jeudi 31 mars 2016

Les joies du camping (en 5 étoiles)


Enfin un retour à la nature s’alliant avec le confort et le bien-être qu’on ne pouvait imaginer dans les années folles (plus proche alors de Woodstock !)

A l’heure actuelle, le camping est bien plus égal à la chambre d’hôtel (la liberté en plus !)
Fini les tentes (hormis les « Quechua » mais elles n’ont pas vraiment non plus leur place dans ces camping de luxe !) et bonjour le vaste choix entre la caravane résidentielle tout confort, le bungalow (en bois, en rondins, etc), le mobylhome ; et certains vont même jusqu’à vous offrir des logements plus improbables mais où le confort n’a rien à envier aux hôtels et consorts. Je parlerai alors ici des cabanes perchées, tipis, roulottes et/ou yourte (hormis pour les sanitaires – il s’agit donc davantage d’une aventure, une expérience à faire une fois dans sa vie)  

Ces camping sont une révolution, certes le prix des emplacements a nettement augmenté mais l’attrait de la liberté vous font opter pour ces vacances par rapport à l’hôtel !
Entre les fast food et restaurant parfois gastronomique, la piscine de luxe et les magasins, vous disposez d’un logement comprenant sanitaire et cuisine (rien à envier par rapport à un appartement) bien souvent assez loin des voisins pour ne pas être dérangé mais assez près pour pouvoir, si le cœur nous en dit, tenter un rapprochement pour passer des vacances en communauté (lorsque l’on ne loue pas à plusieurs pour se retrouver)

Que dire aussi des offres proposées : excursions programmées, club baby, cours et sport … de quoi occuper toute la famille mais pas nécessairement ensemble et c’est là que le bas commence à blesser ! Enfants et parents vivent chacun dans leur coin : les enfants sont pris en charge, les jeunes ont leurs copains et les parents retrouvent la liberté de sortir de leur côté. Quid des vacances en famille, de la joie de se retrouver quand on est déjà séparés toute l’année ? Certes, les attentes ne sont pas les mêmes mais où est encore la joie de faire plaisir à l’autre ? Je me rappelle de ces visites plaisant aux parents qu’on supportait vaillamment car le lendemain nous était consacré et les parents en profitaient à travers nos yeux …

Cependant, tout est fait pour vous offrir des facilités, des souvenirs … et des occasions de dépenser car il ne faut pas oublier que tout est business : il faut donc aussi vous inciter à revenir l’année suivante …

Les camping multiplient donc les investissements et l’on voit donc également leurs prix monter crescendo … cherchant une clientèle plus fortunée à laquelle il faudra offrir un confort encore plus luxueux qui finira par rendre les joies du camping hors de prix : nous sommes dans une société de consommation ! Le camping devenant peu à peu un luxe, une mode, un snobisme ! La poule aux œufs d’or étant telle que de multiples camping naissent et cherchent à se diversifier pour attirer une clientèle (et voler celle du voisin). Malgré leurs efforts pour respecter l’environnement, il faut bien admettre que ceux-ci gâchent parfois les plus beaux paysages ou rendent certains sites totalement privés et inaccessibles pour les non nantis.

On est déjà loin du Club Méditerranée ...


dimanche 20 mars 2016

Bobbejaanland


Voilà un parc belge que j’aime bien. Situé dans le « pays » limbourgeois, à quelques pas d’Hasselt, ce parc axé sur le Far-West - au départ à la gloire d’un chanteur de country flamand, j’ai eu l’occasion de participer à un show dudit chanteur et j’avais apprécié ! Celui-ci étant désormais décédé, le parc continue à lui survivre – est dans le top de mes parcs d’attraction belges. Il était très agréable de se rendre dans cette région par le chemin des écoliers au milieu des bois enjolivés, en saison, par de magnifiques massifs de rhododendrons.

La customisation est correcte et il présente assez d’attractions intéressantes pour valoir le détour (même si les horaires d’ouverture sont un peu faible et uniquement de Pâques à la Toussaint car il a également succombé au thème Halloween).

Dans ce parc, les attractions ne sont pas l’une sur l’autre comme par exemple à Europapark et il y a assez d’espace pour drainer une foule nombreuse. Les enfants de tout âge peuvent y trouver de quoi se faire plaisir : en effet, il existe différents univers pouvant combler enfants et adolescents. La présence de montagnes russes bien pensées et customisées est un plus et il est très agréable de participer aux attractions nautiques près et sur le lac. Je cite en autre la rivière sauvage qui offre un parcours partiellement en marche arrière et qui était plutôt attrayante et différente de ce qu’offraient les autres parcs.
Il fut un temps où l’opportunité de faire du ski nautique était offerte mais ce temps est maintenant révolu : je ne l’avais pas testé mais il était agréable d’y voir évoluer les assidus. Promenade en barque et pédalo a également cessé d’être possible et il est regrettable que le lac ne soit dorénavant plus exploité … mais vous pourrez toujours y nourrir les poissons (c’est une activité qui fait toujours la joie des enfants ! Des distributeurs de nourriture sont accessibles pour ne pas vous priver de vos sandwiches…)

Un sympathique monorail vous permet de rejoindre les différentes zones et de survoler littéralement l’essentiel du parc (et une petite partie du parking, ce qui tend à prouver qu’un agrandissement de la zone de plaisir peut toujours être imaginer). Un petit train parcourt également une partie du parc, ce qui permet d’éviter de sillonner plusieurs fois le parc (à condition que ce moyen de transport ne soit pas trop pris d’assaut : hors période de vacances, un seul train est mis en fonction et le délai d’attente est parfois long !)

L’intendance est prévue mais je reconnais avoir visiter ce parc à l’époque où j’étais en mode pique-nique et je n’ai donc pas testé l’alimentation offerte (à vil prix) au sein du parc. Je présume qu’ils ont cédé aux appels du fast-food pour servir rapidement le client.
J’admets également avoir mangé lors du dîner spectacle qui ne se fait plus et que la nourriture était correcte (oui, cela remonte à bien des années, merci d’éviter ce sujet !)

J’ai souvenance d’un cow-boy mascotte assez sympathique qui vous accueillait à l’entrée et voyageait dans le parc pour le plus grand bonheur des enfants qui pouvaient se faire photographier (les photos étaient téléchargeables via le net et un code – acheté évidemment – dès le retour maison : ce parc fut un précurseur à ce sujet … actuellement, le parc Efteling offre le téléchargement des photos achetées sur une clé USB – achetée également – utilisable et réutilisable à chaque nouvelle visite dans le parc soit un achat unique … à condition de ne pas l’oublier !)
Il ne faut pas oublier la présence d’un musée avec des pièces authentiques des civilisations Hopi et Navajos de Phoenix, en Arizona. C’est aujourd’hui la collection privée sur l’art indien la plus complète d’Europe. On trouve également des souvenirs d’art indien dans les diverses boutiques du parc. Ce musée se trouve dans le village indien reproduit au sein du parc.
Une zone couverte et chauffée est prévue pour la joie des plus petits : aire de jeux, piscine à balles, carrousels, mur d’escalade et château gonflable à profusion dans un espace interdit aux plus grands … Je vous conseille de prendre un livre avec vous car vous aurez du mal à récupérer vos enfants !
J’apprécie vraiment ce parc situé dans une zone de microclimat, j’ai rarement eu à déplorer une mauvaise météo (pluie) sur place même en période de Toussaint (peut-être ai-je eu de la chance ?) mais j’avoue avoir un petit faible pour notre Limbourg où je vais assez fréquemment.

Il n’y a aucune offre d’hôtel sur ce site mais, là aussi, les horaires n’étant pas en nocturne, cela n’apporterait que peu d’intérêt.

Si vous êtes de passage dans cette belle région et que vous disposez d’un peu de temps ne vous refusez pas la visite des jardins japonais (l’un plus grand d’Europe après ceux de Pairi Daïza dont ils sont les précurseurs). Ils ont été créé en collaboration avec le Japon et sont désormais assez anciens pour pouvoir apprécier des arbres d’un âge déjà conséquents. Je vous conseille néanmoins d’y aller au printemps lorsque leur beauté est sublimée par la floraison des cerisiers japonais. Vous apprécierez de ne pas être noyé dans la foule et d’avoir l’occasion d’y faire de très belles photos.

Dans cette région également, la ville d’Hoegaarden et sa brasserie : qui ne connait pas la réputée blanche d’Hoegaarden qui fait la renommée de notre petite Belgique ? Je vous conseille également cette visite et la dégustation qui l’accompagne …


Pour parachever l’inventaire des curiosités de la région, je terminerai par « Plopsa Indoor » qui a déjà fait l'objet d’un article …

jeudi 17 mars 2016

Plopsa Indoor Hasselt


Un Petit parc d’attractions intérieur dans la belle région du Limbourg belge… loin d’être un lieu incontournable, cet endroit mérite cependant une petite visite si vous avez des enfants en bas-âge. Ces derniers apprécieront des attractions qui leurs sont quasi uniquement dédiés et, s’ils aiment le monde des « Plops », ils seront heureux (ce parc est cependant très loin de valoir son grand frère situé sur la côte belge !)

Très peu d’attractions mais relativement bien customisées et une capacité d’accueil vite dépassée qui m’ont poussée à ne pas rééditer l’expérience : une fois suffit (surtout face aux kilomètres qu’il a fallu parcourir pour y parvenir) !
Des appareils limités dans l’espace et donc plutôt dédiés aux plus jeunes. Il n’y a absolument rien de prévu pour les adolescents qui s’y ennuieront fortement !

Le petit spectacle « Bumba » était vraiment prévu pour les plus petits (ceux qui font la sieste et ne regardent donc pas) et ne comportait pas le moindre intérêt pour les plus grands (qui ne tenaient dès lors pas en place) ; le nombre des places assises était très limité et le son pas terrible !

Un univers très sombre et bruyant comme la plupart des parcs intérieurs et une photogénie laissant largement à désirer, j’y ai cependant quelques bons souvenirs (dus à la présence de mes enfants et de quelques amis) Je conseille d’ailleurs de ne pas y aller seul avec ses enfants car il n’y a absolument rien de prévu pour les adultes et peu de place assises pour vous faire patienter ; l’idéal est donc de s’y rendre avec un couple d’amis : pendant que les enfants s’amusent en toute liberté (s’ils sont assez grands, on peut parfaitement les laisser aller où bon leurs semble sans courir de risque), les parents pourront prendre un verre dans le seul bar à l’intérieur (bien éclairé mais le niveau sonore est assez élevé) ou en extérieur (moins de bruit mais pas la possibilité de jeter de temps en temps un œil sur sa progéniture).
Quelques petites attractions en extérieur complète ce parc mais sont réellement sans intérêt (et on vite été désertées par les enfants !)

La petite restauration est assez limitée et juste correcte … au moins, c’est du belge (ici pas de sauce et frites sucrées !) et les prix sont dans la norme (mais néanmoins assez cher quand on ne se contente pas d’un seul verre … il faut bien s’occuper.)

La petite boutique en place – à la gloire des héros du Studio 100 – n’offre pas grand-chose de rare hormis la gamme de vêtements de bonne qualité mais à un prix assez élevé (ok, ce sont des modèles exclusifs et bien coupés mais ces héros sont surtout connus par les enfants de la région et de Flandre … ils s’exportent donc difficilement dans d’autres régions)

La visite de ce parc doit donc être comprise dans une visite de la région et certainement pas faire l’objet d’une unique destination. Je ne suis pas adepte du dépôt d’enfants pendant que les adultes vont profiter d’autres plaisirs … ailleurs mais j’avoue que c’était tentant !
En d’autres termes, les enfants ont fortement apprécié s’y trouver et ont regretté qu’on n’y reste pas toute la journée mais je m’y suis ennuyé et je n’ai même pas pu me rattraper avec le plaisir de photographier !


Toverland


J’ai déjà eu l’opportunité de parler de ce parc d’attraction limbourgeois (Pays-Bas) et c’est l’occasion pour moi de vous en parler plus en détail.

Vu du parking, le bâtiment est assez imposant et présente relativement bien. Des personnages vous aident à patienter devant les caisses ; ce n’est pas la grande affluence mais le personnel de caisse n’est pas des plus performants ! Les enfants adoreront se faire photographier avec la gentille sorcière ou le cochon … (attention, il n’y a pas de photographe sur place, les photos vous devraient les prendre vous-même.)

Ma première impression : c’est très sombre et il faut s’habituer au manque de lumière pour apprécier le décor (qui n’est pas mal du tout !) J’admets ne pas m’y être rendue en été et cela joue sans doute mais aucun effort n’est fait pour la visibilité … c’est peut-être fait exprès pour donner un aspect mystérieux ! Ce parc est ouvert toute l’année mais évidemment pas l’ensemble de ces attractions : en hiver, un seul hall est accessible et cela rend le prix d’entrée un peu excessif …

Comme tout lieu couvert, ce parc est limité dans sa capacité et le nombre de ses attractions qui sont dès lors orientées surtout pour les plus jeunes : la taille de l’attraction est limitée par la hauteur de l’entrepôt qui l’abrite même si une partie de celle-ci n’hésite pas à squatter un peu l’extérieur. Par exemple, une partie du parcours du bobsleigh se passe dehors (et est donc stoppé en cas d’intempéries), de même que la rivière sauvage qui sort en extérieur pour se terminer à l’intérieur. Du fait d’une hauteur limitée, la plupart des attractions internes ne peuvent être proposée aux plus grands qui resteront dès lors sur leur faim ou devront se diriger vers les attractions – de plus en plus nombreuses – proposées hors de l’indoor !

Deux « entrepôts » reliés par une sympathique forêt très photogénique vous attendent avec un maximum d’attractions bien customisées et assez proches l’une de l’autre. Quelques beaux champignons complètes le décor que je trouve plutôt réussi. La "Funny House" qui se trouve en face est très limitée et sans réel intérêt (même pour les plus petits).

C’est donc en extérieur que cela devient intéressant et donc commence à valoir la peine …
Plusieurs montagnes russes peu customisées mais plaisantes notamment celles que vous parcourrez sur une moto que je n’avais pas eu l’opportunité de trouver dans d’autres parcs d’attractions européens. Malheureusement, si vous n’avez pas la chance de voir le soleil, peu de ces attractions sont ouvertes et rien n’est actuellement fait pour vous préserver de la pluie.
Cependant, ce parc s’agrandit d’année en année et devrait sans doute palier à ce désagrément à l’avenir. Je pense également qu’il deviendra peu à peu un parc extérieur avec la zone ancienne qui perdra de l’importance. Le temps devrait aussi permettre à la végétation de prendre son essor et cela devrait donc améliorer le look de l’endroit !

Question restauration, c’est les Pays-Bas donc le règne du fast food et de la mayonnaise sucrée : il faut vraiment avoir faim !

L’unique magasin de souvenir se trouve auprès de l’entrée et offre un petit assortiment intéressant surtout pour les enfants mais le CD est assez attrayant et les enfants ont adoré l’écouter sur le chemin du retour (nous nous replongeons de temps en temps dans l’ambiance lorsque je le replace dans le lecteur lors de nos fréquents voyages et c’est toujours un plaisir !)


lundi 14 mars 2016

La télévision



Depuis la télé numérique, nous n’avons jamais eu un choix aussi grand de films, séries, émissions … et jamais je n’ai aussi peu regardé la télé ! Entre la télé de notre enfance avec ses quelques chaines francophones, ces présentateurs non formatés et celle d'aujourd’hui ; il y a pourtant un monde de différences !

Autant, j’étais excitée de retrouver la lucarne merveilleuse, qui a fait son entrée dans les familles depuis à peine 50 ans, en me disputant avec frère et sœur pour le choix de la chaîne (4-5 au départ) où la qualité surpassait la quantité ; autant, aujourd’hui, je laisse volontiers la télécommande aux autres ! J’ai tellement cette impression de déjà-vu : les émissions, les jeux, les séries … tout se ressemble tellement !

L’offre n’a jamais été aussi forte mais je la découvre de plus en plus inintéressante : vous croyez que je vieillis ? Nullement, j’ai simplement trouvé un autre sens à ma vie que de rester bloquée dans mon fauteuil devant un programme aussi insipide !
Entre la télé-réalité qui a fait son temps et pour laquelle nous savons tous désormais qu’il n’y a aucune improvisation, les télé crochets qui sont de plus en plus professionnelles (certaines « stars de demain » ont parfois même déjà produit un disque et la plupart ont été repérés sur Internet !), les séries toutes calquées sur le même moule (le dernier à la mode) ou les remakes de films ; le tri est vite fait ! Je me demande pourquoi j’achète encore un programme … à chaque fois, je fais le même constat : il n’y a rien d’attirant !
Si, auparavant, nous attendions avec impatience la rediffusion de vieux films, désormais, cette riche collection cinématographique nous a été vendue à toutes occasions promue par la télévision elle-même … qui a en quelque sorte vendu son fond de commerce. A force de scier la branche sur laquelle on est assis, on perd l’intérêt du téléspectateur !

La vente de DVD a aussi largement contribué à nous rendre exigeant : ils nous invitent à choisir nos propres horaires, notre propre programmation et plus à être obligés de respecter ceux déterminer par la grille, de plus, un DVD nous évite les pages de pub répétitives et de plus en plus longues que l’on doit se farcir ! Je déteste ces séries de 30 minutes entrecoupées de 3 pages de pub et nous accordant donc généreusement 15-20 minutes de film (vive l’enregistrement qui nous permet une vision différée et dont on peut extraire la pub : vive la lecture rapide !) Plus question non plus d’attendre la semaine suivante pour connaitre la suite de sa série préférée !

Il est fini ce temps où les horaires du petit écran conditionnaient notre passage aux toilettes ou dans le frigo : à nous la liberté (merci l’opportunité de prendre une pause quand on le désire … on peut rattraper le temps lors des prochaines pubs !)

Fini de regarder le journal télévisé et d’avaler les informations négatives, les images d’horreur, en même temps que notre repas ! A moi, le retour des repas en famille – sans écran – qui nous permet d’échanger nos impressions et raconter la journée qu’on a vécu ! L’information familiale est plus constructive et réjouissante que toutes ces images du monde dont nous sommes saturés : nous sommes blasés, dégoûtés et nos enfants traumatisés.

Nous est également offert, contre pièces sonnantes et trébuchantes, la possibilité de louer les dernières sorties – rendant donc la sortie au cinéma inutile – il suffit d’avoir la patience d’attendre une semaine supplémentaire pour obtenir le film à domicile pour le prix d’un ticket de cinéma avec la faculté de le regarder en famille (quelle économie !) ; l’opportunité de voir les épisodes suivants de notre série (dès leurs sorties sur le marché américain … mais en version originale).
Il est agréable aussi de pouvoir choisir de visualiser un film dans sa langue d’origine : pour les personnes ayant des connaissances linguistiques et désirant les conserver, c’est une mine d’or ! Cela vous donne aussi la possibilité d’étudier une langue étrangère si vous choisissez l’option avec sous-titres (mais vous y perdrez en qualité : difficile de suivre images et textes en même temps … fatalement, on ne peut rester concentrer pendant plus d’une heure !)
Il est un fait qu’un film traduit peut être dépouiller de la saveur de ses dialogues (et que dire d’une traduction en canadien pour les francophones … savoureux mais lassant à la longue !)

Cette fenêtre sur le monde est de moins en moins intéressante, tant le choix des programmeurs va vers l’horreur et la sensation, vers le médiocre et l’abrutissement rencontrant peut-être les désirs de la majorité mais pas le mien. Les documentaires (parfois d’excellente qualité) se retrouvent le plus souvent en fin de soirée ou en pleine après-midi quand les gens sont sensés être au boulot (on n’est pas tous chômeur ou pensionné !) … heureusement qu’il existe la possibilité d’enregistrer ! (mais on n’a pas toujours le temps de regarder les enregistrements : le jour où l’homme cessera d’avoir besoin de dormir pour recharger ses batteries, peut-être ?) On rencontre cependant des soirées où, les chaines rivalisant entre elles, vous proposent en même temps une superbe émission et il est bien difficile de trancher en faveur d’une d’elles  (avec la faculté d’enregistrer une unique autre diffusion) et généralement ce genre d’émission ne sera pas rediffusée … c’est là que se retrouve l’intérêt d’avoir Internet pour télécharger les créneaux ratés.




jeudi 10 mars 2016

Walibi


Jusqu’à aujourd’hui, j’ai énormément parlé des parcs d’attractions étrangers (car j’adore ça) et j’ai bien peu touché aux parcs d’attractions situés en Belgique.
Je n’avais pas, initialement, l’envie de vous en parler mais je crois que je me dois quand même d’en faire un article.

Je n’aime pas vraiment ce parc bien qu’il recèle un attrait certain et que j’ai beaucoup apprécié, à une certaine époque, l’Aqualibi qui était ce qui se faisait de mieux à ma portée … depuis, bien des centres aquatiques ont vu le jour et je privilégie évidemment la proximité même s’ils n’ont pas la qualité et la grandeur d’Aqualibi. En définitive, j’ai bien rapidement déserté Walibi pour profiter exclusivement – et en soirée – de l’Aqualibi.

Aqualibi est vraiment un paradis tropical mais, victime de son succès, j’ai fini par y renoncer totalement : je déteste quand on se marche dessus ! Je n’ai cependant pas oublié ses toboggans vertigineux (tant pis pour le vertige et le fait de devoir escalader maints obstacles pour y arriver), j’ai adoré la rapido River qui offrait une descente en bouée très agréable, les bains à bulles et la piscine à vague ! J’admets néanmoins que, tant qu’à faire, je préfère les paradis tropicaux qui se développent dans le Sud en plein air (à condition de bien se protéger du soleil) ; ceux-ci se customisent de plus en plus - fini les palmiers et autres plantes vertes pour faire place à des thèmes bien attrayants – le monde de la mer, le monde des pirates, … cela devient un réel plaisir pour les yeux en plus d’être un bonheur de jouer dans l’eau (pas question évidemment d’espérer nager, ce n’est d’ailleurs pas conçu pour !)

Le parc Walibi est très axé sur les adolescents friands d’adrénaline et d’attractions à sensation … j’ai aimé un jour et j’ai, moi aussi, hanté ce genre d’attractions à une époque mais le plaisir n’y est plus vraiment (même si j’accepte bien volontiers d’y accompagner mes enfants qui les découvrent seulement) et je dois admettre que ce n’est plus ma tasse de thé !
Me faire tourner et retourner, secouer dans tous les sens et avoir la sensation que la gaufre, ingurgitée peu, avant va remonter - alors que moi, je ne veux pas - me fait largement reconsidérer ma copie ! Je n’ai sans doute plus la souplesse de ma jeunesse (au sens propre comme au sens figuré) pour m’adapter aux mouvements et anticiper avec grâce les diverses modifications dans le parcours.

La customisation a, à maintes reprises, changé et je ne suis sans doute plus au fait de son évolution mais, d’après mes souvenirs, c’était assez faible : du grand kangourou en passant par l’univers de Bob & Bobette, j’ignore où ils en sont aujourd’hui.
Concernant la nourriture offerte, elle était, quand j’y allais,  en dessous de tout et je me souviens des délais d’attente assez longs au divers snack !

J’ai gardé aussi en mémoire le nombre impressionnant d’enfants abandonnés à leur triste sort : j’ai appris, en discutant avec le staff, que certains parents déposaient leurs enfants à l’entrée du parc pour les reprendre le soir venu … l’abonnement au parc revenait moins cher que la plaine de jeux surveillée, ou les stages ou encore la garderie assurée pendant les vacances d’été !
On se retrouvait donc entouré d’enfants qui grimpaient partout sans retenue et quémandaient à manger car les parents n’avaient pas prévu de casse-croûte (ou les enfants les avaient soit perdus, soit déjà mangés). Je me souviens que le personnel, non prévu pour la surveillance, étaient débordés et excédés par le manque de civilité de ces enfants qui les empêchaient de faire convenablement leur travail ! En d’autres termes, j’ai de sérieux à-priori contre ce parc … qui n’est pas totalement responsable de mon désamour …
Je crois que tout comme pour l’Aqualibi, l’entrée des enfants devrait être davantage surveillée et que le personnel devrait s’assurer que l’enfant est accompagné d’un adulte (au moins jusqu’à 12 ans). Je n’en veux cependant pas au personnel, ce sont les parents qui ont une attitude inadéquate !

Je sais que nos chers voisins français aiment beaucoup ce parc (j’en ai même entendu vanter les attraits alors que j’étais en visite chez Mickey !) mais je ne le placerai jamais dans mon tiercé gagnant !
Je serai cependant, tôt ou tard, appelée à y retourner car mes enfants ne tarderont pas à me le réclamer … sauf si je parviens à les contenter avec mes parcs préférés lol
Néanmoins, s’il me faut vraiment les emmener dans un parc belge, Walibi sera mon dernier choix … Comme je l’ai déjà écrit, l’offre belge est assez grande pour un si petit pays …
Entre Bobbejaanland, Bellewaerde, Plopsaland, Boudewijnpark, Plopsacoo, Plopsa indoor et Walibi, il y a de quoi faire (et je les cite dans l’ordre de ma préférence).

lundi 7 mars 2016

L'amour



Quelle idée de choisir un sujet aussi vaste, il me faudrait bien plus que des pages, des livres pour en parler !

Vous vous doutez donc bien que je ne ferai qu’effleurer ce sujet plus que délicat et subjectif ! Il ne pourra bien sûr s’agir que d’une réflexion personnelle qui ne remet aucunement en cause la vision que vous, vous, pouvez en avoir !  Je pense déjà que chacun l’interprète, le vit à sa manière et qu’il est impossible de parler d’un amour universel (sauf sans doute pour les croyants …mais là aussi la subjectivité entre en compte … ce sera peut-être un jour le sujet si je me risque à toucher au caractère « sacré » de la religion)

Et puis, quel amour abordé ? Chaque amour est unique ! Que ce soit l’amour maternel : celui qui unit une maman et son enfant (et encore Elisabeth Badinter a tenté de démontré que cet amour n’est pas inné et qu’il n’unit pas nécessairement une mère et son enfant : encore faut-il choisir d’aimer !)

Aimer, c’est un lâcher-prise ! Accepter d’aimer, c’est accepter de se rendre vulnérable vis-à-vis de quelqu’un, c’est donner son cœur au risque de le voir écorché, piétiné, ou simplement détruit. C’est donner aux autres du « pouvoir » sur vous …. C’est donc suicidaire !
D’où l’importance de ne pas donner son amour à la légère et certainement pas au premier venu ! Il faut bien choisir l’élu de son cœur, il faut donc bien le connaitre pour que naisse la confiance, indispensable !

Quelque soit la personne choisie pour bénéficier de cet amour, le choix est important …
Aimer son enfant, c’est un choix logique … d’autant que cet enfant que nous aimons, il ne tient qu’à nous de bien l’élever pour qu’il reste digne de notre choix ! Tellement facile … en apparence ! L’amour qui est le plus facilement remis est question est justement cet amour maternel … l’ado, cherchant à dépasser les limites, fera généralement de sa maman et de son amour la première remise en question, la première bagarre … mais si l’amour gagne, il sera renforcé et immortel !

Il y en a qui ne prenne pas le risque d’aimer, pas même leur propre enfant ! Ben oui, cela arrive qu’on ne veuille pas s’impliquer ni prendre le risque de souffrir … je respecte ce choix mais je me dis « dommage » parce que si l’amour peut vous donner les plus lourdes souffrances, il sera aussi la source de vos plus grandes joies ; s’il vous confère les plus affreuses désillusions, il vous donnera aussi vos plus belles espérances et nourrira plus d’un rêve.

Pour le reste « amour » est un mot tellement galvaudé que peu en connaisse encore la vraie signification … Beaucoup l’associe au sexe, au plaisir, etc. C’est tellement plus que ça ! Comme si la fin de la libido signifiait la fin de l’Amour ! Quid de la tendresse ? Quid de la complicité ? L’amour est tellement vaste !

A 20 ans, on choisit un « autre » qui nous convient parfaitement et qui est tout notre univers … puis la vie nous vieillit, nous mâture … s’il n’y avait pas cette tendresse, cette complicité qui nous unit encore, comment rester ensemble si on a évolué différemment ? Cet autre ne nous correspond plus, ne répond plus à nos attentes mais il reste notre compagnon de voyage, celui que nous avions choisi pour finir notre vie, pour vieillir ensemble. L’amour doit lui aussi évolué pour nous garder uni malgré les différences qui nous séparent.
Plus prosaïquement, si nous devions changer de compagnon pour vieillir avec un alter ego, il y aurait encore plus de divorce aujourd’hui qu’hier ! La vie nous oblige a évoluer tellement vite qu’il vaudrait mieux rester célibataire …
L’homme ou la femme qui me plait aujourd’hui sera difficilement celui ou celle qui me plaira demain…

Je veux bien admettre qu’il existe des jeunes qui se rencontrent à 16 ans et qui, après toute une vie, s’aime encore comme au 1er jour … Il faut croire que certains ont la chance de croiser et reconnaître celui ou celle que nous appellerons « l’âme sœur » mais ce n’est malheureusement pas donné à tout le monde. Il est même facile de croire que ces couples rares (et beaux) ont simplement la chance d’évoluer sur la même route, de peu changer ou … de vivre déjà dans un autre monde inaccessible au commun des mortels.
On peut également imaginer que, faisant fi des obstacles de la vie, ce couple a fait choix de s’aimer toujours quelque puissent être les affres du temps et que rien ne puisse impacter leur amour. Tant mieux pour eux !

Pour le reste du monde, quand l’amour vieillit, il devient affection et complicité car, malgré les différences, nous continuons à nous reconnaître à travers nos enfants, notre passé, nos souvenirs. Nous ne sommes plus les mêmes, nous ne sommes plus les jeunes insouciants qui s’aimaient tout simplement, nous sommes les adultes et nos caractères se sont affirmés, nos différences se sont marquées et nous devons dépasser cela pour continuer à nous aimer.
L’amour, notre amour est unique mais évolutif, pour continuer à exister, il doit se nourrir de nos vies et changer ; tel un brasier, l’amour ne meurt pas mais il grandit ou dort sous la cendre. C’est un choix !


Quelque soit notre choix : aimer ou pas ? Cette décision a le pouvoir de changer notre vie même si nous y sommes opposés. 

dimanche 6 mars 2016

Le télétravail


Voilà une invention intéressante qui, lorsqu’elle est utilisée à bonne escient, devient une relation win-win avec son employeur !

Quelle joie en effet de pouvoir un jour par semaine se lever un peu plus tard et pouvoir commencer à travailler en évitant la météo médiocre, le stress des transports en commun ou encore les embouteillages sur le chemin du travail !

Il faut évidemment que la situation soit claire et nette tant au niveau du travail à prester, des horaires variables ou non et des attentes réelles de l’employeur. Pas question bien sûr de devoir fournir un travail sous ou surévalué ! Cela doit rester honnête et toutes les parties doivent être gagnantes.

Si l’employé a l’avantage de rester chez lui afin de pouvoir travailler sans stress, sans être incessamment dérangé par les collègues ou/et le téléphone ; si l’employé peut se permettre une petite pause de temps à autre pour prendre un café ou même, pourquoi pas, lancer une lessive ; si l’employé a la faculté d’adapter ses horaires de manière plus ciblé avec sa vie privée, il est tout à fait normal qu’il preste le temps imparti et qu’il effectue un travail soigné ; normal qu’il soit productif et correct.

Si l’employeur a l’avantage de devoir moins chauffer son entreprise, de conserver des places vacantes à affecter à d’autres usages ou encore diminuer ses coûts en matière de déplacement professionnel, il est cependant en droit de recevoir la production pour laquelle il paie et de garder un employé joignable pendant l’horaire prévu … le télétravail n’est pas un jour de congé mais une facilité pour les deux parties.

J’admets que je souscris allègrement à ce genre de choses : il est plaisant d’être davantage présent, de conduire ses enfants à l’école, de recevoir colis et courrier sans devoir courir au bureau de poste ; intéressant de lancer une lessive et de dîner au moment où cela m’arrange le mieux (entre deux dossiers prenants par exemple) ; je reconnais sans peine que je suis bien plus productive chez moi qu’au bureau …

je préfère le calme de ma maison au brouhaha incessant du bureau : vive les locaux panoramiques si bruyants et distrayants … je n’ignore plus rien des faits et gestes de mes collègues et je suis au fait de toutes leurs communications téléphoniques … dont je me passerais bien ! …
Je déteste les services où le personnel se prend pour un hamster et grignote – bruyamment – à longueur de journée ; je n’apprécie pas de voir glander certains lorsque, moi, je suis surchargée de boulot et je hais les vendredis après-midi lorsque les collègues se relâchent avant le weekend alors que je tiens particulièrement à boucler mes derniers dossiers !

J’admets que je suis très organisée ; la reine du planning et de la gestion du temps ; je reconnais que cela n’est pas nécessairement dévolu à tous ; il m’est cependant très difficile d’en voir certains courir, tels des poules sans tête, dans toutes les directions sans parvenir à finir leur travail dans les délais. J’exècre devoir apporter mon aide pour respecter les death line après les avoir vu flemmarder et perdre inutilement leur temps !

Rien de tout cela avec le télétravail : je ne vois et n’entend rien ; j’avance à mon rythme tout en travaillant avec rigueur.
On se doit cependant de rester très vigilant : le fait d’être joignable chez soi ne doit pas signifier qu’on le soit à toute heure du jour – il faut créer une relation de confiance - l’employeur doit avoir la certitude que son employé respectera les termes du contrat quant à l’employé, il doit être certain qu’on respectera flexibilité et horaire variable … le fait que je ne réponde pas immédiatement à un mail ne signifie pas que je ne fais rien, simplement ce n’est pas le moment opportun pour y répondre (d’autant que je ne passe pas ma journée sur ma boite mail … j’y passerai plusieurs fois par jour – entre 2 dossiers ou pour diversifier le tempo – mais je ne fais pas que cela … pour l’urgent, il reste le téléphone … mais de même que je ne reste pas ma journée complète sur ma chaise de bureau, il m’arrive aussi chez moi d’aller aux toilettes ou de prendre une courte pause café !)

Je suis consciente que cette manière de travailler ne convient pas nécessairement à tout le monde : il faut une bonne discipline et une réelle confiance employeur/employé.

Personnellement, cette opportunité me ravit et tout se passe à l’entière satisfaction des parties impactées.

jeudi 3 mars 2016

Le Verdon


Situé dans les Alpes de Haute-Provence, les gorges du Verdon sont un haut lieu touristique français. On pourrait déplorer le manque d’arbres pour le côté verdure mais il faut reconnaître que cette absence offre une vue incroyable sur cette fascinante érosion, la puissance des eaux de ce cours d’eau et son étonnante patience.
Contrairement aux gorges de l’Ardèche qui se veulent discrètes et difficile d’accès, les gorges du Verdon s’offre totalement à vous ! Il est un fait que ce « grand Canyon européen » est particulièrement spectaculaire et les amateurs de rafting en sont très prisés.
Entre vertige et fascination, il est difficile de rester insensible à tant de beauté !

Quelque soit la route que vous décidez d’emprunter chaque détour est surprenant ; mais je reconnais que la route des crête est la plus escarpée et la plus en mesure de vous apporter adrénaline et impression de danger. Ce n’ai certes pas le genre de chemin qu’il me plairait de parcourir en hiver (si tant est que l’accès soit autorisé …)
Il ne faut pas hésiter à dévier vers le village La Palud-sur-Verdon ne serait-ce que pour la beauté des paysages et le plaisir de découvrir un joli petit village souvent isolé en hiver.
Trigance et son château ne manquent pas de charme non plus.
Les plus audacieux tenteront un saut à l’élastique du haut du pont sur l’Artuby, personnellement en approcher les bords était aussi tentant qu’effrayant et la prise de photos m’a coûté énormément d’efforts : je souffre terriblement du vertige …

Des hauteurs d’Aiguines, vous disposez d’une vue imprenable sur le lac Sainte-Croix situé à l’embouchure des gorges (et son château est bien conservé). Ce lac artificiel - Le village de Salles fut sacrifié à ce grand projet en 1974 - est agrémenté de jolis villages et hameaux bien plaisants à visiter. Bauduen est l’un de ces charmants villages pittoresques, village de caractère typiquement provençal aux maisons de pierres beiges, aux ruelles étroites et étagées.
Il doit être tout simplement adorable en hiver, lorsque, recouvert de neige, il ressemble à une crèche provençale avec ses constructions à flanc de rocher, ses maisons serrées l’une contre l’autre et son clocher en hauteur ! Je dois avouer qu’à l’heure où je suis passée les habitants devaient faire la sieste car je n’y ai pas vue âme qui vive …

Les sportifs adoreront s’adonner aux multiples plaisirs nautiques offerts par les lieux. En plus des randonnées et du rafting dans les gorges, la promenade en barque ou en kayak, en pédalo ou en surf sur le lac leurs promet des heures de plaisir.

Moustiers-Ste-Marie est également un très beau village artisanal dont la céramique est très réputée. Bien que cet artisanat ne soit pas ma tasse de thé, j’admets avoir succombé au charme et à la beauté de ces ornements (l’oiseau bleu est fin et délicat, la céramique très blanche et luisante : c’est un ravissement) et il est encore à ce jour plaisant pour moi de les contempler dans mon intérieur. L’étoile accrochée au centre des versants des rochers brille fièrement au-dessus de l’église et la cascade telle l’étoile du berger désignant la Sainte Crèche.
Ce village était nettement plus fréquenté mais je m’y suis rendue à plusieurs reprises : en fin d’après-midi, on se marche dessus !

Les villages de montagne ont vraiment l’art de se déployer en osmose avec roches et ruisseau, créant ruelles et pont, passerelles et ponton en un ensemble respectueux de la beauté naturelle des lieux.

Le parc naturel régional du Verdon s’étend bien au-delà des gorges et du lac Ste Croix, il recouvre également la région de Valensole, d’Aups, la vallée de la Durance et s’étend sur 188.000 hectares.

D’Aups vaut certainement le détour : la vieille ville est magnifique et tout aussi escarpée que Bauduen (mais sur une étendue plus importante ce qui rend l’escalade plus aisée) j’y ai découvert un excellent petit restaurant plein de charme où la cuisine était délectable. J’ai beaucoup aimé l’ombre bienfaitrice de l’église et ses escaliers irréguliers qui, bien qu’un peu difficile d’accès, donnaient une impression de profondeur plus importante à l’édifice.
La fontaine était attirante par sa simplicité et le doux clapotis de son eau fraîche (potable) qui fut un régal à ma gorge assoiffée. Il était si agréable de se promener dans ses rues peu peuplées et ses maisons qui se laissaient admirer et photographier sans être obstruées par le passage de touristes … Cette petite ville était pourtant bien attrayante et eut mérité davantage de visiteurs.

Gréoux-les-Bains, à proximité de mon lieu de villégiature a également eu la faveur – fréquente – de ma visite. Ses thermes réputés et son casino n’étaient pas le but de mon passage même si je ne les ai pas dédaignés mais je ne les ai pas trouvés intéressant architecturalement parlant.
J’ai beaucoup aimé son marché hebdomadaire et ses étals provençaux typiques. Ces épices, ces fruits et ses olives n’ont jamais cette odeur et cette saveur hors de Provence ! Ces tissus si colorés y sont tellement à leur place !


Ne quittez surtout pas la Haute Provence sans effectuer une promenade sur les rives de la Durance ! Les paysages et les champs de lavande sont mémorables et leurs souvenirs embelliront votre hiver à la maison. La visite didactique d’un producteur de lavandin saura vous faire découvrir avec émerveillement le magnifique travail des abeilles si dérangeantes dans la campagne. Les cigales sauront vous réjouir de leurs trilles et, même des années plus tard, vous en entendrez toujours le chant.