vendredi 31 janvier 2025

Mons en lumière 2025

 


Pour la seconde fois, Mons a programmé un festival des lumières : celui-ci est prévu pour 8 soirées respectivement ces deux premiers weekends de février. L'inauguration avait lieu ce jeudi 30 janvier à 19h. Le parcours débutait Place Léopold dès 19h avec des visites guidées (payantes) pour parcourir les 3km d'illuminations.

De passage à Mons, nous avons décidé d'y participer mais gratuitement "à notre sauce". En effet, nous connaissons déjà assez bien cette ville médiévale et pour des raisons opérationnelles, il était bien plus aisé de débuter la visite au départ de la Grand Place. Comme la ville était fermée à partir de 18h, nous nous sommes rendus sur place bien avant l'heure afin de trouver un parking pas trop loin du centre (et de surcroit gratuit !)
Nous avons choisi de diner avant de commencer en nous installant au "Saint-Germain" d'où nous avions une vue directe sur le mapping de l'hôtel de ville. C'était un bon choix pour attendre, bien au chaud, le démarrage de l'événement. Il n'y avait que 7 min d'attente entre chaque édition du mapping.






Après le spectacle de "Luciole" (point 9) - fable visuelle et sonore - nous avons suivi les flèches (dans le sens du parcours) vers l'installation suivante tandis que les élites avaient droit à une ouverture officielle au sein du théâtre. Sur le parcours, des bénévoles revêtus du blouson au couleur de la ville guidaient les participants dans une ville totalement fermée à la circulation automobile.


Rue de Nimy (à côté de la Maison Losseaux), nous attendait "Soleil nuit" (point 10) soit un cercle lumineux variant en séquences lumineuses sensées représenter la dualité jour/nuit.
Nous avons poursuivi vers les jardins historiques de la Maison Losseaux où se trouvait "Mycelium" soit une œuvre immersive et interactive représentant art et nature sous le thème "entre terre et ciel". 


Le chemin nous emmenait ensuite vers la Place du Parc où, sous l'égide de Mumons, le spectacle "Tree hut in the park" déjà beau de jour mais prenant toute son ampleur de nuit. A noter que sur place, il était possible de se désaltérer grâce à quelques food trucks, de s'informer (cabine) et même de se soulager (WC).








Nous avons poursuivi le voyage passant de spectacle en mapping sur façades vers la nouvelle gare - très belle avec ses éclairages et son spectacle "Horizons" (point de départ du circuit) puis nous sommes dirigés vers l'Athénée qui offrait sa grande cour pour le spectacle "double flux".






Nous avons enfin repris ce qui, pour nous, était le voyage de retour, en passant par d'autres œuvres lumineuses et sonores dans l'univers urbain, vers la Grand Place.

Malheureusement, bien que ce soit seulement le 1er jour du festival, l'installation poétique "le vol de l'oiseau" était déjà hors service.


Nous avons eu la chance d'évoluer dans les rues de la cité sous un ciel étoilé et dénué de pluie, cependant, il faisait relativement froid et c'est avec joie que j'ai fini ce plaisant parcours. Je dois admettre que j'ai apprécié et pris de nombreuses photos mais je ne peux pas affirmer que je recommencerai l'exercice l'an prochain.

Si vous aimez ce genre d'expérience, je vous recommande vraiment de le faire dans cette jolie ville de Mons : les illuminations font ressortir la beauté des pierres et des maisons et monuments d'époque. Néanmoins, je préfère vous conseiller d'attendre le weekend car il me fut très difficile de me lever ce matin. Les sorties, en soirée et en semaine, ne semblent plus être faites pour moi.


Exposition "Wittamer- De Camps & fashion


Ce jeudi 30 janvier, je me suis présentée au musée Mode & Dentelles, rue de la Violette à Bruxelles. Ce n'était pas la première fois que je m'y rendais, puisque j'ai déjà visité les expositions temporaires "Diane von Fustenberg" et "Crahay" dont j'ai parlé précédemment.

Mon intérêt portait cette fois sur l'exposition "Wittamer-De Camps" créateurs de mode bruxellois pendant les années 1950 à 1970 et surtout pour leur réputation en matière de broderie ornant robes de mariées et robes de bal. Ils vendaient sous la griffe "Valens" et "Jane d'Anjou". Leurs créations étaient fabriquées dans les ateliers de l'Hôtel Solvay (fleuron de l'art déco) que j'aimerais beaucoup visiter à l'occasion.






Présentant mon "pass museum", j'ai été très étonnée lorsque l'on m'a indiqué que l'entrée est gratuite jusqu'au 06.04. J'ai rapidement compris la raison et finalement l'honnêteté du musée : l'exposition est très petite et ne présente qu'une petite dizaine de robes et quelques dentelles.
Certes, les modèles n'étaient pas inintéressants mais cela ne valait franchement pas le déplacement (sous la pluie de surcroit !) Il m'a effectivement pris plus de temps de me rendre sur place que d'effectuer la visite et prendre quelques photos.

Je déplore effectivement que ce musée soit davantage utilisé pour des expositions temporaires et présente une toute petite collection permanente de dentelles. Le tour est très vite fait ! 
Inutile donc de vous recommander la visite de ce musée si vous êtes seulement de passage : Bruxelles offre d'autres musées bien plus riches et vous promettant un effet "waouh" !


Expo "Drafts from Rubens to Knopff" - Bruxelles

 


Apparemment, je suis plutôt coutumière des visites tardives des expositions.. Une fois de plus, j'ai tardé à me rendre au Musée des Beaux Arts de Bruxelles pour parcourir leur dernière exposition temporaire.
En effet, c'est seulement ce mercredi 29 janvier que je me suis présentée sur les lieux. C'est toujours dommage de s'y prendre tardivement car cela réduit fortement la possibilité d'éventuellement s'y représenter par la suite ... 

Profitant de ma carte de membre "I'm a friend" - carte annuelle des amis des musées des Beaux-Arts de Bruxelles - je me suis donc rendue "rue de la Régence" pendant mon temps de table et j'avoue que le temps a filé rapidement me laissant à peine l'opportunité de tout voir. Heureusement, je pourrai y retourner gratuitement puisque la carte de membre me donne un accès illimité aux collections (permanentes et temporaires) pendant sa validité (un courrier vous parvient à domicile pour vous inviter à renouveler votre carte, un mois avant son échéance, accompagné d'un petit virement : le renouvellement peut se faire on line pour une carte personnalisée avec nom et photo).

Après avoir déposé mon manteau dans un lokker prévu à cet effet (€1 ou €2 de caution récupérable lors de la libération du casier), je me suis présentée devant l'espace prévu pour l'exposition (les salles se trouvant dans la partie droite du musée). Petite nouveauté, désormais la carte est scannée pour l'ouverture des portes, il n'est plus nécessaire de demander un ticket à l'entrée : cela facilite fortement le passage et permet un gain de temps appréciable pour admirer les œuvres. Oui, le nécessaire a enfin été fait pour donner un accès privilégié aux membres nous donnant un petit air "V.I.P."


L'exposition porte sur les esquisses précurseurs des tableaux de peintres  célèbres prouvant que certaines de ces esquisses ont parfois une valeur plus grande que le tableau en lui-même (par exemple "les têtes de nègres" de Rubens prélude à "l'adoration des mages") ainsi que des esquisses pour diverses sculptures. La présentation reprend donc une ou plusieurs esquisses puis le tableau original (ou une copie) de l'œuvre pour laquelle les esquisses ont été faites. Dans la partie plus contemporaine, l'esquisse est alors une photo qui servit à l'artiste pour créer son tableau. Cela permet d'évaluer davantage le travail de préparation en amont et faire comprendre le temps investi par l'auteur pour créer son œuvre. Il est intéressant de voir le crayonné, l'essai de couleur et la recherche de la perfection pour créer une œuvre majeure, parfaire un portrait, créer un arrière-plan pour apporter de la profondeur (arrière-plan bien souvent absent des esquisses !)






Notre visite fut rendue encore bien plus intéressante grâce à notre rencontre avec un autre amateur d'art avec lequel nous avons pu échanger nos points de vue et partager nos ressentis et connaissances. Il faut reconnaitre que les musées permettent d'abolir les distances et même les différences entre les personnes présentes : il n'est pas anodin de parcourir les musées, on y rencontre fatalement d'autres passionnés ! Cette fois, parmi les touristes, nous nous sommes retrouvés avec un autre amateur également en visite pendant son heure de table : un point commun qui rapproche immédiatement et gomme l'espace-temps habituellement nécessaire avant de converser avec un inconnu.




Ce fut donc encore un moment bien agréable dans mon exercice de découvertes de l'offre bruxelloise. 


dimanche 26 janvier 2025

Exposition "Rétrospective Elliott Erwit" - Bruxelles

 

Bien que cette exposition ait pris place à Bruxelles dès l'année passée, je m'y suis seulement rendue ce 24 janvier (parce que, vu son succès, elle s'est prolongée d'un mois). J'ai effectivement beaucoup hésité à la visiter : je ne dois mon passage qu'au fait qu'une amie a exprimé son plaisir de s'y être rendue et placer quelques photos sur les réseaux sociaux.

J'avoue que je reste assez dubitative et, malgré la réputation de ce photographe, je ne suis pas vraiment convaincue qu'y aller soit indispensable. Il y avait cependant beaucoup de monde sur place, principalement des anglophones. L'artiste, d'origine russe, est pourtant connu tant en France qu'aux Etats-Unis.

Après avoir acheté mon ticket d'entrée à l'aide de mon application "Fever" et profitant d'une réduction de 20%, je me suis présentée sur la Grand Place N°5, dans les anciens locaux de la banque KBC reconvertis en salles d'exposition (c'est également là que s'était déroulé l'exposition "The Art of the Brick" dont j'ai parlé en 2023).

L'exposition débute par des œuvres en noir et blanc portant autant sur des anonymes que des villes ou des chiens soit les sujets de prédilection de l'artiste. Le regard de l'auteur de ces clichés est férocement mais aussi tendrement humoristique : il avait le don de fixer son objectif sur des scènes de vie ou des poses où le caractère amusant ressortait au milieu de l'aspect banal... c'était son leitmotiv principal de rechercher et photographier des instants fugaces juste au bon moment.





L'exposition s'intéresse ensuite à des photographies en couleur prise généralement sur commande que ce soit dans les milieux publicitaires que pour des portraits politiques ou architecturaux. Il ne faut pas oublier, qu'en tant que photographe international appartenant à l'Agence Magnum, son art avait également un but lucratif. 


Grace Jones et Andy Warhol

Che Guevara

Cercueil de JFK

Jimmy Carter

Je reconnais que je ne me suis pas vraiment attardée à admirer l'œuvre même si je respecte l'artiste. J'aime beaucoup la photographie et je pense que mon désintérêt est sans doute dû à la peur de me laisser influencer par son style et m'amener involontairement à le copier.  Je déplore aussi l'éclairage des lieux qui n'était guère propice à la prise de vue (c'est souvent le même problème dans les musées) me contraignant parfois à prendre des poses désagréables pour éviter le halo lumineux ... Je n'utilise que très rarement un flash (bien souvent interdit) et pourtant je me retrouve avec ce fichu halo !

Honnêtement, je suis contente d'avoir visité cette exposition pour la découverte d'une personne que je ne connaissais pas (et autant agrandir son champ d'investigation) mais, pour moi, il ne s'agissait pas de quelque chose d'indispensable : si je n'avais pas été sur place, je n'aurais certainement pas fait le déplacement pour voir cette exposition (qui, par ailleurs, ne me tentait pas) ... Cependant, il arrive parfois que l'on fasse de belles découvertes et je pense qu'il faut garder l'esprit ouvert aux nouvelles choses quelque soit ses âge ou intérêt. Un coup dans l'eau donc pour moi mais j'ai quand même appris de nouvelles chose, n'est-ce pas le principal ?