Val Jol'imaginaire 2024

 

Une fois de plus, bien davantage par habitude que par réel intérêt, je me suis rendue à Eppe Sauvage (France) où la météo était bien plus agréable que l'an passé. Certes, ce n'était pas le grand soleil mais un temps maussade agrémenté de brume et une température de 15° sous la couverture automnale des bois avoisinants.

Chaque année, je regrette de m'y présenter car j'y passe somme toute assez peu de temps mais je m'y rends néanmoins faute de mieux, juste pour le plaisir d'une sortie. Le festival to be ce weekend était le "frissons festivals" à Reims mais j'y ai renoncé car c'est assez éloigné de chez moi ...

Je m'y suis donc rendue en début d'après-midi, ce dimanche 27 octobre, et j'ai eu un peu de mal pour me garer; je me suis aperçue par la suite que la foule ne se trouvait cependant pas sur les lieux de l'organisation mais très probablement sur les promenades autour du lac. Les commerces, profitant de l'aubaine d'avoir de l'ambiance, avaient ouvert terrasses et vitrines (visiblement les temps sont durs car - avant la Covid - ils ne se donnaient pas cette peine). Néanmoins, on ne peut affirmer qu'il y avait beaucoup de consommateurs sur place : les gens n'ont plus d'argent pour les sorties !

Nous avons débuté la visite par le centre d'information qui accueillait beaucoup d'artisans, quelques illustrateurs et très peu d'auteurs. Ensuite, nous avons emprunté la porte arrière qui nous menait vers un passage occupé lui aussi par des artisans. Nous ne connaissons plus aucun de ces artisans : la Covid a eu raison de tout ceux que nous aimions, désormais remplacé par de petits nouveaux qui ne rencontrent pas notre intérêt; je ne retrouve pas la qualité d'antan !

Nous nous sommes enfin dirigé vers le chapiteau où Pipeau le Lutin mettait l'ambiance avec son orchestre. La musique était entrainante et les personnes présentes semblaient très enjoués mais je n'en ai pas été convaincue : je crois que je suis déjà passée à autre chose.

Sous le chapiteau qui servait de salle de spectacle, seul un bar et un stand de grimage occupaient l'espace, pour laisser un maximum de places debout pour le public.

La salle polyvalente accueillait une fois de plus bien davantage d'artisans que d'auteurs. Nous en avons encore trouvé quelques uns dans les petites salles en étage mais bien peu que nous connaissons.

J'ai été très déçue de l'absence de l'inénarrable Paul Yperman et notre ami Pascal Boillet (qui n'avait plus été sollicité pour son talent de conteur) : le thème ne se prêtait plus, il faut l''admettre, à ses jolies histoires.

Comme toujours, notre temps de déplacement fut plus long que le temps passé sur place mais je ne regrette pas vraiment mon passage puisque j'ai pu me procurer quelques livres des rares amis auteurs qui avaient installés leur petit stand.

Par ailleurs, la ballade pour m'y rendre n'était pas trop désagréable en l'absence de la pluie pourtant annoncée sur la France.

J'ignore encore si je ferai encore le déplacement l'an prochain (si une nouvelle édition y est encore organisée) mais les meilleurs artisans et auteurs ont très vraisemblablement jeté leur dévolu sur d'autres lieux !

Plopsaland Halloween - La Panne

 

A l'occasion de ce congé de Toussaint, et suivant mes habitudes, j'ai cherché une petite sortie parc  d'attractions pour réjouir mes ados. Plopsaland était tout indiqué dans la mesure où nous n'y sommes jamais allé à l'occasion d'Halloween.

Comme les congés scolaires sont plus longs en Wallonie par rapport à la Flandre et que les écoliers flamands avaient toujours cours ce vendredi 25 octobre, c'était la journée idéal d'autant que la météo annoncée avait de quoi nous satisfaire : soleil et 19 à 21° ... C'était assurément le bon plan, puisqu'il n'y avait vraiment pas grand monde (essentiellement des francophones) et que nous avions donc quasiment le parc pour nous tout seul. 

Nous sommes arrivés un peu plus tôt que l'heure d'ouverture mais nous avons pu néanmoins entrer pour assister à la danse d'accueil présidée par le Roi Citrouille. Différents personnages accueillaient également les enfants pour les traditionnelles photos (prise par le staff et que l'on peut acheter à la sortie) Mes enfants, étant trop grands, se sont évidemment refusés à cet exercice. Nous étions donc sur la place mais les attractions et les grilles d'accès au reste du parc ne se sont pas ouvertes avant 10h, comme prévu.

Nous avons donc accédé au parc mais, contrairement à notre habitude, nous avons commencé par la partie droite du parc (où se dirigeait le moins de personnes ... c'est relatif) et nous sommes parvenus quasi les premiers au village des Plops (paisible promenade en barque dans un décor poussiéreux et fanés).

Nous avons zappé la ferme et son attraction de tracteurs pour nous diriger vers le monde de Vic le Viking. Nous y sommes parvenus après avoir traversé la fête foraine où tout était quasi encore fermé.

Après les quelques attractions des vikings, nous avons poursuivi vers l'étang, le château et les attractions aquatiques qui n'ont ouvert qu'à partir de midi (la météo était suffisamment convenable et le soleil encore chaud pour le permettre).

Après le monde d'Heidi et avant celui de Samson & Geert avec son road coaster dragon, nous avons traversé les attractions pour tout petit (village Plop) et nous nous sommes dirigés vers la nouvelle montagne russe et le monde de Tomorrowland (très joli design mais une attraction forte puisque les chariots passent bien plus de temps la tête en bas - dès la sortie ! - cette attraction est très longue et traverse plusieurs mondes : on la retrouve près du lac, près du monde des pirates, etc)

Nous n'avons pas boudé le plaisir de rencontrer quelques personnages (plop, sorcière, Maya, dragon, ...) pendant notre périple (même si nous avons laissé volontiers la place aux enfants présents). Nous avons découvert une attraction que nous n'avions jamais faite (le voyage de Bumba) située dans le Circusland, parmi des attractions en intérieur et dédiées aux tout petits (mini-attractions et piscine à balles).

Un dernier passage par la ferme afin d'effectuer quand même un tour complet du parc sans faire l'attraction des tracteurs pour autant (mon fils n'y est plus du tout intéressé).

Nous avons donc passé une très agréable journée, nous avons pu faire les attractions de notre choix autant de fois que nous le voulions sans attendre plus de 5 minutes (restant sur l'ouvrage librement pour des tours supplémentaires). Après avoir rencontré divers personnages, mangé et bu à notre aise (tout n'était pas ouvert mais il y avait bien en suffisance) et fait trois fois le tour du parc, nous avons pris la décision de repartir 2h avant la fermeture (tant pis pour la danse de l'adieu), ce qui nous a permis de rentrer chez nous paisiblement : la nuit est seulement survenue sur le chemin proche de chez nous et que nous connaissons donc bien. Il faut avouer qu'il y a pas mal de travaux sur nos autoroutes pour l'instant et un retour plus précoce permettait d'éviter trop d'embouteillage (même si nous avions été tenté de faire une petite virée vers la plage toute proche).

La Fabrique à Jouets - expo immersive - Fleurus

 

Pour changer un peu de l'ordinaire, réjouir les enfants (même s'ils sont déjà grands) et passer un bon moment en famille; nous avons décidé de participer activement à ce petit événement carolo. Fièrement munis de nos réservations et notre âme d'enfant en bandoulière, nous nous sommes présentés ce mercredi 23 octobre à 17h pour prendre part à cette exposition pas comme les autres alliant film, ballade, VR et activités interactives.

Bien qu'ayant lu quelques avis négatifs sur le sujet, j'ai décidé d'y aller l'esprit ouvert pour me faire ma propre opinion et je ne l'ai pas regretté. Oui, c'est assez ciblé "petits enfants" mais, si l'on regarde la créativité et la prouesse technique, c'était l'occasion de passer un très bon moment et je répète que j'ai aimé et que je me suis même bien amusée.

Le personnel étudiant, qui gérait l'organisation, était très accueillant et souriant, visiblement avec une volonté de bien faire et une gentillesse hors pairs. Bien que nous soyons arrivé un peu plus tôt et qu'il n'y avait personne d'autres sur notre créneau, nous avons immédiatement été pris en charge avec bienveillance.

Nous avons stationné dans une petite salle d'attente (décorée de sapins avec quelques décos sympas) devant un écran où un lutin donnait les explications utiles et les directives à respecter. Dès que la cloche a retenti, l'étudiante nous a fourni les casques audio et les dernières indications utiles pour vivre l'expérience de la meilleure manière.

Nous avons pris place sur de confortables poufs pour assister à un film en totale immersion (4 murs animés). Nous avons tout appris sur la légende de ladite fabrique à jouets orchestrée par la musique de "Casse-Noisette" de "Tchaïkovski" : musique qui fut une belle découverte pour notre ado qui a beaucoup aimé (ben non, il n'y a pas que le rap !)

Après avoir rendu nos casques, nous nous sommes dirigés - à travers un couloir décoré - vers la salle suivante pour "visiter" la fabrique. Un casque VR positionné sur nos têtes et confortablement installé sur un tabouret tournant, nous avons pu visionner, en totale immersion, le monde créé par le propriétaire du projet.

Après la VR, nous nous sommes encore promené dans quelques couloirs et salles pour prendre des photos en situation.

Ensuite, nous sommes arrivés dans une grande salle avec des jeux interactifs. A l'aide de balles en mousse, nous avons pu participer activement pour aider les lutins à effectuer leur travail. C'était très amusant - peut-être plus destiné aux enfants - et fatiguant : j'ai rajeuni de quelques décennies ...

Après un peu de repos, nous avons quitté la dernière salle pour nous rendre d'abord dans la boutique (rien d'intéressant à acheter), nous sommes arrivés dans la zone "food & play". Installés dans de confortables fauteuils où nous avons pu manger un en-cas (une crêpe) et boire un chocolat chaud. Nos enfants étaient trop grands pour profiter des toboggans et de la piscine à balles mais ils étaient quand même contents de notre belle sortie familiale.

Petite anecdote : Jeff Panacloc s'était également offert une petite parenthèse familiale. Nous l'avons croisé à la fin de l'expérience (il l'avait faite juste dans le créneau précédant le nôtre). Comme nous sommes des personnes bien éduquées et qu'il n'était pas en représentation, nous nous sommes contentés de le saluer poliment sans demander ni photo ni autographe (Jean-Marc ne l'accompagnait de toute façon pas non plus).

"Au-dessous de la ceinture" Daniel Rabier

 

Comme l'artiste était de passage dans ma région et pour changer un peu de mes sorties habituelles, je me suis rendue en famille au spectacle de cet humoriste ... et je ne l'ai pas regretté !

Bien que davantage connu en région parisienne car il a écumé de nombreux cabarets et utilisé le crowdfunding pour pouvoir organiser sa tournée; il faut savoir que Daniel Rabier ne s'est fait connaitre que via les réseaux sociaux et le bouche à oreille. Il ne passe en effet pas à la télévision car il n'est pas politiquement correct.

Ce personnage haut en couleur a choisi un registre assez cru mais il excelle à parcourir son univers avec humour et sans vulgarité. On aurait pu s'attendre à voir et entendre un vieux monsieur pervers mais il n'en est rien : il m'a plutôt fait l'effet d'un grand-père grivois mais tendre.

Une partie de son répertoire est un peu graveleuse, certes,  il n'a pas peur d'utiliser des mots qui font rougir mais ses chansons sont poétiques et très bien écrites; ajoutons à cela son talent de musicien et sa parfaite maitrise de la guitare; si bien que ce n'est nullement gênant. Le but n'étant pas de choquer mais de divertir avec facéties. Noyées parmi des chansons plus hard, nous avons également eu la joie d'écouter des comptines très tendres et un message à la morale irréprochable.

J'avais eu l'occasion d'entendre des extraits dudit spectacle et ses "hits" plus connus sur Youtube mais j'ignorais totalement son côté gentil et délicat.

En conclusion, j'ai apprécié ce spectacle de 1h30 sans entracte, m'étonnant de l'énergie et la qualité du bonhomme qui semblait encore bien vert malgré ses cheveux blancs. 

Maison des collections, jardin du poirier beurré et offres montoises

Après mon passage au BAM (Beaux-Arts de Mons) lors de l'exposition de Rodin dont j'ai parlé précédemment, je m'étais promis d'y retourner afin de compléter ma visite et voir les collections permanentes. 

Ce fut donc fait cet été, lorsque je disposais de quelques heures libres dans mon emploi du temps à Mons. J'ai évidemment commencé par parcourir le petit jardin du poirier beurré jouxtant ledit musée et m'imprégner des lieux. C'est vite traversé et il n'y a en fait pas grand chose à voir (1/4h suffit !) mais l'entrée est libre et gratuite.

Situé à mi hauteur de la colline sur et autour de laquelle Mons s'étend, ce jardin permet cependant d'avoir une vue sur quelques vielles maisons montoises.

L'entrée de la maison des collections s'effectue via le nouveau bâtiment du musée où se situe les expositions temporaires. On accède donc à la maison proprement dite par un souterrain et des escaliers. Les souterrains débutent par les restes d'une boulangerie avec son vieux four à pain puis il faut emprunter un long escalier étroit et difficile pour arriver dans la maison (assez sombre et quasi impossible à photographier ... il n'a de toute façon rien de remarquable).

La maison est composée de quelques pièces au rez-de-chaussée et d'autres à l'étage : l'ensemble est assez décevant et la collection assez pauvre (les plus belles pièces se trouvent à l'Artothèque - musée situé dans le bas de la ville, à deux pas de la gare).

Honnêtement, je ne regrette pas mon passage uniquement parce que cette maison fait partie de l'offre du pass museum et que je n'ai donc pas dû payer d'entrée ! Pour les touristes payants, je serais tentée de dire qu'il s'agit là d'une belle arnaque !

Ce musée n'est donc pas du tout nécessaire - même pour les détenteurs du pass ! - et je vous conseille donc plutôt de porter votre choix sur d'autres lieux dont certains sont d'ailleurs gratuits telle l'église Ste Elisabeth dont les œuvres m'ont bien davantage intéressées !

Je profite aussi de cet article pour vous informer que le "Mundaneum" qui fait également partie de l'offre Montoise du pass museum n'est pas non plus indispensable; hormis pour la beauté de l'intérieur mais dont on fait très vite le tour. L'escalier et les vitraux sont en Art Nouveau et la vue de la terrasse n'est pas terrible : encore un lieu à visiter uniquement si vous disposez d'un peu de temps.

Ces lieux sont utilisés pour des expositions temporaires et peuvent être parfois intéressants si l'exposition rencontre votre intérêts mais, en l'occurrence, ce n'était pas mon cas lors de mon passage.