trouver trop loin (après quelques km de bouchons car ce salon attire assez bien de monde).  Le soleil était de la partie sans chaleur mais agréable, ce qui était finalement très bien pour ne pas surchauffer les lieux habituels.

Après avoir montrer nos sacs aux vigiles (sécurité oblige), nous avons reçu un bracelet en papier comme l'an passé pour nous permettre d'aller et venir dans les diverses pièces. L'entrée est toujours gratuite.

Nous avons entrepris de respecter une chicane bien délimitée pour être certain de ne rater aucun stand. Quelques maisons d'éditions en plus des grands stands du "Furet du Nord" organisateur de l'événement, et beaucoup d'auteurs indépendants étaient installés le long d'allées suffisamment larges pour laisser un passage aisé (à condition que le chaland ne s'arrête pas n'importe où ni n'importe comment se moquant éperdument des autres !) Je ne me suis pas plus intéressée aux invités du salon (dont un grand nombre avait par ailleurs annulé en dernière minute, pourquoi ?) même si rencontrer Gilles Legardinier aurait pu me plaire (mais à l'heure de ma présence, il était en conférence alors que déjà une vingtaine de personnes l'attendait... avec 2h d'avance !) J'ai donc renoncé car je n'avais vraiment aucune envie de passer des heures à attendre ! Je ne me suis pas davantage attardée auprès des têtes d'affiche que je me suis contentée de survoler (heureusement, l'heure de midi est assez calme car les auteurs - priorité aux invités - vont diner).

J'ai rencontré quelques rares auteurs que je connais encore (la pandémie a changé la donne : certains ont déménagé, d'autres ont cessé leurs activités ou perdu leur maison d'édition); j'ai découvert d'autres auteurs mais je me suis abstenue d'acheter trop de nouveaux livres : ma bibliothèque est toujours remplie et je ne suis pas capable de jeter certains recueils pour faire la place à d'autres !

Cette année, pour la première fois, l'étage de la salle avait été ouvert pour accueillir de la bandes dessinées et des mangas. J'y ai donc fait un saut pour gâter mes ados...

Comme d'habitude, nous sommes allés manger hors du salon après en avoir fait le tour (donc assez tardivement) mais nous avons zappé la brasserie "au bureau" que nous apprécions tant car nous avions choisi de passer l'après-midi dans un autre salon à 15 km de là (nous n'avions donc pas le temps de nous attarder pour manger !)

Ce fut donc encore un moment très agréable mais nettement moins cordial que par le passé. J'avoue que je n'étais pas non plus en forme mais je n'avais pas voulu renoncer à cette sortie que j'attends avec impatience chaque hiver ...



jeudi 13 mars 2025

La Boverie - Musée des Beaux-Arts - Liège

 

Profitant de mon passage à Liège et plus exactement de ma visite de l'exposition Delvaux à La Boverie, c'était l'occasion idéale de parcourir également les salles dévolues aux collections permanentes.
Si l'exposition temporaire imposait le paiement d'un ticket d'entrée, le pass museum me donne l'accès gratuit aux salles du sous-sol où se trouvent le musée des Beaux-Arts et ses collections de tableaux et de sculptures. C'était donc le moment idéal pour visiter ce musée que je ne connaissais pas encore et, comme la foule se trouvait à parcourir l'exposition temporaire, j'ai bénéficié d'une tranquillité incroyable. Autant les salles du rez-de-chaussée m'ont apportés chaleur et manque d'air, autant la visite du sous-sol fut très agréable !

Hormis l'aspect extérieur du bâtiment si beau bien que très classique, je n'ai trouvé aucun charme à l'intérieur qui a été rénové en 2016. Je présume que dans un but de modernisme, ils ont ôté tout charme et probablement l'âme de cet édifice. A part quelques chapiteaux et plafonds sobrement ornés, l'ensemble a été bétonné et l'éclairage n'est pas même adapté à une mise en valeur des collections : quelle tristesse !

J'ai commencé par la "galerie noire" qui présentait la collection contemporaine qui m'a déplut au plus haut point : ces "œuvres" ressemblent à des gribouillis d'enfants en mal de talent. Seul une esquisse de Dali a vraiment retenu mon attention.

Dans la salle des pas perdus entre galerie noire et galeries des œuvres anciennes, j'ai vraiment apprécié le tableau représentant un vieux jardinier que j'ai trouvé exceptionnel : quel œuvre magistrale ! Quel talent ! Quel sens du détail : visage, mains et pieds sont peints avec une justesse et un réalisme incroyable !

Je dois admettre que je suis très sensible à la beauté et la qualité des peintres anciens et renommés cependant plus on s'approche des années 2000 et moins j'apprécie les peintures !
J'ai retrouvé avec plaisir quelques Matisse, Degat, Navez, les toiles de Magritte que j'avais pu admirer lors de l'exposition Magritte à Bruxelles (elles y étaient en prêt) et autres œuvres figuratives. Je ne suis absolument pas satisfaite de mes photos que l'éclairage inadapté m'a forcé à prendre sous des angles peu flatteurs et peu représentatifs de la qualité des tableaux. Certaines toiles nécessiteraient un sérieux nettoyage tant elles sont devenues ternes et peu attrayantes.

Ensor
Gauguin


Navez







Cette visite devait être faites pour compléter ma visite de Liège mais je ne me représenterai certainement pas dans ce musée que je ne recommande d'ailleurs qu'aux puristes intéressés par une toile en particulier. J'ai bien plus apprécié le musée des Beaux-Arts de Charleroi ou de Tournai.... et rien ne vaut évidemment la prestance des Beaux-Arts de Bruxelles tant pour la richesse des collections que pour le cadre magnifique des palais, écrins magistrales de ces œuvres.

Près des vestiaires du rez-de-chaussée, dans la nouvelle zone sur pilotis - on pouvait également visiter la collection des gravures (concours triennale) - seul un ensemble de 3 Eaux Fortes a retenu mon admiration - mais j'ai bien davantage été attirée par la vue extérieur donnant directement sur un bras sauvage de la Meuse et son cadre bucolique même si j'ai déploré l'aberration urbanistique de remplacer certaines maisons mosanes par des ensembles modernes sur les quais en arrière-plan.

Une visite donc en demi-teinte pour cette presque-île et son musée. Le parc est bien plus agréable à la belle saison !

Expo Delvaux - La Boverie - Liège

 


Ayant un peu trop tardé pour me rendre à cette exposition, je n'ai plus eu d'autres choix que prendre le train ce mercredi 12 mars et me diriger vers la Cité Ardente.

Ce n'était pas un trop mauvais plan étant donné que la météo, bien que mitigée, n'était pas dramatique; les vacances de carnaval étaient terminées et les étudiants de retour en classe; et le mercredi offrait une belle réduction sur le ticket d'entrée (€10 ald €18). Je me disais également que la foule avait dû profiter des mois précédents pour s'y présenter (l'exposition a connu un grand succès !) et qu'il ne devait donc plus y avoir trop de monde... Pour mettre toutes les chances de mon côté, j'avais également choisi le créneau de 11h/11h30 (très proche de l'heure du dîner) et acheter mon ticket online sur le site directement dévolu.

C'est bien là où je me suis trompée : il y avait beaucoup d'amateurs et des groupes (très mal organisés) se pressaient à la caisse unique ! Des cars complets de néerlandophones avaient fait le voyage ... ce que je n'ai pas vraiment compris étant donné que l'artiste a quitté Bruxelles pour s'installer à Furnes en plein milieu de sa carrière et que fondation et musée Delvaux se trouvent à St Iedesbald (j'ai eu l'occasion de les visiter il y a quelques années). J'admets cependant que cette exposition est assez complète et qu'elle présente notamment quelques beaux tableaux issus de collections privées.

Il ne fut donc pas très aisé de déambuler parmi les œuvres et de choisir le meilleur angle pour la prise de photos (toujours autorisées mais sans flash). Sur Bruxelles, l'heure de table est souvent très calme mais ce n'était visiblement pas le cas à Liège. Ce fut d'autant plus difficile que les groupes étaient essentiellement constitués de personnes âgés à la mobilité souvent réduite (donc encombrés de sièges pliants, cannes ou tribunes) ! 

J'ai également déploré le manque de politesse et de civisme : on décrie souvent la jeune génération mais les personnes âgés se révèlent bien souvent égoïstes, irrespectueuses et "n'en ayant rien à foutre des autres" ! Le respect étant logiquement dans les deux sens, je comprends parfaitement que la jeunesse refuse désormais de s'écraser face aux anciens ! J'ai donc essayé de me tenir le plus possible à distance et faire mes photos à l'arrachée ... ces derniers n'hésitent de toute façon jamais à écraser les pieds, se glisser entre toiles et spectateurs, forcer le passage et stationner devant les œuvres - ou au milieu du passage - même pour parler de toute autre chose : ils sont anciens donc ils ont tous les droits, aucune obligation et les autres doivent tout accepter ! Quelle population décadente ! Quel conflit générationnel ! Quel manque de classe ! ... Je crois que le manque d'éducation n'est absolument pas récent et que les anciens n'ont plus rien à reprocher aux jeunes !

L'exposition n'a donc rien eu d'agréable hormis la beauté des œuvres (j'en connaissais déjà pas mal) et le talent du peintre (même si certains sujets seraient controversés aujourd'hui). 

Je ne regrette donc pas d'avoir effectué le voyage pour voir cette exposition mais bien de ne pas avoir trouvé le créneau idéal pour m'y rendre.