dimanche 14 mai 2017

Gand/Gent



Jolie ville citée au confluent de la Lys et l’Escaut, cette cité belge néerlandophone peut s’enorgueillir de son passé drapier et commerçant. Suite au déclin de ses entreprises, elle a su se réorienter vers la biotechnique et la bio-énergie, développer une économie encore pourvoyeuse d’emploi et pu également se métamorphoser en ville estudiantine puisqu’elle compte en son sein nombre d’université et de hautes écoles axées principalement sur la biotechnique. Son passé culturelle et son économie florissante lui a apporté un patrimoine architectural remarquable qu’elle a su restaurer et préserver.
La présence d’un port relié à la mer du Nord par le canal Gand-Terneuze en fait la troisième ville portuaire de Belgique (ce qui n’est pas dédaignable) lui permet de rester dynamique et industrielle.

Le revers de cette richesse est que cette ville, forte de sa prédominance dans la région, a choisi à un moment donné de vivre en cercle fermé et on la décrit comme nettement moins ouverte que les autres villes flamandes (beaucoup se souvienne du slogan « Wallen buiten (Wallons dehors) » qui obligea les francophones à créer Louvain-la-Neuve, ville créé de toute pièce, pour accueillir les universités francophones de la région).
Le conflit entre flamand et wallon y puise largement sa source – on reprochait en effet la volonté qu’a eu cette ville de renoncer à parler flamand pour privilégier le français (langue plus digne aux yeux des aristocrates et riches commerçants : les enfants n’avaient plus le droit de parler le flamand ! Conflit à la base exclusivement entre flamands…) – à l’heure actuelle, cette donnée historique a été oubliée et le conflit récupéré par les politiques pour en faire un cheval de bataille afin d’obtenir un confédéralisme dont tous les citoyens ne sont pas demandeurs (multiplier les « gouvernements » multiplie également la charge du salaire – mirifique – des représentants du peuple ! Une partie notable de la dette nationale a été très largement influencé par l’augmentation de ce budget !)



Moins réputée que Bruges, cette ville flamande a cependant beaucoup de ressemblance avec celle-ci. Elle n’a rien à lui envier au niveau architectural si ce n’est le fait que les règles d’urbanisme ont été bien plus respectueuses à Bruges.
Gand/Gent souffre en effet de la présence de lignes électriques aériennes qui la défigure considérablement dans certains quartiers !

La présence de canaux navigables a bien des attraits et il est agréable de s’y promener et faire le tour du château des comtes de Flandre baigné par ses eaux.

L’offre est par ailleurs complétée par de nombreux musées.


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