Jolie ville citée au confluent de la Lys et
l’Escaut, cette cité belge néerlandophone peut s’enorgueillir de son passé
drapier et commerçant. Suite au déclin de ses entreprises, elle a su se
réorienter vers la biotechnique et la bio-énergie, développer une économie
encore pourvoyeuse d’emploi et pu également se métamorphoser en ville
estudiantine puisqu’elle compte en son sein nombre d’université et de hautes
écoles axées principalement sur la biotechnique. Son passé culturelle et son
économie florissante lui a apporté un patrimoine architectural remarquable
qu’elle a su restaurer et préserver.
La présence d’un port relié à la mer du Nord
par le canal Gand-Terneuze en fait la troisième ville portuaire de Belgique (ce
qui n’est pas dédaignable) lui permet de rester dynamique et industrielle.
Le revers de cette richesse est que cette
ville, forte de sa prédominance dans la région, a choisi à un moment donné de vivre
en cercle fermé et on la décrit comme nettement moins ouverte que les autres
villes flamandes (beaucoup se souvienne du slogan « Wallen buiten (Wallons
dehors) » qui obligea les francophones à créer Louvain-la-Neuve, ville
créé de toute pièce, pour accueillir les universités francophones de la région).
Le conflit entre flamand et wallon y puise largement
sa source – on reprochait en effet la volonté qu’a eu cette ville de renoncer à
parler flamand pour privilégier le français (langue plus digne aux yeux des
aristocrates et riches commerçants : les enfants n’avaient plus le droit
de parler le flamand ! Conflit à la base exclusivement entre flamands…) –
à l’heure actuelle, cette donnée historique a été oubliée et le conflit
récupéré par les politiques pour en faire un cheval de bataille afin d’obtenir
un confédéralisme dont tous les citoyens ne sont pas demandeurs (multiplier les
« gouvernements » multiplie également la charge du salaire –
mirifique – des représentants du peuple ! Une partie notable de la dette
nationale a été très largement influencé par l’augmentation de ce budget !)
Moins réputée que Bruges, cette ville flamande
a cependant beaucoup de ressemblance avec celle-ci. Elle n’a rien à lui envier
au niveau architectural si ce n’est le fait que les règles d’urbanisme ont été
bien plus respectueuses à Bruges.
Gand/Gent souffre en effet de la présence de
lignes électriques aériennes qui la défigure considérablement dans certains
quartiers !
La présence de canaux navigables a bien des
attraits et il est agréable de s’y promener et faire le tour du château des
comtes de Flandre baigné par ses eaux.
L’offre est par ailleurs complétée par de
nombreux musées.
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