jeudi 29 septembre 2016

Interlude






Chers lecteurs,

Suite à de graves problèmes de santé, j'ai le regret de devoir attendre d'être rétablie pour pouvoir poursuivre mes activités de blogueuse. Malheureusement, je suis actuellement dans l'incapacité d'écrire et éditer de nouveaux articles.

Je vous remercie pour votre compréhension et vous promet de revenir dès que cela me sera possible.

dimanche 18 septembre 2016

Movie Park Germany


Je me suis donc rendue à nouveau dans ce parc d'attractions, histoire de voir les changements y apportés depuis l'époque "Warner Bros" ... en effet, le parc ayant perdu la licence de cet univers, il a dû se réinventé avec une nouvelle étiquette, celle du monde de "Nickelodeon".

J'avais déjà été déçue lors de ma première visite où j'avais pourtant bénéficié de l'effet "Halloween" mais ce ne fut pas le cas ce weekend - bien que le décor d'Halloween commençait à y prendre place et était prometteur - j'ai donc été assez déçue.
Tout avait pourtant bien commencé : il n'y avait pas foule, le parking était assez désert et nous a donc permis de nous garer à proximité de l'entrée (sans devoir faire des kilomètres - toujours désagréable après une journée de fatigue à courir d'une attraction à l'autre !) bien que nous soyons arrivés au-delà de l'heure d'ouverture du parc. Cependant, nous sommes sans doute arrivés lors d'un rush car le peu de caisses ouvertes ne parvenait pas à endiguer les chalands rapidement (ou de manière professionnelle ce qui a, par ailleurs, fait défaut toute la journée !)
Peu importe, des distributeurs de tickets étaient complaisamment accessibles et boudés par le plus grand nombre, nous avons dès lors pu être rapidement servis.

Dès notre entrée, mal renseignée - la météo m'avait fait hésiter entre ce park et un autre choix ... à égale distance de mon domicile mais dans une autre direction (le leitmotiv : choisir en fonction de la présence ou non de la pluie !) - nous nous sommes dirigés vers la 1ère attraction où une file d'une heure attendait déjà. Nous avons pris notre mal en patience avant de réaliser que le problème résidait dans la mauvaise organisation et la déplorable gestion des files ! Une bonne organisation aurait pu réduire le temps d'attente largement de moitié (et ce fut le cas auprès de toutes les attractions !) ce manque de professionnalisme a réduit nos possibilités de moitié et nous n'avons pas eu l'occasion de tout voir et encore moins de tout faire ! Il a donc fallu faire un choix dans les 40 attractions accessibles (la plupart jusque 17h alors que le parc fermait à 18h !)

La rue principale présentait de belles façades - rien que des magasins au prix surfait ! - mais le manque de sens esthétique permettait de voir le béton derrière les façades ... c'est probablement la même chose dans la plupart des parcs mais ce n'est pas aussi ostensiblement visible !
Le parc fait cohabiter plusieurs univers très proche l'un de l'autre sans aucune transition  et avec parfois des décors très minimalistes. L'absence d'arbres n'était pas gênant car le soleil ne se montrait que timidement mais la pluie n'a fait son apparition qu'en fin d'après-midi (un léger crachin). 

Ayant des enfants encore jeunes, nous nous sommes dirigés vers "Nickland" qui a plu aux petits mais était très loin d'être photogénique. La foule n'était pas là mais le temps d'attente était long pour les plus jeunes et évidemment tout en allemand (parfois un peu de néerlandais ou d'anglais mais pas toujours). Le personnel désagréable, ni accueillant ni souriant, rendait l'ambiance en-dessous de tout.
L'essentiel de la journée s'est donc passé dans cette zone mais je me suis autorisée un peu de temps pour visiter le reste du parc.

la zone dévolue aux adolescents et aux sensations fortes était beaucoup plus envahie : la plupart des visiteurs y était concentré. Le tout étiqueté "Far West" était mieux customisé mais très ancien et une bonne restauration ainsi que des tonnes de peintures auraient dû y être utilisés depuis longtemps.
Depuis 15 ans, ils n'ont rien fait, c'était déjà vieillot et les ravages du temps ont aggravés les choses.
Cette zone présentait un maximum de stands payants (avec une entrée à €37 l'adulte, cela devient cher !) mais j'admets que le stand de tir avait beaucoup d'allure et semblait neuf.

J'ai assisté à la parade : il y avait intérêt à être à l'heure car elle est petite et rapidement finie ... elle démarre d'un côté du parc jusqu'au rond point avant de revenir dans la même rue principale où elle ne peut se croiser donc il n'y a aucun flux continu. J'ai trouvé cette parade divertissante : ce que le personnel est cabot ! Les participants à cette parade n'hésitaient pas à s'arrêter pour prendre la pose pour les photos et se montrer sous leur meilleur profil, surtout les cascadeurs qui ne cachaient pas leur fierté ! Je reconnais que ces derniers peuvent réellement être fiers : le spectacle de cascade était assez proche de ce qui se fait au "Walt Disney Studio" mais un cran plus haut ! 
Ce spectacle reste un très bon souvenir et a sauvé mon impression  sur ce parc (mais c'est un peu court pour justifier une seconde visite !)

Le cinéma 4D offrait un bel extrait de l'âge de glace et c'était plaisant mais j'aime beaucoup les déboires de Scrat : j'étais donc déjà conquise.

Une visite donc dispensable, un parc allemand qui ne ressemble en rien à Phantasialand ou Europapark où le personnel est plus souriant et professionnel. J'ai vraiment eu l'impression de ne pas en avoir eu pour mon argent : je n'ai pas passé une bonne journée - juste quelques bons moments mais sans plus - j'ai mal mangé (mais les prix étaient corrects pour de la malbouffe), j'ai pris des photos minables d'un cadre qui l'était encore davantage et j'ai attendu des heures pour des attractions sans grand intérêt.
Quitter le parking a aussi été une aventure : un personnel revenant comme une porte de prison qui se chargeait de vérifier qu'on introduisait bien le ticket (€6) et que la barre ne se referme pas sur les voitures - le parking débouche sur une toute petite rue terminée par un stop - une seconde petite rue où il était indispensable de faire la circulation pour permettre de dégager la route; et une très mauvaise gestion de la circulation par un personnel peu dynamique et motivé. 
Une expérience à oublier rapidement et un parc à rayer définitivement de ma liste.

mercredi 14 septembre 2016

Namur



Autoproclamée 1ère ville de Wallonie, il faut admettre que Namur est une très belle ville !
Capitale de la Wallonie, Namur la belle est idéalement placée au confluent de la Sambre et de la Meuse, en plein centre de la Wallonie, ce qui fait d’elle le passage obligé pour le transport fluvial rayonnant dans toute l’Europe.

Et il fait bon vivre dans cette pimpante cité où verdure et architecture se côtoie avec beaucoup de charme et de quiétude. C’est paisiblement que la Sambre s’allie à la Meuse et il est rare que leurs eaux débordent sur les quais. Tout respire le calme en été et s’éveille à la rentrée scolaire ; car Namur est une ville estudiantine par excellence tout en restant agréablement peuplée par des familles (pas comme Louvain-la-Neuve, quasi uniquement peuplée par les étudiants francophones de nombreuses facultés et autre université).
Le mois de septembre démarre en fanfare avec les fêtes de Wallonie qui animent le centre de la ville avec ses chants, ses rires et ses nombreux stands où le peket coule à flots !
Centre de la ville qui sera déserté en octobre car la population se concentre alors dans les magnifiques quartiers de la vieille ville, piétonniers et tranquilles.

La vieille ville magnifie ses maisons en pierre du pays grâce à ses pavés de calcaire, ses espaces verts, ses œuvres d’art disséminés au petit bonheur la chance et c’est toujours un ravissement de découvrir un bronze ou un puits dans un coin verdoyant ou au détour d’une ruelle. Les façades cachent de belles boutiques, de riants estaminets et des petits restaurants typiques avec piano-bar ou mini orchestre le weekend. Puis vous débouchez sur les quais fleuris et parsemés de bancs publics que ne renieraient pas les amoureux de Brassens.

Au sommet d’un massif rocheux, la citadelle veille avec tendresse sur la cité et offre aux sportifs la rudesse de ses marches espacées et ses flancs en pentes plus légères où quelques belles villas se sont implantées. Rendus à la vie civile depuis des décennies, son parc et ses bâtiments sont un lieu de promenade très apprécié et la vue offerte est à nulle autre semblable.
La ville scintille aussi bien sous la lumière des réverbères que sous le soleil qui l’illumine bien souvent et, par beau temps, le panorama vous entraine très loin ; quant au brouillard, il enveloppe la cité d’un voile de mystère ombré.

Le Meuse est la frontière entre Namur et la ville voisine : Jambes. Ses bords  accueillent en saison bateaux et péniches à la grande joie du chaland.


En plein soleil ou lorsque la nature se réveille, au milieu des feuilles mortes ou sous la neige, de jour comme de nuit, cette ville a su garder sa beauté et sa jovialité (sans doute grâce à la jeunesse qui anime ses murs mais aussi à la vie paisible de ses habitants). C’est pour moi toujours une joie de m’y promener car le charme y est toujours vivant et j’avoue que j’y ai également de tendres souvenirs.

dimanche 11 septembre 2016

Vivre en autarcie



Ce sujet est un peu connexe à mon précédent article et je dois admettre que, en l’époque actuelle, il relève sans doute de la pure utopie !

Il est très difficile dans ce principe de mondialisation d’envisager pouvoir vivre en totale autarcie ou du moins dans une petite communauté capable de se suffire à elle-même, loin des standards actuels : obligation d’utiliser certains produits phyto, obligation de respecter certaines lois – par exemple, on n’a plus le droit de faire ses propres semences : on doit acheter des semences à usage unique donnant des produits consommables mais stériles ! – et pleins d’autres interdictions dont l’inventaire prendrait tout cet article !

Il n’est plus permis de puiser dans les nappes phréatiques (car l’eau est vendue par les communes) ; pour l’autarcie en eau, il ne reste plus que la captation des eaux de pluie (que l’on droit traiter à cause de la pollution de l’air !) : c’est fichu pour l’autarcie …

Pour l’électricité, on a le droit d’avoir des panneaux photovoltaïques mais on parle de plus en plus de les taxer ; on peut avoir sa propre éolienne mais il est interdit de vendre ses surplus en électricité …Il est donc possible de s’auto suffire mais à quel prix !

Pour le chauffage, brûler du bois est toléré mais on contribue à la pollution et l’effet de serre : ce n’est donc pas vraiment écolo … les énergies fossiles, c’est encore pire. Peut-être grâce à l’excédent d’électricité ?

Pour les cultures, on doit donc sans cesse acheter des semences (il faut donc gagner de l’argent ! … pour vendre ses surplus, cela devient du commerce et il faut payer des taxes !) peut-être est-il permis de faire du troc mais cela demande alors des interactions avec d’autres communauté (et l’obligation de prévoir du transport) – de toute façon, le marché des semences est dans les mains des grandes sociétés -  : fichu pour l’autarcie !
Il n’est plus permis de se promener hors des chemins balisés dans les bois, on est seulement autoriser à ramasser un seau de champignons, il y a de moins en moins de fruits des bois. Il n’est plus possible de glaner dans les champs (les machines actuelles ramassent tout et détruisent ce qui ne peut l’être !)

On peut envisager d’avoir du bétail mais il faut alors avoir de l’espace : on peut donc traire sa vache (à condition qu’il n’y ait pas de contrôle sanitaire pour déclarer que ce n’est pas sain – pourtant, c’était acceptable il y a moins de 50 ans) et on peut conserver du bétail pour la consommation de viande mais on est obligé de les abattre dans le cadre d’un abattoir, tondre son mouton (traiter la laine est tout un art !), avoir un poulailler et des lapins, la chasse et la pêche requièrent un permis : un bon point pour l’autarcie.

Evidemment, vivre à l’ancienne, exclu tout le confort auquel nous sommes habitués :
-          fini douche et bain (il faut épargner l’eau) se laver dans un baquet n’est pas vraiment plaisant (et à l’eau froide car chauffer l’eau demande de l’énergie !)
-          fini la lecture le soir (il faut économiser l’électricité)
-          fini les maisons bien chauffées (et vive la promiscuité pour conserver la chaleur)
-    fini les milieux aseptisés et sentant bon (la chaleur animale a toujours été utilisé comme chauffage pour les maisons !)
-          fini les produits exotiques
-          fini le superflu (déco – sauf la céramique artisanale et souvent utilitaire)
-          fini les fleurs (on a besoin de l’espace de culture pour les produits de consommation)
-       fini les animaux domestiques (autre que les utilitaires – chat de gouttière amateur de souris, chien de berger … on ne nourrit pas des animaux non productifs !)

J’ai bien peur que l’autarcie soit devenu impossible et j’imagine fort bien qu’en cas de guerre, la population ne sera plus à même de survivre. La campagne ne pourra plus nourrir les villes comme en 14-18, les citadins n’auront plus aucune raison de s’y rendre.
Seules les personnes riches pourront continuer à se nourrir (en s’appauvrissant) et seuls les plus riches resteront en vie… Triste bilan pour un article qui se voulait léger !


mercredi 7 septembre 2016

Acheter local



J’ai déjà abordé ce sujet dans le cadre d’un article précédent mais y revenir va me permettre d’approfondir et développer mon idée …

Certes, c’est une demande de plus en plus récurrente et à la mode essentiellement pour des raisons financières mais surtout pour la sauvegarde du savoir-faire local et la survie des producteurs locaux et des artisans.

Il faut reconnaître que l’exotisme attire le chaland et que les prix hors concurrence notamment de la Chine sont très attrayants mais bien souvent au détriment de la qualité et aux risques de développer des allergies par exemple aux teintures utilisés dans les textiles.

Au-delà de l’impact écologique dû aux transports des biens d’un hémisphère à l’autre, des risques de transmission de maladie et de transfert de faune non local (tel une araignée  ou un serpent dans un régime de bananes), il faut admettre que la consommation de biens étrangers se fait au détriment des biens locaux et mène peu à peu à la destruction de l’entreprise nationale.

Il est pourtant reconnu que les produits du terroir sont spécifiquement adaptés à notre mode de vie, à notre alimentation et même à nos valeurs sanitaires. J’avoue cependant apprécier hautement certains fruits exotiques auxquels je suis habituée depuis mon enfance (orange, banane, etc font partie de notre quotidien depuis des décennies … mais c’est cependant assez récent : les seniors recevaient une orange à Noël et c’était l’unique qu’ils pouvaient savourer !)

Dans l’espoir de me rapprocher des vraies valeurs et dans un but écologique, j’ai tendance depuis peu à vouloir vivre comme le faisaient mes grands-parents en consommant de préférence fruits et légumes dans le respect des périodes de cultures.
En effet, quel est l’intérêt réel de consommer des fraises à Noël alors que ce fruit est nettement meilleur et plus sucré en juin – date où je peux le trouver à bas prix chez le maraîcher ou dans mon jardin (si j’ai le courage de le cultiver, avec tous les inconvénients que cela comporte – c’est vrai qu’il faut admettre que c’est pareil pour la salade, elle ne coûte rien sur le marché quand elle est prête à consommer dans mon jardin et demande nettement moins de temps et d’implication !)
Quand on est adepte du produit frais, c’est idéal d’attendre l’époque de maturation de ce produit (mais rien ne m’empêche de le surgeler à ce moment en vue d’une utilisation quelques mois plus tard – on n’est plus non plus obligé de ne manger que ça tant qu’il y en a dans le jardin ! – même si la surgélation  a un impact sur les vitamines et la qualité du produit !)
En tant qu’habitante d’un pays tempéré, les aliments que me propose la nature sont assez variés et me permette d’avoir du choix !
J’attends donc avec impatience, l’automne pour les pommes, poires et les châtaignes, le printemps pour les salades et certains légumes précoces puis l’été pour ses cerises, fraises, groseilles (super pour les confitures !) et autres pêches ou kiwi (oui oui, dans un endroit bien choisi à l’abri du vent et ensoleillé, il est possible d’acclimater ce genre d’arbres … et encore plus avec les modifications climatiques actuelles !)
J’ambitionne d’avoir mon poulailler pour avoir des poules nourries de bons grains et consommer des œufs frais, poules qui feront un bon pot-au-feu en hiver …
Je regrette de ne plus pouvoir me rendre à la ferme pour acheter du bon lait de vache de pâture et du bon beurre (lavé 3 fois et non pasteurisé !) … ce n’est sans doute pas sans raison que j’étais si mince étant jeune : je vivais de produits naturels et non trafiqués !

Pour revenir au textiles – exemple de début d’article – j’apprécie la beauté du lin (dont la culture faisait les beaux jours de la Flandre par le passé) ou le coton (« cultivé » notamment en France) : ces matières sont bien plus saines et naturelles que les synthétiques qui peuvent donner des boutons et font transpirer même en hiver !

J’aime dès lors beaucoup les marchés artisanaux pour trouver tous les produits du coin (et j’adore aussi ce genre de marchés quand je suis en vacances ! Rien de meilleur qu’un bon melon, produit sur place, … tout le délice des marchés provençaux !)
Je prévois, lorsque j’aurai le temps – par exemple, à ma pension, de vivre le plus possible en adéquation avec la nature : avoir un verger, consommer et conserver mes propres produits, faire mes confitures (même si elles sont moins chères en magasin, les miennes n’auront pas de colorant, ni de conservateur ajouté !) manger des produits bio (de chez moi et si possible cultivé par moi pour être certaine de ce qui s’y trouve réellement !) glaner dans les bois (miam, les bons champignons des bois – quand on s’y connait) et ramasser noisettes, noix et châtaignes (les fruits secs se conservent très bien dans un lieu sec et convenablement ventilé !)
J’aime assez l’idée de recommencer à tricoter, crocheter, coudre et broder (histoire de porter des vêtements uniques – je déteste me trouver en société avec les mêmes vêtements que ma voisine ! – et fait de mes propres mains : quelle chance, c’est encore à la mode !)


Quand je réfléchis au coût de cette vie (pourtant qui a rempli mon enfance), je me dis qu’il faudra sans doute que je gagne au lotto pour pouvoir me le permettre ….

dimanche 4 septembre 2016

Les cadeaux


A mon sens, rien n’est plus formidable d’offrir et /ou recevoir un cadeau personnalisé, pensé voire créé uniquement pour vous !

En dehors de l’aspect commercial et du (haut) coût de l’achat des cadeaux de fin d’année (mais on peut toujours y remédier en étalant ses achats tout au long de l’année, c'est-à-dire en achetant au fur et à mesure- et surtout en fonction de ses trouvailles – le Cadeau dévolu à tel ou tel personne … le moment idéal étant les vacances lorsque vous vous trouvez à l’étranger et que se trouve à votre portée un cadeau introuvable chez vous – et bien souvent à petits prix !), c’est une marque de respect et de délicatesse de trouver le cadeau susceptible de plaire à une personne bien précise. Certes, il faut faire l’effort de bien connaitre la personne et donc prendre le temps d’apprendre à la connaitre pour parfaitement ciblé  son choix et l’atteindre en plein cœur, être attentif à l’écouter pour déterminer ses rêves et/ou ses regrets.

Je suis parfois bien attristée de recevoir un cadeau qui ne me correspond absolument pas ou un objet passe-partout prouvant qu’on ne me connait pas du tout ou qu’on n’a pas pris la peine de chercher l’objet de mes rêves (je laisse pourtant des indices) même dans ma propre famille ; et j’admets que je déteste les listes (aucune implication personnelle … autant donner de l’argent : ce qui revient, pour moi, à l’antithèse du principe du cadeau ; à la limite, je préfère encore les « bons cadeaux », on aura au moins choisi le magasin et donc l’idée avec la crainte cependant de ne pas faire mouche !)
Par principe, j’accepte toujours les cadeaux avec joie (en cachant bien souvent ma déception) et je m’efforce de tout garder – non, je ne revends jamais sur ebay ! – parfois dans le fond d’un tiroir ou d’un grenier.

Je m’efforce de toujours trouver ce qui peut plaire (et j’y réfléchis longtemps à l’avance) et j’avoue y parvenir avec bonheur : « comment as-tu su ? » , « comment fais-tu pour toujours trouver ce que je ne savais même pas qui existait ou qui pouvait me faire envie ? »
C’est un art qui demande énormément de travail, je ne vous le cache pas …
J’avoue que je n’ai pas toujours été aussi organisée : je me souviens un jour avoir payé très cher un objet bien choisi simplement car j’ai dû faire l’achat dans la précipitation (honte sur moi, j’avais oublié un anniversaire !) et prendre ce que je trouvais …
Désormais, cela ne m’arrive plus : j’ai toujours, dans une armoire, des objets prêts à être offerts ! Plus jamais, je ne cours pour trouver le Cadeau car j’ai toujours l’œil attiré par l’objet qui pourrait plaire à l’un ou l’autre et que je garde en prévision du Moment… si nécessaire !

Lorsque j’ai une idée bien précise de ce que je veux offrir et que j’ai beau retourner la terre entière pour le trouver, la meilleur manière de parvenir à mes fins est tout simplement de le créer !
Je suis ainsi certaine qu’il n’y aura pas de doublon et que le prix consenti sera à la hauteur de mes possibilités (désolée mais il faut reconnaître que cela compte aussi ! Il est inutile de faire des cadeaux hors de prix pour faire plaisir : ne dit-on pas que c’est l’intention qui compte … à condition que cela plaise vraiment !)

Cela me permet donc de créer de toute pièce ou de recycler un objet pour le rendre unique et apprécié. Peu importe l’idée, l’important est que le cadeau soit ciblé !

Pour un amateur de bonne chair, quelques confitures « maison » dans de jolis pots stylés (et récupérés ou trouvés en solderie – tous pareils ou jouant sur des formes différentes) et un joli emballage peuvent faire mouche … ou un joli panier garni (avec ses plats préférés, son vin, etc …) fera merveille ! - à noter que l’on peut aussi les acheter chez un artisan si l’on n’est pas doué pour la cuisine ! –

Pour un amateur de déco, quelques charmants coussins qui compléteront à merveille leur intérieur (en tenant compte des matières et couleurs préférées) ou un joli plaid brodé dans le style de la maison … j’admets, il faut souvent si prendre bien à temps pour créer l’Objet ! (quitte à le finir pour l’année suivante … d’où l’intérêt de toujours avoir des cadeaux d’avance !)
Quelques jolis cadres peuvent facilement être transformés et personnalisés en y adjoignant une photo d’un lieu ou une personne qu’il aime et en embellissant le pourtour ; une broderie ou un bouquet de fleurs séchées (cadre trouvé en brocante ou dans un grenier, remis à neuf et modernisé : pas cher et ciblé si vous être bricoleur).
Pour des objets détournés, il faut être certain que le bénéficiaire aime sortir des sentiers battus et apprécie les objets uniques, introuvables, créés dans le style qu’il aime (cela demande une observation et une analyse précise de ses goûts).

Pour un amateur de bijoux, il existe des artisans qui vendent également les fournitures (et au pire, on peut se rabattre sur leur création, de toute façon unique) qui permettent de créer un bijou personnalisé (ou celui qui manque quand elle porte sa tenue préférée !) Certes, il faut bien connaitre la personne et ses goûts pour ne pas tomber à côté (attention aussi aux éventuelles allergies !) Pour se faire, tous les supports sont permis : perle, cuir, bois … faites donc travailler votre imagination et votre créativité (à force, cela vient tout seul ! On apprend à porter un œil différent sur chaque chose et à les détourner avec de plus en plus de facilité !)

Pour une « fashion victim », rien de tel qu’une écharpe « fait main » dans le style apprécié ou un accessoire de mode trouvé chez un artisan ou créé de vos mains (si vous êtes doué en couture !)

Pour une grand-mère ou une maman, un album photos reprenant les plus belles photos de ses petits enfants (éventuellement de la naissance à l’heure actuelle) – ses photos préférées ou celles dont elle ignore jusqu’à l’existence – l’art du scrapbooking permet d’effectuer de magnifiques créations (manuelle ou par informatique) ou bien, à défaut ou par manque de temps, un calendrier personnalisé (arrangez-vous cependant pour qu’on puisse garder les photos quand l’année est finie sans devoir conserver le tout)

Votre imagination de plus en plus fertile, vous permettra aussi de créer vos propres emballages artistiques (super ce que l’on peut faire avec une imprimante) qui seront admirés sous le sapin et parfois conservés avec soin (quand on ne regrettera pas de devoir déballer le cadeau tant l’emballage est déjà magnifique !)

Attention toutefois que l’emballage ne plaise davantage que le cadeau lol !!!

jeudi 1 septembre 2016

Le Luxembourg




Il faut déjà faire une distinction entre la province de Luxembourg, la ville de Luxembourg et le Grand Duché de Luxembourg qui est l’objet de cet article.
La province de Luxembourg se situe en Belgique et n’a évidemment rien à voir avec le pays susnommé (bien que les liens entre Belgique et Luxembourg sont historiques et essentiellement dus au fait que nos familles royale et grand-ducal sont étroitement liées : n’oublions pas que le Grand-duc actuel est le cousin germain du Roi Philippe 1er de Belgique car Baudouin 1er et Albert II étaient les frères de Joséphine-Charlotte, épouse du Grand-duc Jean.)

Le Luxembourg est un petit pays, indépendant depuis 1839 et parfaitement autonome, membre du défunt Benelux – précurseur de la CEE – que je regrette à l’heure actuelle : cet arrangement était bien plus profitable aux citoyens que cette grande Europe !
J’y puise une partie de mes racines et j’ai donc un lien particulier avec ce beau pays qui, bien que non relié à la mer, offre une diversité paysagère très attrayante.
Connue surtout pour sa place financière qui lui vaut une renommée internationale, le Luxembourg est un pays assez courtisé employant énormément de frontaliers.
Je ne m’attarderai pas sur sa dimension politique et économique… ce n’est pas le but de mon pensum.


Le Nord est caractérisé par la présence de ses forêts, ses lacs, ses rivières mais aussi ses châteaux (souvent en ruine), ses vallons et son relief. La proximité de l’Allemagne rend l’usage de la langue allemande presque obligatoire (l’allemand, le français et le luxembourgeois – dérivé de l’allemand – sont d’ailleurs les langues officielles de cette région). Je citerai la jolie ville de Clervaux et sa fête des bûcherons ; le château de Vianden et la superbe région de Esch-sur-Sure qui n’a rien à envier à quelques régions de France si orgueilleuses et fières de leur beauté.


Le Sud est moins vallonné et bien plus occupé par la population qui y cultive volontiers la vigne : s’il n’y a pas de grands crus, son vin est néanmoins connu et tout à fait acceptable sur une bonne table.
Je mentionne volontiers la présence de Mondorf-les-Bains et ses thermes réputés ; la vallée de la Moselle (qui marque la frontière avec l’Allemagne) et ces villes de Diekirch, Echternach, Remich et Grevenmacher pour ne citer que celles-là.
On parle davantage le français dans l’extrême sud étant donné la frontière française toute proche.


La capitale Luxembourg est une belle ville dont la partie la plus ancienne est juchée sur un rocher percé de nombreux souterrains que l’on peut visiter. Cette ville allie merveilleusement bien ses zones vertes avec ses bâtiments anciens et modernes. Un peu déserte en soirée car abandonnée par ses nombreux employés français et belges qui y travaillent mais n’y résident pas ; la ville reste cependant attrayante et il y fait bon vivre.
Le niveau de vie étant très bon, il est plus intéressant pour la masse active d’y gagner sa vie mais de résider à l’étranger où les prix à la consommation sont moins élevés.


Malheureusement, face à l’absence de grandes écoles et d’université (la seule a été bâtie en 2003), la jeunesse intellectuelle a dû s’expatrier pour se former et bien des jeunes sont restés sur les lieux de leurs études. Actuellement, la volonté du Luxembourg est de récupérer une partie de sa population éparpillée dans le monde : en se basant sur les patronymes les plus répandus du Luxembourg (et réputés comme étant issus de ce pays), nous pouvons retrouver des anciens luxembourgeois – qui ont perdus leur nationalité depuis plusieurs générations – de l’Europe aux Etats-Unis en passant par l’Ecosse et le Canada … il faut reconnaître que la moyenne d’âge des habitants du Luxembourg est assez élevée !

L’université du Luxembourg, datant donc de 2003, est axée sur les études financières et scientifiques… ce n’est, à mon sens, pas encore la solution pour récupérer une jeunesse diversifiée compétente dans nombre domaine ! (mais j’admets que les études sont au moins dirigées vers les points forts du pays qui espère sans doute pouvoir s’auto suffire sans davantage faire appel à de la main d’œuvre étrangère).

Dès lors, il est loisible de passer des weekends très agréables et reposants dans ce petit pays  généreux par son offre et la beauté de ses paysages.