C’est un concours de circonstances qui m’a
amenée dans cette région qui ne m’inspirait pas et que je n’avais donc aucune
envie de parcourir.
Quelle chance d’y avoir atterri ! Jamais
je ne m’étais imaginé qu’il y avait une offre si riche et si
intéressante !
Déjà, nous séjournions à St-Jean-de-Mont qui
est la station balnéaire « to be » ! Très agréable en journée
malgré les magasins fermés en après-midi (rythme auquel on s’attend dans le Sud
mais généralement pas dans le Nord), cette ville s’anime dès la tombée de la
nuit et devient un haut-lieu de fêtes, de sorties, de guindailles … pas
étonnant qu’il y fasse si calme le matin ! Cette ville vit principalement
la nuit ! J’aurais dû me douter que sa réputation n’était pas usurpée …
Evidemment, je ne suis pas une sédentaire et
j’ai donc vite pris la route de la découverte pour contempler ce que cette
région peut offrir à mes yeux curieux. Là non plus, je n’ai pas été
déçue ! Des plages de sable à perte de vue, des dunes adossées aux forêts,
une mer calme ou agitée sur une côte déchiquetée, tout pour réjouir un
photographe amateur !
Le passage du Gois est déjà une curiosité en
soi même si un pont permet désormais d’atteindre l’île de Noirmoutier sans
respecter ni horaire, ni marée. Île qui propose d’ailleurs quelques sites
valables tel le château (et son musée) qui offre une vue imprenable sur les
marais salants, son musée des papillons tropicaux ou encore le musée
« mini-ville : villes miniatures » présentant des reproductions
de maisons des différentes régions de France en taille réduite.
Les Sables-d’Olonne, réputée pour sa course de
voile, ne s’arrête pas à ce seul aspect, c’est aussi une ville très attrayante
avec sa jolie langue de plage, ses maisons remarquables et son animation
joyeuse. Nous avons profité d’une fête champêtre ayant lieu à Ile-d’Olonne (à 2
pas des Sables) qui nous a permis de découvrir un peu du folklore vendéen et
les vieux métiers. L’arrivée du bagad de Lann-Bihoué fut la cerise sur le
gâteau dans les joutes musicales des fanfares locales.
La visite des Marais Poitevin m’a laissé un
souvenir impérissable et le jeune homme, étudiant, qui nous servit de guide fut
le plus agréable des raconteurs d’histoire. Ces marais, dénué de la présence de
moustiques grâce aux nombreux tilleuls qui l’ombraient, m’ont permis de prendre
de bien belles photos !
La découverte du « Puy du Fou », parc
d’attractions mondialement connus pour la qualité de ses spectacles, était un
must et fera le sujet d’un autre article.
L’ile de Ré, malgré le coût à payer pour avoir
le droit d’utiliser le pont, se devait d’être parcourue en long et en large
mais j’ai néanmoins été assez désenchantée par rapport à l’ile de Noirmoutier
qui m’avait tant plu. J’ai certes admiré la vue au départ du phare des baleines
mais ne me suis guère attardée auprès du rivage dont l’odeur pestilentielle du
varech m’a rapidement chassée. J’ai parcouru peu ou prou Saint-Martin-de-Ré
mais cette ville aurait certainement dû être survolée pour pouvoir en apprécier
la valeur.
La Rochelle était bien plus attrayante avec ces
trois tours, son magnifique hôtel de ville (malheureusement en cours de
restauration, je n’ai pu en savourer la beauté architecturale), son port et son
magnifique aquarium. Le musée des coquillages est extraordinaire tant sa
collection est riche en spécimens rares et j’ai adoré son musée des automates
et des modèles réduits (qui présentait de plus une exposition temporaire de
dessins humoristiques). Dans la foulée, nous avons aussi visité le musée
maritime juste en face de ce dernier.
Le château de Terre Neuve m’a envoûtée comme
peu de château peuvent s’enorgueillir d’avoir pu le faire et j’ai su
apprécié les couleurs de ses massifs fleuris et la rigueur de son parc. Quelle
dommage que, comme dans bien des châteaux, les photos ne soient plus permises (sécurité
oblige) !
Après m’être écartée de la Vendée par le Sud,
je dois préciser que je me suis également aventurée vers St-Nazaire (son port
et sa superbe exposition des transatlantiques) en passant par Pornic. Il est
certain que je retournerai à Pornic car il était troublant d’admirer les
bateaux, couchés par la marée basse, dans la baie et triste de n’avoir eu
l’occasion d’y revenir à marée haute ! Le cadre y est véritablement
splendide et j’apprécierais beaucoup y passer quelques jours.
Plus vers le centre, en direction d’Angers
(Anjou), afin de rentabiliser totalement le déplacement, j’ai passé une journée
au parc « Terra Botanica ».
Celui-ci est un nouveau concept de parc d’attractions, très récent
puisque datant de 2010, qui a su m’étonner et me faire réviser totalement ma
façon d’aborder les parcs d’attractions. Cette présentation ludique et
respectueuse de l’environnement m’a beaucoup plu.
J’ai eu l’occasion d’y manger le meilleur hamburger
bio (restaurant Veryfraich) qu’on puisse trouver dans ce genre d’endroit :
gastronomiquement parlant, c’est sans doute le meilleur parc même si je dois
admettre que l’aspect de la nourriture était assez déroutant. Je pense
réellement que ce parc a de très beaux jours devant lui, s’il parvient à
atteindre un équilibre financier, et qu’il ne pourra que s’améliorer à l’avenir
- il sera certainement nettement plus agréable de parcourir cette zone verte
quand la végétation aura occupé parfaitement l’espace et se sera développée en
hauteur). J’ai appris dernièrement qu’un ajout de manèges a été effectué pour
attirer davantage de visiteurs (notamment des familles avec jeunes enfants).
La thématique environnementale et bio est très
à la mode mais n’attire pas nécessairement la foule (hormis les amateurs de
parcs et jardins) ce qui est bien dommage car ce parc est magnifique, bien
conçu et qu’il faut plus d’une journée pour pouvoir l’apprécier dans sa
totalité (je n’ai pas eu le temps de tout voir et je le regrette) – peut-être
l’idée d’un nouvel article …
La Vendée et la région environnante vaut
largement la peine d’être visitée et j’y ai passé des moments délicieux.
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