jeudi 21 décembre 2017

Le Père Noël est un geek




C’était une grande première pour la ville de Mons ! Un nouvel évènement a eu lieu au Lotto Expo Mons ce weekend : le Père Noël est un geek !

C’est plein de curiosité que nous nous sommes présentés vers 12h, pour cet activité qui débutait à 10h ce dimanche 17 décembre. Un beau succès de foule pour une toute jeune organisation qui ne proposait pas beaucoup d’exposants mais les fidèles des lieux avec leur bonne humeur et leur volonté de bien faire. Une animation qui semble prometteuse et que l’on espère retrouver chaque année.

Au programme, des vendeurs de jeux d’occasions ; une maison d’édition, des auteurs en dédicace et des œuvres caritatives offrant à la vente des articles à prix démocratiques ; des food trucks et un Père Noël geek (cape et sabre de jedi dans un décor stars wars) avait qui les enfants pouvaient se faire photographier.

Etant donné le petit nombre d’exposants, les larges allées permettaient un passage facile agrémenté de quelques cosplays qui prenaient plaisir à prendre la pose pour les photographes amateurs dont je faisais partie.

Le parking du Grand Pré facilitait le parcage, ce centre commercial était également ouvert au public pour faciliter l’achat des derniers cadeaux à mettre sous le sapin.

Nous avons donc pu cumuler shopping et découverte, puis, profitant de notre présence dans la ville de Mons, nous avons poussé la promenade jusqu’à la grand place de Mons et son cœur en neige. Il suffisait de traverser les voies de chemin de fer, remonter vers l’église Sainte Waudru, se diriger vers le beffroi pour redescendre vers le marché de Noël décevant et la superbe patinoire. Beaucoup de fêtards se délectaient des boissons et nourritures proposés sur ce marché mais bien peu d’artisans… nous avons poussé jusque la Place du Marché aux Herbes qui n’offrait qu’un toboggan à luge pour les plus jeunes et … c’est tout !
Des rues commerçantes qui y menaient, je n’ai vu que beaucoup de commerces vides ou en cours de liquidation : Mons centre est en train de mourir !

De retour sur la Grand Place, nous avons admiré St Georges et son dragon garnissant la patinoire (en l’occurrence un ovale propice à patiner à son aise et bannissant la vitesse), l’hôtel de ville joliment illuminé et son intérieur raffiné, caressé la tête du petit singe porte-bonheur pour repartir par la rue d’où nous étions venus (càd la rue qui voit la pénible remontée du carrosse d’or lors du Doudou).

Mon ressenti : un marché de Noël quasi inexistant et extrêmement décevant (cela ne valait pas l’effort de gravir la colline pour l’atteindre !) ; un complexe commercial où je ne me suis pas attardée et un événement qui demande encore à grandir.

De quoi occuper son dimanche sans enthousiasme : à faire une fois …

lundi 18 décembre 2017

Marché médiéval de Noël de Provins




La ville de Provins (France) se situe à égale distance entre Paris et Troyes. Cette petite ville est remarquable par la présence de sa vieille ville médiévale.

Ce weekend avait lieu son célèbre marché de Noël médiéval auquel je rêvais de participer depuis quelques années. Son ouverture était prévue dès 11h ce samedi 16 décembre.

Après plusieurs heures de route, - cette ville n’est pas desservie par l’autoroute et nécessite donc beaucoup de temps pour y accéder quel que soit le lieu d’où vous venez ! – nous sommes donc arrivés à notre lieu d’arrivée.
Première déception, le grand parking près du syndicat d’initiative était réservé aux cars et aux handicapés, nous avons donc dû trouver, non sans mal, un parking dans la ville basse ; puis escalader la forte pente pour déboucher enfin dans la vieille ville où se trouvait le marché. L’ensemble de la ville proposait des activités (expositions, patinoire, etc) mais le plus intéressant se trouvait sur la place du Chatel.

Après un passage obligé par la sécurité qui a vérifié les sacs, nous avons pu nous diriger vers le lieu des agapes.

Nous nous étions heureusement bien couverts (car nous nous étions bien informés) pour lutter contre le vent froid et continu qui baignait la place où de nombreux exposants avaient installés leur échoppe. Bien inspiré, nous avons commencé par nous enquérir d’une bonne table où profiter d’un diner : c’était bon mais bien trop cher pour la quantité de mets offerts et nous sommes restés en partie sur notre faim ! Le marché offrait également son lot de nourriture et de boissons à des prix peu démocratiques qui n’ont cependant pas empêché rapidement la formation de file : on nous avait prévenu que les participants n’hésitaient pas à forcer les prix ce dernier weekend avant les fêtes et j’admets que tout y était effectivement fort chers … un vrai piège à touristes ! Les articles et objets artisanaux ne sortaient pas de l’ordinaire par rapport aux marchés médiévaux lors de la saison d’été et nous avons retrouvé maints artisans que nous connaissions déjà.

Seconde déception, rien n’est prévu pour accueillir les touristes (nombreux en toute saison), il n’y a que 2 wc publics et il fallait vraiment bien choisir son créneau pour ne pas avoir de file !
D’après mes renseignements, la grande fête médiévale, qui a lieu l’été, occupe toute la ville et est très prisée (20 à 30.000 curieux), la ville loue donc des wc de chantiers mais cette solution n’est guère intéressante lors de forte chaleur et les limites quant à l’hygiène sont rapidement dépassées !

Ce n’était pas inintéressant mais assez petit. Nous avons renoncé au spectacle de la crèche vivante tant la foule qui s’y pressait était grande. Cela se faisait dans la collégiale chauffée, ceci explique peut-être cela ! L’exposition des crèches était fermée lors de notre passage mais l’accès était de toute façon payant comme la plupart des activités !

La ville est très jolie et les maisons à colombages, bien que pas entretenues, ne manquent pas de charme.
Il était plaisant de se déplacer dans les rues non encombrées entre les deux places où était installé le marché malgré la présence des 5.000 touristes habituels pour ce genre d’activité. Plusieurs groupes musicaux et dansants faisaient leur show à plusieurs endroits de la cité et se déplaçaient en musique pour la plus grande joie des passants. Certaines costumés déambulaient dans les rues accompagnés de jongleurs ou de cracheurs de feu dans l’esprit médiéval de la fête.




Une grosse déception donc car nous avons finalement passé plus de temps en voiture pour y aller et en revenir que sur place !
Je n’envisage donc pas d’y retourner, pas davantage pour la fête médiéval estivale car les difficultés de parcage doivent être décuplées ! Je ne m’imagine pas non plus faire l’effort d’y passer le weekend, les offres hôtelières sont trop onéreuses  (je présume d’ailleurs qu’il faille s’y prendre très largement à l’avance pour obtenir une chambre sans doute au prix surfait !) et je ne vois pas l’intérêt de loger dans la région : cela ne résoudrait pas le problème de parking !

Je n’hésite pas à comparer cette fête médiévale aux « interceltique de Lorient » qui sont devenues, parait-il, uniquement commerciales et ont largement perdus leurs aspect bonne enfant et le plaisir simple de la liesse d’antan. C’est l’inconvénient des fêtes devenues trop célèbres qui ne deviennent plus qu’un simple commerce en perdant identité et intérêt !


Marché de Noël du Bois du Cazier




Une fois de plus, le marché de Noël du Bois du Cazier a eu lieu ce weekend et comme chaque année, je m’y suis rendue le vendredi soir.

Le "Bois du Cazier" est une ancienne mine de charbon, tristement célèbre pour son coup de grisou qui a tué des milliers de mineurs (principalement italiens) qui a été reconverti en musée.

Une foule nombreuse avait investi les lieux et le parking a rapidement montré ses limites. Malheureusement, il a fallu pas mal de temps avant que l’éclairage soit allumé et c’est dans le noir (et la boue) que nous avons dû nous rendre sur place.
Un service d’ordre muni de lampe de poche a bien cherché à mettre un peu d’ordre mais il n’était pas aisé de se garer. Le fait que l’entrée soit gratuite et les lieux couverts et de bonne réputation ont sans doute incité les gens à se déplacer.

Le marché de Noël était décevant, il y avait nettement moins d’exposants que d’habitude, il semble que beaucoup des habitués ont mis fin à leur commerce et cela s’est ressenti fortement. Cela rendait cependant le passage dans le musée du verre nettement plus fluide si ce n’est l’indiscipline du chaland qui s’arrête n’importe où pour papoter sans s’inquiéter de gêner le passage ou même le bloquer par endroit.
Beaucoup d’artisans ont été remplacés par des stands de boissons ou de nourriture qui se faisaient concurrence : les gens auront toujours de l’argent pour boire et manger !

Il ne m’a donc pas fallu beaucoup de temps pour visiter l’ensemble de ce marché où je ne suis pas certaine de me rendre à nouveau !

La présence de pluie n’était pas non plus pour inciter à s’attarder et les foods trucks installés à l’extérieur ne donnaient pas l’impression de faire recette.


Bien que cela était pour moi un passage obligé depuis quelques années (les années fastes, il m’arrivait même d’y aller les 3 jours avec des personnes différentes), j’en suis revenue très déçue et navrée de voir un marché auparavant si attrayant décliner si rapidement (merci la crise !) 

dimanche 10 décembre 2017

Efteling : 65 ans




Pour ses 65 ans, le parc Efteling s’est doté d’une nouvelle attraction interactive “Symbolica”. C’était donc l’occasion idéale pour se replonger dans l’univers féérique de ce magnifique parc hollandais.

Nous avons donc profité des congés de Toussaint pour nous y rendre avec un plaisir toujours bien présent. N’oubliez pas que ce parc fait partie de mon top 3 des parcs d’attractions européens… Bien que l’horaire soit bien plus limité qu’en haute saison (de 10h à 18h, trop court à mon goût), c’est toujours une joie de m’y rendre.
Ce parc est, tout comme Eurodisney, ouvert toute l’année et il est toujours agréable de le découvrir en toute saison : les couleurs automnales et la luminosité particulière de fin octobre est très propice à de magnifiques photos. La météo annoncée semblait prometteuse : nuageux avec 13°… du moment qu’il fait sec, plutôt appréciable !

Contrairement aux conseils pratiqués par le site – s’y rendre pendant la semaine de Toussaint car les hollandais n’ont pas la même période de congé que les belges – j’y suis allée le dimanche (parfois difficile de trouver un horaire convenant à tout le monde !) Ce n’était donc pas vraiment idéal pour éviter les files car une foule nombreuse avait fait le déplacement.
Il était donc impératif de sélectionner les attractions que l’on voulait absolument faire, en un mot : zapper une bonne moitié du parc – notamment les attractions fortes et celles qui sont aquatiques (il ne faisait pas assez chaud pour avoir envie d’être mouillé !) – et cibler directement l’efficacité … soit éviter perte de temps (autre que les files) et emprunter les raccourcis … ma haute connaissance de ce parc était donc très utile !

Nous avons d’emblée investi la nouvelle attraction : 70 minutes d’attente, c’est assez long mais c’est le coût pour découvrir une nouveauté (je me souviens d’une file de 2h40 pour l’attraction « Ratatouille » chez Disney !) Comme le soleil était de la partie et la gestion de la file assez bonne (on se voyait avancé par vagues), le temps est passé agréablement d’autant qu’une certaine customisation nous attendait à différents points de la file d’attente…
L’attraction n’est pas déplaisante mais n’offre aucune interactivité, c’est joli mais ne nécessite pas un second passage.
La prise de photos est assez difficile car le véhicule bouge beaucoup. Il est cependant possible d’acheter une photo à la sortie de l’attraction … mais ils ont abandonné la transmission de photos sur le bracelet USB que j’avais acheté en 2015. Les photos achetées peuvent aussi être téléchargées via Internet à votre retour. Vous avez aussi la possibilité d’acheter un pack photos – comme chez Disney – qui démocratise le prix desdites photos : un bon plan si vous êtes nombreux et que vous faites plusieurs attractions prenant des photos !

La file pour Fata Morgana n’était que de 15 minutes : l’attraction a un peu vieilli mais reste plaisante. Cette attraction se situant un peu à l’écart, c’était un bon plan de la faire de suite car nous ne serions plus passés par là !
Nous avons ensuite foncé vers « Droomvlucht » en traversant le bois des contes (toujours joli et customisé même si nous n’en avons vu qu’une partie … nous n’avions pas le temps de tout faire !)
A nouveau une file de 40 minutes pour admirer une attraction visiblement nettoyée, dépoussiérée et à laquelle on avait rendu un peu des couleurs d’origine. La boutique a été remplacée par une cafeteria assez haute en couleur. (possibilité d’achat de photos)

Pas de temps pour le Ravelijn ni la maison Volta, nous avons traversé le pays des Lavanors pour investir le « Festival Carnaval » où l’on peut aussi se faire photographier et un petit tour chez « Monsieur Cannibal » seule attraction en français.
Pas le temps pour l’oiseau Rock qui ne tentait personne et demi-tour vers les petits trains miniatures (apparemment dépoussiérés aussi) et le magnifique antique carrousel.
Un passage obligé vers l’unique boutique qui vend des maisons miniatures estampillées « Efteling » pour mon village de Noël (il y avait des nouveautés que l’on ne trouve plus en Belgique). Attention, ces objets ne se trouvent pas dans le magasin près de la sortie !

La journée étant malheureusement déjà bien avancée, nous nous sommes alors dirigé vers la sortie en effectuant le crochet par la réputée crêperie. Sa réputation n’est pas usurpée ! Après une petite file d’attente pour obtenir une place, nous avons dégustée de délicieuses crêpes (sucrées ou salées, assez chère mais costaudes !) Cette crêperie ne désemplit pas et c’est tout à fait compréhensible !

17h30, les attractions fermaient ; nous avons donc attendu 18h pour assister au spectacle nocturne de fontaines chantantes et dansantes sur le lac.
Un dernier passage vers la boutique judicieusement située entre l’entrée réelle du parc et l’entrée du domaine (derrière les caisses) qui ferme bien après le parc lui-même pour l’achat des derniers souvenirs (et l’opportunité d’avoir des cadeaux de Noël originaux) et nous retournions vers la voiture les yeux encore pleins de la beauté et la joie d’avoir vécu une bien belle journée !
La gestion du départ a également été merveilleusement bien orchestrée par le personnel du parc qui s’est efforcé de rendre une belle fluidité aux voitures quittant les parking.

J’adore ce parc qui travaille à s’améliorer d’années en années (même pour l’accueil des personnes étrangères en pratiquant d’autres langues que le néerlandais … mais il y a encore des efforts à faire) !
Halloween ne s’y fête pas, par contre, ils s’efforcent à créer et conserver une belle féérie.
Ce parc fêtait donc ces 65 ans cette année mais il n’y a aucun faste et rien qui l’indiquait hormis la présence timide et peu visible de drapeaux le signalant (il fallait chercher pour le voir ou cela serait totalement passé inaperçu !)

Honnêtement, je suis un peu restée sur ma faim et j’envisage fortement d’y retourner cet été pour bénéficier d’une tranche horaire plus grande et en profiter davantage ; même si, grâce à ma bonne organisation, nous avons eu le temps de respecter mon planning … mais il y avait tant d’attractions que j’aurais aimé pouvoir faire également.
J’ai beaucoup aimé être le guide pour un ami qui ne connaissait pas les lieux : c’est chouette de découvrir un parc avec les yeux d’un néophyte ! … mais il ne s’agissait là que d’un court aperçu d’un parc bien plus riche et beau !



lundi 4 décembre 2017

Uchronicité : convention steampunk - le Pass - Frameries




Ce dimanche 03 décembre, au Pass (apd 2022, appelé "Sparkoh"), sis à Frameries a eu lieu la 2ème convention Steampunk et c’était donc l’occasion pour les adeptes et membres de cette confrérie de se retrouver afin de participer à l’organisation.
Les « civils » y étaient également conviés afin de découvrir ce monde très particulier du rétro-futurisme et peut-être en devenir assez fasciné pour en devenir adepte.

Le monde Steampunk est effectivement spécial : il faut considérer l’époque victorienne (très british) entre « Jules Verne » et « Mad Max » et toutes les techniques qui auraient pu être si l’on était resté sous domination de la vapeur. Cela donne un monde assez prétentieux et élitiste où snobisme et créativité font bon ménage. Certaines parleront d’un art de vie hors norme et de l’obligation d’en adopter les préceptes.
En effet, en tant que « civil », je me suis juste sentie tolérée ! Visiblement, tous se connaissent et se côtoient en un cercle très fermé, prennent plaisir à se voir et commenter leurs dernières créations ou acquisitions.

C’est un monde bizarre mais fascinant, entre Dames de la Haute en crinoline avec tous les atours et attributs des anglaises victoriennes et hommes du Meilleur Monde, en passant par les coloniaux et dérivant vers l’armement plus dévolu à Mad Max et ses sbires.
Car l’armement-même se veut de haute gamme soit constitué de cuivre et laiton du plus bel effet et de préférence fonctionnel, le cuir y règne également pour l’habillement et les tons mauves et beiges y prédominent.
Un second monde s’y adjoint et nous entrons là dans le domaine futuriste qui n’a pour seul limite que l’imagination des participants. Entre Lara Croft plus proche des Cosplays et les héroïnes hyper sexy des mangas, il y a tout un panel de personnage réel ou fictif en passant par le Cybord et Robocop dans les tons dorés et le cuivre ancien.



Il faut reconnaître que c’est assez haut en couleur, certainement de bons goûts avec un sens du détail que n’eut pas renié un dandy anglais (en moins compassé). Il est visible que ces passionnés dépensent des fortunes pour leur habillement et que l’excès et la surenchère y sont bienvenus (tout en restant d’un raffiné et d’un goût sûr !)
Très photogénique, ces attirails n’en restent pas moins très encombrants et je n’ose imaginer le poids de l’ensemble car ils ne se contentent pas du vêtement et ont également une foule d’accessoires pour compléter leur personnage allant jusqu’à customiser véhicule ou campement avec comme leitmotiv le tape-à-l’œil et le confort.

Il était donc intéressant de se rendre à cette convention dès les premières heures afin d’éviter le rush des participants – déjà nombreux à l’ouverture dont l’entrée payante était de € 2 – car la configuration des lieux n’offrait que peu d’espace (surtout dans les sous-sols)
Ce bâtiment jouxtant donc le musée du Pass est, de fait, une ancienne usine dont les trémies forment des colonnes touchant quasi le sol ; les allées y sont fort étroites et si les lieux sont architecturalement très intéressant, il n’était pas aisé de s’y mouvoir !
L’étage était plus allégé et permettait une mobilité parfaite si ce n’est la présence de portions de plancher en verre donnant sur le rez-de-chaussée situé quelques mètres plus bas : pour les victimes du vertige, impossible d’oser marcher à ces endroits !

Au programme, des artisans et exposants de marchandises labellisées « steampunk » et donc obligatoirement originales et créées de toute pièces à base de matériel d’horlogerie, vieilles machines à coudre ou tout autre appareil ancien (le règne de la récup et des brocantes !) ; des costumiers et modélistes, des bijoutiers, des accessoiristes ou des revendeurs de vêtements d’époque.
Quelques auteurs présentaient leurs ouvrages en dédicace (dont les auteurs que nous connaissons).

Afin d’initier tous les curieux, différentes activités étaient planifiées suivant un horaire qui fut parfaitement respecté : la ponctualité britannique est de réputation mondiale et inspire particulièrement ce monde assez récent (ce mouvement a seulement pris son essor en 1987 et ne fait que s’amplifier depuis.)
Entre danses « steampunk » s’inspirant des danses de l’époque victorienne, des conférences et concert, furent organisé des « duels de thé ».

J’ai assisté à l’un d’entre eux ce qui me fit immédiatement penser aux « précieuses ridicules ». C’est désuet, pompeux - car ils se prennent terriblement au sérieux - et hilarant.
Après présentation des parties en concurrence, un arbitre donne le top de départ : le jeu consiste à tremper un biscuit dans une tasse de thé (assez longuement, c’est chronométré) puis on attend la suite de l’opération : le biscuit fragilisé par le thé casse et tombe soit dans la tasse, soit sur le vêtement ou encore sur le sol ou, in fine, est vivement avalé par le participant … suivant l’action du biscuit et/ou décision et parti pris du duelliste, on perd ou gagne des points (j’ai oublié les « termes techniques », ça vient du « splach » au « splat » etc).
Ils poussent le burlesque jusqu’à proposer différentes sortes de biscuit dont le sconses anglais pour pratiquer ce qu’ils appellent un sport.


Je me suis donc assez bien amusée mais j’ai acquît la certitude que je adhérerai jamais à ce monde. J’apprécie la simplicité et la tolérance extrême du monde fantastique.

Floreffe : le temps des cadeaux




C’est ce weekend que commençait la période du “temps des cadeaux” à Floreffe (pour toute la durée du mois de décembre à raison de 7 jours sur 7).
L’entrée est gratuite.

Ce marché de Noël présentent une quarantaine d’artisans de qualité dans les locaux du moulin et de la brasserie situé sous le séminaire dans l’abbaye de Floreffe.

Cela faisait quelques années que je n’avais plus fait le déplacement en ces lieux et j’en avais gardé un assez bon souvenir tant par la qualité des créations uniques présentées, par la bonne ambiance et la diversité des artisans.

Fidèle à mon habitude, je me suis garée ce samedi sur le terrain de basket de l’école qui était ouvert pour l’occasion et qui a la bonne idée de se trouver assez près des lieux d’exposition.
Une petite poterne vous invite à passer par les jardins et ses pittoresques escaliers de pierres bleues menant directement vers le chapiteau qui recouvre une grosse partie de la cour de graviers. La météo fraiche mais sèche n’avait pas rendu lesdits escaliers trop glissants.

J’ai débuté ma visite par le moulin où j’ai pu retrouver un travailleur du cuir que je connais, présentant également les réalisations d’une collègue fonctionnant également dans le cuir et une autre dont le domaine de prédilections est les pierres semi-précieuses. Les artisans se sont suivis chacun dans une activité différente ce qui empêchait concurrence et lassitude.

J’ai poursuivi par le chapiteau où était installé un bar offrant aussi un service de brasserie et la dégustation de crêpes. Puis, je me suis attardée dans les petites pièces du bâtiment jouxtant ce chapiteau (chauffé, il faut le préciser !)
J’y ai retrouvé les artisans habituels que j’avais déjà côtoyé des années auparavant.
A mon grand étonnement (et regret), les étages n’étaient plus accessibles et j’ai fortement douté de la présence des 40 artisans annoncés !

J’ai donc été particulièrement déçue de ma sortie et ne me rendrai plus à Floreffe à l’avenir !
Heureusement, passant dans la région, je m’étais rendue en matinée au marché de Noël de Maredsous magnifiquement décoré même si les occupants des chalets ne proposaient rien d’exceptionnel. Quant au marché de Noël de la maison des artisans de Maredret, je n’y ai pas vu davantage que lors de mon récent passage en ces lieux.

Je considère avoir donc perdu mon temps ce samedi.


jeudi 30 novembre 2017

Festival BD et du livre à Pont-A-Celles




Comme notre sortie à Mon’s livres n’avait pas occupé toute notre journée et que Pont-à-Celles se trouvait sur le chemin du retour, nous nous  sommes donc rendus, ce samedi 25/11, au 9ème festival de la BD où quelques illustrateurs, que nous connaissons, perdait leur temps.

En effet, face au gros show du salon littéraire qui a drainé une foule nombreuse, surtout dans l’après-midi, ce petit festival n’a guère attiré que les passionnés de bandes dessinées.
C’est donc davantage pour faire plaisir à l’un de nos éditeurs favoris (présent parce que « une promesse est une promesse ») qui s’y ennuyait copieusement que nous avons fait le détour.

Ce ne fut par ailleurs pas aisé de trouver le lieu dévolu à ce fameux festival et encore plus compliqué de trouver à s’y garer : c’est fou le nombre de sens interdit et de rues en travaux auxquels nous avons dû faire face !

L’organisation se passait dans une petite école de village (par rapport aux années précédentes, l’espace était mieux aménagé puisque les nouveaux lieux d’implantation offraient une salle plus grande) qui avait eu la bonne idée de ne pas faire payer l’entrée (heureusement car, devant l’étroitesse et le nombre d’exposants, j’aurais sans doute tourné les talons !)
Quelques éditeurs, un marchand de jouet et un vendeurs de BD d’occasion ceinturaient les lieux tandis que les illustrateurs et dessinateurs étaient placés en milieu de salle avec un peu d’espace pour recevoir leur public et autre amateur de dédicaces.

C’est avec beaucoup de sympathie que nous y avons été reçu et avec joie que nous avons fait connaissance avec d’autres amateurs du genre.
Notre illustrateur préféré était très heureux face à notre enthousiaste et quelques avis éclairés.

Un petit bar proposant boissons et provisions de bouche nous a permis de passer un moment agréable en bonne compagnie et ce pour un prix assez démocratique.

Ce fut donc une sortie agréable mais certainement pas indispensable et je vous avoue que je ne compte pas m’y rendre à nouveau, non que la BD ne m’intéresse pas mais la petitesse de cette organisation ne vaut guère la peine. Ce n’était d’ailleurs pas la grande foule comparé à notre expérience de Mons : bien heureusement car il eut été extrêmement difficile de passer dans les minuscules allées prévues pour le passage des participants.


Nous ne nous sommes dès lors pas attardé en ces lieux et sommes rentrés à une heure tout à fait convenable pour disposer encore d’une paisible soirée.

Mon's livres



C’est une fois de plus avec hâte que je me suis précipitée au désormais incontournable « Mon’s livres », ce salon du livre prenant place chaque année à la même époque dans le « Lotto Arena Expo » de la belle ville de Mons.

C’est un rendez-vous auquel je suis fidèle depuis quelques années et que je ne raterai pour rien au monde !
Dans la partie « fantastique », tous les auteurs habituels nous attendaient et j’ai à nouveau complété mes collections (les éditeurs s’efforcent toujours d’avoir de nouveautés en cette occasion !)
C’est toujours un plaisir pour moi de retrouver ces écrivains qui, à forcent d’être côtoyés, sont quasi devenu des amis (surtout certains en particulier qui, heureux de me revoir, insistent toujours pour que je passe une seconde fois afin de leur dire au revoir). J'aime beaucoup l'idée de soutenir de petites maisons d'édition et de jeunes auteurs que je m'efforce aussi de faire connaitre dans mon entourage.

Nous sommes donc arrivés en fin de matinée, nous garant comme à l’accoutumée sur le parking plus lointain de l’ »Imagimons » où il y a toujours de la place afin de faciliter notre départ après les quelques heures passées en compagnie des livres. Il faut admettre que je n’ai pas regretté mon parti pris lorsque je me suis aperçue que la fête foraine avait pris place devant l’entrée principale de la salle (ce qui supprimait encore bon nombre de place de parking) et qui eut pour conséquence que nous avons dû passer par l’entrée latérale.
Cette nouvelle donnée a contraint les organisateurs à modifier les mesures de sécurité et c’était finalement assez agréable de se voir ouvrir la porte à notre passage.

A l’entrée, comme d’habitude, nous avons reçu un sac contenant déjà quelques fascicules et, surprise de l’année, un exemplaire gratuit de l’hebdomadaire « Télémoustique » (dommage que je l’avais acheté le mercredi précédent !)

Je n’ai pas su patienter et me suis immédiatement dirigé vers le fond de la salle réservé aux auteurs du monde du fantastique où je me suis énormément attardée.
Première constatation : l’espace a été réduit pour y intégrer le bar où boissons et en-cas était proposés à un prix démocratiques.

L’autre moitié de la salle était occupé par des box pour les dédicaces (il fallait prendre connaissance des horaires pour connaitre les auteurs – plus célèbres – présents car la plupart des autres auteurs dédicaçaient sur le stand de leur éditeur respectif) ; une salle de conférence assez grande et les éditeurs d’autres genres (bit-lit, romance, poésie – très petit le stand – et policier)

Seconde constatation donc : le monde du fantastique (avec science-fiction et steampunk) occupait la plus grande partie de la salle !
Serais-je dans l’air du temps ?

Nous étions déjà dans l’après quatre heure lorsque nous avons quitté ce salon et, malgré mon initiative de me garer plus loin, nous avons perdu pas mal de temps pour sortir des embouteillages dus à la présence des nombreux acheteurs quittant le centre commercial des « Grands Prés ». Heureusement, que je commence à très bien connaitre les lieux et les quelques astuces et raccourcis pour gagner quelques minutes (au prix de quelques kilomètres supplémentaires).


Ce fut donc une fois de plus une très belle sortie et je ne manquerai pas de récidiver l’an prochain !

dimanche 26 novembre 2017

Bobbejaanland (Halloween)




Bien qu’ayant déjà parlé de ce beau parc d’attractions limbourgeois, je reviens sur le sujet pour le présenter sous la lumière d’Halloween.

Comme bien des parcs d’attractions saisonniers (j’entends par là qui n’est ouvert que d’avril à novembre … et généralement uniquement les weekends et congés scolaires pour les mois les plus frais), Bobbejaanland a succombé à la mode d’Halloween et s’est doté de zones horrifiques (3), de maisons hantés (5), de spectacles (après 18 h 30 lors des nocturnes), de parades et d’un feu d’artifice pour clôturer la journée en beauté.
Petite cerise sur le gâteau : pour les nocturnes, l’horaire est prolongé jusque 21 h (au lieu des 18 h habituelle, pour le même prix).
C’est donc l’occasion d’y retourner – bien que j’y ai déjà participé il y a 10 ans (le concept n’est pas nouveau !) – afin de vivre ce thème à fond d’autant qu’ils renforcent l’offre d’année en année ! Il y a 10 ans, Halloween était surtout une décoration mais sans attractions purement dédiées ni présence d’acteurs et de costumés.

Je m’y suis donc rendue sans aucune crainte car les organisateurs ont eu l’intelligence de prévoir un « macaron anti monstres » pour les jeunes enfants, ce qui leurs donnent l’immunité face aux acteurs recrutés pour l’ambiance.
Contrairement à l’habitude, il est également demandé aux spectateurs de ne pas venir costumés (les enfants jusque 12 ans y sont autorisés) d’abord par mesure de sécurité mais aussi pour ne pas confondre participants et acteurs.

Etant une petite futée, j’avais conservé des vouchers offerts lors de l’achat de biscuit pour obtenir 2 entrées gratuites : déjà un bon plan pour réduire le coût de cette sortie !
Etant situé en Belgique, ce parc limbourgeois pratique aussi bien le français que le néerlandais, c’est donc assez pratique !

Dès l’entrée, nous avons été accueillis par la mascotte du parc et de gentils fantômes pour la séance photos traditionnelle (l’achat des photos se faisant à la sortie pour conserver un souvenir personnalisé de cette belle journée). Le soleil était aussi de la partie.

Il y avait assez bien de monde, surtout attiré par la présence des maisons hantées (où se situait le plus gros des files), mais la grandeur du parc rendait le passage assez fluide.
Nous avons donc pu participer à assez bien d’attractions : le fait que les plus hard soient proche de celles destinées aux plus jeunes permettaient aux enfants de faire la file sous la surveillance discrète des parents (leurs laissant une illusion de liberté) sans perte de temps.
Les attractions aquatiques étaient ouvertes : elles disposent désormais de grands séchoirs (comme à Phantasialand) pour éviter que l’on reste mouillé … mais cela ne me tentait vraiment pas (il ne faisait qu’une dizaine de degrés !)

Le Kinderland devenant le siège d’une maison hantée (thème ; les loups garous) a fermé ses portes à 17 h pour rouvrir à 18 h dans un décor totalement différent. A plusieurs endroits différents du parc, 4 maisons hantées avaient ouvert leur porte dès 14 h : fabrique de poupées (doll factory), monde des clowns (big bizaar), hôtel de cauchemars (entrée €5/personne) et mutants (Sonar).
La zone mexicaine accueillait « la muerte » avec son spectacle de danses et sa zone d’horreurs dès 18h (bien éclairée pour permettre sécurité et admiration). Il est à signaler qu’un appareil photo agissait aussi comme « macarons anti-monstres », les acteurs costumés adorent prendre la pose pour une séance photo !
La zone « Far West » accueillait évidemment les défunts cow-boys et autres villageois transformés en zombie.

Suite au décès d’une personne lors du 1er nocturne (une imprudence, cet accident mortel n’était pas imputable à la responsabilité du parc), les feux d’artifices ont été annulés par respect pour la douleur de la famille.

Je dois reconnaître que j’ai vraiment apprécié cette sortie et j’ai bien profité de tout ce qu’offrait ce beau parc (mon préféré en Belgique avec Plopsaland sous sa nouvelle mouture !)
J’avoue qu’ils ont mis « le paquet » pour cette fête mais j’avais eu la prudence d’inviter des amis des enfants pour n’avoir pas à visiter ces maisons hantées et participer aux attractions fortes qui attirent tant les ados (ce n’est plus de mon âge et l’envie m’est passée d’y participer encore … alors que j’adorais cela il y a encore quelques années !)
Je ne regrette donc pas de m’y être rendue même si je pense que c’était la dernière fois pour moi (l’an prochain, je tenterai peut-être le parc Astérix dont on m’a dit beaucoup de bien pour l’animation Halloween !) Nous en reparlerons …


dimanche 19 novembre 2017

Fous d'histoire 2017 (Compiègne)



Juste en fin de saison pour les médiévales, c'était la dernière occasion avant l'hiver de se rendre à un salon international qui ne se contentait pas d'évoquer la période médiévale mais reprenait l'ensemble des diverses époques historiques, de quoi contenter tout le monde.

Et quel salon ! Installé dans la grande salle de spectacle du "tigre" à Margny-Compiègne, ce salon était vraiment la place où se rendre ce weekend.
Ce samedi, à l'ouverture, soit à 10 h, le public était déjà nombreux à faire la file pour entrer. Le temps était un peu frisquet - nous sommes quand même à la mi novembre - mais cela ne refroidissait nullement l'impatience des participants. La file s'écoulait assez rapidement malgré la présence de "vigipirate" devenu quasi obligatoire lors de rassemblement de foule en cela aidé par la possibilité d'acheter ses billets via internet (et son smartphone) sur le site même : en effet, 3 files avaient été créés; l'une pour les organisateurs et exposants, une pour les détenteurs du sésame informatique et la dernière pour les personnes qui, comme nous, n'avaient pas leur billet d'entrée.
le prix de € 9 par personne m'avait semblé un peu cher mais j'ai vite compris par la suite que cela en valait vraiment le prix ! 

Après le sas d'entrée dévolu à la vérification des billets, nous entrions directement dans une grande salle chauffée (appréciable en cette matinée froide) où étaient placés tous les exposants présentant leur spectacle en vue d'embauche. Sur la scène principale (et une secondaire), ils s'étaient vus attribué un créneau horaire pour faire la démonstration de leur talent (et il y en avait !)
Nous voyons donc sous nos yeux ébahis des artistes de tout bord (acteurs, bonimenteurs ou spectacles de rue, jongleurs, chanteurs, combattants, dresseurs animaliers ...) se montrer sous leur meilleur jour !
Quelques chaises avaient été prévues pour le confort des spectateurs mais l'offre était nettement inférieur au nombre de curieux.

Hors de cette salle se trouvaient près de 200 marchands-artisans offrant des articles de qualité : armes de combat, instruments de musique, pièces d'équipement, costumes et accessoires de tout type et de tout genre permettant de créer ou compléter vos costumes de tout époques.
Nous avons commencé par visiter les deux immenses chapiteaux chauffés pleins a craquer d'exposants, nous réservant les extérieurs pour l'après-midi annoncée plus chaude (en effet, le soleil nous y a accueilli vers 14 h quand nous avons fini de faire le tour des chapiteaux).
Evidemment, le thème étant dévolu à l'histoire, il ne fallait pas s'attendre à voir quoique ce soit touchant le monde du fantastique mais, par contre, le steampunk y avait un stand (normal étant donné le style victorien qui le caractérise). Cela restait néanmoins intéressant car même le fantastique peut s'inspirer et se nourrir de quelques pièces historiques.

C'était fascinant de voir le nombre et la qualité des articles présentés, des artisans de nombreux pays avaient fait le déplacement : quelques belges, beaucoup de français mais aussi des tchèques, des hongrois et autre ressortissant des pays de l'Est dont la qualité de l'ouvrage n'a rien à envier à celui de nos contrées (avec une petit touche "d'exotisme" donnant une beauté particulière à certain article !), des portugais, etc ... inutile de préciser que l'anglais était surtout la langue de négoce !
Les prix n'étaient pas surfaits et j'ai eu l'opportunité de m'offrir certaines pièces à un prix tout à fait convenable : je suis donc ravie et très heureuse de m'être laissée tenter malgré les quelques 200 km qui m'éloignait de cet événement (qui a lieu 2 fois par an soit en novembre et en avril) je pense d'ailleurs m'y rendre à nouveau si mon planning me le permet (en avril, d'autres événements ont également lieu et il me faudra faire un choix !)
Précisons donc pour les amateurs; le style d'articles qu'on pouvait trouver : des étoffes et tissus, du cuir (travaillé ou en vrac), des peaux et fourrure (travaillée ou non), de la ferronnerie, de la céramique, de la menuiserie; des armes tant épée, arc, arbalète ou reproduction d'armes à feu; des produits de bouche (pain, cochonnailles, liqueurs, confiserie, etc), des bijoux, des dentelles, des pierres semi-précieuses ... La restauration y était aussi assurée. Heureusement car il nous a fallu près de 6 h pour faire le tour de tout !!!

Pour ce qui est de l'ambiance, je ne vous cache pas que c'est très loin de la jovialité de nos événements belges et que les sourires sont surtout commerciales  - hormis chez nos artisans belges toujours accueillants et vous exhortant à goûter leur produit bien avant votre passage devant leur étal : notamment la "chaudasse", marchand d'hydromel, que nous connaissons depuis des années et qui invite gentiment tout passant à se réchauffer d'un peu d'hydromel chaud (servi gratuitement dans un verre à goutte) ce n'est pas sans raison que son stand est toujours bondé !

C'est donc avec beaucoup de joie que j'ai passé ce weekend et je vous conseille, si ce genre d'activités vous plait, de vous y rendre vous aussi - de préférence avant le rush de début d'après-midi, car les allées étant assez exiguës et le public bien peu discipliné, il était très difficile voire impossible de faire un second tour de la salle de présentation des compagnies ! C'est mon regret du jour, parmi les passionnés, beaucoup de curieux qui ne s'occupent nullement de laisser un passage et n'hésitent pas à s'arrêter en plein milieu des allées pour papoter et rire entre amis sans un regard pour les marchandises et ceux qui voudraient simplement avancer et regarder certains articles !

lundi 13 novembre 2017

Festivals de BD et de science-fiction (Chaudfontaine et Andenne)


Bien que nous nous trouvons dans une période de basse saison sans beaucoup d’organisations entre les fêtes médiévales, le fantastique et les marchés de Noël (qui débuteront pour la plupart dès le 24 novembre), il était possible de sortir ce weekend du 11 novembre.




Je me suis donc rendue à Chaudfontaine pour le festival des littératures d’aventure dont le thème était « robots et extra-terrestres » qui avait lieu dans les locaux du B.I.LA.
Cette organisation n’avait lieu que le dimanche 12 novembre à partir de 13h et l’entrée était payante mais, en contrepartie, chaque visiteur pouvait emporter un livre de science-fiction de son choix à puiser dans un grand carton à l'entrée (il s’agissait de livres déclassés issus de la bibliothèque) une manière bien sympathique de libérer de la place sans jeter (voire brûler) ces livres.

Pour l’occasion, un concours de dessins d’enfants avaient été organisé ainsi que divers ateliers dédiés aux enfants et plusieurs conférences pour les adultes (l’enfant participant se voyait offert l’entrée ainsi qu’à un adulte l’accompagnant : une façon de promouvoir ce festival)
Une salle était dédié aux maisons d’éditions et aux auteurs en dédicace pour l’achat de livres trouvant leur inspiration dans ce vaste thème de la science-fiction.
Exposition et bar avaient trouvé place au 1ère étage.


J’avoue que je ne m’y suis pas attardée : le tour était très vite fait et, si l’exposition était bien faite et attrayante, il ne fallait pas des heures pour tout voir … même en incluant la joie de parler avec les auteurs et maisons d’édition que nous connaissions. En un mot, c’était assez petit et je n’y retournerai pas à l’avenir.


Sur la route du retour, je me suis donc rendue au festival de la BD dont la 20ième édition avait lieu au Centre Culturel de Andenne. En effet, la cité de l’ours accueillait une fois de plus un public nombreux pour rencontrer auteurs et dessinateurs de bandes dessinées.
La salle était déjà nettement plus grande et un bel éventail de dessinateurs était présent.
Plusieurs dessins originaux ont été vendus aux enchères et les prix ont relativement bien montés ! Certains stands étaient pris d’assaut pour obtenir dédicace et dessins originaux tandis que la seconde partie de la salle était occupée par des vendeurs de BD d’occasions à des prix abordables.

L’entrée était également payante.
Ce festival avait lieu tout le weekend de 10h à 18h.

J’estime avoir donc passé un bon weekend, même si je ne pense par revisiter ces festivals l’an prochain.

dimanche 12 novembre 2017

Val Jol'imaginaire 2017




Je me devais de revenir sur cette 6ème édition de Val Joly’maginaire (bien que j’en ai déjà parlé l’an passé) car le comité d’organisation a changé et la dynamique nouvelle équipe a totalement repensé le concept.
J’avais en effet été assez déçue l’an passé, par rapport aux éditions précédentes où je m’étais également rendues …

Le thème de cette année était « les animaux fantastiques » en rapport avec la sortie du spin off de Harry Potter et c’était ce weekend des  28 et 29 octobre ! Je n’ai cependant pas compris le rapport entre ce salon littéraire et le thème choisi …

Une fois de plus, la météo a été très clémente pour ce dernier weekend d’octobre mais le changement d’heure a eu un effet assez bizarre le dimanche…

Je me suis donc présentée le samedi en fin de matinée.
Mes impressions ? Rien ne semblait avoir changé sur le parvis de la salle habituelle … toujours le même chapiteau avec les mêmes exposants.
Côté gauche : un marchand de jeux et un de livres. Ce marchand de jeux (belge) offre un très beau choix de jeu de société que l’on ne trouve pas nécessairement en grande surface et est dont très intéressant pour les amateurs !
Côté droit au sein de ce chapiteau, 2 exposants que je ne connaissais pas avec une offre d’artisanat en cuir bien fourni et un artisan d’armes fictives pour cosplay d’une assez belle facture.
Il fallait le vouloir pour trouver les 3 échoppes qui se trouvaient à la sortie du chapiteau à l’opposé de la salle dans un endroit assez venteux ; l’organisateur a heureusement, par la suite, eu la bonne idée de les faire déménager dans des lieux leur offrant une meilleure visibilité et la protection de grands murs contre les éléments météorologiques (ils ont cependant déserté les lieux assez rapidement le dimanche – d’après mes sources – signifiant sans doute leur intention de ne plus revenir l’an prochain … dommage !) Ces artisans présentaient également des articles en cuir et des pièces d’habillement bien conçus.

Au sein de la salle, dont une nouvelle partie (salle de spectacle avec gradins) avait été rendue accessible au public pour y rencontrer une dizaine d’artisans supplémentaires (par rapport aux années précédentes), de nouveaux artisans avaient pris place dans le hall et le bar n’était plus accessible qu’aux seuls exposants … J’ai cependant retrouvé un exposant de l’an passé sans doute car il était aussi intervenant dans les concerts qui eurent lieu en soirée.
Dans les petites salles annexes au hall, nous avons eu la joie de retrouver tous nos auteurs habituels dans des salles surchauffées, ce qui rendait l’idée de s’attarder assez difficile … quelques nouveaux auteurs aussi et des exposants – ayant déserté les lieux les éditions précédentes – revenus lors de cette nouvelle organisation.

La chaleur aidant, je ne me suis pas attardé plus que le temps nécessaire pour faire le tour des participants (plus un second tour pour dire au revoir).


J’ai donc pris beaucoup de plaisir à participer une nouvelle fois à cette activité et je ne regrette pas de m’y être rendue le samedi. D’après les échos que j’en ai eu, le lendemain a vu les lieux se vider bien trop tôt et certains ont ressenti un goût de trop peu ! 

lundi 6 novembre 2017

Le premier miracle : Gilles Legardinier




Il n’est pas coutume que je parle d’un livre mais, mon blog étant généraliste, pourquoi m’en priver ? Qui sait, avec le temps, ce blog pourrait virer en critique littéraire … le plus simple cependant serait que je créé un second blog si je voulais me diriger vers cette activité mais je risquerais de me noyer dans la masse des blogs déjà existants …
Ce blog a pour but de me permettre d’écrire sur tous les sujets qui me tiennent à cœur et c’est le cas de ce livre « Le premier miracle » de Gilles Legardinier chez Flammarion !

Cet auteur me plaisait beaucoup par son humour, sa belle plume et j’ai lu nombres de ses livres tels : « Demain, j’arrête », « Quelqu’un pour qui trembler », etc  mais je suis enthousiaste par ce fameux livre. Je comprends parfaitement que l’auteur ait changé d’éditeur pour pouvoir enfin sortir cette histoire qui attendait dans son tiroir depuis 8 ans !

D’abord il faut signaler le magnifique travail de recherche qu’il a dû entreprendre : nous voyageons tant en Mésopotamie qu’en Egypte ancienne et nous retrouvons allègrement dans la période Hitlérienne (et j’adore la faculté qui est offerte de retrouver encore davantage de données sur le site de l’auteur et la bibliographie présente en fin de livre qui nous renvoie vers sa source de réflexion).

Tout commence par un historien en vacances qui se fait proprement enlevé par un agent secret féminin qui sera son garde du corps durant toute l’histoire. En effet, le mentor de cet historien s’est fait tuer et la CIA a décidé qu’il fallait contraindre son meilleur élève à continuer et achever le travail commencé.
Nous apprenons donc que des vestiges ésotériques anciens sont volés partout dans le monde, ceux-ci touchant à l’alchimie, ce qui contribuent à faire peur aux scientifiques : quelles pourraient être leur destination, leur utilité ? Que se prépare-t-il ? Le monde est-il en danger ?
La plus grande partie de ce roman explique cette quête que doit mener notre duo de choc et, entre humour et rebondissements, cet homme assez maladroit parvient peu à peu à avancer.
L’histoire se complique lorsqu’ils font appel à son ancienne partenaire de thèse dont il était secrètement amoureux.
Nous partageons donc les tribulations d’un trio, chacun expert dans sa catégorie, pour arriver peu à peu au dénouement.

Mon but n’étant pas de vous raconter l’histoire mais plutôt de vous inciter à lire ce livre, je ne dévoilerai donc pas davantage de l’intrigue et ne spolierais certainement pas la fin.

Je vais donc vous faire part de mon ressenti : je n’ai pas pu lâcher ce livre avant de l’avoir terminer, j’ai incité mon mari à le lire également (et il a adoré) et, actuellement, bien que je me sois aventurée dans une lecture d’un autre genre, je suis toujours dans l’émerveillement !
Enfin un livre au sujet intéressant et bien documenté qui m’a appris quelque chose tout en m’offrant une aventure plaisante, un dépaysement avec de beaux paysages bien décrit (je m’y voyais), des visites agréables de musées avec assez d’éléments pour me rendre capable de visualiser les objets sans tomber dans la lourdeur, les longueurs et l’abrutissement sous des descriptions trop scientifiques et barbantes. Des notes humoristiques et des dialogues originaux pour rendre le sujet un peu plus léger et un final inattendu digne des meilleurs romans.


Honnêtement, je vous le conseille vivement !

lundi 23 octobre 2017

Amsterdam



Tout comme mon article sur Londres, ce sujet sera développé en deux articles qui ne se suivront pas nécessairement sur mon blog.
En effet, tout comme pour Londres, j’ai eu l’occasion de m’y rendre à deux reprises avec un éclairage totalement différent puisque la 1ère fois – qui fait l’objet de cet article – je m’y suis rendue en très mauvaise compagnie !

Avec l’enthousiasme de ma jeunesse, je m’y suis rendue il y a de nombreuses années avec mon mauvais coucheur de compagnon et je ne dois mes souvenirs mitigés qu’à mon optimisme et la philosophie acquise par l’âge.

Nous avions donc prévu de passer un weekend sympa dans l’accueillante capitale des Pays-Bas, la bien nommée Amsterdam (qui vient du nom dam (digue) et de l’Amstel (nom du cours d’eau) soit la digue du Amstel).
Fidèle à mes habitudes de l’époque, nous étions partis à l’aventure, soit sans réservation ni plan détaillé, croyant ainsi pouvoir vivre suivant notre bon plaisir.
Grave erreur ! Cette ville est immense et concurrence à bien des égards la ville de Paris où je n’aurais – pas même à l’époque – eu le cran de m’engager !
Partie de bonne heure en voiture, je me suis retrouvée dans une circulation très dense sur d’immenses boulevards qui me font encore frémir aujourd’hui !

Après avoir tourné de nombreuses heures, fatiguée et dégoûtée par les remarques désobligeantes de mon compagnon et ses critiques acerbes qui m’ont complètement déstabilisée, dotée d'une connaissance précaire de la langue du cru, j’ai opté pour la seule idée en mon esprit pour m’en sortir : je me suis rendue à la police pour demander leur aide car j’étais totalement perdue !
J’ai été très gentiment reçue et les forces de l’ordre se sont pliées en quatre pour m’aider (j’ignore si ce serait encore le cas aujourd’hui… j’admets qu’à l’époque j’étais une jolie jeune fille : ceci explique peut-être cela ?)
Après m’avoir cherché et réservé un hôtel à la hauteur de mes moyens financiers, ils m’ont prié de bien vouloir suivre le combi de police et m’y ont conduit (car je cite « je n’aurai pas retrouvé le chemin toute seule ») immédiatement.
Personnellement, je garde de cet instant un très bon souvenir et une reconnaissance éternelle à ces policiers ! Ce ne fut bien sûr par le cas de mon compagnon qui était furieux et n’a nullement apprécié mon initiative … mais cela m’avait au moins évité de me faire incendier pendant tout le weekend !

Après une nuit sans histoire dont je ne conserve aucun souvenir, nous nous sommes rendus le lendemain au fameux musée Van Gogh qui était initialement le but de notre visite et eut la force de rendre le sourire à mon pénible ami ; et nous en avons profité également pour visiter le musée de Madame Tussaud et ses célèbres statues de cire.

Après ces visites, nous ne nous sommes pas attardés et je n’ai pas essayé un seul instant de continuer la visite par une balade dans le vieux Amsterdam réputé si beau !
Je compte donc ardemment sur mon second voyage en agréable compagnie pour ramener de nouveaux souvenirs qui me feront, j’en suis sure, totalement oublier cette triste visite (comme ce fut le cas pour Londres) !

J’en conclus une fois de plus sur l’importance de toujours bien choisir ses compagnons de voyage et de privilégier les bonnes personnes, à défaut de partir seul !

Je pense également qu’une bonne préparation et planification de voyage rend toujours les choses plus agréables.

lundi 16 octobre 2017

La bande dessinée



Personne n’ignore qu’un des fleurons de la Belgique et plus encore de Charleroi, fief des anciennes Editions Dupuis qui ont vu éclore bien des talents, est bien la bande dessinée.

La bande dessinée, plus intimiste que le cinéma et moins pompeuse que la littérature est connue comme un art mineur… Cependant, cette expression écrite est bien plus que cela.

Combien d’enfants, ne sachant pas encore lire, ont pu commencer leur initiation grâce à ses livres parfois sans texte, développant par là même leur imagination, leur créativité ?
Combien de jeunes n’aimant pas la lecture n’ont pas au moins eu le plaisir d’ouvrir ce monde imagé sans être rebuter par des écrits et n’ont pas connu la curiosité de lire quand même quelques lignes pour découvrir le contexte du récit ?
En effet, la bande dessinée est non seulement délassante mais également une amorce, un appât pour attirer de futurs lecteurs qui pourraient, qui sait, développer un intérêt soudain pour le monde de la lecture.

Evidemment, avec l’essor de la télé, des pc et autres écrans, les jeunes ont désormais bien d’autres occupations par temps de pluie quand ils ne peuvent se divertir en extérieur (et malheureusement même quand il fait beau tant l’attrait est grand pour ce plaisir facile où aucun effort n’est demandé). Cependant, le plaisir d’une belle BD aux dessins beaux, attirants ou relevant du domaine de prédilection du jeune reste toujours vivant même pour les jeunes générations surtout lorsque leurs parents ont su les intéresser ou leur interdire l’accès à leurs vieilles BD (devenues collector ou ayant pris de la valeur - un original, une première édition d’un auteur reconnu peut avoir pris énormément de valeur : tout est question d’offre et de demande ! -) : il est certain que, pour un enfant, rien n’est plus attrayant que le fruit défendu !

L’âge d’or de la bande dessinée est sans doute passé mais il y aura toujours des irréductibles qui chercherons la BD manquante pour compléter leur collection (tant que les collectionneur existe, la BD survivra !) et preuve en est face aux bouquineries et magasins spécialisés qui existent et même ouvrent encore aujourd’hui ! Je ne connais pas de ville où il est impossible de trouver une bouquinerie (telle celle, très réputée, de Lille qui ne fait pas seulement dans la BD cela dit ; ou encore « Pêle-Mêle », « Tropismes » sur Bruxelles pour ne citer que celles-là ; « Farfouille » et « BD chocs » sur Charleroi … pour les BD d’occasions - ou encore la chaine de magasins « BD world » que l’on retrouve un peu partout pour les livres neufs ; « Brussels » est aussi très réputée sur Bruxelles (et spécialisée dans la BD et les Mangas).

Non !  La bande dessinée n’est pas morte et est même loin de l’être ! A l’heure actuelle, de nouvelles séries sortent encore et de célèbres collections ont été reprises par d’autres dessinateurs que leurs inventeurs (par exemple, « Spirou et Fantasio » ne sont pas mort après le décès de Franquin – bien qu’il n’en soit pas le créateur - ; « les Schtroumpfs » ont survécu au départ de Peyo ; etc) Les anciens dessinateurs et scénaristes, qui ont développé cet art, continuent à exister grâce à des jeunes qui ont repris leurs héros et perpétué ce moyen de communication. De nouveaux héros prennent naissance sous le trait de leur crayon, certains avec succès et d’autres pas mais l’imagination, même si elle se modernise et tombe parfois dans l’érotisme, subsiste !

Tous les genres sont désormais représentés et il est certain que vous pourrez toujours trouver votre bonheur quel que soit votre domaine de prédilection !
La gamme est très largement étendue : fantastique, comics, horreur, jeunesse, érotique, pour adulte …

lundi 9 octobre 2017

Le Golfe du Morbihan



Réputé comme une des plus belles régions de Bretagne, le Golfe du Morbihan est bien plus proche de la Vendée que de la pointe nord de la France. Cet état de fait lui permet de jouir d’un climat bien plus clément que le Nord et ajoute donc un intérêt touristique bien plus attrayant. Doté de nombreuses iles, ce golfe a des airs de petite mer « Méditerranée » sans cependant bénéficier des mêmes assauts solaires.

C’est donc le cœur léger que nous avons pris la décision d’y passer une semaine cet été. Nous avons eu la joie de profiter d’un beau soleil même si la température a rarement excédé les 20°.
Notre choix s’était porté sur la presqu’île de Rhuys dont les attraits ne sont pas négligeables.

Nous devons donc parler de vacances sportives car la météo n’invitait guère à la bronzette ! Le temps idéal donc pour pratiquer la marche (de belles randonnées sur les sentiers côtiers) et la pratique du vélo facilitée par le fait que le dénivellement ne dépassait pas les 50 m. La presqu’ile est caractérisée par des découpes rocheuses le long du Golfe et de jolies falaises entrecoupées de plage de sable côté Océan.



Je conseille donc particulièrement ces lieux pour la pratique du vélo, en effet, tout est parfaitement étudié pour en rendre l’accès facile : pistes cyclables, zones réservées, pont ou tunnel pour éviter l’unique grand route (interdite aux cyclistes) … C’est la manière idéale pour visiter la presqu’île puisque beaucoup de sentiers sont interdits aux automobiles. De plus, comme écrit précédemment, les côtes et descentes sont petites et donc facilement abordables par des cyclistes du dimanche.

La marche à pied y est également très répandue et privilégiée : les chemins côtiers interdits aux véhicules vous permettent des points de vue magnifiques. Je recommande particulièrement les falaises du côté de St Jacques ; les plages et marais dans la zone de Sarzeau n’ont que peu d’intérêt même si l’accès au château de Suscinio est agréable (la vue du château via les marais est entravée par les arbres).
Je recommande aussi de bonnes chaussures de marche (pas des sandales ouvertes) : la présence de sable et de cailloux est très désagréable et l’idée de marcher pieds nus doit être oublier : il y a des chardons et autre flore piquante sur le parcours !



Concernant l’unique grand route qui permet un accès rapide dans toute la presqu’ile, il est conseillé de faire attention en semaine aux heures de pointe car l’accès est alors très ralenti. C’est beaucoup plus roulant en weekend !

Les marchés hebdomadaires vous entraineront dans toute la presqu’île mais je conseille ceux du weekend qui sont nettement plus fournis et offrent un panel de marchandises bien plus grands (notamment en artisanat)

Hormis les paysages, il n’y a cependant pas grand-chose à visiter … peut-être les châteaux, le moulin à marées et l’ostréiculture. Par contre, les maisons fleuries sont bien jolies et, si vous aimez les hortensias, vous serez comblés ! Au niveau culinaire, c’est également le bon endroit : je m’y suis régalée pour des prix très abordables… ce que l’on mange bien en Bretagne ! N’hésitez pas à fouiller les lieux pour trouver des petits restaurants bien réputés …
Un petit bémol cependant pour l’unique crêperie situé près du château de Suscinio : je n’ai jamais été aussi mal reçue ! Son monopole sur les lieux en font un endroit très sélect et les réservations sont obligatoires … ce n’est cependant pas une raison pour être aussi désagréable avec les clients éventuels et l’on peut parfaitement refuser des clients avec politesse et le sourire. Partout ailleurs, l’accueil fut à la hauteur de l’excellente réputation bretonne !



A l’entrée de la presqu’ile, vous pourrez visiter Vannes. C’est une jolie petite ville au port attrayant, une belle cathédrale, un vieux lavoir, de magnifiques jardins fleuris et de belles maisons en pierre.

J’ai beaucoup aimé « le jardin des papillons » où le décor est très beaux mais les papillons tropicaux – en fonction des naissances – sont difficiles à photographier. Cependant, vous y trouverez les mêmes papillons que dans la plupart des serres à papillons (ils travaillent en collaboration, s’échange des cocons et sont une dizaine répandus dans toute la France) : il est néanmoins toujours intéressant de s’y rendre car ces lieux sont tenus par des passionnés qui n’hésiteront pas à dispenser leur savoir avec gentillesse et … passion  !