Nous avions atterri à l’aéroport Méribel mais
n’avions fait qu’un passage éclair dans cette belle ville de Montréal pour
mieux y revenir quelques jours plus tard …
Que dire de Montréal ? Mon plus grand
souvenir est cet enchevêtrement de routes, de ponts pour arriver vers le
centre ; la circulation déjà importante aux petites heures du matin qui
m’a fait apprécier le fait d’être en car et pas au volant d’une voiture … On se
plaint des routes parisiennes mais je vous assure que c’est bien pire dans
cette ville immense !
Ben oui, c’est une ville moderne pareille à
toutes autres avec ses buildings, ses boulevards mais quelques différences
notables aussi !
Les vieux quartiers présentent une spécificité
propre à ce grand pays avec les escaliers menant aux étages en extérieur :
les maisons étaient taxées en fonction du nombre de pièces la composant et une
cage d’escalier comptait pour une pièce … ils eurent dès lors vite fait, de
placer leurs escaliers en façade pour ne pas devoir payer une taxe supplémentaire :
aussi simple que cela ! Étonnant, surprenant mais tellement logique …
Malheureusement, de plus en plus de vieilles
maisons sont volontairement démolies pour permettre la construction de
HLM : le manque de place se fait lourdement ressentir dans cette ville en
perpétuelle extension et limitée par la présence de cours d’eau … Les bus sont
d’ailleurs amphibies et passent donc allègrement de la route aux rivières (en
été évidemment) ; cette ville étant construite sur l’île Montréal, ceci
explique cela …
Autre caractéristique propre à cette ville
subissant des périodes de froid : la ville souterraine !
Sept kilomètres de couloirs sur plusieurs
étages directement sous les buildings (donc les ascenseurs y descendent pour
éviter à la population de sortir affronter le froid en extérieur) et, au milieu
de ces multiples couloirs et étages passe le métro superbement développé pour
conduire les habitants partout où ils veulent sans devoir mettre le nez dehors.
Dans ces couloirs, dont je n’ai parcouru que quelques mètres tant il serait
facile de s’y perdre, des magasins, des restaurants, des cinémas … une ville
sous la ville !
Le point vert de la ville, véritable poumon,
est le Mont Royal et son parc magnifique (que je n’ai vu qu’en photos – pas le
temps de le visiter – dommage !). C’est le point de vue par excellence de
cette cité si grande et cependant si belle grâce à ses espaces verts disséminés
un peu partout dans la ville et le Saint-Laurent qui la traverse.
Si vous passez par cet endroit, vous devez
impérativement visiter le parc avec ses topiaires gigantesques et sa nature
préservée (et travaillée). Vous pourrez aussi admirer les superbes résidences
construites sur les flancs du Mont Royal avant que l’on en limite les
constructions pour préserver cette colline qui fait un peu office de
montagne : les buildings de la ville n’en atteignent pas la hauteur (c’est
d’ailleurs voulu) !
Après ce passage à Montréal où nous avions logé
(c'est-à-dire près de l’aéroport donc dans un hôtel meilleur marché), nous
avons bifurqué vers Tadoussac et sa mini-croisière pour aller dire bonjour aux
baleines … passage obligé mais dont je n’ai pas gardé un souvenir
tangible : nous avons certes vu beaucoup de bélugas et autres mais il
faut bien préciser qu’ils sont assez petits et que nous étions assez loin … je
ne disposais pas non plus d’un appareil photo avec zoom démesuré et je suis
donc déçue de n’avoir vu finalement que bien peu de chose !
La région des mille îles était bien plus
attrayante et la mini-croisière nous a permis d’en voir bien davantage. J’ai
vraiment apprécié toutes ces petits îlots bâtis ou non mais toujours recouverts de feuillage :
la maison isolée couvrant la totalité de l’île ou cette belle propriété dont la
superbe maison jouissait d’un magnifique parc arboré.
Cette croisière sur le Saint-Laurent était
vraiment plaisante.
J’ai aimé le calme et la grandeur du lac
Saint-Jean et son parc zoologique qui regroupait la faune du Canada avec une
mention triste pour cet ours blanc qui, par habitude, se mouvait sur 5 m2
(malgré la taille de son emplacement, il avait conservé l’habitude de sa
minuscule cage où il avait été enfermé bien avant de rejoindre ce zoo).
Notre séjour dans la Seigneurie des Tritons
(Mauricie) au plein cœur de la forêt canadienne avec survol d’une partie de
celle-ci en hydravion est resté un excellent souvenir ! Je déplore juste
la présence des nombreux moustiques, gros comme des hélicoptères, nullement
incommodé par les produits de dissuasion européen et dont les traces étaient
tout aussi insensible aux pommades de soin de nos contrées. Par contre, la
rencontre avec les castors et les « petits suisses » (nom donné aux
écureuils rayés par les locaux – vous savez Tic & Tac – à cause de leur
ressemblance avec les gardes suisses du Vatican) était un moment fort de notre
beau voyage.
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