Mon aversion pour le camping, les pique-nique surtout
au bord d’un point d’eau, les ballades en forêt ou encore le lunch en terrasse
et les repas pris à l’extérieur est certainement dû à la présence de ces
petites bêtes (que je tolère à peine à l’extérieur et que j’exècre à
l’intérieur) !
Je veux bien admette que leur utilité est
reconnue dans la chaine alimentaire et que, sans ces bestioles, l’équilibre du
monde serait sérieusement remis en question ; j’ai horreur que ces
dernières entrent dans mon champ de vision et encore plus dans mon espace vital
(soit à 2 m autour de moi !)
J’avoue admirer le charme d’un papillon
voletant dans la nature (ce qui est de plus en plus rare surtout en ville) mais
je trouve les chenilles plutôt laides ; les libellules sont magnifiques
vues de loin (pitié pas posée sur moi !) mais leurs larves sont
hideuses ; j’aime les abeilles (surtout leur miel, miam) mais j’ai beau
savoir qu’elles ne me piqueront que si elles se sentent en danger (elles ne
sont pas aussi vicieuses que les guêpes !), je ne peux pas m’empêcher de
craindre leur dard – je n’ai pas constamment les sens en alerte pour ne pas
commettre des actes qu’elles pourraient mal interpréter - (sans doute parce que
je suis allergique …), j’apprécie les coccinelles (surtout les autochtones qui
me rappellent mon enfance) et je m’efforce d’éviter de les écraser même par
accident … mais expliquez moi à quoi servent les moustiques (hormis servir de
nourriture aux oiseaux) ! Je hais l’idée qu’ils profitent de mon sommeil
pour effectuer leur action de mini vampires ! Je n’aime pas davantage les
tiques, les cafards, les puces et les punaises et tout ces animaux qui sont
porteur de maladie qu’ils peuvent vous transmettre simplement parce qu’ils vous
associent aux pourvoyeurs de sang chaud.
Berk !
Pour les insectes rampants, c’est encore
pire ! Les fourmis ont beau être des charognards pour nombre d’autres
insectes et il faut respecter leur capacité d’élevage de pucerons (dommage que
ce soit sur mes rosiers !) qui fait, qu’en définitif, l’humain n’a rien
inventé ; je n’apprécie pas de me retrouver trop souvent assise sur leur
nid (qui puis-je si elles sont aussi sensibles que moi à certains lieux ?)
Je ne ferai qu’effleurer le sujet des
araignées : leurs toiles sont superbes surtout recouvertes de rosée (c’est
d’ailleurs l’idéal pour éviter de se prendre dedans … avec leur manie de les
construire dans le passage – des autres insectes mais aussi le mien – qu’il est
désagréable de sentir ses fils collants sur mes bras dénudés ou pire encore mon
visage !) mais leur aspect est répugnant.
Non, les femmes n’ont pas vraiment peur des
araignées, elles sont seulement horrifiées par leur laideur et repoussées par
leur rapidité – j’ai beau savoir qu’elles sont aussi effrayées que moi et que
c’est pas de chance qu’elles courent dans la même direction que moi, j’ai
l’impression qu’elles veulent m’attraper (puis il y a l’influence des films
d’horreur) … c’est viscéral !
Rien que l’idée de me retrouver en tête à tête
avec elles sous la tente, j’en frissonne d’horreur ! Je ne peux leur jeter
la pierre, c’est moi qui envahit leur domaine … (l’intérieur de ma maison étant
alors mon domaine dans lequel je refuse qu’elles pénètrent !)
Je connais leur importance pour les
imprimeurs : ces merveilles technologiques attrapent les mouches et les
empêchent d’émettre leurs déjections sur le papier mais je ne suis pas
imprimeurs !
Je sais qu’une maison où l’on trouve des
araignées signifie que la ménagère fait son travail et donc les dérange ;
on peut donc comprendre que l’intérieur est bien tenu … mais je n’ai pas besoin
d’elles pour entretenir ma réputation !
Il faut reconnaitre que, vu au microscope,
c’est insectes sont moches, antipathiques et l’idée qu’ils seraient hyper
dangereux s’ils étaient à taille humaine me gèlent sur place (je sais, j’ai
trop d’imagination !)
Pour des raisons didactiques, j’ai visité le
musée « Insectopia » de Rocamadour car j’ai l’obligation de
développer la culture de mes enfants mais, même derrière d’épaisses vitres, je
ne les aime pas ; et quelle horreur quand la propriétaire des lieux a
sorti certains phasmes – inoffensifs – pour permettre aux enfants de les
toucher et même les laisser se promener sur leur corps ! C’était gentil –
il y avait peu de visiteurs – mais j’aurais été incapable de faire comme
eux !... prendre des photos était déjà difficile.
J’ai également regardé avec mes enfants
quelques documentaires sur le monde des insectes pour parfaire leur
connaissance mais c’est vraiment parce que je veux jouer mon rôle d’enseignante
de la vie auprès de mes petits !
Je me prive sans doute de bien des plaisirs
mais, plus je vieillis et plus je me plais dans mon chez moi débarrassé de
toutes ces petites bestioles. Je dois parfois me forcer à sortir notamment
quand l’orage se profile à l’horizon et que ceux qu’on appelle « les bêtes
d’orage » prolifèrent et prennent votre corps pour un reposoir !
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