lundi 30 novembre 2015

La Vendée


C’est un concours de circonstances qui m’a amenée dans cette région qui ne m’inspirait pas et que je n’avais donc aucune envie de parcourir.
Quelle chance d’y avoir atterri ! Jamais je ne m’étais imaginé qu’il y avait une offre si riche et si intéressante !

Déjà, nous séjournions à St-Jean-de-Mont qui est la station balnéaire « to be » ! Très agréable en journée malgré les magasins fermés en après-midi (rythme auquel on s’attend dans le Sud mais généralement pas dans le Nord), cette ville s’anime dès la tombée de la nuit et devient un haut-lieu de fêtes, de sorties, de guindailles … pas étonnant qu’il y fasse si calme le matin ! Cette ville vit principalement la nuit ! J’aurais dû me douter que sa réputation n’était pas usurpée …


Evidemment, je ne suis pas une sédentaire et j’ai donc vite pris la route de la découverte pour contempler ce que cette région peut offrir à mes yeux curieux. Là non plus, je n’ai pas été déçue ! Des plages de sable à perte de vue, des dunes adossées aux forêts, une mer calme ou agitée sur une côte déchiquetée, tout pour réjouir un photographe amateur !


Le passage du Gois est déjà une curiosité en soi même si un pont permet désormais d’atteindre l’île de Noirmoutier sans respecter ni horaire, ni marée. Île qui propose d’ailleurs quelques sites valables tel le château (et son musée) qui offre une vue imprenable sur les marais salants, son musée des papillons tropicaux ou encore le musée « mini-ville : villes miniatures » présentant des reproductions de maisons des différentes régions de France en taille réduite.


Les Sables-d’Olonne, réputée pour sa course de voile, ne s’arrête pas à ce seul aspect, c’est aussi une ville très attrayante avec sa jolie langue de plage, ses maisons remarquables et son animation joyeuse. Nous avons profité d’une fête champêtre ayant lieu à Ile-d’Olonne (à 2 pas des Sables) qui nous a permis de découvrir un peu du folklore vendéen et les vieux métiers. L’arrivée du bagad de Lann-Bihoué fut la cerise sur le gâteau dans les joutes musicales des fanfares locales.


La visite des Marais Poitevin m’a laissé un souvenir impérissable et le jeune homme, étudiant, qui nous servit de guide fut le plus agréable des raconteurs d’histoire. Ces marais, dénué de la présence de moustiques grâce aux nombreux tilleuls qui l’ombraient, m’ont permis de prendre de bien belles photos !

La découverte du « Puy du Fou », parc d’attractions mondialement connus pour la qualité de ses spectacles, était un must et fera le sujet d’un autre article.


L’ile de Ré, malgré le coût à payer pour avoir le droit d’utiliser le pont, se devait d’être parcourue en long et en large mais j’ai néanmoins été assez désenchantée par rapport à l’ile de Noirmoutier qui m’avait tant plu. J’ai certes admiré la vue au départ du phare des baleines mais ne me suis guère attardée auprès du rivage dont l’odeur pestilentielle du varech m’a rapidement chassée. J’ai parcouru peu ou prou Saint-Martin-de-Ré mais cette ville aurait certainement dû être survolée pour pouvoir en apprécier la valeur.



La Rochelle était bien plus attrayante avec ces trois tours, son magnifique hôtel de ville (malheureusement en cours de restauration, je n’ai pu en savourer la beauté architecturale), son port et son magnifique aquarium. Le musée des coquillages est extraordinaire tant sa collection est riche en spécimens rares et j’ai adoré son musée des automates et des modèles réduits (qui présentait de plus une exposition temporaire de dessins humoristiques). Dans la foulée, nous avons aussi visité le musée maritime juste en face de ce dernier.

Le château de Terre Neuve m’a envoûtée comme peu de château peuvent s’enorgueillir d’avoir pu le faire et j’ai su apprécié les couleurs de ses massifs fleuris et la rigueur de son parc. Quelle dommage que, comme dans bien des châteaux, les photos ne soient plus permises (sécurité oblige) !


Après m’être écartée de la Vendée par le Sud, je dois préciser que je me suis également aventurée vers St-Nazaire (son port et sa superbe exposition des transatlantiques) en passant par Pornic. Il est certain que je retournerai à Pornic car il était troublant d’admirer les bateaux, couchés par la marée basse, dans la baie et triste de n’avoir eu l’occasion d’y revenir à marée haute ! Le cadre y est véritablement splendide et j’apprécierais beaucoup y passer quelques jours.

Plus vers le centre, en direction d’Angers (Anjou), afin de rentabiliser totalement le déplacement, j’ai passé une journée au parc « Terra Botanica ».  Celui-ci est un nouveau concept de parc d’attractions, très récent puisque datant de 2010, qui a su m’étonner et me faire réviser totalement ma façon d’aborder les parcs d’attractions. Cette présentation ludique et respectueuse de l’environnement m’a beaucoup plu.
J’ai eu l’occasion d’y manger le meilleur hamburger bio (restaurant Veryfraich) qu’on puisse trouver dans ce genre d’endroit : gastronomiquement parlant, c’est sans doute le meilleur parc même si je dois admettre que l’aspect de la nourriture était assez déroutant. Je pense réellement que ce parc a de très beaux jours devant lui, s’il parvient à atteindre un équilibre financier, et qu’il ne pourra que s’améliorer à l’avenir - il sera certainement nettement plus agréable de parcourir cette zone verte quand la végétation aura occupé parfaitement l’espace et se sera développée en hauteur). J’ai appris dernièrement qu’un ajout de manèges a été effectué pour attirer davantage de visiteurs (notamment des familles avec jeunes enfants).
La thématique environnementale et bio est très à la mode mais n’attire pas nécessairement la foule (hormis les amateurs de parcs et jardins) ce qui est bien dommage car ce parc est magnifique, bien conçu et qu’il faut plus d’une journée pour pouvoir l’apprécier dans sa totalité (je n’ai pas eu le temps de tout voir et je le regrette) – peut-être l’idée d’un nouvel article …

La Vendée et la région environnante vaut largement la peine d’être visitée et j’y ai passé des moments délicieux.

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