mercredi 27 avril 2016

Les fêtes médiévales


Qui n’a pas rêvé de remonter le temps et de vivre, ne serait-ce qu’un moment, le temps des chevaliers, des châteaux-forts, de la courtoisie ? Qui ne s’est pas imaginé, ne serait-ce que pendant l’enfance, de côtoyer un chevalier, un seigneur ou se vêtir lui-même des atours (et surtout des privilèges) du seigneur et maître, omnipotent  ayant droit de vie et de mort sur ses sujets ? Car, évidemment, rares sont ceux qui se voient simple manant, serf corvéable à merci ou tendre jouvencelle dont l’existence était bien souvent vouée au bon plaisir du seigneur (surtout si elle avait le malheur d’être jolie !) …

C’est un thème de plus en plus à la mode et l’on voit chaque année davantage fleurir les marchés, les fêtes et les repas médiévaux. Telle l’époque où l’on se vêtait pour le carnaval (les plus prestigieux comme les petites fêtes de village) désormais un peu tombé en désuétude, on prend désormais plaisir à arpenter les cités médiévales pour vivre comme au Moyen-âge.

Comme lors de la décadence romaine, on se plait à revêtir des costumes du temps jadis, rarement d’époque mais parfois remarquablement bien reproduit, et mimer un passé qu’on imagine plus agréable que notre vie moderne.

Au début, lorsque ce genre de fête était marginale et finalement plus artisanale, certains passaient énormément de temps à concevoir leur personnage (parfois plus imaginaire qu’historique), leur costume (tantôt scrupuleusement respectueux de l’époque, tantôt se gargarisant d’une licence poétique qui permettait une flamboyance, une extravagance que ne permettait pas la technique ancestrale), leur geste et le rôle qu’ils entendaient jouer.
De nos jours, lors de marchés organisés dans le cadre de festival, concentration et autres fêtes, il est facile de trouver des costumes tout fait (et parfois très bien) dans des tissus bon marché ou parfois plus fastueux, à prix abordables mais néanmoins pas toujours à la portée de tous (cela est sensé être un loisir) ou au contraire à prix prohibitif (c’est devenu un commerce).

Actuellement, il ne se passe pas un weekend où ce genre de fête n’est organisé partout en francophonie (et les français ne sont pas les moins acharnés…).
Il faut admettre que ce monde est encore assez familial : tel la cour des miracles, on y trouve tout un panel de personnage car, comme dans toute scène costumée, les différences sont gommées et l’on peut y rencontrer riches et pauvres, personnes bien portantes ou handicapées, grand, petit, gros ; jeune ou vieux, rien n’a pas d’importance du moment qu’on habite son personnage … C’est encore un monde convivial où tous sont amis et prennent plaisir à se rencontrer, se reconnaître, se prendre en photo et même garder le contact via les réseaux sociaux.
On se plait à reproduire la vie faste des seigneurs en gommant l’aspect rural et triste des paysans de l’époque ou en n’en gardant que les aspects positifs.

Certaines villes au lourd passé médiéval sont le cadre idéal pour ce genre de distractions dont elles font parfois pour un seul weekend (Dinan et sa fête des remparts par exemple) ou durant toute une semaine (tel Provins) leur fond de commerce et leur curiosité touristique.
De l’idée de départ qui fut très conviviale et bonne enfant, c’est devenu peu à peu un commerce souvent florissant... lorsque la météo est de la partie !

Surfant sur la vague, fonçant pour répondre à la demande du chaland, l’organisation est de plus en plus laissée à des personnes peu au faite de l’esprit initial ne voyant plus que l’aspect pécuniaire au détriment du réel amusement : cela devient un peu tout et n’importe quoi …
Si l’on ne trouvait au départ que des articles artisanaux dont la qualité (et le prix) dépassait bien des espérances, on tend à découvrir désormais de plus en plus d’articles made in China de qualité nettement inférieure ; c’est dommage ! (mais maintenant à la portée de toutes les bourses) …

Initialement dédié aux passionnés, aux vrais amateurs, c’est devenu une simple curiosité et l’accueil d’une foule bigarrée très peu au courant des faits historiques.

Je tiens cependant à vous conseiller le repas médiéval organisé en notre belle cité de Bruges où pour l’espace d’une soirée, vous aurez l’occasion de participer aux noces d’un seigneur du cru.  Implanté dans le cadre d’une magnifique église désacralisée, qui de la sorte présente une singulière ressemblance avec la pièce principale d’un château ; vous participerez tels des figurants aux agapes de la cour. Le spectacle est haut en couleur et remarquablement bien joué par des acteurs qui sauront vous distraire de leurs costumes et des activités propres à cet époque.
Le fou du roi en est le maître de cérémonie et vous invite dans toutes les langues à prendre plaisir à cette reconstitution. Quelque soit le prix que vous aurez consenti à payer pour y accéder, vous serez accueilli en ami et nourri d’un repas copieux et bien cuisiné.
Les jubilaires du jour apprécieront une petite attention particulière qui contribuera à marquer cet anniversaire pas comme les autres d’une pierre blanche.

Ménestrels et troubadours agrémentent le repas et il est surprenant de sentir planer un faucon à 5 cm de sa tête, de voir jongleurs et cracheurs de feu ou d’applaudir un combat de chevaliers…


Je l’avoue : j’ai passé une soirée très agréable qui a réjoui mes enfants et dont le souvenir subsistera longtemps en nos mémoires !

dimanche 24 avril 2016

Warner Bros Park (Germany)


Il y a de bien nombreuses années, lorsque ce parc était repris sous l’enseigne de “Six Flag” et parce que je disposais d’un abonnement me donnant l’accès à tous les parcs repris sous cette enseigne,  j’ai eu l’occasion de visiter ce parc d’attractions.

Je ne peux pas dire que celui-ci m’ait laissé un souvenir impérissable … mais je pense que j’ai néanmoins bénéficié de la meilleure période puisque je m’y étais rendue pendant la fête d’Halloween et que la customisation était au top : à bien des égards, les parcs allemands étaient précurseur en la matière et ils ont rapidement surfé sur la vague à l’instar des grands parcs américains. Il faut reconnaître que le parc était assez peu entretenu et que les attractions n’avaient pas grand-chose à offrir : je suis néanmoins restée sur ma faim avec l’attraction qui avait pour thème les « Gremlins » … en effet, cette attraction avait été asséchée et transformée en maison hanté pour les besoins d’Halloween : elle se parcourait donc à pied et je me demande encore si la balade en bateau n’était pas plus attrayante ? Je ne le saurai jamais car il y a longtemps que le décor a été modernisé : et oui, le film « Gremlins » est dépassé ! J’ai cependant ouï dire que ce parc s’améliore depuis le départ de Six Flag mais cela reste un vieux parc (datant de 1967 mais adossé à Warner Bros en 1996) et il faudra sans doute du temps et de l’investissement pour palier au manque d’entretien et de nouveautés.

Le principal attrait des vieux parcs est la présence d’arbres d’un âge respectable qui offrent une ombre salvatrice en cas de grand beau temps (et l’inconvénient d’une seconde pluie après l’orage !).

Suivant mes renseignements, ce parc vaudrait néanmoins le déplacement pour les passionnés car il y a quand même du bon mais une journée suffira largement et je ne pense pas que plusieurs visites soient nécessaires … si vous cherchez du vraiment bon en Allemagne, je vous conseille fortement « Phantasialand » qui est dans mon top 3 et, dans une moindre mesure, « Europa park » car le nombre d’attractions vous permettra fatalement de trouver votre bonheur !

Cependant, ce parc fait la part belle aux plus petits dans la vaste zone « Nickland ».
Le prix d’entrée est tout à fait convenable (à se demander si tous les parcs ne s’alignent pas sur un même tarif) mais, à mon sens, rien ne justifie l’achat d’un pass car j’estime qu’une seule visite suffit largement (sauf peut-être si vous avez des enfants en bas âge) Il est également bon de savoir que ce parc n’ouvre que pendant la belle saison (jusque novembre – Halloween oblige – et à partir de Pâques)

Au niveau de la nourriture, rien de diététique évidemment, mais dans un parc d’attractions, ce serait une première, et les prix ne sont pas non plus exorbitants !

Aucun hôtel ne fait partie de l’offre non plus mais il existe un partenariat avec des hôtels du coin… mais cela ne me semble pas vraiment nécessaire étant donné les horaires d’ouverture (maximum 22h en haute saison) ; il faut cependant bien se renseigner car, en période d’affluence ou lorsque la météo est très favorable, les parcs allemands ne rechignent jamais à prolonger les heures d’ouverture pour le plus grand plaisir des chalands qui ne dédaignent pas d’en avoir plus pour leur argent ! Soyez donc toujours attentifs aux panneaux d’information, quand ce ne sont pas de charmantes demoiselles qui parcourent le parc en tout sens avec un écriteau annonçant une prolongation d’ouverture (il m’est arrivé d’en voir certaines sur patins à roulettes, ce qui est assez amusant à voir)

jeudi 21 avril 2016

Elfypark



Voici un tout jeune parc ! En effet, il a seulement été inauguré en 2012 … et malheureusement, cela se sent !

Parlons d’abord du cadre :
Situé au domaine des grandes forges dans le Nord de la France (Les Mazures, Ardennes), dans une partie boisée à flanc de coteaux, ces 5 hectares ne manquent pas de charme.
Cependant, il est bon de préciser que, dans un but écologique, le parking est lui aussi en pente, sur un terrain boueux (vite glissant en cas de pluie). Certes, le parc ne draine pas encore grand monde mais, en cas d’affluence, il se révèlera rapidement trop exigu d’autant qu’il est également utilisé pour une activité accro-branches connexe. Inutile donc de préciser qu’il vaut mieux arriver tôt pour avoir une chance d’y trouver place.
Il y a néanmoins un parking immense, plat et bétonné,  aux abords de l’étang mais je doute que la majeure partie des visiteurs soient chaude à l’idée de devoir parcourir un kilomètre (en côte) pour parvenir au parc d’attractions ; de plus, en cas de séminaire dans une salle prévue à cet effet, l’endroit risque d’afficher complet … Personnellement, je suis arrivée au beau milieu d’une course cycliste (prévue, je suppose, pour attirer les foules ; mais évidemment non annoncée – ce qui m’aurait fait changer ma date de visite) qui m’a contraint à faire un détour imposant pour parvenir à mon but !

Parlons ensuite des tarif et horaire :
Ce n’est pas cher du tout pour une journée qui commencera à 10h jusque 19h (cela le devient nettement plus si vous désirez vous essayer en sus à l’accro-branches).
Là où le bas blesse, c’est qu’il vous faudra penser à prendre votre pique-nique car le poste « restauration » se résume principalement à des en-cas, boissons et glace ! Des tables sont d’ailleurs prévues pour le pique-nique, assez loin des aires de jeux et impraticables par temps de pluie.
Les toilettes (1 seule !) se situe près du chalet dévolu à la restauration … c’est une toilette sèche (écologie oblige) et c’est évidemment tout sauf confortable (je crains aussi en cas de forte chaleur … cela devrait rapidement devenir impraticable !) Le chaland est évidemment tenu de jouer le jeu en se conformant à la procédure établie pour respecter ces toilettes écologiques (je doute que tous s’y conforme !)

Le parc en lui-même est loin d’être déplaisant et l’on a eu l’intelligence de créer des sentiers sur le plat (hormis pour changer d’étage, le parc s’organisant sur divers plateaux). Sentier de pleine terre, très agréable par beau temps (dans un domaine très ombragé) et plutôt ennuyeux quand il pleut (les arbres « pleurant » toujours, une fois la pluie tarie …).

Le parc est très jeune donc les attractions peu développées et ne vous attendez évidemment pas aux attractions types des grands parcs : la volonté affichée est le respect de la nature donc vous y trouverez des maisons perchées reliées par des ponts de singe, des huttes de lutins (visitables uniquement par les plus jeunes … mais qui s’y refusent étant donné qu’il n’y a pas d’éclairage), une piste de luges d’été (prise d’assaut et donc rapidement à saturation), quelques tyroliennes (très prisées aussi et donc assez peu accessibles s’il y a 3 gamins qui s’y scotchent !), un tronc-balançoire (très inconfortable), des toboggans, un circuit sensoriel à parcourir pieds nus (uniquement par beau temps … si non, c’est horriblement froid puisqu’ils utilisent le cours d’un ruisseau), un petit circuit de kart à pédales (le terrain est vallonné et boueux donc il faut pousser les plus jeunes pour qu’ils s’en sortent … tout en évitant les fous du volant plus expérimentés qui foncent sur vous), quelques châteaux gonflables et 2 immenses mers de filet (très amusantes et accessibles aux adultes – c’est plus gai quand ce n’est pas bondé !) : soit rien d’électrique !

J’y ai cependant passé un bon moment (sans doute car il y avait très peu de monde) malgré les périodes de pluie et, fatalement, le fait que les attractions soient humides voire carrément mouillées !
Autre point noir, le parc étant surtout prévu pour les enfants, de préférence dans un but didactique, vous trouverez des hôtels à insectes très à la mode … et très peu de banc pour permettre aux adultes de s’asseoir pendant que les enfants jouent (les enfants ont vraiment adoré … moi, un peu moins ! Je ne vous dis pas le conflit quand j’ai voulu repartir – 4/5 h plus tard car j’en avais marre et mal aux jambes de rester debout sans rien faire !)

L’attraction la plus intéressante, à mon sens, est la présence d’un conteur (plusieurs changements en cours de saison), qui à heures régulières, nous ravis de ses histoires (conter est un art !). Le seul point négatif est la difficulté d’arriver à l’heure car il vous faudra traverser tout le parc pour y parvenir. Le personnel est bienveillant et prompt à vous guider mais, pour les esprits indépendants comme moi qui déteste dépendre des autres et demander, c’est vraiment regrettable.
Autre aspect intéressant, la customisation du monde des lutins effectué par un excellent illustrateur « le rat et la plume » qui commence à se faire un nom dans le monde fantastique (je dois admettre que j’ai eu l’occasion d’admirer ses œuvres lors d’un festival fantastique et j’adore !) ; mon seul regret étant que ces illustrations ne sont généralement visibles que dans les parties exclusivement accessibles aux enfants …

Pour être complète, je précise qu’une boutique existe à l’entrée (juste à côté de la caisse) mais qu’il n’y a pas de quoi casser 3 pattes à un canard …


Mon verdict : il y a très peu de chance que j’y remette les pieds mais pour les amoureux de ce genre de divertissement ou si vous avez  la bonne idée d’y aller à plusieurs familles avec des enfants de plus de 7 ans (qu’on peut laisser jouer ensemble et courir dans le parc – c’est très bien clôturé - tandis que les parents se tapent la papote là où on peut s’asseoir), cela reste une bonne idée …

dimanche 17 avril 2016

Les salons littéraires


C’était fatal, cela devait m’arriver ! J’aime manier le verbe et écrire … il était évident que je devrais un jour me retrouver dans un salon littéraire tant pour le plaisir de faire connaissance avec des auteurs de roman et/ou de nouvelles que pour avoir la joie d’acheter quelques livres. Oui, je suis une dévoreuse de livres mais j’ai choisi le domaine du fantastique qui allie si bien l’imaginaire, l’extravagant et l’irréel. J’aime cette nourriture de l’esprit … mais je m’éloigne du sujet.

J’ai donc découvert un nouveau monde et une multitude de personnes (et de personnages car bien souvent les auteurs prennent plaisir à revêtir un costume en rapport avec l’univers qu’ils développent) et j’ai eu la joie de développer une véritable relation avec certains que je retrouve fréquemment dans les divers salons où je me rends. Toujours les mêmes ? Non pas vraiment car il y a toujours de nouvelles têtes (et de nouvelles sorties d’édition) pour me donner l’occasion d’ouvrir mon porte-monnaie : je contribue à la vie d’auteurs belges et français. C’est agréable de retrouver des écrivains tentant de vivre de leur plume et, peu à peu, d’en devenir l’amie.

De petits salons presque intimismes au grande convention, c’est toute une communauté qui s’offre à vous. J’ai pu constater avec joie que peu de rivalité, de jalousie nourrissent ces auteurs qui bien souvent peuplent les mêmes salons, s’y rendant même en covoiturage.
Ils passent des journées ensemble, s’amusent, se rendent mutuellement service et finissent généralement la journée par un dernier verre.

J’attire cependant votre attention sur le fait que la plupart des auteurs s’auto-éditent ou utilisent le crowfunding pour obtenir les moyens d’éditer leurs œuvres ; il y a donc du bon et du moins bon. Des écrivains débutants à autoproclamés, peu ont pu obtenir la reconnaissance d’une grande maison d’édition mais certains ont simplement choisi de conserver leur indépendance et nous livrent un écrit superbement travaillé, une idée originale voire une saga que ne nieraient pas un Stephen King. Il ne faut pas toujours se fier au résumé (parfois pale reflet de la richesse du livre, parfois parfaitement peu intéressant), ni à l’illustration de couverture (tous n’ont pas les moyens de trouver une collaboration avec un excellent graphiste) mais généralement, on peut remarquer la recherche et l’amour qu’ils ont attaché à leur « bébé ».

Ne vous méprenez pas, ces auteurs sont bien souvent bardés de diplômes et doté d’un travail « sérieux » mais leur violon d’Ingres est l’écriture. C’est la passion qui leur fait choisir de passer leur weekend sur un stand à attendre le chaland en vue de, certes, vendre leurs œuvres qu’ils doivent distribuer et promouvoir eux-mêmes mais, également, souhaiter faire de belles rencontres. Liés au monde fantastique, ils s’intègrent parfaitement dans le décor et je trouve fascinant de rencontrer vampires, lutins, sorcières et steampunk au milieu des artisans apportant un cadre tout à faire propice à la continuité de leur univers.

Ces costumes leur permettent  de passer un bon moment entre eux et d’oublier plus facilement leurs méventes, c’est presque une fête où ils prennent plaisir de se retrouver d’année en année … et si leurs écrits font le satisfaction de quelques lecteurs, leur bonheur est complet ; d’autant que d’approche facile, ils ne rechignent pas à vous accepter comme ami sur Facebook pour prolonger la conversation et obtenir votre opinion sur leur livre. Cette amitié virtuelle vous permettra de retrouver anecdotes, photos et annonces de nouvelles parutions (surtout si vous attendez une suite !)
Il vous sera peut-être loisible de devenir un "béta" lecteur (bénévole bien entendu) ce qui a le double avantage de vous accorder la primeur de la lecture mais aussi de contribuer à l’amélioration d’un manuscrit. Il est très agréable d’effectuer ce genre d’échange car le brassage d’idée et d’avis est un enrichissement de part et d’autre.

L’avantage également d’un contact soutenu via Facebook est de ne rater aucun salon, aucune rencontre et de toujours être informé de leur séance de dédicace (cela permet aussi éventuellement de se faire envoyer la dernière sortie – le livre tant attendu sortant enfin d’impression – lorsque vous n’avez pas le temps ou l’opportunité de vous déplacer jusqu’à eux !)

J’admets bien évidemment que tout n’est cependant pas rose dans ces rencontres, j’ai renoncé parfois à m’intéresser à une « œuvre » à cause de la manière de l’auteur d’aborder le marketing de son livre : je déteste qu’on me mette un bouquin de force dans la main, j’exècre les techniques de vente à la hussarde quand votre intérêt n’a pas même le temps d’être éveillé ; je réprouve fortement ces personnes qui se positionnent de manière à empêcher tout passage et vous contraindre à les écouter ou découvrir un quart de couverture. Un bon livre se vend par lui-même et n’a pas besoin de vous être lancer à la tête !
Je reconnais que je fuis certains auteurs, avec de plus en plus d’adresse, tant leurs manières d’agir me répugnent : je ne pourrais prendre plaisir à leur parler (ce qui apparemment ne les intéressent pas : ils veulent vendre en nous baratinant et se moque éperdument de faire une rencontre peut-être prometteuse) et je n’ai pas la moindre envie de leur acheter quoique ce soit !

J’avoue qu’il doit sans doute y avoir des « lecteurs » et des curieux peu sympathiques et j’ai ouï dire que les contacts ne sont pas toujours agréables avec tout le monde ; je me dis que les réactions parfois très critiques et peu tolérantes notamment sur Booknote doivent être issues de ce type de personnes (visiblement nées pour critiquer et détruire, sans doute parce qu’elles n’ont pas le cran de devenir « auteur » et jettent leur hargne jalouse sur ces auteurs pour la plupart enjoués et bienveillants … sauf quand le succès est au rendez-vous et qu’il leur monte à la tête mais je n’en fais pas non plus une généralité !)


Une bien belle distraction donc que ces salons littéraires qui ont le mérite d’exister et de permettre souvent de bien étonnante rencontre.

mercredi 13 avril 2016

Plopsa Coo



Les cascades de Coo sont un site artificiel qui ne manque cependant pas de charme. Situé à un jet de pierres de Stavelot, la région est vallonnée et bien agréable surtout lorsque le soleil est au rendez-vous.

Pendant bien des années, il a été très peu exploité sur le plan touristique sans doute parce que c’est un privé qui a procédé à son développement avec de petits moyens et une volonté affirmée de conserver l’état d’origine au maximum.
En plus du télésiège qui fut implanté, non sans mal, un parc à gibier et une compagnie de Kayak sur l’Amblève, on pouvait y trouver quelques attractions sans grand intérêt ciblant principalement les plus petits. Le but étant finalement de profiter de la nature paisible et de la beauté de l’endroit en occupant les enfants.

En 2005, le site fut racheté par la société des « Studio 100 » et l’introduction de l’univers Plop qui se fit connaitre en région wallonne à la même époque dans un but largement publicitaire.
Du site d’origine, nous sommes passé à un univers bien plus attrayant mais qui a conservé la mouture d’origine : l’entrée est gratuite et les attractions (une quinzaine), telle une fête foraine, sont payantes individuellement (même s’il est loisible d’acheter un ticket « all-in » qui permet l’accès à volonté à toutes les attractions, ce qui est visiblement bien meilleur marché si vous désirez profiter de l’ensemble). Le fait que le télésiège vous emmène au sommet de la colline pour admirer la vue en un endroit hors du parc en est sans doute la raison (même si l’attraction du télésiège fait bien partie des attractions offertes par le parc).

De cette attraction, je n’ai pas gardé un souvenir exceptionnel : on passe au-dessus du cours d’eau puis une partie du parking et la route carrossable - appartenant au domaine public -  pour survoler la colline dans un chenal déboisée et parvenir face à une tour moderne dont la seule utilité est d’offrir une vue de la région. Cette tour est sale et encombrée de détritus.
Vous avez alors la possibilité de descendre par le même biais ou d’effectuer la promenade par le bois en suivant les chemins sillonnant : c’est toujours le mode que j’ai choisi (vertige oblige) et j’admet que j’ai trouvé plaisant ce retour à la nature … les arbres sont grands et beaux, la forêt soignée et propre- exaltant de doux parfums -, les sentiers sinueux à souhait ! Un vrai plaisir pour les yeux et le nez …

Je signale cependant que le parc à gibiers attenant n’est désormais plus inclus dans le ticket « all-in » et qu’il vous faudra payer un surplus si vous désirez effectuer ce safari en train (ce qui, à mon sens, n’est pas indispensable). Il en de même pour l’usage des kayaks qui est indépendant et requière donc réservation et paiement en sus.

Tout en conservant le cadre naturel, le parc est désormais customisé et divers personnages circulent à l’envi dans l’installation ce qui, il faut le reconnaître, est bien plus  sympathique et attrayant. Je regretterai cependant certaines attractions « foraines » qui ont désormais disparu et qui offraient une particularité qui la distinguait des autres parcs d’attractions.
Ne vous attendez cependant pas à trouver un parc apte à rivaliser avec Plopsaland car vous seriez bien déçu : peu d’attractions et un espace à encore développer !
Comparativement au grand frère, ce parc est plus familial et convivial : les personnages sont bien plus débonnaires et prompt à se laisser photographier avec les enfants. On ne ressent pas autant la volonté commerciale et la productivité accrue : c’est bon enfant.

Un petit restaurant et quelques "fritkot" permettent une restauration sur place mais là aussi c’est peu diététique et peu étudié : il y a restauration pour maintenir les familles sur place mais sans plus. Par contre, l’intendance au niveau des boissons est présente.

Ne vous attendez pas non plus à rencontrer des boutiques de souvenir (à peine une ébauche) et n’oubliez pas votre parapluie car vous ne trouverez rien surplace pour pallier à un éventuel orage (il vaut mieux le savoir) De même, le parking est un sol parsemé de racines d’arbres qui devient vite boueux en cas d’orage et qui mettra votre suspension à rude épreuve (cela a pu changer depuis mon passage mais j’en doute). En cas de chaleur cependant, vous apprécierez l’ombre bienfaisante des grands arbres (on n’a pas l’un sans l’autre !)

Un joli petit parc donc où vous pourrez passer quelques heures bien agréables mais si vous envisagez d’y passer la journée, je vous conseille de prendre votre pique-nique (bien qu’aucun espace ne soit prévu à cet effet) et une tenue adaptée à un séjour campagnard.
Je ne pense pourtant pas que ce soit le genre d’endroit qui nécessite plusieurs passages : j’ai apprécié l’évolution entre l’avant et l’après « Plopsa » mais il faudra encore beaucoup d’investissement pour en faire un lieu incontournable.

De même, j’ai visité ces lieux car j’étais de passage dans la région mais je n’envisagerais pas volontairement une expédition sur place.

dimanche 10 avril 2016

La côte belge



Lors de mon article sur la Côte d’Opale, j’ai déjà eu l’occasion de dire tout le mal que je pensais de cette vilaine Côte belge. Je vais donc m’efforcer de rester positive dans cette article mais je ne vous promets rien ….

J’ai toujours privilégié la partie proche de la France, plus abordable également que la luxueuse ville de Knokke-le-Zoute et ayant l’élégance de parler le plus souvent français.
J’apprécie aussi la proximité des parcs d’attractions (Plopsaland, Bellewaere) que je préfère au Boudwijnpark et ses exhibitions de dauphins (simple question de goût).

Les plages belges constituées de sable et de coquillages ne manquent pas d’attrait mais c’est un massacre au niveau urbanistique. J’admets cependant qu’il est plaisant de se promener en cuistax (ce qui n’existe pas en France), agréable de déguster gaufres et glaces mais toutes ces joyeusetés ont un coût rendant le séjour nettement plus onéreux que sur les Côtes françaises.
Les digues permettent également aux enfants de pratiquer skate, vélo et patins à roulettes (une zone leurs est réservé tandis que les piétons peuvent se promener en toute tranquillité sur une zone en parallèle).  

Les immeubles n’ont plus aucun caractère et ressemblent davantage à des blocs de bétons sans intérêt sauf financier … (les jolies maisons d’antan ont disparus depuis belle lurette pour faire place à ces immondes HLM : si vous voulez encore en voir, il vous faudra vous diriger vers le centre mais, bien souvent non entretenues, elles sont peu à peu elles aussi remplacées par des locations sans attrait !)
Sur la digue et dans les rues commerçantes, la plupart des rez-de-chaussée sont occupés par des magasins (généralement de vêtements ou de souvenirs), des restaurants et snack, quelques luna-park et leurs tentantes machines à sous : une ruine pour le chaland !
Quant aux étages (au minimum 3 ou 4 mais pouvant aller jusque 6), ils sont occupés par des appartements ou des studios loués à prix d’or par les vacanciers.
Un point positif : les magasins de vêtements de la Côte ont toujours une saison d’avance ! Il vous est possible d’acheter des articles que vous ne trouverez que bien plus tard dans l’arrière pays … si vous vous rendez à De Panne ou Oostende, vous trouverez également de très beaux magasins plus luxueux dans le centre de ces villes (la digue est plus populaire).

La plage offre aussi, en été, des mini fêtes foraines ou attractions pour plaire (et occuper) les enfants mais ce n’est évidemment pas gratuit ! Il est loin le temps où les parents bronzaient tandis que les enfants fabriquaient des châteaux de sable.

La Mer du Nord est froide (même en été) et il faut bien du courage pour oser s’y tremper ; il est vivifiant cependant de s’y promener les pieds dans l’eau (en prenant garde d’éviter les débris de coquillages, les algues, les crabes et les méduses qui baignent ses eaux quand le soleil montre ses rayons). Avec une mention spéciale cependant pour la période de canicule … mais alors la plage est noire de monde et il vous sera difficile d’y poser votre drap de plage !
Les marées offrent également un spectacle sans cesse renouvelé et, suivant l’heure du jour ou de la nuit, la vue est différente. Lorsque la nuit est claire, le coucher de soleil est magnifique ; quand au lever du soleil, il accueille encore les pêcheurs. Si vous avez le courage de vous lever tôt, vous aurez peut-être même la joie de vous faire offrir un poisson !

Afin de préserver un peu la nature (et surtout les herbes qui retiennent le sable hors des terres) ; il n’est quasi plus possible de se promener dans les dunes (il y a des chemins balisés – hors de question de faire du hors piste !) mais vous pouvez toujours rejoindre une autre station balnéaire par la plage … attention cependant, les distances sont trompeuses, et il vous faudra faire demi-tour pour rentrer chez vous !  On a tendance à parcourir bien des kilomètres sans s’en rendre compte ! … il reste cependant l’opportunité, en entrant un peu dans les terres, de prendre le tram du littoral pour retourner sur vos pas !
Interdit également de pénétrer dans les restes des bunkers que l’on retrouve dé-ci-de-là dans les dunes, tant pour leur préservation que pour éviter les risques d’éboulement (c’est de toute façon sans intérêt car le réel danger réside dans les déchets que l’on peut y trouver : bien souvent squattés, ils sont désormais pollués par des préservatifs et/ou de seringues démontrant que l’interdiction est bien souvent transgressées et que la visite de ces hauts-lieux sont largement déconseillés en soirée ou pendant la nuit !)

Le domaine de Raversijde vaut la peine d’être visiter : c’est le mur de l’Atlantique belge. Il est étonnant de voir tous ces souvenirs de la guerre 40-45 et l’inventivité des anciens pour tuer … dommage que l’Homme n’utilise pas son intelligence pour faire le bien.
Ce lieu du souvenir est nécessaire pour essayer d’éviter que l’histoire se reproduise : « celui qui ignore l’histoire est obligé de la revivre »
La reconstitution d’un village de pêcheurs du XVIIIème siècle (en dur et en respectant les dimensions) est intéressante et bien faite.
Je n’ai pas eu le temps de visiter la maison du Régent mais je pense que ce musée doit être plaisant.
Petite astuce : le billet d’entrée pour les 3 attractions n’a pas de date limite : vous pouvez parfaitement en visiter 2 et la dernière un autre jour (y compris l’année suivante !)

Blanckenberge est une ville intéressante et reconnue pour son corso fleuri et son exposition de sculpture de sable : je vous la recommande… mais le Sea Life n’a ni la beauté, ni l’imagination de Nausica (Boulogne, France).


Plus au Nord, la visite du Zwijn peut valoir le détour mais, malheureusement, c’est tellement réglementé qu’il en perd toute spontanéité…

mercredi 6 avril 2016

Plopsaland



Voilà un parc qui a étonnement évolué depuis sa création !
Ce parc situé sur la côte belge et à deux pas de la frontière française, soit à Adinkerke à 5 km de La Panne/De Panne et judicieusement placé près d’une gare SNCB et sur le trajet du tram du littoral (la 1ère station) existe depuis bien longtemps.
A la base, ce parc s’appelait le Meliparc et avait pour thème principal : les abeilles et le miel.

De petit parc familial sans grandes ambitions, il a changé favorablement surtout depuis qu’il est devenu Plopsaland basé sur l’univers des Studio 100. Très connu en Flandre, les Plop n’ont pas tardé à faire leur grande entrée dans toute la Belgique pour la plus grande joie des enfants et avec le désir d’agrandir sa clientèle : je peux aujourd’hui affirmé que le pari fut gagné haut la main ! En effet, peu à peu, le parc a été entièrement relooké et customisé au profit des héros des séries télé dudit Studio 100 et il faut avouer que l’effet est plutôt réussi.
Les attractions vieillissantes ont été également modifiées voire totalement remplacées par des manèges plus modernes et bien plus attirants surtout pour un public mieux ciblé et un peu plus adolescents.

Je me souviens encore de ma visite lors de mes jeunes années et de l’attraction « Aspirama » qui nous présentait la vie des abeilles et la fabrication du miel : c’était gentillet mais tout à fait inadapté aux enfants d’Internet ! Aujourd’hui son emplacement est occupé par le monde des Plop qui est joli mais assez ringard (et très vite saturé en cas d’affluence !)
Le bois des contes était une faible ébauche de l’actuel bois des contes du parc « Efteling », et à totalement disparu (ce qui n’est pas plus mal, cet ersatz était loin d’avoir la qualité du joli bois hollandais dont les effets spéciaux sont assez bien réussis !).
J’ai vu peu à peu disparaître les manèges prévus pour les plus jeunes et je dois admettre que c’est une bonne chose (même s’il en reste assez pour satisfaire les plus petits). De même, les fontaines dansantes et chantantes ont quitté définitivement l’environnement et j’en suis ravie car c’était de loin l’attraction que j’aimais le moins ! (je regrette d’ailleurs que le parc « Efteling » en ait fait son spectacle final … cela a beau être les plus grandes fontaines dansantes d’Europe, cela n’en reste pas moins désuet !)

La modernité est enfin arrivée dans ce parc côtier et c’était absolument indispensable pour permettre sa survie. De même, l’agrandissement de la zone de loisirs et l’adjonction d’une partie aquatique étaient nécessaire pour maintenir l’attrait des foules. Quand on passe des vacances à la mer, il faut offrir une plus-value si l’on veut fédérer les masses surtout lorsque le climat n’est pas toujours au top !
La Belgique est un très petit pays proposant de bien nombreux parcs d’attractions et il est essentiel que ceux-ci se démarquent et rivalisent avec les plus grands pour drainer les foules : en ce temps de crise, on rechigne bien souvent à payer un prix d’entrée conséquent si l’offre n’est pas à la hauteur … surtout depuis l’arrivée du parc Disneyland-Paris (très proche finalement de nos frontières) qui a obligé la concurrence à s’adapter ou mourir !

La zone de parking a également été nettement renforcée afin de répondre à la demande mais, en été, on peut aisément utilisé le tram (toutes les 10 minutes) à condition de tenir compte des horaires surtout lors des soirées où les heures d’ouverture sont prolongées.
Le parc n’ouvre pas toute l’année mais la période de fermeture est de 2-3 mois, ce qui est plutôt rare par rapport à d’autres parcs pourtant fort réputés.

L’offre alimentaire, sans être diététique, est assez correcte si on fait un parallèle avec ce qui se fait dans d’autres parcs d’attractions. Mais une fois de plus, je ne pense pas qu’on s’y rende pour des raisons gastronomiques (sans quoi, je vous conseille de vous rendre chez « Moeder Lambik » - un peu plus loin en direction de La Panne, pour y déguster un excellent tournedos présenté sur une ardoise ou une délicieuse tranche de jambon grillée pour un prix tout à fait abordable !)

Il n’y a aucune offre hôtelière à proximité du parc mais, comme vous vous trouvez à 2 minutes de la Côte, vous trouverez sans problème un Bed & Breakfast ou un hôtel si vous n’êtes pas trop regardant (les meilleurs étant certainement déjà réservés) et vous conseille, cependant, de vous dirigez vers la Côte Française un peu plus loin où les prix sont moins surfaits que sur notre chère (onéreuse) côte belge … ou vous dirigez vers l’arrière-pays (l’offre est moins grande mais la qualité plus adaptée aux prix demandés) … ces propos n’engagent évidemment que moi…


lundi 4 avril 2016

Bellewaerde


Ce parc d’attractions situé dans la région d’Ypres (à quelques kilomètres de la Côte belge) est un excellent endroit pour passer une journée en famille.
Au départ, il s’agissait d’un parc animalier auquel on avait adjoint des attractions pour attirer les familles et diversifier l’offre.
Actuellement, les animaux sont de moins en moins présents (même s’il en reste quelques centaines) au profit de davantage d’attractions, ce qui n’est pas plus mal : le coût d’entretien des animaux n’est pas compensé par le prix des entrées d’autant que le parc n’est ouvert qu’en saison (s’étendant des vacances de Pâques à celle de la Toussaint pour succomber à Halloween comme bien d’autres parcs : c’est devenu un must !)

Etant parmi les parcs les plus anciens, ce parc peut s’enorgueillir d’être doté d’une végétation luxuriante qui permet la création de zones d’ombre bien agréables en été. Car il y fait bon vivre, entre ces attractions dédiés aux jeunes enfants et celles prévues pour les adolescents.
Réparti en diverses zones au côté d’un lac nullement exploité, ce parc est bien sympathique mais il me semble un peu exagéré de traverser la Belgique pour le visiter : en somme, un séjour sur la côte belge pourrait vous inciter à saisir l’opportunité de vous y rendre pour passer une journée agréable mais pas vraiment extraordinaire ! C’est d’ailleurs par le fait de sa situation géographique que ce parc survit par rapport à d’autres parcs plus petits et familiaux ; il bénéficie bien évidemment de la présence des touristes sur la côte même si Plopsaland est encore mieux situé et est, dès lors, son premier rival (d’autant que ce dernier a beaucoup évolué depuis sa création lorsqu’il n’était encore que Melipark).
Peu ou prou de nouvelles attractions, je qualifierais donc ce parc de vieillissant et surpassé depuis longtemps par d’autres qui ont su investir ou se réinventer …

Ce parc vous permettra cependant de prendre quelques jolies photos mais vous ne ressentiriez pas un émerveillement comme dans les parcs Efteling, Phantasialand ou Disney … C’est gentil, certains coins sont beaux mais les attractions ne sont pas non plus à couper le souffle.
Le trône fleuri reste une valeur sure et unique non dédaignable pas beau temps : sous le soleil, le rendu est plutôt satisfaisant mais à oublier lorsqu'il n'est pas fleuri ...
Les attractions étant regroupées par zones d’activités, vous disposerez de « no man land » assez agréables entre les divers thèmes propices au calme et au pique-nique.

Il est de toute façon conseillé de s’y rendre lorsque la météo est clémente car rien n’est prévu par mauvais temps (très désagréable lorsqu’il y a du crachin ou qu’il fait froid !)

Comme dans la majorité des parcs, la nourriture laisse nettement à désirer … mais qui a dit que les parcs d’attractions étaient gastronomiques (ou diététique) ? On y va pour s’amuser et pas pour y savourer des mets hors du commun (pourtant le « blue lagoon » chez Mickey est remarquable et les plats offerts dans certaines zones de Europapark sont dépaysant et bons !)

Ici non plus, aucune offre hôtelière (en collaboration avec le parc) mais cela s’explique également par l’horaire respecté par le parc (maximum jusque 23h certains soirs d’été) ; il est cependant à noter qu’une offre indépendante d’hôtel existe dans la région.