Dormanstique 2017

Le weekend des 22 et 23 juillet a eu lieu le 3ème festival du Dormanstique sis dans le beau château de la ville française de Dormans. Organisé cependant par un couple de belges passionnés par le monde du fantastique et de l’édition.

Nous nous y sommes donc rendus le samedi 22 car le détour sur le trajet de nos vacances n’était pas trop grand … et nous ne l’avons pas regretté.

Malgré un temps gris, un peu froid et pluvieux, bien des auteurs avaient fait le déplacement et c’est avec joie que nous avons retrouvé nos auteurs habituels et découvert de nouvelles maisons d’édition françaises (logées au sein du château alors que nos auteurs-amis se trouvaient sur l’arrière sous un grand chapiteau).

Un petit marché médiéval et artisanal y avait également pris place et donnait vue sur le magnifique monument commémoratif de la guerre 14-18.

Il était intéressant de se rendre plus loin de nos frontières pour découvrir de nouveaux artisans – même si nous y avons également retrouvé quelques habitués – et faire de nouvelles connaissances.

Les organisateurs avaient vus grand, car y était organisé également spectacle et concert pour la grande joie du chaland, malheureusement bien moins nombreux que les participants.

Une seule échoppe était dévolue à l’alimentation et ce monopole s’est fait lourdement sentir non pas sur les finances mais bien sur le temps d’attente catastrophique et la mauvaise gestion des nombreux affamés ! La bonne volonté des bénévoles n’était malheureusement pas suffisante bien que je comprenne aisément que le volet alimentation et boisson devait permettre à l’organisateur de rentrer dans ses frais (en effet l’entrée était gratuite) et permettre un autofinancement de l’édition prochaine de cette fête.

Une jeune fille est également passée pour récolter un peu de monnaie auprès des visiteurs avec le but avoué de pourvoir à une épargne pour les années futures.

Je pense par ailleurs que l’organisation s’effectue sur les terres françaises car les communes françaises sont plus généreuses pour les dossiers culturels que ma pauvre Belgique ! Il n’est dès lors par certain que les lieux n’aient pas été gracieusement prêtés par la ville de Dormans… Ce genre de festivités nécessite cependant certains subsides d’où la quête effectuée sur les lieux (et la liberté de donner ce que l’on voulait pour participer aux frais).

Nous n’y avons  passé que quelques heures mais je peux certifier que l’ambiance était bonne.

Je ne pense pas y retourner à l’avenir car j’habite assez loin mais je suis contente d’avoir pu y participer cette année.