J’ai déjà abordé ce sujet dans le cadre d’un
article précédent mais y revenir va me permettre d’approfondir et développer
mon idée …
Certes, c’est une demande de plus en plus
récurrente et à la mode essentiellement pour des raisons financières mais
surtout pour la sauvegarde du savoir-faire local et la survie des producteurs
locaux et des artisans.
Il faut reconnaître que l’exotisme attire le
chaland et que les prix hors concurrence notamment de la Chine sont très
attrayants mais bien souvent au détriment de la qualité et aux risques de
développer des allergies par exemple aux teintures utilisés dans les textiles.
Au-delà de l’impact écologique dû aux
transports des biens d’un hémisphère à l’autre, des risques de transmission de
maladie et de transfert de faune non local (tel une araignée ou un serpent dans un régime de bananes), il
faut admettre que la consommation de biens étrangers se fait au détriment des
biens locaux et mène peu à peu à la destruction de l’entreprise nationale.
Il est pourtant reconnu que les produits du
terroir sont spécifiquement adaptés à notre mode de vie, à notre alimentation
et même à nos valeurs sanitaires. J’avoue cependant apprécier hautement certains
fruits exotiques auxquels je suis habituée depuis mon enfance (orange, banane,
etc font partie de notre quotidien depuis des décennies … mais c’est cependant
assez récent : les seniors recevaient une orange à Noël et c’était
l’unique qu’ils pouvaient savourer !)
Dans l’espoir de me rapprocher des vraies
valeurs et dans un but écologique, j’ai tendance depuis peu à vouloir vivre
comme le faisaient mes grands-parents en consommant de préférence fruits et
légumes dans le respect des périodes de cultures.
En effet, quel est l’intérêt réel de consommer
des fraises à Noël alors que ce fruit est nettement meilleur et plus sucré en
juin – date où je peux le trouver à bas prix chez le maraîcher ou dans mon
jardin (si j’ai le courage de le cultiver, avec tous les inconvénients que cela
comporte – c’est vrai qu’il faut admettre que c’est pareil pour la salade, elle
ne coûte rien sur le marché quand elle est prête à consommer dans mon jardin et
demande nettement moins de temps et d’implication !)
Quand on est adepte du produit frais, c’est
idéal d’attendre l’époque de maturation de ce produit (mais rien ne m’empêche
de le surgeler à ce moment en vue d’une utilisation quelques mois plus tard –
on n’est plus non plus obligé de ne manger que ça tant qu’il y en a dans le
jardin ! – même si la surgélation a
un impact sur les vitamines et la qualité du produit !)
En tant qu’habitante d’un pays tempéré, les
aliments que me propose la nature sont assez variés et me permette d’avoir du
choix !
J’attends donc avec impatience, l’automne pour
les pommes, poires et les châtaignes, le printemps pour les salades et certains
légumes précoces puis l’été pour ses cerises, fraises, groseilles (super pour
les confitures !) et autres pêches ou kiwi (oui oui, dans un endroit bien
choisi à l’abri du vent et ensoleillé, il est possible d’acclimater ce genre
d’arbres … et encore plus avec les modifications climatiques actuelles !)
J’ambitionne d’avoir mon poulailler pour avoir
des poules nourries de bons grains et consommer des œufs frais, poules qui
feront un bon pot-au-feu en hiver …
Je regrette de ne plus pouvoir me rendre à la
ferme pour acheter du bon lait de vache de pâture et du bon beurre (lavé 3
fois et non pasteurisé !) … ce n’est sans doute pas sans raison que
j’étais si mince étant jeune : je vivais de produits naturels et non trafiqués !
Pour revenir au textiles – exemple de début
d’article – j’apprécie la beauté du lin (dont la culture faisait les beaux
jours de la Flandre par le passé) ou le coton (« cultivé » notamment
en France) : ces matières sont bien plus saines et naturelles que les
synthétiques qui peuvent donner des boutons et font transpirer même en
hiver !
J’aime dès lors beaucoup les marchés artisanaux
pour trouver tous les produits du coin (et j’adore aussi ce genre de marchés
quand je suis en vacances ! Rien de meilleur qu’un bon melon, produit sur
place, … tout le délice des marchés provençaux !)
Je prévois, lorsque j’aurai le temps – par
exemple, à ma pension, de vivre le plus possible en adéquation avec la
nature : avoir un verger, consommer et conserver mes propres produits,
faire mes confitures (même si elles sont moins chères en magasin, les miennes
n’auront pas de colorant, ni de conservateur ajouté !) manger des produits
bio (de chez moi et si possible cultivé par moi pour être certaine de ce qui
s’y trouve réellement !) glaner dans les bois (miam, les bons champignons
des bois – quand on s’y connait) et ramasser noisettes, noix et châtaignes (les
fruits secs se conservent très bien dans un lieu sec et convenablement
ventilé !)
J’aime assez l’idée de recommencer à tricoter,
crocheter, coudre et broder (histoire de porter des vêtements uniques – je
déteste me trouver en société avec les mêmes vêtements que ma voisine ! –
et fait de mes propres mains : quelle chance, c’est encore à la
mode !)
Quand je réfléchis au coût de cette vie
(pourtant qui a rempli mon enfance), je me dis qu’il faudra sans doute que je
gagne au lotto pour pouvoir me le permettre ….
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