jeudi 3 novembre 2016

Val jol'imaginaire


Connaissez-vous le domaine de Val Joly ?
Il se situe à Eppe sauvage dans le nord de la France ...

Chaque année dans le courant du mois d'octobre y est organisé un salon du livre et du fantastique.
Cette année, malheureusement, le thème était assez réducteur puisqu'il visait le monde des pirates.
J'ai trouvé cela dommage car l'édition de l'année précédente avait permis la présence de l'ensemble de l'univers du fantastique : à vouloir trop bien faire, on finit par exclure tout un pan de participants et cela rend dès lors l'ambiance fort différente (malgré la volonté d'y apporter de la vie).
Cette année, c'était donc moins agréable que l'an passé et il y avait moins d'exposants : dommage !

J'ai cependant pris grand plaisir à rencontrer les auteurs francophones (belges et français) que je finis par très bien connaitre ... je n'achète plus (car je suis déjà en possession de leurs œuvres : ils écrivent malheureusement bien moins vite que je ne lis !) mais je ne manque jamais d'aller les saluer, leur donner du feedback (quand je ne l'ai pas déjà fait via facebook - en mp lorsque ma "critique" n'est pas aussi élogieuse qu'ils l'espèrent même si j'ai toujours une volonté affirmée de les aider à s'améliorer) et leur exprimer tout le bien que j'ai pu penser de leur pensum. 
J'éprouve également beaucoup de plaisir à découvrir de nouveaux auteurs (et enfin de nouveaux livres à me mettre sous les yeux). Il est tellement chouette de pouvoir parler avec des passionnés qui prennent le temps de vous présenter leurs livres, l'état d'esprit dans lequel ils étaient lors de la rédaction et toutes les démarches nécessaires à l'élaboration du précieux recueil que vous tenez dans les mains ! Cela permet aussi de connaitre les dates des salons du livres où ils seront présents ... ils ont toujours beaucoup de plaisir aussi à rencontrer leurs lecteurs et mettre un visage sur un nom !
Je reste persuadée qu'ils puisent leur inspiration auprès de leurs lecteurs et parfois utilisent une personnalité ou un trait de caractère pour nourrir leurs héros. 

Parmi les échoppes d'artisans, il me semble donc qu'il en manquait quelques-uns et j'ai aussi trouvé cela dommage car cela contribue à vous mettre dans l'ambiance. Le chapiteau extérieur avait totalement disparu et je n'ai pas trouvé les innovations satisfaisantes. J'admets que l'absence de pluie permettait d'autres activités mais j'ai été assez déçue d'autant que l'horaire d'ouverture était aussi réduit, il ne fallait pas compter y passer une journée complète ! J'espère qu'ils feront marche arrière l'an prochain, sans quoi, ce sera encore un salon qui tendra à disparaître : auteurs et artisans se déplacent pour au moins vendre quelques exemplaires de leur production ou ils cherchent ailleurs ! C'est de bonne guerre ! 

Par contre, la météo nous a gratifié d'un beau soleil et de température très clémente pour la saison : une quinzaine de degré fin octobre (pour Halloween), c'est assez inespéré (et même inquiétant par cette absence d'automne ... à l'heure où j'écris les arbres perdent à peine couleur et feuilles : c'est triste, j'aime le contraste des saisons et je déplore l'absence des fruits secs ... vous avez eu des noix, vous ? ... et bien pas moi !)
J'aurai aimé profiter de ce beau temps presque printanier pour effectuer une balade autour du lac mais mes récents problèmes de santé m'ont conduite à rester raisonnable ... je suis convalescente et encore bien loin d'avoir retrouvé mon énergie d'autrefois !

jeudi 29 septembre 2016

Interlude






Chers lecteurs,

Suite à de graves problèmes de santé, j'ai le regret de devoir attendre d'être rétablie pour pouvoir poursuivre mes activités de blogueuse. Malheureusement, je suis actuellement dans l'incapacité d'écrire et éditer de nouveaux articles.

Je vous remercie pour votre compréhension et vous promet de revenir dès que cela me sera possible.

dimanche 18 septembre 2016

Movie Park Germany


Je me suis donc rendue à nouveau dans ce parc d'attractions, histoire de voir les changements y apportés depuis l'époque "Warner Bros" ... en effet, le parc ayant perdu la licence de cet univers, il a dû se réinventé avec une nouvelle étiquette, celle du monde de "Nickelodeon".

J'avais déjà été déçue lors de ma première visite où j'avais pourtant bénéficié de l'effet "Halloween" mais ce ne fut pas le cas ce weekend - bien que le décor d'Halloween commençait à y prendre place et était prometteur - j'ai donc été assez déçue.
Tout avait pourtant bien commencé : il n'y avait pas foule, le parking était assez désert et nous a donc permis de nous garer à proximité de l'entrée (sans devoir faire des kilomètres - toujours désagréable après une journée de fatigue à courir d'une attraction à l'autre !) bien que nous soyons arrivés au-delà de l'heure d'ouverture du parc. Cependant, nous sommes sans doute arrivés lors d'un rush car le peu de caisses ouvertes ne parvenait pas à endiguer les chalands rapidement (ou de manière professionnelle ce qui a, par ailleurs, fait défaut toute la journée !)
Peu importe, des distributeurs de tickets étaient complaisamment accessibles et boudés par le plus grand nombre, nous avons dès lors pu être rapidement servis.

Dès notre entrée, mal renseignée - la météo m'avait fait hésiter entre ce park et un autre choix ... à égale distance de mon domicile mais dans une autre direction (le leitmotiv : choisir en fonction de la présence ou non de la pluie !) - nous nous sommes dirigés vers la 1ère attraction où une file d'une heure attendait déjà. Nous avons pris notre mal en patience avant de réaliser que le problème résidait dans la mauvaise organisation et la déplorable gestion des files ! Une bonne organisation aurait pu réduire le temps d'attente largement de moitié (et ce fut le cas auprès de toutes les attractions !) ce manque de professionnalisme a réduit nos possibilités de moitié et nous n'avons pas eu l'occasion de tout voir et encore moins de tout faire ! Il a donc fallu faire un choix dans les 40 attractions accessibles (la plupart jusque 17h alors que le parc fermait à 18h !)

La rue principale présentait de belles façades - rien que des magasins au prix surfait ! - mais le manque de sens esthétique permettait de voir le béton derrière les façades ... c'est probablement la même chose dans la plupart des parcs mais ce n'est pas aussi ostensiblement visible !
Le parc fait cohabiter plusieurs univers très proche l'un de l'autre sans aucune transition  et avec parfois des décors très minimalistes. L'absence d'arbres n'était pas gênant car le soleil ne se montrait que timidement mais la pluie n'a fait son apparition qu'en fin d'après-midi (un léger crachin). 

Ayant des enfants encore jeunes, nous nous sommes dirigés vers "Nickland" qui a plu aux petits mais était très loin d'être photogénique. La foule n'était pas là mais le temps d'attente était long pour les plus jeunes et évidemment tout en allemand (parfois un peu de néerlandais ou d'anglais mais pas toujours). Le personnel désagréable, ni accueillant ni souriant, rendait l'ambiance en-dessous de tout.
L'essentiel de la journée s'est donc passé dans cette zone mais je me suis autorisée un peu de temps pour visiter le reste du parc.

la zone dévolue aux adolescents et aux sensations fortes était beaucoup plus envahie : la plupart des visiteurs y était concentré. Le tout étiqueté "Far West" était mieux customisé mais très ancien et une bonne restauration ainsi que des tonnes de peintures auraient dû y être utilisés depuis longtemps.
Depuis 15 ans, ils n'ont rien fait, c'était déjà vieillot et les ravages du temps ont aggravés les choses.
Cette zone présentait un maximum de stands payants (avec une entrée à €37 l'adulte, cela devient cher !) mais j'admets que le stand de tir avait beaucoup d'allure et semblait neuf.

J'ai assisté à la parade : il y avait intérêt à être à l'heure car elle est petite et rapidement finie ... elle démarre d'un côté du parc jusqu'au rond point avant de revenir dans la même rue principale où elle ne peut se croiser donc il n'y a aucun flux continu. J'ai trouvé cette parade divertissante : ce que le personnel est cabot ! Les participants à cette parade n'hésitaient pas à s'arrêter pour prendre la pose pour les photos et se montrer sous leur meilleur profil, surtout les cascadeurs qui ne cachaient pas leur fierté ! Je reconnais que ces derniers peuvent réellement être fiers : le spectacle de cascade était assez proche de ce qui se fait au "Walt Disney Studio" mais un cran plus haut ! 
Ce spectacle reste un très bon souvenir et a sauvé mon impression  sur ce parc (mais c'est un peu court pour justifier une seconde visite !)

Le cinéma 4D offrait un bel extrait de l'âge de glace et c'était plaisant mais j'aime beaucoup les déboires de Scrat : j'étais donc déjà conquise.

Une visite donc dispensable, un parc allemand qui ne ressemble en rien à Phantasialand ou Europapark où le personnel est plus souriant et professionnel. J'ai vraiment eu l'impression de ne pas en avoir eu pour mon argent : je n'ai pas passé une bonne journée - juste quelques bons moments mais sans plus - j'ai mal mangé (mais les prix étaient corrects pour de la malbouffe), j'ai pris des photos minables d'un cadre qui l'était encore davantage et j'ai attendu des heures pour des attractions sans grand intérêt.
Quitter le parking a aussi été une aventure : un personnel revenant comme une porte de prison qui se chargeait de vérifier qu'on introduisait bien le ticket (€6) et que la barre ne se referme pas sur les voitures - le parking débouche sur une toute petite rue terminée par un stop - une seconde petite rue où il était indispensable de faire la circulation pour permettre de dégager la route; et une très mauvaise gestion de la circulation par un personnel peu dynamique et motivé. 
Une expérience à oublier rapidement et un parc à rayer définitivement de ma liste.

mercredi 14 septembre 2016

Namur



Autoproclamée 1ère ville de Wallonie, il faut admettre que Namur est une très belle ville !
Capitale de la Wallonie, Namur la belle est idéalement placée au confluent de la Sambre et de la Meuse, en plein centre de la Wallonie, ce qui fait d’elle le passage obligé pour le transport fluvial rayonnant dans toute l’Europe.

Et il fait bon vivre dans cette pimpante cité où verdure et architecture se côtoie avec beaucoup de charme et de quiétude. C’est paisiblement que la Sambre s’allie à la Meuse et il est rare que leurs eaux débordent sur les quais. Tout respire le calme en été et s’éveille à la rentrée scolaire ; car Namur est une ville estudiantine par excellence tout en restant agréablement peuplée par des familles (pas comme Louvain-la-Neuve, quasi uniquement peuplée par les étudiants francophones de nombreuses facultés et autre université).
Le mois de septembre démarre en fanfare avec les fêtes de Wallonie qui animent le centre de la ville avec ses chants, ses rires et ses nombreux stands où le peket coule à flots !
Centre de la ville qui sera déserté en octobre car la population se concentre alors dans les magnifiques quartiers de la vieille ville, piétonniers et tranquilles.

La vieille ville magnifie ses maisons en pierre du pays grâce à ses pavés de calcaire, ses espaces verts, ses œuvres d’art disséminés au petit bonheur la chance et c’est toujours un ravissement de découvrir un bronze ou un puits dans un coin verdoyant ou au détour d’une ruelle. Les façades cachent de belles boutiques, de riants estaminets et des petits restaurants typiques avec piano-bar ou mini orchestre le weekend. Puis vous débouchez sur les quais fleuris et parsemés de bancs publics que ne renieraient pas les amoureux de Brassens.

Au sommet d’un massif rocheux, la citadelle veille avec tendresse sur la cité et offre aux sportifs la rudesse de ses marches espacées et ses flancs en pentes plus légères où quelques belles villas se sont implantées. Rendus à la vie civile depuis des décennies, son parc et ses bâtiments sont un lieu de promenade très apprécié et la vue offerte est à nulle autre semblable.
La ville scintille aussi bien sous la lumière des réverbères que sous le soleil qui l’illumine bien souvent et, par beau temps, le panorama vous entraine très loin ; quant au brouillard, il enveloppe la cité d’un voile de mystère ombré.

Le Meuse est la frontière entre Namur et la ville voisine : Jambes. Ses bords  accueillent en saison bateaux et péniches à la grande joie du chaland.


En plein soleil ou lorsque la nature se réveille, au milieu des feuilles mortes ou sous la neige, de jour comme de nuit, cette ville a su garder sa beauté et sa jovialité (sans doute grâce à la jeunesse qui anime ses murs mais aussi à la vie paisible de ses habitants). C’est pour moi toujours une joie de m’y promener car le charme y est toujours vivant et j’avoue que j’y ai également de tendres souvenirs.

dimanche 11 septembre 2016

Vivre en autarcie



Ce sujet est un peu connexe à mon précédent article et je dois admettre que, en l’époque actuelle, il relève sans doute de la pure utopie !

Il est très difficile dans ce principe de mondialisation d’envisager pouvoir vivre en totale autarcie ou du moins dans une petite communauté capable de se suffire à elle-même, loin des standards actuels : obligation d’utiliser certains produits phyto, obligation de respecter certaines lois – par exemple, on n’a plus le droit de faire ses propres semences : on doit acheter des semences à usage unique donnant des produits consommables mais stériles ! – et pleins d’autres interdictions dont l’inventaire prendrait tout cet article !

Il n’est plus permis de puiser dans les nappes phréatiques (car l’eau est vendue par les communes) ; pour l’autarcie en eau, il ne reste plus que la captation des eaux de pluie (que l’on droit traiter à cause de la pollution de l’air !) : c’est fichu pour l’autarcie …

Pour l’électricité, on a le droit d’avoir des panneaux photovoltaïques mais on parle de plus en plus de les taxer ; on peut avoir sa propre éolienne mais il est interdit de vendre ses surplus en électricité …Il est donc possible de s’auto suffire mais à quel prix !

Pour le chauffage, brûler du bois est toléré mais on contribue à la pollution et l’effet de serre : ce n’est donc pas vraiment écolo … les énergies fossiles, c’est encore pire. Peut-être grâce à l’excédent d’électricité ?

Pour les cultures, on doit donc sans cesse acheter des semences (il faut donc gagner de l’argent ! … pour vendre ses surplus, cela devient du commerce et il faut payer des taxes !) peut-être est-il permis de faire du troc mais cela demande alors des interactions avec d’autres communauté (et l’obligation de prévoir du transport) – de toute façon, le marché des semences est dans les mains des grandes sociétés -  : fichu pour l’autarcie !
Il n’est plus permis de se promener hors des chemins balisés dans les bois, on est seulement autoriser à ramasser un seau de champignons, il y a de moins en moins de fruits des bois. Il n’est plus possible de glaner dans les champs (les machines actuelles ramassent tout et détruisent ce qui ne peut l’être !)

On peut envisager d’avoir du bétail mais il faut alors avoir de l’espace : on peut donc traire sa vache (à condition qu’il n’y ait pas de contrôle sanitaire pour déclarer que ce n’est pas sain – pourtant, c’était acceptable il y a moins de 50 ans) et on peut conserver du bétail pour la consommation de viande mais on est obligé de les abattre dans le cadre d’un abattoir, tondre son mouton (traiter la laine est tout un art !), avoir un poulailler et des lapins, la chasse et la pêche requièrent un permis : un bon point pour l’autarcie.

Evidemment, vivre à l’ancienne, exclu tout le confort auquel nous sommes habitués :
-          fini douche et bain (il faut épargner l’eau) se laver dans un baquet n’est pas vraiment plaisant (et à l’eau froide car chauffer l’eau demande de l’énergie !)
-          fini la lecture le soir (il faut économiser l’électricité)
-          fini les maisons bien chauffées (et vive la promiscuité pour conserver la chaleur)
-    fini les milieux aseptisés et sentant bon (la chaleur animale a toujours été utilisé comme chauffage pour les maisons !)
-          fini les produits exotiques
-          fini le superflu (déco – sauf la céramique artisanale et souvent utilitaire)
-          fini les fleurs (on a besoin de l’espace de culture pour les produits de consommation)
-       fini les animaux domestiques (autre que les utilitaires – chat de gouttière amateur de souris, chien de berger … on ne nourrit pas des animaux non productifs !)

J’ai bien peur que l’autarcie soit devenu impossible et j’imagine fort bien qu’en cas de guerre, la population ne sera plus à même de survivre. La campagne ne pourra plus nourrir les villes comme en 14-18, les citadins n’auront plus aucune raison de s’y rendre.
Seules les personnes riches pourront continuer à se nourrir (en s’appauvrissant) et seuls les plus riches resteront en vie… Triste bilan pour un article qui se voulait léger !


mercredi 7 septembre 2016

Acheter local



J’ai déjà abordé ce sujet dans le cadre d’un article précédent mais y revenir va me permettre d’approfondir et développer mon idée …

Certes, c’est une demande de plus en plus récurrente et à la mode essentiellement pour des raisons financières mais surtout pour la sauvegarde du savoir-faire local et la survie des producteurs locaux et des artisans.

Il faut reconnaître que l’exotisme attire le chaland et que les prix hors concurrence notamment de la Chine sont très attrayants mais bien souvent au détriment de la qualité et aux risques de développer des allergies par exemple aux teintures utilisés dans les textiles.

Au-delà de l’impact écologique dû aux transports des biens d’un hémisphère à l’autre, des risques de transmission de maladie et de transfert de faune non local (tel une araignée  ou un serpent dans un régime de bananes), il faut admettre que la consommation de biens étrangers se fait au détriment des biens locaux et mène peu à peu à la destruction de l’entreprise nationale.

Il est pourtant reconnu que les produits du terroir sont spécifiquement adaptés à notre mode de vie, à notre alimentation et même à nos valeurs sanitaires. J’avoue cependant apprécier hautement certains fruits exotiques auxquels je suis habituée depuis mon enfance (orange, banane, etc font partie de notre quotidien depuis des décennies … mais c’est cependant assez récent : les seniors recevaient une orange à Noël et c’était l’unique qu’ils pouvaient savourer !)

Dans l’espoir de me rapprocher des vraies valeurs et dans un but écologique, j’ai tendance depuis peu à vouloir vivre comme le faisaient mes grands-parents en consommant de préférence fruits et légumes dans le respect des périodes de cultures.
En effet, quel est l’intérêt réel de consommer des fraises à Noël alors que ce fruit est nettement meilleur et plus sucré en juin – date où je peux le trouver à bas prix chez le maraîcher ou dans mon jardin (si j’ai le courage de le cultiver, avec tous les inconvénients que cela comporte – c’est vrai qu’il faut admettre que c’est pareil pour la salade, elle ne coûte rien sur le marché quand elle est prête à consommer dans mon jardin et demande nettement moins de temps et d’implication !)
Quand on est adepte du produit frais, c’est idéal d’attendre l’époque de maturation de ce produit (mais rien ne m’empêche de le surgeler à ce moment en vue d’une utilisation quelques mois plus tard – on n’est plus non plus obligé de ne manger que ça tant qu’il y en a dans le jardin ! – même si la surgélation  a un impact sur les vitamines et la qualité du produit !)
En tant qu’habitante d’un pays tempéré, les aliments que me propose la nature sont assez variés et me permette d’avoir du choix !
J’attends donc avec impatience, l’automne pour les pommes, poires et les châtaignes, le printemps pour les salades et certains légumes précoces puis l’été pour ses cerises, fraises, groseilles (super pour les confitures !) et autres pêches ou kiwi (oui oui, dans un endroit bien choisi à l’abri du vent et ensoleillé, il est possible d’acclimater ce genre d’arbres … et encore plus avec les modifications climatiques actuelles !)
J’ambitionne d’avoir mon poulailler pour avoir des poules nourries de bons grains et consommer des œufs frais, poules qui feront un bon pot-au-feu en hiver …
Je regrette de ne plus pouvoir me rendre à la ferme pour acheter du bon lait de vache de pâture et du bon beurre (lavé 3 fois et non pasteurisé !) … ce n’est sans doute pas sans raison que j’étais si mince étant jeune : je vivais de produits naturels et non trafiqués !

Pour revenir au textiles – exemple de début d’article – j’apprécie la beauté du lin (dont la culture faisait les beaux jours de la Flandre par le passé) ou le coton (« cultivé » notamment en France) : ces matières sont bien plus saines et naturelles que les synthétiques qui peuvent donner des boutons et font transpirer même en hiver !

J’aime dès lors beaucoup les marchés artisanaux pour trouver tous les produits du coin (et j’adore aussi ce genre de marchés quand je suis en vacances ! Rien de meilleur qu’un bon melon, produit sur place, … tout le délice des marchés provençaux !)
Je prévois, lorsque j’aurai le temps – par exemple, à ma pension, de vivre le plus possible en adéquation avec la nature : avoir un verger, consommer et conserver mes propres produits, faire mes confitures (même si elles sont moins chères en magasin, les miennes n’auront pas de colorant, ni de conservateur ajouté !) manger des produits bio (de chez moi et si possible cultivé par moi pour être certaine de ce qui s’y trouve réellement !) glaner dans les bois (miam, les bons champignons des bois – quand on s’y connait) et ramasser noisettes, noix et châtaignes (les fruits secs se conservent très bien dans un lieu sec et convenablement ventilé !)
J’aime assez l’idée de recommencer à tricoter, crocheter, coudre et broder (histoire de porter des vêtements uniques – je déteste me trouver en société avec les mêmes vêtements que ma voisine ! – et fait de mes propres mains : quelle chance, c’est encore à la mode !)


Quand je réfléchis au coût de cette vie (pourtant qui a rempli mon enfance), je me dis qu’il faudra sans doute que je gagne au lotto pour pouvoir me le permettre ….

dimanche 4 septembre 2016

Les cadeaux


A mon sens, rien n’est plus formidable d’offrir et /ou recevoir un cadeau personnalisé, pensé voire créé uniquement pour vous !

En dehors de l’aspect commercial et du (haut) coût de l’achat des cadeaux de fin d’année (mais on peut toujours y remédier en étalant ses achats tout au long de l’année, c'est-à-dire en achetant au fur et à mesure- et surtout en fonction de ses trouvailles – le Cadeau dévolu à tel ou tel personne … le moment idéal étant les vacances lorsque vous vous trouvez à l’étranger et que se trouve à votre portée un cadeau introuvable chez vous – et bien souvent à petits prix !), c’est une marque de respect et de délicatesse de trouver le cadeau susceptible de plaire à une personne bien précise. Certes, il faut faire l’effort de bien connaitre la personne et donc prendre le temps d’apprendre à la connaitre pour parfaitement ciblé  son choix et l’atteindre en plein cœur, être attentif à l’écouter pour déterminer ses rêves et/ou ses regrets.

Je suis parfois bien attristée de recevoir un cadeau qui ne me correspond absolument pas ou un objet passe-partout prouvant qu’on ne me connait pas du tout ou qu’on n’a pas pris la peine de chercher l’objet de mes rêves (je laisse pourtant des indices) même dans ma propre famille ; et j’admets que je déteste les listes (aucune implication personnelle … autant donner de l’argent : ce qui revient, pour moi, à l’antithèse du principe du cadeau ; à la limite, je préfère encore les « bons cadeaux », on aura au moins choisi le magasin et donc l’idée avec la crainte cependant de ne pas faire mouche !)
Par principe, j’accepte toujours les cadeaux avec joie (en cachant bien souvent ma déception) et je m’efforce de tout garder – non, je ne revends jamais sur ebay ! – parfois dans le fond d’un tiroir ou d’un grenier.

Je m’efforce de toujours trouver ce qui peut plaire (et j’y réfléchis longtemps à l’avance) et j’avoue y parvenir avec bonheur : « comment as-tu su ? » , « comment fais-tu pour toujours trouver ce que je ne savais même pas qui existait ou qui pouvait me faire envie ? »
C’est un art qui demande énormément de travail, je ne vous le cache pas …
J’avoue que je n’ai pas toujours été aussi organisée : je me souviens un jour avoir payé très cher un objet bien choisi simplement car j’ai dû faire l’achat dans la précipitation (honte sur moi, j’avais oublié un anniversaire !) et prendre ce que je trouvais …
Désormais, cela ne m’arrive plus : j’ai toujours, dans une armoire, des objets prêts à être offerts ! Plus jamais, je ne cours pour trouver le Cadeau car j’ai toujours l’œil attiré par l’objet qui pourrait plaire à l’un ou l’autre et que je garde en prévision du Moment… si nécessaire !

Lorsque j’ai une idée bien précise de ce que je veux offrir et que j’ai beau retourner la terre entière pour le trouver, la meilleur manière de parvenir à mes fins est tout simplement de le créer !
Je suis ainsi certaine qu’il n’y aura pas de doublon et que le prix consenti sera à la hauteur de mes possibilités (désolée mais il faut reconnaître que cela compte aussi ! Il est inutile de faire des cadeaux hors de prix pour faire plaisir : ne dit-on pas que c’est l’intention qui compte … à condition que cela plaise vraiment !)

Cela me permet donc de créer de toute pièce ou de recycler un objet pour le rendre unique et apprécié. Peu importe l’idée, l’important est que le cadeau soit ciblé !

Pour un amateur de bonne chair, quelques confitures « maison » dans de jolis pots stylés (et récupérés ou trouvés en solderie – tous pareils ou jouant sur des formes différentes) et un joli emballage peuvent faire mouche … ou un joli panier garni (avec ses plats préférés, son vin, etc …) fera merveille ! - à noter que l’on peut aussi les acheter chez un artisan si l’on n’est pas doué pour la cuisine ! –

Pour un amateur de déco, quelques charmants coussins qui compléteront à merveille leur intérieur (en tenant compte des matières et couleurs préférées) ou un joli plaid brodé dans le style de la maison … j’admets, il faut souvent si prendre bien à temps pour créer l’Objet ! (quitte à le finir pour l’année suivante … d’où l’intérêt de toujours avoir des cadeaux d’avance !)
Quelques jolis cadres peuvent facilement être transformés et personnalisés en y adjoignant une photo d’un lieu ou une personne qu’il aime et en embellissant le pourtour ; une broderie ou un bouquet de fleurs séchées (cadre trouvé en brocante ou dans un grenier, remis à neuf et modernisé : pas cher et ciblé si vous être bricoleur).
Pour des objets détournés, il faut être certain que le bénéficiaire aime sortir des sentiers battus et apprécie les objets uniques, introuvables, créés dans le style qu’il aime (cela demande une observation et une analyse précise de ses goûts).

Pour un amateur de bijoux, il existe des artisans qui vendent également les fournitures (et au pire, on peut se rabattre sur leur création, de toute façon unique) qui permettent de créer un bijou personnalisé (ou celui qui manque quand elle porte sa tenue préférée !) Certes, il faut bien connaitre la personne et ses goûts pour ne pas tomber à côté (attention aussi aux éventuelles allergies !) Pour se faire, tous les supports sont permis : perle, cuir, bois … faites donc travailler votre imagination et votre créativité (à force, cela vient tout seul ! On apprend à porter un œil différent sur chaque chose et à les détourner avec de plus en plus de facilité !)

Pour une « fashion victim », rien de tel qu’une écharpe « fait main » dans le style apprécié ou un accessoire de mode trouvé chez un artisan ou créé de vos mains (si vous êtes doué en couture !)

Pour une grand-mère ou une maman, un album photos reprenant les plus belles photos de ses petits enfants (éventuellement de la naissance à l’heure actuelle) – ses photos préférées ou celles dont elle ignore jusqu’à l’existence – l’art du scrapbooking permet d’effectuer de magnifiques créations (manuelle ou par informatique) ou bien, à défaut ou par manque de temps, un calendrier personnalisé (arrangez-vous cependant pour qu’on puisse garder les photos quand l’année est finie sans devoir conserver le tout)

Votre imagination de plus en plus fertile, vous permettra aussi de créer vos propres emballages artistiques (super ce que l’on peut faire avec une imprimante) qui seront admirés sous le sapin et parfois conservés avec soin (quand on ne regrettera pas de devoir déballer le cadeau tant l’emballage est déjà magnifique !)

Attention toutefois que l’emballage ne plaise davantage que le cadeau lol !!!

jeudi 1 septembre 2016

Le Luxembourg




Il faut déjà faire une distinction entre la province de Luxembourg, la ville de Luxembourg et le Grand Duché de Luxembourg qui est l’objet de cet article.
La province de Luxembourg se situe en Belgique et n’a évidemment rien à voir avec le pays susnommé (bien que les liens entre Belgique et Luxembourg sont historiques et essentiellement dus au fait que nos familles royale et grand-ducal sont étroitement liées : n’oublions pas que le Grand-duc actuel est le cousin germain du Roi Philippe 1er de Belgique car Baudouin 1er et Albert II étaient les frères de Joséphine-Charlotte, épouse du Grand-duc Jean.)

Le Luxembourg est un petit pays, indépendant depuis 1839 et parfaitement autonome, membre du défunt Benelux – précurseur de la CEE – que je regrette à l’heure actuelle : cet arrangement était bien plus profitable aux citoyens que cette grande Europe !
J’y puise une partie de mes racines et j’ai donc un lien particulier avec ce beau pays qui, bien que non relié à la mer, offre une diversité paysagère très attrayante.
Connue surtout pour sa place financière qui lui vaut une renommée internationale, le Luxembourg est un pays assez courtisé employant énormément de frontaliers.
Je ne m’attarderai pas sur sa dimension politique et économique… ce n’est pas le but de mon pensum.


Le Nord est caractérisé par la présence de ses forêts, ses lacs, ses rivières mais aussi ses châteaux (souvent en ruine), ses vallons et son relief. La proximité de l’Allemagne rend l’usage de la langue allemande presque obligatoire (l’allemand, le français et le luxembourgeois – dérivé de l’allemand – sont d’ailleurs les langues officielles de cette région). Je citerai la jolie ville de Clervaux et sa fête des bûcherons ; le château de Vianden et la superbe région de Esch-sur-Sure qui n’a rien à envier à quelques régions de France si orgueilleuses et fières de leur beauté.


Le Sud est moins vallonné et bien plus occupé par la population qui y cultive volontiers la vigne : s’il n’y a pas de grands crus, son vin est néanmoins connu et tout à fait acceptable sur une bonne table.
Je mentionne volontiers la présence de Mondorf-les-Bains et ses thermes réputés ; la vallée de la Moselle (qui marque la frontière avec l’Allemagne) et ces villes de Diekirch, Echternach, Remich et Grevenmacher pour ne citer que celles-là.
On parle davantage le français dans l’extrême sud étant donné la frontière française toute proche.


La capitale Luxembourg est une belle ville dont la partie la plus ancienne est juchée sur un rocher percé de nombreux souterrains que l’on peut visiter. Cette ville allie merveilleusement bien ses zones vertes avec ses bâtiments anciens et modernes. Un peu déserte en soirée car abandonnée par ses nombreux employés français et belges qui y travaillent mais n’y résident pas ; la ville reste cependant attrayante et il y fait bon vivre.
Le niveau de vie étant très bon, il est plus intéressant pour la masse active d’y gagner sa vie mais de résider à l’étranger où les prix à la consommation sont moins élevés.


Malheureusement, face à l’absence de grandes écoles et d’université (la seule a été bâtie en 2003), la jeunesse intellectuelle a dû s’expatrier pour se former et bien des jeunes sont restés sur les lieux de leurs études. Actuellement, la volonté du Luxembourg est de récupérer une partie de sa population éparpillée dans le monde : en se basant sur les patronymes les plus répandus du Luxembourg (et réputés comme étant issus de ce pays), nous pouvons retrouver des anciens luxembourgeois – qui ont perdus leur nationalité depuis plusieurs générations – de l’Europe aux Etats-Unis en passant par l’Ecosse et le Canada … il faut reconnaître que la moyenne d’âge des habitants du Luxembourg est assez élevée !

L’université du Luxembourg, datant donc de 2003, est axée sur les études financières et scientifiques… ce n’est, à mon sens, pas encore la solution pour récupérer une jeunesse diversifiée compétente dans nombre domaine ! (mais j’admets que les études sont au moins dirigées vers les points forts du pays qui espère sans doute pouvoir s’auto suffire sans davantage faire appel à de la main d’œuvre étrangère).

Dès lors, il est loisible de passer des weekends très agréables et reposants dans ce petit pays  généreux par son offre et la beauté de ses paysages.


dimanche 28 août 2016

Insectopia



Mon aversion pour le camping, les pique-nique surtout au bord d’un point d’eau, les ballades en forêt ou encore le lunch en terrasse et les repas pris à l’extérieur est certainement dû à la présence de ces petites bêtes (que je tolère à peine à l’extérieur et que j’exècre à l’intérieur) !

Je veux bien admette que leur utilité est reconnue dans la chaine alimentaire et que, sans ces bestioles, l’équilibre du monde serait sérieusement remis en question ; j’ai horreur que ces dernières entrent dans mon champ de vision et encore plus dans mon espace vital (soit à 2 m autour de moi !)

J’avoue admirer le charme d’un papillon voletant dans la nature (ce qui est de plus en plus rare surtout en ville) mais je trouve les chenilles plutôt laides ; les libellules sont magnifiques vues de loin (pitié pas posée sur moi !) mais leurs larves sont hideuses ; j’aime les abeilles (surtout leur miel, miam) mais j’ai beau savoir qu’elles ne me piqueront que si elles se sentent en danger (elles ne sont pas aussi vicieuses que les guêpes !), je ne peux pas m’empêcher de craindre leur dard – je n’ai pas constamment les sens en alerte pour ne pas commettre des actes qu’elles pourraient mal interpréter - (sans doute parce que je suis allergique …), j’apprécie les coccinelles (surtout les autochtones qui me rappellent mon enfance) et je m’efforce d’éviter de les écraser même par accident … mais expliquez moi à quoi servent les moustiques (hormis servir de nourriture aux oiseaux) ! Je hais l’idée qu’ils profitent de mon sommeil pour effectuer leur action de mini vampires ! Je n’aime pas davantage les tiques, les cafards, les puces et les punaises et tout ces animaux qui sont porteur de maladie qu’ils peuvent vous transmettre simplement parce qu’ils vous associent  aux pourvoyeurs de sang chaud. Berk !

Pour les insectes rampants, c’est encore pire ! Les fourmis ont beau être des charognards pour nombre d’autres insectes et il faut respecter leur capacité d’élevage de pucerons (dommage que ce soit sur mes rosiers !) qui fait, qu’en définitif, l’humain n’a rien inventé ; je n’apprécie pas de me retrouver trop souvent assise sur leur nid (qui puis-je si elles sont aussi sensibles que moi à certains lieux ?)
Je ne ferai qu’effleurer le sujet des araignées : leurs toiles sont superbes surtout recouvertes de rosée (c’est d’ailleurs l’idéal pour éviter de se prendre dedans … avec leur manie de les construire dans le passage – des autres insectes mais aussi le mien – qu’il est désagréable de sentir ses fils collants sur mes bras dénudés ou pire encore mon visage !) mais leur aspect est répugnant.
Non, les femmes n’ont pas vraiment peur des araignées, elles sont seulement horrifiées par leur laideur et repoussées par leur rapidité – j’ai beau savoir qu’elles sont aussi effrayées que moi et que c’est pas de chance qu’elles courent dans la même direction que moi, j’ai l’impression qu’elles veulent m’attraper (puis il y a l’influence des films d’horreur) … c’est viscéral !
Rien que l’idée de me retrouver en tête à tête avec elles sous la tente, j’en frissonne d’horreur ! Je ne peux leur jeter la pierre, c’est moi qui envahit leur domaine … (l’intérieur de ma maison étant alors mon domaine dans lequel je refuse qu’elles pénètrent !)
Je connais leur importance pour les imprimeurs : ces merveilles technologiques attrapent les mouches et les empêchent d’émettre leurs déjections sur le papier mais je ne suis pas imprimeurs !
Je sais qu’une maison où l’on trouve des araignées signifie que la ménagère fait son travail et donc les dérange ; on peut donc comprendre que l’intérieur est bien tenu … mais je n’ai pas besoin d’elles pour entretenir ma réputation !

Il faut reconnaitre que, vu au microscope, c’est insectes sont moches, antipathiques et l’idée qu’ils seraient hyper dangereux s’ils étaient à taille humaine me gèlent sur place (je sais, j’ai trop d’imagination !)
Pour des raisons didactiques, j’ai visité le musée « Insectopia » de Rocamadour car j’ai l’obligation de développer la culture de mes enfants mais, même derrière d’épaisses vitres, je ne les aime pas ; et quelle horreur quand la propriétaire des lieux a sorti certains phasmes – inoffensifs – pour permettre aux enfants de les toucher et même les laisser se promener sur leur corps ! C’était gentil – il y avait peu de visiteurs – mais j’aurais été incapable de faire comme eux !... prendre des photos était déjà difficile.
J’ai également regardé avec mes enfants quelques documentaires sur le monde des insectes pour parfaire leur connaissance mais c’est vraiment parce que je veux jouer mon rôle d’enseignante de la vie auprès de mes petits !


Je me prive sans doute de bien des plaisirs mais, plus je vieillis et plus je me plais dans mon chez moi débarrassé de toutes ces petites bestioles. Je dois parfois me forcer à sortir notamment quand l’orage se profile à l’horizon et que ceux qu’on appelle « les bêtes d’orage » prolifèrent et prennent votre corps pour un reposoir !

vendredi 26 août 2016

Rénovation d'une maison




Tout propriétaire d'une maison se retrouvent un jour face à face à des travaux de rénovation de son habitat, que ce soit par esprit pratique, par volonté d'améliorer ou simplement d'embellir son cadre de vie. Pire encore pour les acheteurs d'un bien à rénover !

C'est à ce moment que l'on se rend compte de l'amplitude du problème !
Toute modification de son intérieur (je ne parle pas de seulement changer le mobilier de place, cependant si vous désirez "switcher " une pièce avec une autre - par exemple transformer une chambre en bureau - c'est déjà une modification importante !)

Pour commencer, il faut bien étudier la question et penser à toutes les opérations à effectuer : électricité (lumière et prise de courant qui doivent être sur 2 circuits différents), eau (et dès lors évacuation) si nécessaire, isolation et chauffage, plafond, murs et plancher, éventuellement téléphone , internet et télévision ... et coût de la main d'oeuvre si vous n'effectuez pas le travail vous-même !

Après avoir listé fournitures à acheter, établi le plan des travaux (de préférence dans le meilleur ordre pour éviter de devoir défaire et refaire), il faut se rendre en magasin (parfois plusieurs)... et c'est là que l'on se rend compte du prix devenu exorbitant des matériaux ! 
En 20 ans, le prix du moindre bout de bois, du matériel électrique a doublé si pas triplé !

C'est la raison pour laquelle, je conseille à tout acheteur d'un bien à rénover de respecter 3 points très importants :
- essayer d'effectuer le travail vous-même, si vous avez le temps et la capacité de le faire : fatalement vous serez plus lent qu'un professionnel et les prix des matériaux vous sera plus élevé. Si vous êtes pressé, cela vaut parfois la peine de faire effectuer une partie ou la totalité du travail par un professionnel... (on trouve des tutoriaux sur Internet et des fiches techniques dans les magasins de bricolage pour réaliser certains travaux)
- privilégier un professionnel pour le travail touchant eau, gaz ou électricité si vous n'y connaissez pas grand chose : l'intégrité de votre habitat est plus important ! De même pour les travaux demandant de toucher à la façade ou à la toiture ... le professionnel est assuré en cas de problème et il connait assez son métier pour éviter de faire des dégâts ! Attention qu'il y a des règles à respecter en matière d'urbanisme quand on modifie l'extérieur et les ouvertures de son habitat !
- Adapter vos rêves au potentiel de la maison et pas l'inverse ! Si vous rêvez de déplacer l'escalier vers l'étage; est-ce une bonne idée si l'escalier de la cave est dessous ? Envisagez vous vraiment de mettre une trappe ou pire encore de déplacer aussi cet escalier ? (cela signifie souvent qu'il faudra creuser ... et décupler le coût des travaux !)

D'où l'importance de réfléchir largement à l'implication de vos choix ! 
Vous ferez aussi des économies si vous vous projetez sur l'avenir : la maison sera-t-elle aussi agréable lorsque vous serez plus âgé ? Aurez-vous des enfants ? Envisagez-vous de reprendre un parent vieillissant ? Désirez-vous y passer votre vie ou n'est-ce qu'une étape (avec vente de la maison pour acheter un appartement ou un plein-pied plus tard ?)

Quelque soit votre désir, des rénovations, c'est toujours une aventure coûteuse et longue qui impliquera toute votre famille (on sait difficilement faire des travaux et partir en vacances la même année !), qui occasionnera de l'énervement, de la fatigue et potentiellement des conflits dans votre couple ! Il est donc important d'aborder ce projet en étant bien préparé (tant financièrement que émotionnellement !)


mardi 16 août 2016

The Scottish Days

Chose promise, chose due ...

Voici mes impressions sur les 1ères Scottish Days qui ont eu lieu ce long weekend du 15 août à Braine-L'Alleud à la ferme d'Hougemont à deux pas de la butte du lion.
Cette ferme fait partie des lieux commémoratifs de la célèbre bataille de Waterloo qui vient de fêter son bicentenaire (en 2015).

J'ai été assez étonnée de l'emplacement choisi pour cette fête, c'est assez petit mais, en définitive c'était très bien ainsi : les enfants ont pu courir librement d'un jeu à l'autre sans trop de surveillance car tout est ceint d'un mur et les lieux bien sécurisés. Car de vieux jeux d'antan étaient gratuitement à la disposition des plus petits (pour adultes aussi) ainsi qu'un château gonflable. 
Les scouts du coin étaient préposés à la bonne marche de l'organisation, assurant intendance et logistique.

L'entrée était de € 15 pour les adultes et € 10 pour les enfants mais les tickets d'entrée pouvaient être achetés en prévente pour € 5 (prix également demandé pour les groupes à partir de 5 personnes).
Le parking se situait au pied de la butte (soit à 1 km des lieux) mais une navette gratuite était à la disposition des usagers : nous avons eu de la chance  ... tant pour le départ que pour le retour, nous n'avons pas dû attendre un instant !

Nous avions choisi le dimanche pour nous rendre sur place car l'ouverture était prévue de 10 à 22 h.
Bien que nous nous soyons rendus sur place vers midi, nous avons eu largement le temps de tout faire et tout voir. 
L'organisation était au top et le programme parfaitement respecté, ce qui nous a permis de voir tout ce que nous avions prévu : bravo les organisateurs !
15.000 billets d'entrée avaient été vendus en prévente mais le flux venant et repartant, pas un seul instant, nous avons eu une sensation d'affluence (car contrairement à beaucoup, nous sommes restés toute la journée et pas seulement quelques heures ... et je ne me suis pas ennuyée un seul instant !)

Entre chants et danses écossaises, nous avons aussi pu écouter divers groupes de joueurs de cornemuse et j'ai donc découvert avec étonnement que la plupart des groupes étaient belges (flamands pour la plupart) ... pas fun pour le dépaysement et l'authenticité mais j'admets volontiers que la qualité musicale et la véracité des costumes étaient très valables. 
Le marché était très agréable mais il y avait un goût de trop peu, j'avais espéré davantage de choix (mais les artisans étaient français pour la plupart ... bonjour l'authenticité !)

Point de vue nourriture et boisson, une réelle volonté d'authenticité était visible mais ce n'est pas comparable avec l'Ecosse (dommage !), cependant, j'ai vraiment très bien mangé et pu goûter une vraie bière écossaise (chez un spécialiste belge); je n'ai pas testé le whisky mais j'ai ouï dire qu'il y avait un excellent choix et une qualité reconnue (il existe un très bon whisky belge ...)
Seul bémol, les files d'attente étaient de plus d'une demi-heure (sans discontinus)

J'ai beaucoup aimé les mariages clandestins (j'aurai aimé y participer mais les réservations étaient overbookées !) : ces mariages pour le meilleur et pour le rire étaient très amusants !

Le village écossais reconstitué était parfait et les acteurs très sympathiques et accueillants. La meute de chiens était petite mais étonnante. Le conteur "Félimor le conteur ou rêveur en herbe" était agréable à écouter et bien sympa.

Les jeux "écossais" (lancée de tronc, tir à la corde, lancée du poids en longueur et en hauteur; etc) font également fureur en Flandre ... ce que j'ignorais !

Un petit regret, le bal écossais est devenu un concert du groupe Faran Flad (groupe flamand) par manque de participants : le concert a commencé avec 1 h d'avance pour éviter le départ du reste de la foule et s'est donc terminé vers 21 h (au lieu de 22 h).
Regret minuscule car le groupe était bon, la chanteuse avait une très jolie voix et le joueur de banjo une magnifique voix de basse : j'aime beaucoup les chants celtiques !

J'ai donc été ravie de ma sortie mais j'ignore encore si je reviendrai l'an prochain ... je devrais peut-être me rendre en Ecosse pour être complètement satisfaite.

mercredi 10 août 2016

La France


Bien que m’étant déjà étendue en long et en large sur différentes régions de ce beau pays que je ne cesse de visiter, j’estime que le sujet mérite d’être aussi abordé d’une façon plus globale.

Personnellement, l’un des attraits de ce pays est l’usage de ma langue maternelle que je maîtrise parfaitement (par rapport aux autres langues que je pratique avec difficulté … surtout, parce qu’en tant que perfectionniste, je déplore de ne pas les parler correctement, d’écorcher certains mots et de risquer de blesser à cause de malentendus et/ou d’usage inexact d’un mot). L’accent qui ressort de ses régions, je le vois comme une ponctuation donnant du caractère aux lieux.

En dehors de cela, il faut reconnaître que la France a été dotée de nombreux atouts et d’un environnement remarquable : des côtes du Nord trop souvent décriées alors que la météo n’y est pas toujours aussi mauvaise qu’on le dit, aux côtes du Sud baignées par le soleil (mais il y a aussi parfois une météo déplorable offrant plus de danger que dans le Nord) en passant par la France verte, ce pays a tout pour répondre à vos rêves les plus exigeants !

Au Nord, la mer du Nord et la Manche ; à l’ouest, l’océan et au sud-ouest, la mer Méditerranée : une offre étendue et très différente suivant la région choisie.
Ensuite, vous avez les montagnes, la campagne, les sites naturels remarquables : quelle diversité ! Ce n’est que la partie naturelle de cette contrée, au niveau urbanistique, vous avez aussi tout un panel intéressant : villes médiévales, villages pittoresques, villes modernes au passé cependant préservé … vous n’avez que l’embarras du choix pour trouver le trip de vos rêves !

C’est la raison pour laquelle, je visite ce pays région par région en essayant d’apprécier et de profiter de chaque instant : je ne suis pas boulimique, je me contente d’un aperçu  significatif de ce qu’une région peut m’offrir ! Même si chaque site possède sa spécificité, je dois être consciente qu’une vie ne suffirait pas pour voir tout ce qui y existe et qu’il me faut donc faire un choix en sacrifiant d’emblée tous les sites où je n’irai pas … Le bouche à oreille est donc primordial pour déterminer les incontournables des … dispensables !

Il y a aussi le choix du moment de l’année où vous vous rendrez sur les lieux : selon la saison, votre visite n’aura pas le même caractère !
Ce n’est pas pendant l’été que vous pouvez espérer aller à la rencontre de la population autochtone, vous rencontrerez des touristes mais pas les véritables habitants … vous ne pourrez pas développer une vraie relation avec un territoire si vous ne rencontrez pas les bonnes personnes : ceux du cru, ceux qui connaissent et aiment la région mieux que tous, ceux qui pourront vous raviser de la beauté et de la qualité de leur « pays » !

On dit le français chauvin … c’est assez vrai : ils sont si fiers de leur contrée, leur terroir … on ne peut leur donner tout à fait tort, ils ont été bénis des dieux ! C’est juste une question de modération, ils en font parfois un peu trop …

J’ai connu des personnes très agréables et intéressantes dans toutes les endroits où je me suis rendue, bénéficiant pour un court instant d’une vraie relation, d’un vrai échange constructif ; me constituant un carnet de bonnes adresses où je serai toujours reçue avec amitié… et puis, il y a les autres : que voulez-vous le monde n’est pas parfait … Le français n’est donc pas différent des autres : il y a des bons et de mauvais partout et il serait triste de faire une généralité d’un piètre exemple. Ce pays est digne de faire partie de vos projets de voyage…

lundi 8 août 2016

L'exposition Toutankhamon



A l’heure où l’on parle de nouvelles découvertes sur le tombeau de Toutankhamon, j’ai souvenance d’avoir visité l’exposition sur le même sujet en 2011 (donc bien avant que l’idée d’écrire dans un blog ne naisse en mon esprit !)

A l’époque, la procédure était exactement la même que pour l’exposition Harry Potter en cours à Bruxelles jusque la fin de l’été.
Il fallait déterminer à l’avance la date et l’heure de votre visite et acheter à l’avance (via un lien informatique) votre ticket d’entrée. Vous aviez donc une heure bien précise pour accéder à l’exposition : avant l’heure, c’est pas l’heure … et après l’heure, c’est trop tard !
Je me rappelle parfaitement la longue file d’attente pour parvenir séant  et les vagues qu’on laissaient entrer peu à peu dans le hall d’exposition prévu à cet effet. Vous vous deviez d’être à l’heure, par contre, il ne fallait pas espérer entrer rapidement !

Je n’ai pas vraiment gardé un bon souvenir de cette exposition qui m’avait vraiment déçue.
Les 1er tableaux vous montraient les chambres du roi et de sa suite dans le désordre et l’amoncellement des objets tels qu’on les avait trouvés puis d’autres salles présentaient les objets un à un avec des notes explicatives tandis qu’un audio guide complétait les informations. Ce genre de visite n’était pas vraiment conseillée pour de jeunes enfants et le sujet était présenté de manière bien rébarbative.

La foule immense, bien que régulée par le système de vagues, ne privilégiait nullement la prise de photos (pas question de travailler avec un grand angle) mais il faut admettre que le sujet était traité de manière approfondie et détaillée. Les copies étaient remarquablement effectuées (vous pensez bien qu’il était impossible de présenter les originaux hors du musée du Caire hautement sécurisé) et les dorures rappelaient assez bien la splendeur des objets.

La présentation des momies (toujours des copies, les vraies momies sont déjà bien en danger et la respiration des nombreuses personnes en présence n’aurait fait qu’aggraver lourdement les choses) était bien étudiée et il avait dû falloir énormément de temps de préparation pour copier les détails et la beauté des masques funéraires !

Par contre, la partie boutique était très bien (les prix nettement moins mais il faut reconnaître que les produits offerts étaient de bonne qualité) Je m’étais fendue de l’achat du livret commémoratif en plusieurs exemplaires afin que les enfants en disposent également … petit aperçu pour le jour où leur cursus scolaire les mènera aux sources de l’humanité … manque de chance, les cours d’histoire sont remplacés par de l’étude du milieu et les sujets abordés ont changé !

J’avais estimé que cette exposition était importante pour mes enfants qui n’auraient peut-être pas plus que moi l’occasion de voir les originaux d'Egypte … j’étais visionnaire ! Je ne pense pas que j’oserais me rendre dans ce pays étant donné les circonstances politiques actuelles.
Ce qui est bien dommage car l’Egypte est un pays magnifique et je n’ai jamais oublié les diapositives qui illustraient les cours de mon professeur d’histoire qui, avec ses mots et ses images, avait la capacité de vous entraîner dans un autre monde !


Peut-être me laisserai-je tenter par l’exposition présentée actuellement dans le domaine de Mariemont ? Le sujet semble prometteur et j’ai pu en avant première admirer quelques photos sur le net … « l’Egypte dans les comics » ; je ne manquerai pas de vous en parler si je m’y rends !

dimanche 7 août 2016

Exposition "The Avengers"



Etant dans une période où je me sens attirée par les diverses expositions présentées en Europe, je me suis rendue à Paris (sous l’esplanade de la Défense) pour la fameuse exposition “The Avengers” dont le matraquage publicitaire nous harcèle sur les chaines françaises.
Cette exposition est visible du 15 avril au 25 septembre 2016.

Comme pour Harry Potter, vous aurez au préalable choisi le jour et le créneau horaire pour accéder à l’exposition (comme j’y suis allée en semaine, c’était très fluide !) et vous aurez acheté vos tickets d’entrée via le net sur un site sécurisé.
Les salles sont bien éclairées et, comme c’est en sous-sol, il n’y a aucun problème de chaleur lors des canicules … Il est permis de faire des photos.

Dès l’entrée, on vous offre l’accès à l’audio guide qui vous permet d’entrer immédiatement dans l’univers des « fantastiques » et vous accorde l’opportunité de faire des photos, estampillées ou non du logo des différents teams, (y compris des selfties – mais la définition n’est pas terrible !) qui pourront vous être envoyées gratuitement sur votre adresse mail. Il ne précise cependant pas le nombre de photos qu’il vous est permis de faire et l’application n’est pas claire. Vous devez configurer vous-même votre audio guide (si vous n’êtes pas habitué des écrans tactiles et pas trop au fait des nouvelles technologies – non, je ne possède pas d’ipod ! – vous pataugerez un peu dans la semoule !) Noter que vous pouvez, sur place, télécharger l’application qui vous permettra d’utiliser votre propre ipod si vous le désirez.
Vous créez donc votre propre carte d’accès en tant que recrue du S.H.I.E.L.D avec votre photo (le selftie n’est pas toujours très glorieux !) et choisirez le team dans lequel vous serez formé (c’est important pour la fin !)

Vous parcourez alors à votre rythme les diverses salles qui vous présentent les supers héros en vous donnant la biographie des personnages avec quelques photos, quelques objets/armes (assez peu en fait), leur fait d’armes et leur évolution ; leurs caractéristiques (comment et pourquoi, ils sont devenus ces supers héros) et leur devenir. Vous devrez répondre à un quizz sur les héros présentés avant de pouvoir changer de salle afin d’obtenir le score requis pour réussir votre « formation ».

A la fin, vous êtes invités à un simulacre de bataille « comme dans les films » dans un décor simpliste et assez figé ; dans le team de votre choix (en utilisant obligatoirement l’arme dévolu à votre héros ; le marteau de Thor, le bouclier de Capitaine América, etc) C’est gag mais pas extraordinaire non plus ! Vous serez évidemment vainqueur de cette bataille, ce qui vous conférera d’emblée le statut d’agent officiel du S.H.I.E.L.D que vous pourrez immortalisé en achetant votre carte magnétique d’agent avec votre photo et votre score (€ 10).
A la sortie de la dernière salle, juste avant la salle dévolue au merchandising, vous pourrez faire une photo sur fond vert (qui sera installée sur votre audio-guide avec le fond d’écran de votre choix).

La boutique est assez petite et les produits présentés sont de bonne qualité mais sans réel intérêt. La photo de groupe est présentée dans un fascicule A4 assez bien documenté dont le verso comporte des jeux (€ 15). Les prix m’ont semblé corrects mais je reconnais que je ne m’y suis pas attardée : je ne suis pas une passionnée de cet univers … il ne manque pas d’intérêt mais j’y suis surtout allée pour faire plaisir aux enfants …

Pour être parfaitement honnête, j’ai franchement préféré l’exposition Harry Potter (qui était plus grande) !
Autant je déplorais le peu d’interactivité proposé pour Harry Potter, autant j’ai trouvé The Avengers trop interactif ! (mais je ne suis pas douée pour la technologie …)
Le concept est intéressant mais trop longuet pour des enfants (même s’ils ont davantage apprécié que moi !) : beaucoup à lire, beaucoup à écouter (le discours n’est pas identique) !
Je pense que les personnes passionnées par l’univers Marvel aimeront mais l’exposition n’avait pas la richesse de celle d’Harry Potter (je ne devrais pas comparer, l’approche est en fait totalement différente !)

mercredi 3 août 2016

L'exposition "Harry Potter"




Après avoir été accueillie dans les villes de Chicago, Toronto, Seattle, New-York, Sydney, Singapour, Tokyo … l’exposition Harry Potter a porté son choix notamment sur la ville de Bruxelles (petite veinarde – même si Paris, à la Cité du Cinéma, l’a précédée du 4 avril au 6 septembre 2015 !) pour faire son entrée en Europe (du 30 juin au 11 septembre 2016 !)
Auréolée de sa réputation (non usurpée) et remarquablement orchestrée par un marketing au top, les tickets d’entrée se sont vendus comme des petits pains et les premiers jours ont été pris d’assaut et ont rapidement affichés « sold out » !

J’ai donc moi aussi succombé à l’appel – j’avais aimé les films (avoir lu les livres n’est d’aucune aide !) – et je me suis rendue sur place pour me faire une idée.

Il est indispensable d’acheter ses tickets à l’avance et de définir le jour et le créneau horaire de votre visite : inutile donc d’imaginer partir à l’aventure ou profiter de l’opportunité d’un passage à Bruxelles ! Votre visite doit être dûment planifiée.
Le prix est tout à fait correct et il est nécessaire d’être présent à l’heure (avant, c’est trop tôt et après, c’est trop tard !), vous entrerez dans les lieux par vague et par groupe d’une vingtaine de personnes.

Entrer dans le hall n’est qu’un début où vous aurez l’occasion de faire une photo sur fond vert pour pouvoir choisir un décor (parmi 6) dans la boutique en fin d’exposition et l’opportunité de louer (€ 5) un audio guide pour vous accompagner et vous dispenser des anecdotes sur les coulisses du film. Vous devrez encore attendre dans ce no-man’land avant de traverser la porte et rencontrer la 1ère étudiante embauchée pour l’occasion.
N’imaginez pas porter le célèbre « choixpeau » pour vous voir attribuer votre école : quelques personnes seulement sont choisies dans le groupe (généralement les enfants) et il vous faudra faire le forcing pour obtenir le droit de le porter un instant pour faire une photo … rentabilité oblige (et on peut comprendre que les suivants n’ont pas envie d’attendre encore davantage), il faut de l’efficacité et respecter l’horaire.

Vous serez ensuite expédié dans le vif du sujet.  L’exposition est bien présentée, les objets bien choisis (les originaux, pas des copies !) et vous disposerez de tout l’espace nécessaire pour bien profiter de votre visite et prendre toutes les photos que vous voulez (sans flash mais c’est assez bien éclairé pour pouvoir s'en passer).

La 1ère salle – assez petite - vous présente le train pour Poudlard ; c’est sombre et peu propice au photo mais la suite ne présente pas le même inconvénient.
La seconde salle est plus grande et vous serez transporté à Poudlard même : la chambre d’Harry, quelques salles de classe avec leur professeur (des mannequins de cire portant les véritables vêtements)… puis la partie extérieure avec le tournoi de Quidditch – les tenues et les trophées et autres drapeaux – accompagné de tous les objets fétiches des films.

Nous entrons ensuite dans les alentours de Poudlard : la forêt interdite à la rencontre des méchants, la maison d’Hagrid et ses animaux fantastiques… pour se retrouver face à la porte de la salle de bal et ses chandelles suspendues.
C’est grand, suffisamment éclairé pour les photos et les objets sont judicieusement placés ; vous y retrouverez aussi les fameux bonbons et les petits détails qui plaisent tant dans les films.

La dernière salle est dévolue au merchandising et là, vous serez étonné par le prix des copies : c’est cher ! N’ayez pas de regrets si vous résister à la tentation  et que vous vous décidez finalement à acheter un produit : il existe, entre autre à Bruxelles, une librairie possédant la licence qui vend les mêmes articles (au même prix puisque ceux-ci sont fixes) – cette librairie est située entre la Bourse et la gare du Midi et porte le nom de « Brussels » et vous pourrez réfléchir à votre aise et discuter avec le patron (qui s’y connait !)
Un site Internet vous permet aussi d’y remédier.

C’est dans cette dernière salle que vous pourrez obtenir votre photo sur le fond de votre choix (prix € 15 la photo, € 60 pour la série complète … seul le fond change)

Personnellement, j’ai apprécié ma visite même si j’aurai voulu encore plus d’objets, de scènes. Je n’ai jamais eu l’impression qu’on me poussait vers la sortie ni qu’on cherchait à m’imposer un achat : comme souvent à Bruxelles, c’était bon enfant et j’ai pu me balader d’une salle à l’autre (en rebroussant parfois mon chemin) sans être inquiétée.

Je reconnais que c’est bien fait : un peu plus d’interactivité aurait cependant fait mon bonheur.