Après avoir été accueillie dans les villes de
Chicago, Toronto, Seattle, New-York, Sydney, Singapour, Tokyo … l’exposition
Harry Potter a porté son choix notamment sur la ville de Bruxelles (petite
veinarde – même si Paris, à la Cité du Cinéma, l’a précédée du 4 avril au 6
septembre 2015 !) pour faire son entrée en Europe (du 30 juin au 11
septembre 2016 !)
Auréolée de sa réputation (non usurpée) et
remarquablement orchestrée par un marketing au top, les tickets d’entrée se
sont vendus comme des petits pains et les premiers jours ont été pris d’assaut
et ont rapidement affichés « sold out » !
J’ai donc moi aussi succombé à l’appel – j’avais
aimé les films (avoir lu les livres n’est d’aucune aide !) – et je me suis
rendue sur place pour me faire une idée.
Il est indispensable d’acheter ses tickets à
l’avance et de définir le jour et le créneau horaire de votre visite :
inutile donc d’imaginer partir à l’aventure ou profiter de l’opportunité d’un
passage à Bruxelles ! Votre visite doit être dûment planifiée.
Le prix est tout à fait correct et il est
nécessaire d’être présent à l’heure (avant, c’est trop tôt et après, c’est trop
tard !), vous entrerez dans les lieux par vague et par groupe d’une
vingtaine de personnes.
Entrer dans le hall n’est qu’un début où vous
aurez l’occasion de faire une photo sur fond vert pour pouvoir choisir un décor
(parmi 6) dans la boutique en fin d’exposition et l’opportunité de louer (€ 5)
un audio guide pour vous accompagner et vous dispenser des anecdotes sur les
coulisses du film. Vous devrez encore attendre dans ce no-man’land avant de
traverser la porte et rencontrer la 1ère étudiante embauchée pour
l’occasion.
N’imaginez pas porter le célèbre
« choixpeau » pour vous voir attribuer votre école : quelques
personnes seulement sont choisies dans le groupe (généralement les enfants) et
il vous faudra faire le forcing pour obtenir le droit de le porter un instant
pour faire une photo … rentabilité oblige (et on peut comprendre que les
suivants n’ont pas envie d’attendre encore davantage), il faut de l’efficacité
et respecter l’horaire.
Vous serez ensuite expédié dans le vif du
sujet. L’exposition est bien présentée,
les objets bien choisis (les originaux, pas des copies !) et vous
disposerez de tout l’espace nécessaire pour bien profiter de votre visite et
prendre toutes les photos que vous voulez (sans flash mais c’est assez bien
éclairé pour pouvoir s'en passer).
La 1ère salle – assez petite - vous
présente le train pour Poudlard ; c’est sombre et peu propice au photo
mais la suite ne présente pas le même inconvénient.
La seconde salle est plus grande et vous serez
transporté à Poudlard même : la chambre d’Harry, quelques salles de classe
avec leur professeur (des mannequins de cire portant les véritables vêtements)…
puis la partie extérieure avec le tournoi de Quidditch –
les tenues et les trophées et autres drapeaux – accompagné de tous les objets
fétiches des films.
Nous entrons ensuite dans les alentours de
Poudlard : la forêt interdite à la rencontre des méchants, la maison
d’Hagrid et ses animaux fantastiques… pour se retrouver face à la porte de la
salle de bal et ses chandelles suspendues.
C’est grand, suffisamment éclairé pour les
photos et les objets sont judicieusement placés ; vous y retrouverez aussi
les fameux bonbons et les petits détails qui plaisent tant dans les films.
La dernière salle est dévolue au merchandising
et là, vous serez étonné par le prix des copies : c’est cher ! N’ayez
pas de regrets si vous résister à la tentation
et que vous vous décidez finalement à acheter un produit : il
existe, entre autre à Bruxelles, une librairie possédant la licence qui vend
les mêmes articles (au même prix puisque ceux-ci sont fixes) – cette librairie
est située entre la Bourse et la gare du Midi et porte le nom de
« Brussels » et vous pourrez réfléchir à votre aise et discuter avec
le patron (qui s’y connait !)
Un site Internet vous permet aussi d’y remédier.
C’est dans cette dernière salle que vous
pourrez obtenir votre photo sur le fond de votre choix (prix € 15 la photo, €
60 pour la série complète … seul le fond change)
Personnellement, j’ai apprécié ma visite même
si j’aurai voulu encore plus d’objets, de scènes. Je n’ai jamais eu
l’impression qu’on me poussait vers la sortie ni qu’on cherchait à m’imposer un
achat : comme souvent à Bruxelles, c’était bon enfant et j’ai pu me
balader d’une salle à l’autre (en rebroussant parfois mon chemin) sans être
inquiétée.
Je reconnais que c’est bien fait : un peu
plus d’interactivité aurait cependant fait mon bonheur.
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