jeudi 28 mars 2024

Expo Crahay : Musée Mode et Dentelles; Bruxelles

 


L'an passé, je m'étais déjà présentée au Musée Mode et Dentelle de Bruxelles pour visiter l'exposition consacrée à Diane Von Fürstenberg; j'ai donc récidivé pour parcourir la nouvelle exposition temporaire. Pourquoi se priver quand on dispose d'un pass museum donnant accès gratuitement à un ensemble de musées et d'expositions ?! Il est pour moi aussi question, je l'avoue, de rentabiliser mon investissement ...

J'ai donc découvert un designer belge qui devint directeur artistique des maisons de Haute Couture Nina Ricci et Lanvin. Effectivement, on ignore bien souvent qui est le créateur de certaines collections et il fut très plaisant de découvrir (et reconnaitre) certaines robes datant des années 60 à 90, pouvoir admirer de près style, tissus et rendu de ces vêtements que seules des personnes fortunées avaient les moyens de porter; amusant aussi de voir un extrait des défilés de mode d'antan et d'anciens magazines de mode d'un temps malheureusement bien révolu.












Expo Hoffman : Musée d'Arts et Histoire - Cinquantenaire - Bruxelles

 


Forte de ma - désormais - excellente connaissance des moyens de transport bruxellois, je me suis rendue au Cinquantenaire ce 28/03 pour visiter l'exposition Josef Hoffman (qui se termine le 14/04). En effet, 2023 étant désignée année de l'Art Nouveau, et l'exposition ayant reçu un bon accueil, celle-ci a été prolongé de quelques mois pour permettre au plus grand nombre de pouvoir la visiter.

Cette exposition a pris ses quartiers au 1er étage du magnifique Musée d'Arts et Histoire. Le Pass Museum donnant aussi l'accès gratuit aux expositions temporaires des musées partenaires, je ne me suis donc pas privé de cette découverte. Effectivement, ma culture est encore assez limitée malgré mon intérêt pour l'art nouveau et l'art déco - on ne peut pas tout savoir sur tous les sujets - je n'étais pas au courant de l'existence de ce personnage pourtant créateur du bâtiment Stockel assez réputé.

Mon regard fut bien sûr attiré d'abord par la magnificence du musée lui-même : bien que je m'y sois rendue pendant mes études lors d'une excursion culturelle; je n'avais pas gardé souvenir de la beauté des lieux ! Les bâtiments du Cinquantenaire qui abritent également le musée de l'armée et Autoworld sont immenses et aussi beaux à l'extérieur qu'à l'intérieur !

Après avoir pris possession d'un ticket gratuit, obligatoire même pour les propriétaires d'un pass (pour des raisons statistiques), je me suis rendue dans l'immense salle qui présentait maquettes, mobiliers, bijoux et vaisselle créé par cet artiste. Pour lui, la beauté devait résider tant dans les bâtiments que dans leur ameublement et le bien-être des habitants.

Je ne regrette pas le déplacement et déplore seulement qu'une seule salle soit occupée pour présenter un résumé des réalisations de Josef Hoffman : j'aurais aimé en voir encore plus ! Cependant, ma présence dans les lieux m'a permis de constater la richesse des collections permanentes et la nécessité de consacrer au moins un mois (à raison de 2h/jour) pour pouvoir tout visiter. Il me reste encore tant à voir avant ma mise à la pension !!!












mercredi 27 mars 2024

Exposition James Ensor - Bozar & KBR - Bruxelles

 

Bon, je l'avoue : je ne connaissais absolument pas cet artiste ostendais et j'ignorais totalement son existence; sans doute parce que je ne m'intéresse pas particulièrement aux peintres contemporains. J'admets également que je ne me serais pas rendue à cet exposition si je n'étais pas en possession du Pass Museum. Comme les expositions temporaires sont accessibles gratuitement avec ce dernier, pourquoi ne pas partir à la découverte d'un peintre inconnu ?

Honnêtement, c'était vraiment une très bonne surprise ! Avant de me rendre dans les musées présentant ses œuvres, je m'étais un peu renseignée sur Google et j'avais pu prendre connaissance des ses œuvres les plus connues (qui ne me plaisaient pas vraiment) soit des tableaux très colorés sur le thème du carnaval où masques et mort sont les caractéristiques les plus présentes. Mais, il était stupide de résumer James Ensor à ces seules œuvres !

J'ai débuté par la première partie de l'exposition située au Bozar et qui présentait esquisses, photos, tableaux, gouache et pastel, dessin au fusain ou même des eaux fortes. Cette partie présentait des œuvres plus confidentielles mais aussi son tableau le plus emblématique dont la taille en fait une œuvre très rarement présentée ! Evidemment, le musée dédié à l'artiste et situé à Oostende avait prêté énormément de tableaux rares (l'avantage d'être un artiste national) auxquels ce sont joint quelques particuliers acceptant de prêter des pièces de leur collection privée. Le Bozar présente aussi un extrait de film où l'artiste apparaît telle une figure emblématique de la cité balnéaire ainsi qu'un petit documentaire sur James Ensor; il est également possible de d'entendre sa voix grâce à l'enregistrement de l'un de ses discours et un extrait de sa seule œuvre musicale.









Etudiant aux Beaux Arts de Bruxelles, l'artiste a débuté avec la production de peintures et sculptures classiques avant de trouver son propre style et ses thèmes de prédilection. Le choix carnavalesque puise dans ses souvenirs d'enfance : en effet, ses parents étaient propriétaires d'un magasin dédié à cet univers et les masques l'on marqué pendant sa petite enfance. Sa période colorée fut précédée par une période en noir et blanc directement inspirée par des scènes bibliques et l'omniprésence de la mort.

C'est dans le magnifique cadre du musée KBR et principalement dans les salons Charles de Lorraine (3e étage) que sont présentées des œuvres majeures de l'artiste. Ce musée a d'ailleurs pris place dans le Palais Charles de Lorraine doté de superbes escaliers en marbre avec rampe en fer forgé où de nombreuses statues ornent les halls. Les salons sont drapés de tissus muraux et de splendides parquets (la parquet de la 1ère salle est fait de marqueterie où je n'ai pas osé poser le pied - tant pis pour les œuvres dont je ne me suis pas approché - je ne pouvais marcher sur un travail aussi magnifique !) Le tout complété de lustres de cristal biseauté dans un esprit art nouveau très inspiré. Je déplore cependant un éclairage mal pensé qui ne faisait pas la part belle pour la prise de photo... J'avoue que ma présence était autant motivé par ma volonté de visiter ce palais/musée que pour l'exposition en elle-même !















lundi 25 mars 2024

Salon du livre de Bondues 2024

 

Cette année encore, nous nous sommes rendus au plus grand salon du livre du Nord de la France. En fait, nous avons visité le salon ce samedi 23 mars avec le même enthousiasme que l'année passée. C'est en effet toujours une joie de se rendre à Bondues - de préférence en matinée, à cause de la difficulté de s'y garer - car l'accueil y est cordial et les auteurs présents bien sympathiques. Toujours boosté par quelques têtes d'affiche, nous avons en effet pu rencontrer quelques auteurs tels Carene Ponte (présente presque chaque année), Nathalie Marquay-Perrot ou encore "Wikipaul" soit Paul El Karrat et Jacques Pradel pour ne citer qu'eux.

La part belle était cependant placée sur le New Romance et quelques blogueuses en dédicace : la foule était si nombreuse que je n'ai pas même cherché à me mêler aux midinettes qui ont eu la patience d'attendre des heures pour quémander une dédicace. C'est donc la seule partie du salon que je n'ai pas parcouru (faute de capacité à accéder aux étals chargés de livres).

C'est toujours avec beaucoup de difficultés que les organisateurs cherchent à placer les auteurs en respectant des allées suffisamment rectilignes pour fluidifier le passage et ce n'était pas trop mal réussi cette année. Petit changement, bien que l'entrée soit gratuite, on avait droit à un bracelet à l'entrée - à garder toute la journée pour permettre d'aller et venir sans contrainte - le but étant de pouvoir quantifier le nombre de visiteurs. Effectivement, ce salon est de plus en plus couru et grandit encore en importance (bien aidé cependant par la disparation d'autres salons, notamment Atrebatia (Arras) qui n'a pas été organisé cette année et dont l'existence semble bien précaire; celui-ci risquant bien de disparaître définitivement.

Un bel espace avait été prévu pour les salles de conférence et salons littéraire (avec coffee corner) et la partie "jeunesse" était sympathique avec son coin lecture pour les plus jeunes.

Je ne peux certes détaillé que le moment de ma présence, mais le passage est resté très fluide car les auteurs en dédicace se trouvaient en des points stratégiques pour éviter de trop mélanger les files d'attente (dont certaines se trouvaient parfois derrière des tables ou des murs). Les librairies géraient les réapprovisionnement et l'encaissement pour les auteurs se trouvant sur leur stand, ce qui soulageaient les auteurs invités de toute gestion. En dehors des stands des librairies, les petits auteurs indépendants étaient éparpillés dans une zone très praticables.

Nous avons encore retrouvés avec bonheur nos amis auteurs et pu nous procurer leurs derniers pensums. J'ai malheureusement pu constater la disparition de nombres de petites maisons d'édition et de quelques auteurs partis sous d'autres cieux. Sur ce salon aussi, une sélection d'auteurs a été faites et tous n'ont pas pu être présents.

Ce fut une fois encore une agréable sortie et une manière facile de compléter notre pile à lire. Je confirme donc une fois de plus que c'est le salon à ne pas manquer, même s'il nous faut pour cela consentir à un voyage d'au moins une heure : cela en vaut la peine. Nous avons également conservé notre habitude de passer manger à la brasserie "au bureau" ouverte 7/7 j et située à l'aérodrome. Une fois de plus, le salon n'offrait pas grand chose pour boire et manger sur place ! 

mardi 19 mars 2024

Exposition "Histoire de ne pas rire" (surréalisme) Bozar, Bruxelles

 



Actuellement, en collaboration avec les Musées Royaux des Beaux-Arts et le Centre Pompidou de Paris, une exposition sur le surréalisme a lieu au Bozar, Bruxelles. Sous le titre "Histoire de ne pas rire", vous pouvez admirer le surréalisme à la belge et dès lors compléter l'exposition "Imagine" actuellement dans la zone des expositions temporaires du Musée des Beaux-Arts. 

Quelques tableaux ont été empruntés à divers musées du pays (notamment Charleroi - qui a prêtés 2 Magritte - Ostende, etc) et le Centre Pompidou.

Je m'y suis rendue ce vendredi 16 mars et ai déploré de devoir faire la file pour obtenir un ticket (les caisses se trouvent en face du bâtiment). En effet, étant dotée du pass muséum qui donne l'accès gratuit aux expositions temporaires (à raison d'une seule par jour, pas question de les faire toutes le même jour), il est néanmoins nécessaire de prendre possession d'un ticket (gratuit) pour entrer : quelle perte de temps ! Il me faudra donc y retourner prochainement pour accéder à l'exposition "Ensor" qui se fait elle en collaboration avec le Musée KBR (malheureusement la collection permanente est inaccessible depuis le mois de janvier en raison de travaux de rénovation). Je parlerai également de cette exposition lorsque je l'aurai parcourue (gratuit aussi avec le pass Muséum).


J'ai trouvé les œuvres présentées très représentatives du surréalisme malgré de nombreux collages originaux qui attirent moins ma faveur au milieu des toiles peintes à l'huile. Bien que je m'y sois rendue sur l'heure de midi, mon parcours a été assez perturbé par la présence de nombreuses classes qui s'installaient en nombre sur le sol et rendaient l'accès impossible devant certaines œuvres. Je n'ai donc pas pu photographier mes tableaux préférés ou pas sous l'angle que j'aurais aimé.

Cependant, pour les amateurs d'art pictural et de surréalisme, je recommande de visiter les deux expositions y ayant trait car elles se complètent très bien et la qualité des œuvres  est équivalente de part et d'autre (il n'y avait cependant pas de Dali au Bozar sans doute pour des raisons de sécurité). Cette exposition présentait par contre davantage d'esquisses et de crayonnés. Il est indéniable que le magnifique palais accueillant le Musée des Beaux-Arts est bien plus grand et prestigieux que le bâtiment occupé par le Bozar.

Si vous venez sur Bruxelles en train pour visiter cette exposition (visible encore jusqu'au 15 juin), je vous conseille de descendre à la station de Bruxelles Centrale et sortir de la gare par l'arrière pour emprunter le passage Ravenstein (intéressant surtout s'il pleut puisque le passage est couvert, il y a aussi la possibilité d'y manger) qui vous mènera directement devant le Bozar.

mercredi 6 mars 2024

Exposition "Imagine" Bruxelles


Depuis le 21 février, les Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles présentent l'exposition qui célèbrent 100 ans de surréalisme (en collaboration avec le Centre Pompidou - Paris). Il aurait été parfaitement inconcevable que le pays du surréalisme n'accueille pas cet exposition itinérante, qui après sa présentation dans les pays de création (France et Belgique) - jusqu'au 27 juillet - poursuivra son parcours vers l'Allemagne, l'Espagne et les Etats-Unis.

C'est avec joie que je m'y suis rendue ce mardi 5 mars afin d'admirer 130 œuvres - déclinées en tableaux, esquisses, sculptures, objets et photographies/montages - issues des grands peintres tels Max Ernst, Giorgio de Chirico, Salvador Dali, Dorothes Tanning, Joan Miro ou encore Rops, Silliaert et Khnopff. Pour les amateurs d'arts picturales, c'est vraiment l'événement à voir actuellement !


Il faut avouer que déjà le bâtiment accueillant l'exposition est de toute beauté, digne représentant du passé grandiose et richissime de la Belgique coloniale. Sa partie latérale gauche est également longée par le jardin des sculptures dont j'ai déjà parlé précédemment. Par ailleurs, les Musées royaux sont de fait un complexe étendu de musées, constitué du Musée d'Art Ancien, du Musée d'Art Moderne et Musée Magritte (dans le superbe bâtiment à côté et dans le même style; la boutique est commune aux deux bâtiments).




Délimité par la rue de la Régence, la place Royale, la rue Montagne de la Cour, la place du Musée et la rue de Ruysbroeck, il incorpore la rue du Musée et jouxte à l’ouest la Bibliothèque Royale et, au sud, les Archives Générales du Royaume. Aboutissement d’un long processus de constructions et d’agrandissements durant les XIXet XXe siècles, dont l’ultime phase est en cours.

Le bon plan pour les habitants de Bruxelles (ou même ceux de Belgique) est de se doter de la carte "d'ami adhérent" des Musées Royaux. Cette carte annuelle au prix de €50 vous donne l'accès illimité et gratuit à tous les Musées Royaux (6) tant pour les expositions permanentes que temporaires, l'auditorium accueille également des concerts - voir programme - accessible librement grâce à cette carte. Inutile de dire qu'après 3 visites, l'achat est déjà rentabilisé : pour les amateurs d'art, c'est une liberté énorme de pouvoir se rendre autant qu'ils veulent et pour la durée qu'ils veulent ! Cependant, il est demandé de se munir d'un ticket d'entrée (gratuit) sur présentation de ladite carte pour des raisons de statistiques et de contrôle. Il est évident que, vu la richesse des collections, la sécurité est très suivie (cela demande certainement un budget énorme et explique pourquoi l'accueil est dévolu à des bénévoles - personnes âgées - certes passionnées mais peu aguerries aux techniques modernes de paiement).   Vu la richesse et le nombre des œuvres exposées, il me faudra de très nombreuses visites pour tout voir !