Forte de l'expérience de l'an passé pour ce magnifique salon du Nord-Pas-de-Calais, je me suis présentée ce samedi 23 mars dès l'ouverture soit 10 h. En effet, l'an passé, ma présence sur les lieux le dimanche en fin de matinée avait été perturbée par celle d'une foule de plus en plus importante en avançant dans la journée et, ayant dû me rendre à l'extérieur pour prendre une collation (ni nourriture, ni boissons présentes dans le salon), j'avais eu beaucoup de mal à trouver à me garer (le parking étant réservé aux auteurs) d'autant que le parking réservé aux visiteurs est extrêmement exigu ! Je m'étais aussi dit, avec raison, que le samedi était sans doute moins couru : les gens font souvent leurs courses le samedi ! Cette fois-ci, j'ai trouvé place dans une rue adjacente et bien plus proche de l'entrée.
Pour répondre à la limite des parkings, un service de bus gratuit a été créé entre la gare de Lille et Bondues pour amener le public, ce qui avait pour conséquence que les personnes arrivaient par vagues.
Bien que la météo soit tout à fait correcte, le soleil ne dardait pas ses rayons comme l'an passé et la chaleur n'a pas été excessive à l'intérieur du bâtiment.
Je me suis donc rendue sur place avant même l'ouverture officielle du salon qui se faisait plus tardivement, dès lors, le tapis rouge de l'entrée principale (et unique) était inaccessible et j'ai dû passer sur le côté. Après un passage obligé par "Vigipirate", nous avons enfin pu accéder aux auteurs. Pas de caisse puisque l'entrée est toujours gratuite malgré la présence de nombreux auteurs "tête d'affiche" en dédicace (notamment Cali, Gilbert Montagné et autres célébrités dont je me fiche - ce n'est qu'un avis personnel, car beaucoup y porte un intérêt immense -)
Je suis immédiatement parvenue auprès des petits auteurs non invités par l'organisateur (soit la Libraire du Furet du Nord qui avait un stand important et des plus petits dans chaque salle) et donc qui devaient payer leur participation au salon. J'ai cependant appris que ces auteurs ont l'opportunité de manger sur place aux frais de l'organisateur suivant un horaire bien précis (mais les auteurs invités ont droit à plus d'égard, de décorum et, sans doute, un menu différent ... plus gastronomique).
C'est logique : dans ce genre d'événement, soit les auteurs paient leur stand, soit c'est le public qui paie une entrée ... les organisateurs doivent s'y retrouver financièrement (location de la salle, frais d'électricité, frais de publicité, etc)
Deux écoles se retrouvent ici : le visiteur trouve normal de ne pas payer d'entrée (pour ne pas grever le budget pour l'achat de livres... en plus du déplacement), l'organisateur considère que les auteurs vont "faire leur beurre" et les auteurs estiment qu'ils ne devraient rien payer dans la mesure où, sans leur présence, l'événement n'existerait pas ... Je peux comprendre les deux parties et j'accepte parfaitement une petite participation lors de mes sorties (cela me semble plus correcte que tout le monde participe aux frais... à condition que l'événement en vaille la peine !)
Comme nous connaissons beaucoup d'auteurs et de petites maisons d'édition, nous avons donc passé sur place plus de 5 h (en effet, malgré quelques nouveautés que nous avons achetés, nous y avons aussi connu des échanges très sympathiques).
Petit changement cette année : Le "Lion's club" était partenaire de l'événement et offrait donc une opportunité d'en-cas et boissons au sein du café littéraire : club sandwich et morceaux de tarte étaient offert à prix très démocratique (nourriture artisanale "fait maison" très convenable !)
Les différentes salles du bâtiment étaient occupés par des auteurs en fonction de leurs écrits : salle pour la jeunesse, une pour les ateliers, un forum pour suivre les débats avec les "grands" auteurs et le café littéraire pour les interviews plus intimistes. Personnellement, je ne cours ni les débats, ni les auteurs connus : je suis un esprit libre et je donne moi-même la valeur aux gens ... Je reste persuadée que certains sont juste des "prête noms" et dispose d'un nègre qui écrit les livres qu'ils signent. Je ne suis pas non plus une chasseuse d'autographe (mes "petits" auteurs me suffisent et j'aime développer des liens d'amitié avec certains d'entre eux !)
Nous avons donc passé une journée très agréable et le chemin pour s'y rendre en valait la peine : cette année, je sais exactement où je veux me rendre (l'année découverte, c'était l'année passée et je ne me déplace plus pour des petits salons - ou trop grands - sans envergure ... je veux du "rentable" en matière de temps et de mobilité.) Je vais donc privilégier la qualité à la quantité !
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