No comment ...
jeudi 24 mars 2016
lundi 21 mars 2016
Bobbejaanland
Voilà un parc belge que j’aime bien. Situé dans
le « pays » limbourgeois, à quelques pas d’Hasselt, ce parc axé sur
le Far-West - au départ à la gloire d’un chanteur de country flamand, j’ai eu
l’occasion de participer à un show dudit chanteur et j’avais apprécié !
Celui-ci étant désormais décédé, le parc continue à lui survivre – est dans le
top de mes parcs d’attraction belges. Il était très agréable de se rendre dans
cette région par le chemin des écoliers au milieu des bois enjolivés, en
saison, par de magnifiques massifs de rhododendrons.
La customisation est correcte et il présente
assez d’attractions intéressantes pour valoir le détour (même si les horaires
d’ouverture sont un peu faible et uniquement de Pâques à la Toussaint car il a
également succombé au thème Halloween).
Dans ce parc, les attractions ne sont pas l’une
sur l’autre comme par exemple à Europapark et il y a assez d’espace pour
drainer une foule nombreuse. Les enfants de tout âge peuvent y trouver de quoi
se faire plaisir : en effet, il existe différents univers pouvant combler
enfants et adolescents. La présence de montagnes russes bien pensées et
customisées est un plus et il est très agréable de participer aux attractions
nautiques près et sur le lac. Je cite en autre la rivière sauvage qui offre un
parcours partiellement en marche arrière et qui était plutôt attrayante et
différente de ce qu’offraient les autres parcs.
Il fut un temps où l’opportunité de faire du
ski nautique était offerte mais ce temps est maintenant révolu : je ne
l’avais pas testé mais il était agréable d’y voir évoluer les assidus.
Promenade en barque et pédalo a également cessé d’être possible et il est
regrettable que le lac ne soit dorénavant plus exploité … mais vous pourrez
toujours y nourrir les poissons (c’est une activité qui fait toujours la joie
des enfants ! Des distributeurs de nourriture sont accessibles pour ne pas
vous priver de vos sandwiches…)
Un sympathique monorail vous permet de
rejoindre les différentes zones et de survoler littéralement l’essentiel du
parc (et une petite partie du parking, ce qui tend à prouver qu’un
agrandissement de la zone de plaisir peut toujours être imaginer). Un petit
train parcourt également une partie du parc, ce qui permet d’éviter de
sillonner plusieurs fois le parc (à condition que ce moyen de transport ne soit
pas trop pris d’assaut : hors période de vacances, un seul train est mis
en fonction et le délai d’attente est parfois long !)
L’intendance est prévue mais je reconnais avoir
visiter ce parc à l’époque où j’étais en mode pique-nique et je n’ai donc pas
testé l’alimentation offerte (à vil prix) au sein du parc. Je présume qu’ils
ont cédé aux appels du fast-food pour servir rapidement le client.
J’admets également avoir mangé lors du dîner
spectacle qui ne se fait plus et que la nourriture était correcte (oui, cela
remonte à bien des années, merci d’éviter ce sujet !)
J’ai souvenance d’un cow-boy mascotte assez
sympathique qui vous accueillait à l’entrée et voyageait dans le parc pour le
plus grand bonheur des enfants qui pouvaient se faire photographier (les photos
étaient téléchargeables via le net et un code – acheté évidemment – dès le
retour maison : ce parc fut un précurseur à ce sujet … actuellement, le
parc Efteling offre le téléchargement des photos achetées sur une clé USB –
achetée également – utilisable et réutilisable à chaque nouvelle visite dans le
parc soit un achat unique … à condition de ne pas l’oublier !)
Il
ne faut pas oublier la présence d’un musée avec des pièces authentiques des civilisations
Hopi et Navajos de Phoenix, en Arizona. C’est aujourd’hui la collection privée
sur l’art indien la plus complète d’Europe. On trouve également des souvenirs
d’art indien dans les diverses boutiques du parc. Ce musée se trouve dans le
village indien reproduit au sein du parc.
Une
zone couverte et chauffée est prévue pour la joie des plus petits : aire
de jeux, piscine à balles, carrousels, mur d’escalade et château gonflable à
profusion dans un espace interdit aux plus grands … Je vous conseille de
prendre un livre avec vous car vous aurez du mal à récupérer vos enfants !
J’apprécie vraiment ce parc situé dans une zone
de microclimat, j’ai rarement eu à déplorer une mauvaise météo (pluie) sur
place même en période de Toussaint (peut-être ai-je eu de la chance ?)
mais j’avoue avoir un petit faible pour notre Limbourg où je vais assez
fréquemment.
Il n’y a aucune offre d’hôtel sur ce site mais,
là aussi, les horaires n’étant pas en nocturne, cela n’apporterait que peu
d’intérêt.
Si vous êtes de passage dans cette belle région
et que vous disposez d’un peu de temps ne vous refusez pas la visite des
jardins japonais (l’un plus grand d’Europe après ceux de Pairi Daïza dont ils
sont les précurseurs). Ils ont été créé en collaboration avec le Japon et sont
désormais assez anciens pour pouvoir apprécier des arbres d’un âge déjà
conséquents. Je vous conseille néanmoins d’y aller au printemps lorsque leur
beauté est sublimée par la floraison des cerisiers japonais. Vous apprécierez
de ne pas être noyé dans la foule et d’avoir l’occasion d’y faire de très
belles photos.
Dans cette région également, la ville
d’Hoegaarden et sa brasserie : qui ne connait pas la réputée blanche
d’Hoegaarden qui fait la renommée de notre petite Belgique ? Je vous
conseille également cette visite et la dégustation qui l’accompagne …
Pour parachever l’inventaire des curiosités de
la région, je terminerai par « Plopsa Indoor » qui a déjà fait l'objet d’un article …
jeudi 17 mars 2016
Plopsa Indoor Hasselt
Un Petit parc d’attractions intérieur dans la
belle région du Limbourg belge… loin d’être un lieu incontournable, cet endroit
mérite cependant une petite visite si vous avez des enfants en bas-âge. Ces
derniers apprécieront des attractions qui leurs sont quasi uniquement dédiés
et, s’ils aiment le monde des « Plops », ils seront heureux (ce parc
est cependant très loin de valoir son grand frère situé sur la côte belge !)
Très peu d’attractions mais relativement bien
customisées et une capacité d’accueil vite dépassée qui m’ont poussée à ne pas
rééditer l’expérience : une fois suffit (surtout face aux kilomètres qu’il
a fallu parcourir pour y parvenir) !
Des appareils limités dans l’espace et donc
plutôt dédiés aux plus jeunes. Il n’y a absolument rien de prévu pour les
adolescents qui s’y ennuieront fortement !
Le petit spectacle « Bumba » était
vraiment prévu pour les plus petits (ceux qui font la sieste et ne regardent
donc pas) et ne comportait pas le moindre intérêt pour les plus grands (qui ne
tenaient dès lors pas en place) ; le nombre des places assises était très
limité et le son pas terrible !
Un univers très sombre et bruyant comme la
plupart des parcs intérieurs et une photogénie laissant largement à désirer,
j’y ai cependant quelques bons souvenirs (dus à la présence de mes enfants et
de quelques amis) Je conseille d’ailleurs de ne pas y aller seul avec ses
enfants car il n’y a absolument rien de prévu pour les adultes et peu de place
assises pour vous faire patienter ; l’idéal est donc de s’y rendre avec un
couple d’amis : pendant que les enfants s’amusent en toute liberté (s’ils
sont assez grands, on peut parfaitement les laisser aller où bon leurs semble
sans courir de risque), les parents pourront prendre un verre dans le seul bar
à l’intérieur (bien éclairé mais le niveau sonore est assez élevé) ou en
extérieur (moins de bruit mais pas la possibilité de jeter de temps en temps un
œil sur sa progéniture).
Quelques petites attractions en extérieur complète ce parc mais sont réellement sans intérêt (et on vite été désertées par les enfants !)
La petite restauration est assez limitée et
juste correcte … au moins, c’est du belge (ici pas de sauce et frites
sucrées !) et les prix sont dans la norme (mais néanmoins assez cher quand
on ne se contente pas d’un seul verre … il faut bien s’occuper.)
La petite boutique en place – à la gloire des
héros du Studio 100 – n’offre pas grand-chose de rare hormis la gamme de
vêtements de bonne qualité mais à un prix assez élevé (ok, ce sont des modèles
exclusifs et bien coupés mais ces héros sont surtout connus par les enfants de
la région et de Flandre … ils s’exportent donc difficilement dans d’autres
régions)
La visite de ce parc doit donc être comprise
dans une visite de la région et certainement pas faire l’objet d’une unique
destination. Je ne suis pas adepte du dépôt d’enfants pendant que les adultes
vont profiter d’autres plaisirs … ailleurs mais j’avoue que c’était
tentant !
En d’autres termes, les enfants ont fortement
apprécié s’y trouver et ont regretté qu’on n’y reste pas toute la journée mais
je m’y suis ennuyé et je n’ai même pas pu me rattraper avec le plaisir de
photographier !
Toverland
J’ai déjà eu l’opportunité de parler de ce parc
d’attraction limbourgeois (Pays-Bas) et c’est l’occasion pour moi de vous en
parler plus en détail.
Vu du parking, le bâtiment est assez imposant
et présente relativement bien. Des personnages vous aident à patienter devant
les caisses ; ce n’est pas la grande affluence mais le personnel de caisse
n’est pas des plus performants ! Les enfants adoreront se faire
photographier avec la gentille sorcière ou le cochon … (attention, il n’y a pas
de photographe sur place, les photos vous devraient les prendre vous-même.)
Ma première impression : c’est très sombre
et il faut s’habituer au manque de lumière pour apprécier le décor (qui n’est
pas mal du tout !) J’admets ne pas m’y être rendue en été et cela joue
sans doute mais aucun effort n’est fait pour la visibilité … c’est peut-être
fait exprès pour donner un aspect mystérieux ! Ce parc est ouvert toute
l’année mais évidemment pas l’ensemble de ces attractions : en hiver, un
seul hall est accessible et cela rend le prix d’entrée un peu excessif …
Comme tout lieu couvert, ce parc est limité
dans sa capacité et le nombre de ses attractions qui sont dès lors orientées
surtout pour les plus jeunes : la taille de l’attraction est limitée par
la hauteur de l’entrepôt qui l’abrite même si une partie de celle-ci n’hésite
pas à squatter un peu l’extérieur. Par exemple, une partie du parcours du
bobsleigh se passe dehors (et est donc stoppé en cas d’intempéries), de même
que la rivière sauvage qui sort en extérieur pour se terminer à l’intérieur. Du
fait d’une hauteur limitée, la plupart des attractions internes ne peuvent être
proposée aux plus grands qui resteront dès lors sur leur faim ou devront se
diriger vers les attractions – de plus en plus nombreuses – proposées hors de
l’indoor !
Deux « entrepôts » reliés par une
sympathique forêt très photogénique vous attendent avec un maximum
d’attractions bien customisées et assez proches l’une de l’autre. Quelques
beaux champignons complètes le décor que je trouve plutôt réussi. La "Funny House" qui se trouve en face est très limitée et sans réel intérêt (même pour les plus petits).
C’est donc en extérieur que cela devient
intéressant et donc commence à valoir la peine …
Plusieurs montagnes russes peu customisées mais
plaisantes notamment celles que vous parcourrez sur une moto que je n’avais pas
eu l’opportunité de trouver dans d’autres parcs d’attractions européens.
Malheureusement, si vous n’avez pas la chance de voir le soleil, peu de ces
attractions sont ouvertes et rien n’est actuellement fait pour vous préserver
de la pluie.
Cependant, ce parc s’agrandit d’année en année
et devrait sans doute palier à ce désagrément à l’avenir. Je pense également
qu’il deviendra peu à peu un parc extérieur avec la zone ancienne qui perdra de
l’importance. Le temps devrait aussi permettre à la végétation de prendre son
essor et cela devrait donc améliorer le look de l’endroit !
Question restauration, c’est les Pays-Bas donc
le règne du fast food et de la mayonnaise sucrée : il faut vraiment avoir
faim !
L’unique magasin de souvenir se trouve auprès
de l’entrée et offre un petit assortiment intéressant surtout pour les enfants
mais le CD est assez attrayant et les enfants ont adoré l’écouter sur le chemin
du retour (nous nous replongeons de temps en temps dans l’ambiance lorsque je
le replace dans le lecteur lors de nos fréquents voyages et c’est toujours
un plaisir !)
lundi 14 mars 2016
La télévision
Depuis la télé numérique, nous n’avons jamais
eu un choix aussi grand de films, séries, émissions … et jamais je n’ai aussi
peu regardé la télé ! Entre la télé de notre enfance avec ses quelques
chaines francophones, ces présentateurs non formatés et celle d'aujourd’hui ; il y a pourtant un monde de différences !
Autant, j’étais excitée de retrouver la lucarne
merveilleuse, qui a fait son entrée dans les familles depuis à peine 50 ans, en
me disputant avec frère et sœur pour le choix de la chaîne (4-5 au départ) où
la qualité surpassait la quantité ; autant, aujourd’hui, je laisse
volontiers la télécommande aux autres ! J’ai tellement cette impression de
déjà-vu : les émissions, les jeux, les séries … tout se ressemble tellement !
L’offre n’a jamais été aussi forte mais je la
découvre de plus en plus inintéressante : vous croyez que je
vieillis ? Nullement, j’ai simplement trouvé un autre sens à ma vie que de
rester bloquée dans mon fauteuil devant un programme aussi insipide !
Entre la télé-réalité qui a fait son temps et
pour laquelle nous savons tous désormais qu’il n’y a aucune improvisation, les
télé crochets qui sont de plus en plus professionnelles (certaines « stars
de demain » ont parfois même déjà produit un disque et la plupart ont été
repérés sur Internet !), les séries toutes calquées sur le même moule (le
dernier à la mode) ou les remakes de films ; le tri est vite fait !
Je me demande pourquoi j’achète encore un programme … à chaque fois, je fais le
même constat : il n’y a rien d’attirant !
Si, auparavant, nous attendions avec impatience
la rediffusion de vieux films, désormais, cette riche collection
cinématographique nous a été vendue à toutes occasions promue par la télévision
elle-même … qui a en quelque sorte vendu son fond de commerce. A force de scier
la branche sur laquelle on est assis, on perd l’intérêt du
téléspectateur !
La vente de DVD a aussi largement contribué à nous
rendre exigeant : ils nous invitent à choisir nos propres horaires, notre
propre programmation et plus à être obligés de respecter ceux déterminer par la
grille, de plus, un DVD nous évite les pages de pub répétitives et de plus en
plus longues que l’on doit se farcir ! Je déteste ces séries de 30 minutes
entrecoupées de 3 pages de pub et nous accordant donc généreusement 15-20
minutes de film (vive l’enregistrement qui nous permet une vision différée et
dont on peut extraire la pub : vive la lecture rapide !) Plus
question non plus d’attendre la semaine suivante pour connaitre la
suite de sa série préférée !
Il est fini ce temps où les horaires du petit
écran conditionnaient notre passage aux toilettes ou dans le frigo : à
nous la liberté (merci l’opportunité de prendre une pause quand on le désire …
on peut rattraper le temps lors des prochaines pubs !)
Fini de regarder le journal télévisé et
d’avaler les informations négatives, les images d’horreur, en même temps que
notre repas ! A moi, le retour des repas en famille – sans écran – qui
nous permet d’échanger nos impressions et raconter la journée qu’on a
vécu ! L’information familiale est plus constructive et réjouissante que
toutes ces images du monde dont nous sommes saturés : nous sommes blasés,
dégoûtés et nos enfants traumatisés.
Nous est également offert, contre pièces
sonnantes et trébuchantes, la possibilité de louer les dernières sorties –
rendant donc la sortie au cinéma inutile – il suffit d’avoir la patience
d’attendre une semaine supplémentaire pour obtenir le film à domicile pour le
prix d’un ticket de cinéma avec la faculté de le regarder en famille (quelle
économie !) ; l’opportunité de voir les épisodes suivants de notre
série (dès leurs sorties sur le marché américain … mais en version originale).
Il est agréable aussi de pouvoir choisir de
visualiser un film dans sa langue d’origine : pour les personnes ayant des
connaissances linguistiques et désirant les conserver, c’est une mine
d’or ! Cela vous donne aussi la possibilité d’étudier une langue étrangère
si vous choisissez l’option avec sous-titres (mais vous y perdrez en
qualité : difficile de suivre images et textes en même temps … fatalement,
on ne peut rester concentrer pendant plus d’une heure !)
Il est un fait qu’un film traduit peut être
dépouiller de la saveur de ses dialogues (et que dire d’une traduction en
canadien pour les francophones … savoureux mais lassant à la longue !)
Cette fenêtre sur le monde est de moins en
moins intéressante, tant le choix des programmeurs va vers l’horreur et la
sensation, vers le médiocre et l’abrutissement rencontrant peut-être les désirs
de la majorité mais pas le mien. Les documentaires (parfois d’excellente
qualité) se retrouvent le plus souvent en fin de soirée ou en pleine après-midi
quand les gens sont sensés être au boulot (on n’est pas tous chômeur ou
pensionné !) … heureusement qu’il existe la possibilité
d’enregistrer ! (mais on n’a pas toujours le temps de regarder les
enregistrements : le jour où l’homme cessera d’avoir besoin de dormir pour
recharger ses batteries, peut-être ?) On rencontre cependant des soirées
où, les chaines rivalisant entre elles, vous proposent en même temps une
superbe émission et il est bien difficile de trancher en faveur d’une
d’elles (avec la faculté d’enregistrer
une unique autre diffusion) et généralement ce genre d’émission ne sera pas
rediffusée … c’est là que se retrouve l’intérêt d’avoir Internet pour
télécharger les créneaux ratés.
jeudi 10 mars 2016
Walibi
Jusqu’à aujourd’hui, j’ai énormément parlé des
parcs d’attractions étrangers (car j’adore ça) et j’ai bien peu touché aux
parcs d’attractions situés en Belgique.
Je n’avais pas, initialement, l’envie de vous
en parler mais je crois que je me dois quand même d’en faire un article.
Je n’aime pas vraiment ce parc bien qu’il
recèle un attrait certain et que j’ai beaucoup apprécié, à une certaine époque,
l’Aqualibi qui était ce qui se faisait de mieux à ma portée … depuis, bien des
centres aquatiques ont vu le jour et je privilégie évidemment la proximité même
s’ils n’ont pas la qualité et la grandeur d’Aqualibi. En définitive, j’ai bien
rapidement déserté Walibi pour profiter exclusivement – et en soirée – de
l’Aqualibi.
Aqualibi est vraiment un paradis tropical mais,
victime de son succès, j’ai fini par y renoncer totalement : je déteste
quand on se marche dessus ! Je n’ai cependant pas oublié ses toboggans
vertigineux (tant pis pour le vertige et le fait de devoir escalader maints
obstacles pour y arriver), j’ai adoré la rapido River qui offrait une descente
en bouée très agréable, les bains à bulles et la piscine à vague !
J’admets néanmoins que, tant qu’à faire, je préfère les paradis tropicaux qui
se développent dans le Sud en plein air (à condition de bien se protéger du
soleil) ; ceux-ci se customisent de plus en plus - fini les palmiers
et autres plantes vertes pour faire place à des thèmes bien attrayants – le
monde de la mer, le monde des pirates, … cela devient un réel plaisir pour les
yeux en plus d’être un bonheur de jouer dans l’eau (pas question évidemment
d’espérer nager, ce n’est d’ailleurs pas conçu pour !)
Le parc Walibi est très axé sur les adolescents
friands d’adrénaline et d’attractions à sensation … j’ai aimé un jour et j’ai,
moi aussi, hanté ce genre d’attractions à une époque mais le plaisir n’y est
plus vraiment (même si j’accepte bien volontiers d’y accompagner mes enfants
qui les découvrent seulement) et je dois admettre que ce n’est plus ma tasse de
thé !
Me faire tourner et retourner, secouer dans
tous les sens et avoir la sensation que la gaufre, ingurgitée peu, avant va
remonter - alors que moi, je ne veux pas - me fait largement reconsidérer ma
copie ! Je n’ai sans doute plus la souplesse de ma jeunesse (au sens
propre comme au sens figuré) pour m’adapter aux mouvements et anticiper avec
grâce les diverses modifications dans le parcours.
La customisation a, à maintes reprises, changé
et je ne suis sans doute plus au fait de son évolution mais, d’après mes
souvenirs, c’était assez faible : du grand kangourou en passant par
l’univers de Bob & Bobette, j’ignore où ils en sont aujourd’hui.
Concernant la nourriture offerte, elle était,
quand j’y allais, en dessous de tout et
je me souviens des délais d’attente assez longs au divers snack !
J’ai gardé aussi en mémoire le nombre
impressionnant d’enfants abandonnés à leur triste sort : j’ai appris, en
discutant avec le staff, que certains parents déposaient leurs enfants à
l’entrée du parc pour les reprendre le soir venu … l’abonnement au parc
revenait moins cher que la plaine de jeux surveillée, ou les stages ou encore la
garderie assurée pendant les vacances d’été !
On se retrouvait donc entouré d’enfants qui
grimpaient partout sans retenue et quémandaient à manger car les parents n’avaient
pas prévu de casse-croûte (ou les enfants les avaient soit perdus, soit déjà
mangés). Je me souviens que le personnel, non prévu pour la surveillance,
étaient débordés et excédés par le manque de civilité de ces enfants qui les
empêchaient de faire convenablement leur travail ! En d’autres termes,
j’ai de sérieux à-priori contre ce parc … qui n’est pas totalement responsable
de mon désamour …
Je crois que tout comme pour l’Aqualibi,
l’entrée des enfants devrait être davantage surveillée et que le personnel
devrait s’assurer que l’enfant est accompagné d’un adulte (au moins jusqu’à 12
ans). Je n’en veux cependant pas au personnel, ce sont les parents qui ont une
attitude inadéquate !
Je sais que nos chers voisins français aiment
beaucoup ce parc (j’en ai même entendu vanter les attraits alors que j’étais en
visite chez Mickey !) mais je ne le placerai jamais dans mon tiercé
gagnant !
Je serai cependant, tôt ou tard, appelée à y
retourner car mes enfants ne tarderont pas à me le réclamer … sauf si je parviens
à les contenter avec mes parcs préférés lol
Néanmoins, s’il me faut vraiment les emmener
dans un parc belge, Walibi sera mon dernier choix … Comme je l’ai déjà écrit,
l’offre belge est assez grande pour un si petit pays …
Entre Bobbejaanland, Bellewaerde, Plopsaland,
Boudewijnpark, Plopsacoo, Plopsa indoor et Walibi, il y a de quoi faire (et je
les cite dans l’ordre de ma préférence).
mardi 8 mars 2016
L'amour
Quelle idée
de choisir un sujet aussi vaste, il me faudrait bien plus que des pages, des
livres pour en parler !
Vous vous doutez donc bien que je ne ferai
qu’effleurer ce sujet plus que délicat et subjectif ! Il ne pourra bien
sûr s’agir que d’une réflexion personnelle qui ne remet aucunement en cause la
vision que vous, vous, pouvez en avoir !
Je pense déjà que chacun l’interprète, le vit à sa manière et qu’il est
impossible de parler d’un amour universel (sauf sans doute pour les croyants
…mais là aussi la subjectivité entre en compte … ce sera peut-être un jour le
sujet si je me risque à toucher au caractère « sacré » de la
religion)
Et puis, quel amour abordé ? Chaque amour
est unique ! Que ce soit l’amour maternel : celui qui unit une maman
et son enfant (et encore Elisabeth Badinter a tenté de démontré que cet amour
n’est pas inné et qu’il n’unit pas nécessairement une mère et son enfant :
encore faut-il choisir d’aimer !)
Aimer, c’est un lâcher-prise ! Accepter
d’aimer, c’est accepter de se rendre vulnérable vis-à-vis de quelqu’un, c’est
donner son cœur au risque de le voir écorché, piétiné, ou simplement détruit.
C’est donner aux autres du « pouvoir » sur vous …. C’est donc
suicidaire !
D’où l’importance de ne pas donner son amour à
la légère et certainement pas au premier venu ! Il faut bien choisir l’élu
de son cœur, il faut donc bien le connaitre pour que naisse la confiance,
indispensable !
Quelque soit la personne choisie pour
bénéficier de cet amour, le choix est important …
Aimer son enfant, c’est un choix logique …
d’autant que cet enfant que nous aimons, il ne tient qu’à nous de bien l’élever
pour qu’il reste digne de notre choix ! Tellement facile … en
apparence ! L’amour qui est le plus facilement remis est question est
justement cet amour maternel … l’ado, cherchant à dépasser les limites, fera
généralement de sa maman et de son amour la première remise en question, la
première bagarre … mais si l’amour gagne, il sera renforcé et immortel !
Il y en a qui ne prenne pas le risque d’aimer,
pas même leur propre enfant ! Ben oui, cela arrive qu’on ne veuille pas
s’impliquer ni prendre le risque de souffrir … je respecte ce choix mais je me
dis « dommage » parce que si l’amour peut vous donner les plus
lourdes souffrances, il sera aussi la source de vos plus grandes joies ;
s’il vous confère les plus affreuses désillusions, il vous donnera aussi vos
plus belles espérances et nourrira plus d’un rêve.
Pour le reste « amour » est un mot
tellement galvaudé que peu en connaisse encore la vraie signification …
Beaucoup l’associe au sexe, au plaisir, etc. C’est tellement plus que ça !
Comme si la fin de la libido signifiait la fin de l’Amour ! Quid de la
tendresse ? Quid de la complicité ? L’amour est tellement vaste !
A 20 ans, on choisit un « autre » qui
nous convient parfaitement et qui est tout notre univers … puis la vie nous
vieillit, nous mâture … s’il n’y avait pas cette tendresse, cette complicité
qui nous unit encore, comment rester ensemble si on a évolué différemment ?
Cet autre ne nous correspond plus, ne répond plus à nos attentes mais il reste
notre compagnon de voyage, celui que nous avions choisi pour finir notre vie,
pour vieillir ensemble. L’amour doit lui aussi évolué pour nous garder uni
malgré les différences qui nous séparent.
Plus prosaïquement, si nous devions changer de
compagnon pour vieillir avec un alter ego, il y aurait encore plus de
divorce aujourd’hui qu’hier ! La vie nous oblige a évoluer tellement vite
qu’il vaudrait mieux rester célibataire …
L’homme ou la femme qui me plait aujourd’hui
sera difficilement celui ou celle qui me plaira demain…
Je veux bien admettre qu’il existe des jeunes
qui se rencontrent à 16 ans et qui, après toute une vie, s’aime encore comme au
1er jour … Il faut croire que certains ont la chance de croiser et
reconnaître celui ou celle que nous appellerons « l’âme sœur » mais
ce n’est malheureusement pas donné à tout le monde. Il est même facile de
croire que ces couples rares (et beaux) ont simplement la chance d’évoluer sur
la même route, de peu changer ou … de vivre déjà dans un autre monde
inaccessible au commun des mortels.
On peut également imaginer que, faisant fi des
obstacles de la vie, ce couple a fait choix de s’aimer toujours quelque
puissent être les affres du temps et que rien ne puisse impacter leur amour.
Tant mieux pour eux !
Pour le reste du monde, quand l’amour vieillit,
il devient affection et complicité car, malgré les différences, nous continuons
à nous reconnaître à travers nos enfants, notre passé, nos souvenirs. Nous ne
sommes plus les mêmes, nous ne sommes plus les jeunes insouciants qui
s’aimaient tout simplement, nous sommes les adultes et nos caractères se sont
affirmés, nos différences se sont marquées et nous devons dépasser cela pour
continuer à nous aimer.
L’amour, notre amour est unique mais évolutif,
pour continuer à exister, il doit se nourrir de nos vies et changer ; tel
un brasier, l’amour ne meurt pas mais il grandit ou dort sous la cendre. C’est
un choix !
Quelque soit notre choix : aimer ou
pas ? Cette décision a le pouvoir de changer notre vie même si nous y
sommes opposés.
lundi 7 mars 2016
Le télétravail
Voilà une invention intéressante qui,
lorsqu’elle est utilisée à bonne escient, devient une relation win-win avec son
employeur !
Quelle joie en effet de pouvoir un jour par
semaine se lever un peu plus tard et pouvoir commencer à travailler en évitant
la météo médiocre, le stress des transports en commun ou encore les
embouteillages sur le chemin du travail !
Il faut évidemment que la situation soit claire
et nette tant au niveau du travail à prester, des horaires variables ou non et
des attentes réelles de l’employeur. Pas question bien sûr de devoir fournir un
travail sous ou surévalué ! Cela doit rester honnête et toutes les parties
doivent être gagnantes.
Si l’employé a l’avantage de rester chez lui
afin de pouvoir travailler sans stress, sans être incessamment dérangé par les
collègues ou/et le téléphone ; si l’employé peut se permettre une petite
pause de temps à autre pour prendre un café ou même, pourquoi pas, lancer une
lessive ; si l’employé a la faculté d’adapter ses horaires de manière plus
ciblé avec sa vie privée, il est tout à fait normal qu’il preste le temps
imparti et qu’il effectue un travail soigné ; normal qu’il soit productif
et correct.
Si l’employeur a l’avantage de devoir moins
chauffer son entreprise, de conserver des places vacantes à affecter à d’autres
usages ou encore diminuer ses coûts en matière de déplacement professionnel, il
est cependant en droit de recevoir la production pour laquelle il paie et de
garder un employé joignable pendant l’horaire prévu … le télétravail n’est pas
un jour de congé mais une facilité pour les deux parties.
J’admets que je souscris allègrement à ce genre
de choses : il est plaisant d’être davantage présent, de conduire ses
enfants à l’école, de recevoir colis et courrier sans devoir courir au bureau
de poste ; intéressant de lancer une lessive et de dîner au moment où cela
m’arrange le mieux (entre deux dossiers prenants par exemple) ; je
reconnais sans peine que je suis bien plus productive chez moi qu’au bureau …
je préfère le calme de ma maison au brouhaha
incessant du bureau : vive les locaux panoramiques si bruyants et
distrayants … je n’ignore plus rien des faits et gestes de mes collègues et je
suis au fait de toutes leurs communications téléphoniques … dont je me passerais
bien ! …
Je déteste les services où le personnel se
prend pour un hamster et grignote – bruyamment – à longueur de journée ;
je n’apprécie pas de voir glander certains lorsque, moi, je suis surchargée de
boulot et je hais les vendredis après-midi lorsque les collègues se relâchent
avant le weekend alors que je tiens particulièrement à boucler mes derniers
dossiers !
J’admets que je suis très organisée ; la
reine du planning et de la gestion du temps ; je reconnais que cela n’est
pas nécessairement dévolu à tous ; il m’est cependant très difficile d’en
voir certains courir, tels des poules sans tête, dans toutes les directions
sans parvenir à finir leur travail dans les délais. J’exècre devoir apporter
mon aide pour respecter les death line après les avoir vu flemmarder et perdre
inutilement leur temps !
Rien de tout cela avec le télétravail : je
ne vois et n’entend rien ; j’avance à mon rythme tout en travaillant avec
rigueur.
On se doit cependant de rester très
vigilant : le fait d’être joignable chez soi ne doit pas signifier qu’on
le soit à toute heure du jour – il faut créer une relation de confiance -
l’employeur doit avoir la certitude que son employé respectera les termes du
contrat quant à l’employé, il doit être certain qu’on respectera flexibilité et
horaire variable … le fait que je ne réponde pas immédiatement à un mail ne
signifie pas que je ne fais rien, simplement ce n’est pas le moment opportun
pour y répondre (d’autant que je ne passe pas ma journée sur ma boite mail …
j’y passerai plusieurs fois par jour – entre 2 dossiers ou pour diversifier le
tempo – mais je ne fais pas que cela … pour l’urgent, il reste le téléphone …
mais de même que je ne reste pas ma journée complète sur ma chaise de bureau,
il m’arrive aussi chez moi d’aller aux toilettes ou de prendre une courte pause
café !)
Je suis consciente que cette manière de
travailler ne convient pas nécessairement à tout le monde : il faut une
bonne discipline et une réelle confiance employeur/employé.
Personnellement, cette opportunité me ravit et
tout se passe à l’entière satisfaction des parties impactées.
jeudi 3 mars 2016
Le Verdon
Situé dans les Alpes de Haute-Provence, les
gorges du Verdon sont un haut lieu touristique français. On pourrait déplorer
le manque d’arbres pour le côté verdure mais il faut reconnaître que cette
absence offre une vue incroyable sur cette fascinante érosion, la puissance des
eaux de ce cours d’eau et son étonnante patience.
Contrairement aux gorges de l’Ardèche qui se
veulent discrètes et difficile d’accès, les gorges du Verdon s’offre totalement
à vous ! Il est un fait que ce « grand Canyon européen » est
particulièrement spectaculaire et les amateurs de rafting en sont très prisés.
Entre vertige et fascination, il est difficile
de rester insensible à tant de beauté !
Quelque soit la route que vous décidez d’emprunter
chaque détour est surprenant ; mais je reconnais que la route des crête
est la plus escarpée et la plus en mesure de vous apporter adrénaline et
impression de danger. Ce n’ai certes pas le genre de chemin qu’il me plairait
de parcourir en hiver (si tant est que l’accès soit autorisé …)
Il ne faut pas hésiter à dévier vers le village
La Palud-sur-Verdon ne serait-ce que pour la beauté des paysages et le plaisir
de découvrir un joli petit village souvent isolé en hiver.
Trigance et son château ne manquent pas de
charme non plus.
Les plus audacieux tenteront un saut à
l’élastique du haut du pont sur l’Artuby, personnellement en approcher les
bords était aussi tentant qu’effrayant et la prise de photos m’a coûté
énormément d’efforts : je souffre terriblement du vertige …
Des hauteurs d’Aiguines, vous disposez d’une
vue imprenable sur le lac Sainte-Croix situé à l’embouchure des gorges (et son
château est bien conservé). Ce lac artificiel - Le village de Salles fut
sacrifié à ce grand projet en 1974 - est agrémenté de jolis villages et hameaux
bien plaisants à visiter. Bauduen est l’un de ces charmants villages
pittoresques, village de caractère typiquement provençal aux maisons de pierres
beiges, aux ruelles étroites et étagées.
Il doit être tout simplement adorable en hiver,
lorsque, recouvert de neige, il ressemble à une crèche provençale avec ses
constructions à flanc de rocher, ses maisons serrées l’une contre l’autre et
son clocher en hauteur ! Je dois avouer qu’à l’heure où je suis passée les
habitants devaient faire la sieste car je n’y ai pas vue âme qui vive …
Les sportifs adoreront s’adonner aux multiples
plaisirs nautiques offerts par les lieux. En plus des randonnées et du rafting
dans les gorges, la promenade en barque ou en kayak, en pédalo ou en surf sur
le lac leurs promet des heures de plaisir.
Moustiers-Ste-Marie est également un très beau
village artisanal dont la céramique est très réputée. Bien que cet artisanat ne
soit pas ma tasse de thé, j’admets avoir succombé au charme et à la beauté de
ces ornements (l’oiseau bleu est fin et délicat, la céramique très blanche et
luisante : c’est un ravissement) et il est encore à ce jour plaisant pour
moi de les contempler dans mon intérieur. L’étoile accrochée au centre des
versants des rochers brille fièrement au-dessus de l’église et la cascade telle
l’étoile du berger désignant la Sainte Crèche.
Ce village était nettement plus fréquenté mais
je m’y suis rendue à plusieurs reprises : en fin d’après-midi, on se
marche dessus !
Les villages de montagne ont vraiment l’art de se
déployer en osmose avec roches et ruisseau, créant ruelles et pont, passerelles
et ponton en un ensemble respectueux de la beauté naturelle des lieux.
Le parc naturel régional du Verdon s’étend bien
au-delà des gorges et du lac Ste Croix, il recouvre également la région de
Valensole, d’Aups, la vallée de la Durance et s’étend sur 188.000 hectares.
D’Aups vaut certainement le détour : la
vieille ville est magnifique et tout aussi escarpée que Bauduen (mais sur une
étendue plus importante ce qui rend l’escalade plus aisée) j’y ai découvert un
excellent petit restaurant plein de charme où la cuisine était délectable. J’ai
beaucoup aimé l’ombre bienfaitrice de l’église et ses escaliers irréguliers
qui, bien qu’un peu difficile d’accès, donnaient une impression de profondeur
plus importante à l’édifice.
La fontaine était attirante par sa simplicité
et le doux clapotis de son eau fraîche (potable) qui fut un régal à ma gorge
assoiffée. Il était si agréable de se promener dans ses rues peu peuplées et
ses maisons qui se laissaient admirer et photographier sans être obstruées par
le passage de touristes … Cette petite ville était pourtant bien attrayante et
eut mérité davantage de visiteurs.
Gréoux-les-Bains, à proximité de mon lieu de
villégiature a également eu la faveur – fréquente – de ma visite. Ses thermes
réputés et son casino n’étaient pas le but de mon passage même si je ne les ai
pas dédaignés mais je ne les ai pas trouvés intéressant architecturalement
parlant.
J’ai beaucoup aimé son marché hebdomadaire et
ses étals provençaux typiques. Ces épices, ces fruits et ses olives n’ont
jamais cette odeur et cette saveur hors de Provence ! Ces tissus si
colorés y sont tellement à leur place !
Ne quittez surtout pas la Haute Provence sans
effectuer une promenade sur les rives de la Durance ! Les paysages et les
champs de lavande sont mémorables et leurs souvenirs embelliront votre hiver à
la maison. La visite didactique d’un producteur de lavandin saura vous faire
découvrir avec émerveillement le magnifique travail des abeilles si
dérangeantes dans la campagne. Les cigales sauront vous réjouir de leurs
trilles et, même des années plus tard, vous en entendrez toujours le chant.
mardi 1 mars 2016
Le dictionnaire
Au risque d’être redondante, je reparle sans
hésiter de la manière dont mon parrain m’a appris à découvrir SON usage
personnel du dictionnaire et les raisons pour lesquelles j’ai, moi aussi,
appris à l’aimer.
Le dictionnaire est le plus merveilleux des
outils pour apprendre les subtilités de ma langue et empêcher que certains mots
disparaissent faute d’être encore utilisés. J’ai appris à apprécier de voyager
entre ces nombreux mots, définitions et synonymes ; j’ai aimé entreprendre
cette découverte tel un explorateur sur une terre vierge ou si peu pratiquée.
Ouvrir cette brique à n’importe quelle page,
prendre la peine d’ouvrir mon esprit à des mots nouveaux et ma mémoire à des
citations, des locutions latines…
Savourer la particularité de certaines
orthographes et découvrir le pourquoi de celle-ci ; goûter la rareté de
certains mots et leurs usages pour, comble de bonheur, pouvoir l’utiliser à bon
escient … et tant pis si l’on me regarde comme une extra-terrestre !
Je n’ai jamais caché à quel point j’aime ma
langue maternelle : le français et à quel point je déplore de ne pas
être capable de l’utiliser parfaitement, non comme une érudite mais comme une
fan d’une des langues les plus riches au monde !
De la même façon, dans mon vieux dictionnaire
illustré, je me suis plu à découvrir des visages, des noms de célébrités,
connues ou pas, des écrivains, des peintres, etc augmentant de la sorte ma
culture générale et nourrissant mon cerveau d’un savoir tout aussi superflu que
la connaissance actuelle des vedettes du moment dont on ne parlera peut-être
plus dans 30 ans.
Cette perception des êtres dont personne ne
m’avait parlé m’a parfois incitée à chercher l’une de leurs œuvres, de leurs
écrits, de leurs tableaux …
Humer l’odeur de vieux livres est pour moi un
délice : je ne saurais pas m’habituer et me doter d’une liseuse pour
découvrir une nouvelle lecture. J’ai besoin du contact du papier, râpeux à
souhait et dégageant un arôme désuet. J’ai pu découvrir des poèmes oubliés
depuis longtemps dont la richesse du vocabulaire me ravissait …
Qui connait encore Pierre de Ronsard ou Edmond
Rostand ?
Qui apprécie encore Louis Aragon ou Boris
Vian ?
Sans le dictionnaire, comment aurais-je encore
pu entendre parler de ces poètes tristement oubliés ?
J’ai beau apprécié les poètes d’aujourd’hui tel
Cabrel ou Duteuil qui ont l’art de mettre en chanson les plus belles des
paroles : il n’est pas nécessaire de quitter des mots simples pour exprimer la beauté et la
finesse d’un sentiment mais j’avoue être sensible à certaines tournures de
phrases désormais obsolètes. Mon style est peut-être aussi un peu vieillot mais
il s’est nourri de tous ces sonnets, strophes et alexandrins révolus.
Jamais je ne remplacerai mon bon vieux
dictionnaire par un nouveau dont on retire peu à peu la substance, dont on
échange les vieux mots contre des nouveaux mots étrangers…
J’adjoindrai simplement à mon vieil ami, ce
nouveau dico pour enrichir encore mon vocabulaire avec des mots aussi exotiques
que moucharabieh, inexistant dans la langue française car ne se rapportant à
rien de présent en Europe par le passé.
Je ne suis pas adversaire des langues et
cultures étrangères mais j’estime qu’elles doivent se nourrir l’une de l’autre
et non se concurrencer.
Aujourd’hui, comme beaucoup, je déplore la
simplification de l’orthographe des mots (hormis si la raison étymologique l’exige)
et je n’arrive pas à comprendre pourquoi on ôte le difficile apprentissage du
français à nos jeunes … (on leur a déjà supprimer le service militaire qui
pourtant leur apportait une certaine discipline : regarder où va le monde
avec la montée de la délinquance ! Avant, les jeunes perdaient d’abord
leur temps en caserne avant de le perdre dans la rue et cela donnait, du moins
à certains, le goût de travailler !)
Ne vous méprenez pas, je suis tout aussi
moderne que les autres mais j’aime conserver un langage soigné et je n’ai aucune
envie de parler de manière trop familière voire vulgaire… Tans pis si l’on me
juge un peu prétentieuse : c’est juste le manque de connaissance de la
langue qui fait penser cela, mes amis quelques peu érudits se plaisent à
converser avec moi ! La langue française est si belle et si riche !
Je déplore tellement de ne plus pouvoir me faire comprendre par la masse des
gens et devoir régresser parfois fortement pour adapter mon langage aux
connaissances des autres. Par contre, quel est mon bonheur quand j’ai la
possibilité d’apprendre de nouveaux mots ou de nouvelles expressions (certaines
sont tellement imagées qu’elles en deviennent délectables !)
J’admets cependant que je ne parle pas
exactement comme j’écris mais je m’efforce néanmoins d’utiliser des mots ciblés
et le mieux choisis possible.
Pour le langage écrit, j’avoue sans rougir que
je n’hésite pas à utiliser divers dictionnaires pour vérifier orthographes, définitions
et synonymes afin de respecter parfaitement ma pensée… et éviter les
redondances constantes. Que serais-je sans dictionnaire ?
L’outil informatique est merveilleux puisqu’il
a intégré des dictionnaires pour me faciliter la vie … vous voyez que je suis
moderne et capable d’utiliser tous les
moyens existants pour garder un langage correct ! Je reconnais que
je surfe davantage sur le net que dans mes bouquins par facilité mais que, pour
moi, un livre est sacré et je me sens dans l’incapacité d’en jeter un quel
qu’il soit !
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