Une fois de plus, bien davantage par habitude que par réel intérêt, je me suis rendue à Eppe Sauvage (France) où la météo était bien plus agréable que l'an passé. Certes, ce n'était pas le grand soleil mais un temps maussade agrémenté de brume et une température de 15° sous la couverture automnale des bois avoisinants.
Chaque année, je regrette de m'y présenter car j'y passe somme toute assez peu de temps mais je m'y rends néanmoins faute de mieux, juste pour le plaisir d'une sortie. Le festival to be ce weekend était le "frissons festivals" à Reims mais j'y ai renoncé car c'est assez éloigné de chez moi ...
Je m'y suis donc rendue en début d'après-midi, ce dimanche 27 octobre, et j'ai eu un peu de mal pour me garer; je me suis aperçue par la suite que la foule ne se trouvait cependant pas sur les lieux de l'organisation mais très probablement sur les promenades autour du lac. Les commerces, profitant de l'aubaine d'avoir de l'ambiance, avaient ouvert terrasses et vitrines (visiblement les temps sont durs car - avant la Covid - ils ne se donnaient pas cette peine). Néanmoins, on ne peut affirmer qu'il y avait beaucoup de consommateurs sur place : les gens n'ont plus d'argent pour les sorties !
Nous avons débuté la visite par le centre d'information qui accueillait beaucoup d'artisans, quelques illustrateurs et très peu d'auteurs. Ensuite, nous avons emprunté la porte arrière qui nous menait vers un passage occupé lui aussi par des artisans. Nous ne connaissons plus aucun de ces artisans : la Covid a eu raison de tout ceux que nous aimions, désormais remplacé par de petits nouveaux qui ne rencontrent pas notre intérêt; je ne retrouve pas la qualité d'antan !
Nous nous sommes enfin dirigé vers le chapiteau où Pipeau le Lutin mettait l'ambiance avec son orchestre. La musique était entrainante et les personnes présentes semblaient très enjoués mais je n'en ai pas été convaincue : je crois que je suis déjà passée à autre chose.
Sous le chapiteau qui servait de salle de spectacle, seul un bar et un stand de grimage occupaient l'espace, pour laisser un maximum de places debout pour le public.
La salle polyvalente accueillait une fois de plus bien davantage d'artisans que d'auteurs. Nous en avons encore trouvé quelques uns dans les petites salles en étage mais bien peu que nous connaissons.
J'ai été très déçue de l'absence de l'inénarrable Paul Yperman et notre ami Pascal Boillet (qui n'avait plus été sollicité pour son talent de conteur) : le thème ne se prêtait plus, il faut l''admettre, à ses jolies histoires.
Comme toujours, notre temps de déplacement fut plus long que le temps passé sur place mais je ne regrette pas vraiment mon passage puisque j'ai pu me procurer quelques livres des rares amis auteurs qui avaient installés leur petit stand.
Par ailleurs, la ballade pour m'y rendre n'était pas trop désagréable en l'absence de la pluie pourtant annoncée sur la France.
J'ignore encore si je ferai le déplacement l'an prochain (si une nouvelle édition y est encore organisée) mais les meilleurs artisans et auteurs ont très vraisemblablement jeté leur dévolu sur d'autres lieux !

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