Initialement, j’avais prévu de parler de la
Grande Bretagne comme lieu de l’un de mes voyages mais aussi de manière plutôt
informelle…
Le Brexit me fait donc aborder le sujet sous un
tout autre angle et une nouvelle approche !
Je souscris assez à l’impression de
certains : la Grande-Bretagne a réussi le tour de force de quitter une
communauté dont elle n’avait jamais vraiment fait partie puisqu’elle se
contentait d’une entrée dans le marché commun avec un régime particulier où
finalement, elle ne prenait que ce qui l’intéressait en laissant les aspects
les plus défavorables.
Certes, elle se devait de contribuer à l’effort
commun en versant sa quote-part mais elle n’a jamais abandonné sa monnaie
nationale ! C’était d’ailleurs un aspect assez inintéressant pour les
citoyens de la C.E.E. : nous devions impérativement passer par le change
pour nous rendre sur l’île en accusant dès lors une perte financière !
En définitive, pour le commun des mortels, que
la Grande Bretagne soit dans l’Europe des 28 ou qu’elle en sorte, cela ne
change pas grand-chose … simplement, aujourd’hui, avec la dévaluation de la
Livre-Sterling, il est plus intéressant d’y voyager (actuellement, on ne peut présager de l’avenir !) et je conseille
d’y aller dans les 2 ans avant qu’il ne faille à nouveau un visa pour entrer
sur leur territoire ! … si tant est que le pays, acteur démocratique,
respecte l’opinion du peuple et ne trouve pas un subterfuge pour manger sa
parole !
Je pense cependant que des accords
interviendront entre l’île et le reste de l’Europe et que , dès lors, il est
fort probable que les démarches soient simplifiées pour les membres de l’espace
Schengen, je crois également que le niveau de vie sera devenu nettement moins
attrayant pour les migrants et que les frontières ne seront pas plus fermée
qu’actuellement.
Comme beaucoup, je m’interroge sur l’avenir des
Royaume-Unis avec les désirs d’indépendance de l’Ecosse, du Pays de Galles et
de l’Irlande du Nord. Je trouve en effet dommage que l’Histoire ait coupé
l’Irlande en deux créant ainsi une situation de terrorisme avant l’heure (L’IRA
dont l’existence pouvait être justifiée) : il est regrettable que la
perfide Albion n’ait pas établi une confédération (telle l’exemple Suisse) avec
ces trois peuples si différents afin de créer des liens privilégiés tout en
respectant une certaine indépendance et une autogestion en rapport avec les
besoins spécifiques de ces populations ; ou d’établir une relation tels
les pays du Benelux (au niveau de laquelle la Belgique aurait d’ailleurs dû
rester).
A mon sens, cet échec de la Grande Europe,
voulu déjà par Churchill, est en grande partie dû à la vanité des hommes
politiques qui ont voulu aller beaucoup trop vite et ont accueilli des pays qui
n’étaient prêts ni financièrement, ni idéologiquement !
Nous arrivons vite à la propension de penser
que d’autres pays seraient bien tentés de quitter également le pont du
« bateau Europe » qui est en train de prendre l’eau !
Je doute fort que d’autres gouvernements osent
également organiser un référendum pour obtenir l’opinion de sa population (ce
qui pourtant devrait être la norme !) Je pense en effet qu’il ne faut pas
être un grand scientifique pour comprendre que les diverses populations n’ont
pas gagner grand-chose à être de la sorte unifier !
Cette Europe économique n’intéresse pas le
commun des mortels et tout le monde s’est rendu compte que l’Europe n’a pas
gommer les différences mais placer la pauvreté a un niveau plus haut que jamais
pour la plupart des pays : citons simplement la Grèce, l’Espagne,
l’Italie, le Portugal qui en subissent les conséquences d’une manière
exponentielle. Il est fatal que les diverses gestions et gouvernances si
différentes d’un pays à l’autre ne pouvaient survivre à la politique commune …
surtout quand on sait que l’Europe politique non productive se nourrit de la
substance – j’entends de nouvelles taxes prélevées dans chaque pays - et des
amendes qu’elle impose aux pays déjà en faillite.
Comment comprendre en effet qu’un pays déjà en
difficultés puisse s’acquitter de frais supplémentaires ? Comment accepter
qu’un pays faisant des efforts doivent obligatoirement être solidaires d’un
pays qui n’en fasse pas ? Comment tolérer que certains pays aient
falsifier leurs comptes pour entrer dans le marché commun (croyant en tirer un
avantage et se retrouvant dans des difficultés encore plus grandes) ?
Comment accepter que l’économie des pays soient
mises dans les mains des financiers avec une volonté affirmée de faire du
profit ?
Il faut se rendre à l’évidence que cela ne fonctionne pas et qu’au mieux ce n’était pas le bon moment pour créer ce géant aux pieds
d’argile. Une union peut se faire entre pays ayant un même niveau de vie (voire
un passé commun tel le Benelux) et lorsque ces pays ont une économie
florissante mais pas quand l’économie est moribonde …
Les populations n’ont-elles pas déjà assez de
mal à payer leurs hommes politiques nationaux sans avoir encore à débourser
pour des hommes politiques internationaux ?
Quand le taux de chômage est déjà si élevé
est-ce vraiment indispensable d’ajouter des frais supplémentaires et de créer
un dumping social qui ne fait que plonger davantage ces pays dans le
rouge ?
Je pense sincèrement que la population
britannique nous a montré la voie et qu’il est temps de faire machine arrière
ou de repenser complètement cette Europe des capitalistes pour en faire un
modèle allégé tenant compte également des peuples et de leur richesse tant
culturelle qu’idéologique. Je pense que les nations doivent garder leur
souveraineté et ne pas s’uniformiser … à titre d’exemple, je parlerai de la
volonté de langue unique « l’esperanto » qui n’a rencontré que bien
peu d’intérêt : personne ne veut perdre son identité et adopter une pensée
unique… ce serait tomber dans les travers du communisme !
L’Europe est riche de ses diversités, de sa
démocratie et il est grand temps que les politiciens de tout bord se le
rappellent !
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