dimanche 31 janvier 2016

Eurodisney



De tout les parcs d’attractions européens, c’est évidemment le plus spectaculaire.
Plongeant directement à la source de tous nos souvenirs d’enfance, cette lourde machine américaine – forte de son expérience sur son propre terrain – nous impose l’éventail de toutes ses attractions qui ont largement prouvé leur efficacité et le plaisir incontestable offert à ses visiteurs.

Qui n’a pas vu un dessin animé estampillé Disney ? Qui n’a pas rêvé d’un jour visité « Disneyland » ou « Disney World » sur le territoire américain ?
J’ai gardé souvenance des longs métrages animés, pendant des années uniquement visibles sur grand écran, qui présentaient en guise d’amuse-gueule la publicité de ces parcs qui faisait tant envie aux regards ahuris des enfants. Et c’est donc au plus profond de ma mémoire qu’est né l’envie irrésistible de visiter ce paradis lorsqu’il fut enfin accessible !
Eurodisney, Disneyland Resort … ce parc a eu beau changer de nom plusieurs fois, le rêve est resté d’actualité.

Il faut admettre que ce parc – un gouffre financier dit-on – reste le summum du parc d’attractions !
Inutile de vous préciser qu’il ne me fut pas possible de le visiter avant ses 5 ans d’existence sur le territoire français tant les prix y étaient exorbitants (oh le supplice de Tantale : ce parc géographiquement  proche mais certainement pas à portée de portefeuille !)
J’y ai cependant accompli ma 1ère visite lors de son 5ème anniversaire et j’ai pu constaté  la folie américaine. L’étude de marché avait certainement été très mal faite ! C’était magnifique et les magasins regorgeaient de souvenirs et autres peluches d’une beauté incroyable … rapidement douchée par le prix des produits … cher ? Non, tout simplement inabordable !
Aucun européen ne donnerait un mois de salaire pour acquérir un objet aussi beau fut-il !
Certes, la qualité y était mais vraiment inaccessible pour le commun des mortels (et il y avait longtemps que les plus pourvus – qui aurait pu y accéder – avaient traversé l’océan pour visiter les parcs originaux)
Il faut reconnaître qu’actuellement, le merchandising a été revisité et pensé pour les gagne-petit européen (ou les européens raisonnables qui ne vivent pas à crédit comme les américains). J’admets volontiers que les produits offerts désormais n’ont plus ni la qualité, ni la beauté des marchandises d’antan et je suis certaine que le public américain ne voudrait pas de ces objets (les bonbons et chocolats étaient à tomber !) mais il faut raison garder !

Ce parc est évidemment le grand gagnant de mon tiercé : j’y vais quasi chaque année, je le connais comme ma poche et je l’ai déjà visité de long en large et d’hiver en été !
Il est, me semble-t-il inutile de vous le présenter : c’est grand, c’est beau, c’est efficace et ciblé – le rêve américain !

Chaque période de l’année offre sa part de rêve et s’adapte à la représentation du bonheur de la plupart des touristes. Tout contribue à vous replonger dans les rêves de votre enfance : il n’y a qu’à Eurodisney qu’il n’est pas ridicule de se promener avec des oreilles de Mickey !
Là-bas, quelque soit votre âge, vous avez 10 ans et tout est permis !
Chaque saison y est mise en évidence et le parc s’adapte afin de vous inviter à venir et revenir sans cesse : d’un mois à l’autre, décor, parade et spectacle final sont affinés et ajustés pour vous donner l’illusion que tout est différent et qu’il faut venir au moins 4 fois par an !


Inutile de présenter la grande parade de l’après-midi où les héros les plus célèbres (ou ceux du moment) sont dignement représentés et le spectacle de clôture avec son feu d’artifice. Suivant la saison, des minis spectacles sont parfois organisés. Je déplore cependant la disparition des spectacles qui avaient lieu dans les théâtres (reconvertis désormais en salle de rencontre avec Mickey ou les princesses – sur réservation !) ou encore un peu partout dans le parc (spectacle de danse, de jazz ou musicaux) et même la rencontre fortuite avec des personnages (avant qu’ils n’inventent le concept des autographes qui ne permettent plus de photographier les enfants en bonne compagnie mais devient presque une bagarre pour approcher et finit en empoignade … l’esprit enfantin se perd !) ou les rencontres organisées avec files à l’appui pour pouvoir enfin faire une photo … après des heures de file !

Une journée ne suffit généralement pas pour profiter à fond du parc et, sauf si vous y allez uniquement pour l’ambiance, il vous faudra sans doute bien davantage de temps pour faire au moins une fois toutes les attractions (ou il vous faudra y aller hors saison mais les horaires seront alors nettement moins élargis) de même, étant donné les heures d’ouverture (de 10h à 24h en été), il vous faudra absolument loger sur place (j’ai abandonné l’idée de faire le voyage aller-retour le même jour après une journée généralement exténuante sur place !) et c’est là que cela se corse ! Les hôtels de la chaine sont magnifiques et continuent le rêve mais le prix des chambres se fait à la personne et cela revient donc très cher ! (bien que l’offre soit modulée en hôtel de classe différente qu’il faut évidemment réservé !) Il existe aussi une offre d’hôtels partenaires mais les prix sont calculés de la même façon ! L’idéal est donc de chercher un hôtel dans un cercle plus élargi pour trouver une chambre à un prix convenable (mais qui sera toujours plus cher qu’ailleurs ! Un simple B&B dans la région de Paris coûte € 75 mais vous ne payez que la chambre et cela reste faisable pour une famille de 4 personnes). Vous pourrez aussi profiter d’offres spéciales qui peuvent être intéressantes mais le coût reste cependant assez important.

Ce parc a bien des travers et quand j’y réfléchis objectivement et que j’analyse en profondeur, je me dois d’admettre que celui-ci est une machine à sous exceptionnellement conçue pour vous inciter à dépenser tant et plus et qu’un séjour sur place est un luxe …

Cependant, j’avoue que je m’y laisse prendre, avec bonheur, à chaque fois et que, tout bien considéré, j’adore cette ambiance, cette faculté de retomber en enfance et la joie que je vois dans les yeux de mes enfants !

jeudi 28 janvier 2016

Pairi Daïza



Site hyper connu, surtout depuis l’arrivée des pandas, et dont la réputation a largement dépassé les frontières de notre petite Belgique. « Pairi Daïza » répand sa compétence, sa beauté et son savoir faire à travers le monde et rivalise avec les plus grands zoos et parcs animaliers vieux de parfois plusieurs décennies.

J’ai eu la chance de connaître ce parc dès son origine, à l’époque où il s’appelait encore « Paradisio » et ne présentait que quelques volières (sa vocation initiale).
Rien n’aurait pu me laisser pressentir l’immense évolution de ce dernier. Il faut admettre que les nombreuses difficultés ne lui ont pas été épargnées et qu’il a fallu la volonté et toute l’énergie de son concepteur pour se maintenir, s’agrandir  et évoluer vers son état actuel.
Eric Dombs, le génial initiateur du projet, n’a de cesse d’ailleurs d’affirmer son désir d’encore améliorer et diversifier davantage les lieux.

Il faut reconaître que ce parc animalier révolutionne dans sa conception et son respect pour les animaux (dans la mesure du possible évidemment, il est exclu d’imaginer la possibilité de présenter des animaux dans leur milieu naturel en pouvant respecter le territoire nécessaire pour leur essor) ; certes, un zoo reste un zoo et je ne peux concevoir que ces animaux soient réellement heureux en captivité mais il faut avouer que les décors sont prestigieux et ces écrins mettent particulièrement en valeur la beauté et la santé de ces animaux.
Je continue cependant à penser que seule la liberté peut apporter le bonheur à des êtres qui ne sont pas aussi insensibles qu’on voudrait nous le laisser croire.

Je peux accepter l’idée qu’en ces lieux, ces derniers soient au moins à l’abri des braconniers et autres chasseurs ; que la préservation de l’espèce soit assurée mais j’ai bien peur que, malgré tous les efforts consentis, aucun des nouveau-nés ne puisse réellement être réintroduit dans la nature. Je conçois que ce fut pourtant le cas pour les faucons en Ardèche mais je ne suis pas certaine que n’importe quelle espèce puisse réussir sa réintroduction avec autant de succès !
A quel point donc ces projets de sauvegarde de l’espèce ne servent-ils pas surtout la volonté de présenter des bébés animaux plus racoleurs que leurs congénères adultes ? J’admets toutefois qu’il vaut mieux cela que rien du tout et, même s’il ne s’agit que d’illusions, il est primordiale qu’une espèce ne disparaisse pas … non tant pour le plaisir des yeux humains mais pour éviter la perte d’un patrimoine, de la richesse de la diversité et de la génétique.

Par contre, il est tout à fait savoureux de se promener dans les jardins du monde qu’il a si bien représentés dans le respect des constructions, de la culture et de la religion de ces régions.
Le choix des fleurs, plantes et bâtiments représentatifs de ces territoires est vraiment ciblé.

Cependant, malgré la taille du parc, il est regrettable de constater que, victime de son succès, Pairi Daïza commence à saturer. Il est de plus en plus fréquent qu’on y refuse des entrées et que l’on puisse voir sur les réseaux sociaux, des jours où il est ardemment déconseillé de se rendre sur place. Contradictoirement aux besoins financiers, ce parc doit limité l’accès pour préserver calme et tranquillité pour ses habitants tout en cherchant à garder un équilibre financier qui permette la survie d’une faune de plus en plus présente (et demandant un entretien été comme hiver … alors que le parc n’ouvre qu’en haute saison).
Dès lors, la présence de magasins, fast food, vendeurs et autres démarcheurs se fait de plus en plus sentir au détriment de la protection des lieux.

J’ai eu l’occasion d’assister, avec bonheur, à la première festivité « Halloween ». Son côté familial, « farmer » et bon enfant m’avait ravie. La décoration était faite avec goût et son aspect artisanal était des plus agréable. Il régnait une ambiance simple et attrayante, digne d’une fête villageoise et campagnarde sans apprêt et surtout sans prétention. Il était sympathique de déambuler dans les allées garnies de simples potirons dont certains n’étaient même pas travaillés sous les lampions chinois et parmi les chrysanthèmes.

Quelle tristesse par la suite d’assister à une commercialisation de cette fête avec ses cartons pâtes et ses figurines en plastiques (moins chers certes mais ressemblant à n’importe quel autre « Halloween »)
Fini cette impression de débutants qui faisait de cet organisation, une fête populaire à nulle autre semblable.
Dans sa volonté d’attirer un public plus grand, des initiatives malheureuses ont même été prises : une sorcière très mauvaise conteuse et incapable de parler un français correct ; des spectacles incapables de respecter un horaire et sans réels intérêts …
J’ai cependant apprécié le personnel respectant le « dressing code » (enfin presque) mais j’ai regretté la différence de qualité avec l’an passé (quand on se professionnalise, on perd l’essence même de la fête)
Je comprends aisément qu’il faille gagner de quoi faire vivre l’ensemble du parc (même quand il est fermé, les animaux doivent être entretenus et nourris) mais je regrette que cela se fasse au détriment de la qualité.
Le peu de lampions restant ne valait absolument plus le détour et j’ai regretté l’absence des figures qui peuplaient l’an passé les points d’eau des jardins chinois.
La tentative de « jeux des potirons » ne m’a semblé qu’une vaste blague à laquelle j’ai d’ailleurs refusé de participer. J’ai aussi déploré les difficultés pour atteindre certains points du parc à cause de l’affluence : succès de foule, certes mais au détriment du voyage !


C’est dommage mais je pense que ce parc, que j’ai naguère si agréablement fréquenté, ne devienne plus qu’un beau souvenir vers lequel je me dirigerai de moins en moins … je laisse la place aux autres !

lundi 25 janvier 2016

Bruges/Brugge



La petite Venise du Nord … beaucoup de villes arrosées par un réseau de canaux se targuent de ce nom prestigieux telles Colmar, Brantôme etc … mais bien peu le mérite autant que Bruges. Déjà, il faut reconnaître que sa situation géographique est bien plus au nord que les villes précitées, ensuite cette magnifique ville médiévale belge, reconnue au patrimoine mondial de l’UNESCO, a su garder son aspect ancien et préservé. Le centre historique est grand et les quartiers en banlieue sont aussi attrayant.

La beauté de ces maisons dans la pure tradition de l’architecture flamande se reflète dans le calme des eaux de ces canaux. Les fenêtres accueillent vitraux et fleurs tandis que les jardins tendent les branches de leurs saules pleureurs tels des rideaux de verdure qui se meurt dans les eaux troubles des chenaux. La ville, bien qu’ayant répondu à l’appel de la modernité, a su préservé son style en enterrant tous fils téléphoniques ou autre (ce qui n’est malheureusement pas le cas de Gand/Gent).
Semblant sortir d’un autre âge, Bruges nous offre pourtant tout un panel d’offres plus alléchantes les unes que les autres : restaurants typiques, bistrots rieurs et sympathiques, magasins bien approvisionnés et accueillants, maisons de maître orgueilleuses et fières qui se laissent admirer en toute quiétude ; maisons bourgeoises raffinées, squares paisibles et verdoyants, rues piétonnes et petites chapelles, dédiées à la Vierge, adossées au pignon des maisons citadines mais ayant gardé l’esprit campagnard et chrétien.

Bruges est une ville charmante où j’aime à revenir fréquemment.
Chaque quartier possède son identité propre et il est plaisant de se promener dans ses rues étroites ; passer sur un pont ou sous la voûte d’une maison ; découvrir un lieu secret perdu en pleine ville, une tonnelle oubliée ; emprunter une ruelle faisant croire qu’elle débouche sur un jardin alors qu’elle mène tel un raccourci sur une rue adjacente ; respirer calme et méditation dans son béguinage.
Le Béguinage est des plus agréables au printemps lorsqu’il embaume de ces centaines de narcisses dont le jaune éclatant illumine les loges des béguines. Il n’est pas possible de visiter ces petites maisons réduites au stricte minimum mais je me suis laissée dire qu’elles ont un charme désuet inimitable et qu’il est possible d’en faire un lieu de vie tout à fait acceptable avec un peu d’ingéniosité et d’imagination. L’authenticité est un luxe qu’apprécie certaines personnes …

La promenade sur les canaux vous invite à visiter l’envers du décor, découvrir des vues inaccessibles par terre et entrer dans l’intimité de certaines maisons que l’on approche en douceur au milieu des canards.
Même un mur délabré peut sembler différent et beau quand il est recouvert de mousse et de fleurs ou lorsqu’il abrite une famille de canards.
Les escaliers venant mourir au bord de l’eau, les murs semblant s’enfoncer dans la profondeur des canaux, les portes donnant sur rien … tout est propice pour comprendre la joie qu’ont les habitants de s’évader en barque au gré de leurs envies.

Au gré de votre promenade, vous pourrez déboucher sur le musée de la bière et sa brasserie (le temple de la bière qui bien que petit vaut le détour), ou l’un des innombrables autres musées dont peut s’enorgueillir la ville. Car Bruges est riche de ses musées, ses églises, ses monuments, ses moulins, ses couvents…
Par le passé, la dinanderie (travail du cuivre) était très répandue et chaque vitrine présentait au moins l’un de ces ouvrages quelques soient la raison sociale de l’entreprise (on trouvait des services à café en cuivre au milieu des vêtements) mais la crise étant passé par là, cette particularité a malheureusement disparu. Je suis également tombée par hasard sur un petit magasin d’article de Noël qui n’avait rien à envier aux plus grandes enseignes allemandes ou alsaciennes réputées pour ce genre d’articles.

Cette ville étant desservie par le rail belge dont la gare se situe à deux pas du centre, il est très aisé de la visiter à pied et de prendre plaisir à s’y perdre pour mieux découvrir toutes ses merveilles. Je l’avoue : Bruges est l’une de mes villes préférées !
C’est d’ailleurs sur la place de la gare qu’est généralement présenté l’exposition de sculpture de glaces  qui attire bien des curieux… car Bruges ne s’endort pas en hiver ;  cette ville vit toute l’année et son décor se prête aussi bien aux scènes estivales qu’hivernales : Bruges est belle en toute saison !

Les parking souterrains, notamment sous la place de la gare, permettent de garer nombre de voitures sans défigurer les lieux. Bien des places accueillent d’ailleurs les marchés hebdomadaires ou les nombreux marchés de Noël en saison.


Un grand choix d’hôtels accessibles à toutes les bourses vous donnera l’occasion de passer un plaisant weekend dans cette ville touristique qui mérite largement sa réputation et je suis certaine que, tout comme moi, vous aurez fortement envie d’y revenir … par exemple pour assister au repas médiéval organisé annuellement mais soyez rapide car il faut réserver et donc arriver à temps car cette organisation est assez prisée.

dimanche 24 janvier 2016

Chevetogne


Le site touristique relatant les beautés de ce domaine est plutôt alléchant :
« Aux portes de l'Ardenne, au creux de beaux vallons verdoyants, se niche le Domaine Provincial de Chevetogne. Riche d’une belle diversité paysagère étendue sur plus de 550 ha, le parc est ouvert au public depuis plus de 30 ans et offre aujourd’hui de nouveaux divertissements.
Le Domaine concentre en un seul lieu et sur une vaste étendue toutes les attentes de la famille : des espaces de convivialité, des sentiers de promenade à travers bois et jardins, des terrains de sport et de fabuleuses plaines de jeux, grandioses à l’échelle du site. Le parc est conçu pour le bien-être.
La récente restauration du site rassemble désormais les amoureux de nature et de culture, les amateurs de loisirs au grand air, les sportifs et bien sûr les enfants en quête d’espace et d’imaginaire. »
Plus prosaïquement, le domaine doté d’un beau parking se situe à 10km de la petite ville rurale de  Ciney, petite ville plus réputée par sa bière que par l’abbaye qui lui en a donné le nom. Cet endroit est très utilisé pour les classes vertes scolaires et/ou les team building des entreprises sans réellement drainé une foule les weekends.

Le prix d’entrée s’élève à €10 par personne mais vous avez la faculté d’acheter un pass (un autocollant à coller sur votre véhicule), valable toute la saison, au prix de €100 et donnant l’accès gratuit à tous les occupants du véhicule pendant toute la saison. Le Pass est donc intéressant uniquement si vous êtes nombreux dans la voiture et que vous prévoyez de passer plusieurs journées sur les lieux. Il est à noter que le pass ne porte que sur la haute saison, en hiver, le parc reste accessible mais l’entrée est non payante.

La partie « sport » (à l’entrée) est assez bien développée et offre une belle piscine à ciel ouvert (dès lors uniquement accessibles en été, bien que chauffée par des panneaux solaires) et surveillée par des maîtres nageurs, des terrains multi-sports permettant de pratiquer basket, football, tennis et mini-foot. Le prix pour ces activités est compris dans le prix d’entrée mais vous devez acquitter un prix d’entrée pour le manège qui est géré par une ASBL indépendante.

Vous ne vous lasserez pas de découvrir le magnifique château servant fréquemment de cadre à des expositions culturelles et aurez l’opportunité de goûter aux joies des balades musicales (en octobre) en compagnie d’un généreux orchestre de jazz.

Ce domaine se découvre à pied, en compagnie de votre chien si vous le désirez (accès autorisé et gratuit),  pendant toute l’année ; il offre un parcours sillonnant entre prairie, jardins et bois, vallonné entre creux et pentes douces et agrémenté de magnifiques arbres de taille appréciable. Au cours de votre circuit vous atteindrez diverses plaines de jeux et autres curiosités (parfois réservées à une tranche d’âge bien délimitée), comme une mini ferme ou un toboggan, qui raviront les enfants mais sans réel intérêt pour les adultes.

Des zones de pique-nique ont été crées et il est possible de passer une journée agréable sans devoir ressortir du domaine.

Pour les amoureux de la nature, ce parc est un must permettant aussi de réjouir le photographe amateur car les promenades hors sentiers sont autorisées ce qui permet aux lève-tôt de croiser un gibier préservé (cerfs, sanglier, etc) et rigoureusement géré (les chasseurs aident à réguler la population du bois afin que ce dernier ne subisse aucune dégradation).

Par une belle journée printanière ou estivale, si l’investissement ne vous dérange pas ; je vous conseille donc de faire le déplacement (d’autant que les parcours hors sentiers sont de plus en plus interdits en Wallonie) même si d’autres domaines ont l’avantage d’être gratuits.

Je n’ai pas testé l’offre culinaire des lieux car elle était encore inexistante (ou quasi) lorsque j’en ai parcouru ces lieux (ou le domaine est si étendu que mes pas ne m’ont pas portée vers elle !) Je n’émettrai donc aucune opinion mais il semble que celle-ci est assez diversifiée pour faire votre bonheur : je pense cependant qu’un pique-nique emporté reste une bonne option.

Comme dit, ce domaine est surtout connu pour son accueil et son hospitalité lors des classes vertes scolaire et/ou les séminaires, team-building des entreprises. Dans cette optique, tout est effectivement conçu pour répondre totalement aux besoins de grands groupes ; une visite individuelle sera donc moins encadrée et il vous appartiendra de planifier votre journée personnellement. Je crois que les particuliers vont généralement sur place pour bénéficier de l’offre sportive sans nécessairement envisager de fréquenter les restaurants.





mercredi 20 janvier 2016

Terra Botanica



J’ai eu l’occasion de parler de ce parc d’attractions pas comme les autres dans mon sujet sur la Vendée … mais je me devais de développer le sujet conséquemment !
Je resitue les lieux, le parc a été créé dans la région d’Angers (pas vraiment en Vendée mais plutôt en Anjou, je rayonne large en vacances !)
Je précise encore qu’une seule journée ne suffit pas pour l’amateur éclairé, je n’ai pas eu le temps de visiter toutes les zones reprises tant ce parc est riche en fleurs rares et belles, tant ce parc est grand et bien conçu, tant il y a de jolies choses à découvrir et à apprendre.

Comme je l’avais précisé, j’ai visité ce parc 2 ans seulement après son ouverture et, bien évidemment, l’ensemble des arbres, arbustes, plantes et fleurs étaient bien jeunes et ne s’étaient certainement pas développés suffisamment pour se présenter dans leurs meilleurs atours ! L’ensemble cependant était particulièrement prometteur. Il est clair que le projet a été longuement pensé, étudié, créé avant d’être mis sur pied et cela se ressentait fortement …

Comme dans la plupart des parcs, et celui-ci ne fait pas défaut, les zones sont délimitées et présentent chacune une région ou un climat différent : vous serez donc facilement dépaysé puisque vous passerez des zones hivernales – avec un végétation adaptée – vers le désert ou les forêts équatoriales. Ils n’ont pas lésiné sur l’espace tant pour permettre aux feuillages de croître mais également pour dévoiler un large éventail de fleurs propres à chaque région.
D’immenses serres reprennent un assortiment d’arbres tropicaux sous un soleil de plomb mais avec des brumisateurs savamment placés pour rendre la visite plaisante et accorder la possibilité de bien prendre le temps d’admirer ces magnifiques présentations contextuelles.
Diverses animations ponctuent les lieux afin d’apporter un côté ludique et didactique aux expositions. L’endroit regorge aussi de prétexte à faire de belles photos !

Des jardins sont disséminés un peu partout dans le parc et je trouve très plaisant de passer d’un jardin de montagne (très grand, on se croirait perdu en montagne) vers un jardin d’eau, théâtre d’explications sur le rôle et la manière d’agir de l’eau ; pour rejoindre des jardins à la française en passant par les jardins japonais ou anglais. Les créateurs ont voulu se faire plaisir en réalisant leurs rêves car on ressent l’amour avec lequel tout ceci a été imaginé avec une perspective sur l’avenir tout à fait palpable : ces jardins sont faits pour s’épanouir en beauté !

Quelques petites attractions ont été adjointes dans certaines zones afin de distraire les enfants … n’est-il pas agréable de se promener parmi les arbres dans une coquille de noix ? Attention néanmoins que le parc se veut écologique, il vous faudra donc pédaler pour faire avancer votre « véhicule » : ici, pas de moteur ni bruit hormis les fruits de vos efforts !
Les manèges bruyants et la plaine de jeux se trouvent en bordure du parc pour que ce dernier puisse rester paisible et agréable.

Le jardin des senteurs m’a particulièrement intrigué : pourquoi certaines fleurs sentent-elles si mauvais ? Tout dépend des animaux butineurs qu’elles désirent attirer, me répondrez-vous … Vous avez  100 fois raison mais il est regrettable qu’elles puissent être si belles … et si repoussantes à l’odorat ! L’aspect collant d’autres plantes était aussi répugnant mais, comme il est généralement demandé de ne pas y toucher, c’était moins dérangeant (si ce n’est la vue des insectes morts sur leurs feuilles)

J’ai un peu moins apprécié les zones très travaillées et parsemées d’œuvres modernes et ouvragées en métaux ou autres matières : il en faut pour tous les goûts !
 J’ai aimé cependant les reposoirs prévus pour agrémenter les lieux et permettre de prendre un peu de repos tout en contemplant le cadre environnant. Ces reposoirs idéalement placés seront très prisés lorsque la nature aura pris ses quartiers et que l’ombre fera office de parasol. Le chant des jeux d’eau et fontaines a un effet reposant et semble inviter à la méditation …

Décrire ce parc est un jeu difficile car il n’est pas aisé de détailler la beauté (qui est toujours subjective) … je ne peux dès lors que vous conseiller, si vous aimez parc et jardins, de faire une longue visite dans cet endroit qui vaut largement le détour.

J’admets que ce parc sera encore plus agréable à visiter lorsque la végétation aura empli l’espace et qu’il existera davantage de zones bien ombragées (car ce n’était pas encore le cas – tout devait encore pousser ! – et il faisait particulièrement chaud cet été 2012) mais il faut reconnaitre que le tout était parfaitement bien conçu et paysagé.

Petite pause vers la gastronomie qui fait toujours partie de mon étude (pardi ! Quand on passe une journée dans un parc et qu’on n’a pas envisagé un pique-nique, il faut bien nourrir son corps autant que ses yeux !) Je me répète donc : j’ai eu l’occasion d’y manger le meilleur hamburger bio (restaurant Veryfraich) qu’on puisse trouver dans ce genre d’endroit : l’aspect de la nourriture était assez déroutant et ne ressemblait à rien de ce qu’on mange habituellement mais il était vraiment excellent (et copieux) !
Fabriqué avec des ingrédients soigneusement choisis dont certains cultivés sur place - à la demande, ça va de soi ! -  il fallait certes attendre que la confection soit terminée mais cela valait la peine : la saveur était inégalée et inégalable ! … et des zones d’ombre étaient prévues pour ne pas gâcher votre repas ainsi que des plantes répulsives pour éloigner les insectes.
Ici, pas de lampe bleue, ni de DTT ; les insectes sont chassés naturellement (sauf les plus têtus !) J’ignore cependant s’ils se sont depuis laissés tenter par la facilité et la rapidité du fast-food…

Mon impression est donc très bonne mais je pense que les jeunes enfants s’intéresseront davantage aux manèges et qu’ils faut avoir atteint un certain âge pour être apte à apprécier vraiment ce parc.


lundi 18 janvier 2016

Walt Disney Studio



Parc assez récent adossé au réputé parc Disneyland Paris, celui-ci devra encore s’améliorer pour arriver au niveau de son grand frère !
Je trouve malheureux de devoir admettre qu’il n’est, à mon sens, pas encore équivalent au parc Warner Bross, de quelques années son aîné, il est vrai. Etant estampillé Disney, j’estime qu’il se devrait d’être un cran plus haut !

L’entrée est majestueuse mais elle n’a pas la beauté de sa voisine (même s’il faut passer sous l’hôtel 5 étoiles pour entrer – c’est de toute beauté !) et l’entrepôt par lequel il est obligatoire de passer pour se rendre dans le parc manque de clarté et d’attrait. Je n’ignore pas que la volonté est de reproduire des plateaux de cinéma mais était-il judicieux que les « scènes » soient occupées pas des boutiques ou des restaurants ?
Je ne peux nier cependant que le décor est bien planté et remarquablement conçu mais le manque de lumière rend le tout bien fatiguant et, une fois surpeuplé, un chat n’y retrouverait plus ses jeunes !

Lorsqu’on entre enfin dans la partie extérieur, on est subjugué par la belle statue du grand Walt (quand je pense qu’il n’était pas réputé pour aimer les enfants !). Contrairement au parc Disneyland qui a quasi abandonné le créneau, beaucoup de spectacle sont représentés : c’est le monde du cinéma, c’est sans doute obligé (et peut-être aussi la raison de la diminution drastique des spectacles ailleurs – pas seulement à cause du coût !)
Les attractions commencent enfin à s’implanter mais j’admets que ce n’est pas mon parc préféré !

Le spectacle de cascades est intéressant mais dépend fortement de la météo : toujours le même depuis quelques années, je ne l’ai jamais vu deux fois semblable car certaines parties sont amputées s’il pleut, s’il fait trop chaud etc
L’attraction mimant des scènes de cinéma est très bien faites et il est agréable de se promener dans les anciens décors de films connus (dommage qu’on soit cloîtré dans un camion).

Les montagnes russes sont magnifiques mais pas accessibles à tous (et tout le monde n’aime pas l’adrénaline !) J’avoue ne pas avoir expérimenté l’hôtel de la terreur dont le décor est superbe et l’atmosphère bien établie mais l’idée de me retrouver en hauteur face au vide ne m’a pas inspiré (je le reconnais, j’ai le vertige !)
Le Coaster du monde de Nemo m’a donné le tournis et j’ai trouvé triste que la décoration intérieure ne soit pas plus grandiloquente !
Il était attrayant pour les enfants de rencontrer Buzz l’éclair mais le temps d’attente était bien long pour de jeunes enfants (et bien trop long pour les adultes)…

La partie « Ratatouille » est très belle et le décor à tomber ! Cependant l’attraction en elle-même m’a terriblement déçue (la publicité en était sans doute trop bien faite et je m’attendais à mieux !) L’attente de 2h30 m’était restée dans la gorge : pour moi, cela ne méritait pas ça !
Dans le même style, j’avais été subjugué par « Maus au chocolat » dans le parc allemand de Phantasialand !
Je n’ai pas testé le restaurant attenant à l’attraction : je n’avais pas davantage envie de faire une file d’un heure pour pouvoir manger … Dans ce contexte, payer une entrée aussi chère pour faire 2 attractions, sans façon ! (d’où mon conseil d’éviter impérativement le mois d’août et les nouvelles attractions à leur sortie !!!)

La partie « Toyland » est merveilleusement bien customisée (comme l’ensemble des parcs Disney par ailleurs) mais les attractions sont en définitive peu intéressantes (hormis pour les plus petits) … il faut donc se rendre dans ces zones essentiellement pour les photos !

La parade est assez différente par rapport au parc Disneyland : les chars énormes étant remplacés par des voitures plus petites mais bien customisées qui promènent les personnages à travers un circuit plus petit.  J’apprécie que les 2 parcs puissent se différencier. J’aime aussi rencontrer des personnages moins représentés dans le grand parc. J’ai cependant regretté l’absence des héros Marvel (peut-être dans quelques années ?)

Etant donné la grandeur du parc, on ne doit pas s’étonner des heures d’ouverture aussi petites et je ne pense pas que l’accès aux deux parcs soit nécessaire : y aller une fois tous les cinq ans me semblent bien suffisant ! Il n’est pas étonnant non plus qu’autant d’offres spéciales y soient associées : c’est une façon d’y amener du monde ! Moi, personnellement, je ne suis plus trop attiré par ce parc : j’y suis venue, j’ai vu et j’irai plus …



dimanche 17 janvier 2016

Rocamadour



S’il est un des hauts-lieux des plus féeriques, c’est bien Rocamadour !
Il s’agissait pour moi d’un rêve que je chérissais depuis des années, je ne vous cache donc pas la hâte que je ressentais d’enfin visiter ces lieux !
Le descriptif de l’office du tourisme était alléchant :

« La cité sacrée est agrippée à la falaise dans une superposition de maisons et de chapelles. Du château qui couronne cette audacieuse construction se dessine un à-pic de quelques 150 mètres au fond duquel serpente la rivière de l’Alzou. Sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, la basilique Saint-Sauveur et la crypte Saint-Amadour, classées au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, s’offrent aux visiteurs une fois gravies les 216 marches de l’escalier des pèlerins. La chapelle miraculeuse, l’une des 7 autres chapelles bâties au creux du rocher, abrite son joyau, la Vierge Noire vénérée depuis plus d’un millénaire. »

On m’avait renseigné sur le fait que cette localité était très prisée par les touristes et qu’il s’agissait du passage obligé pour tous les pèlerins ayant choisi cette route sur le chemin de St Jacques de Compostelle.
Je m’y suis donc rendue dès potron-minet afin d’éviter l’affluence des grands jours et toutes les conséquences que cela comporte.

Arrivée par le haut, j’ai immédiatement été terrassée par la grandeur et la beauté des lieux. Au premier regard, j’étais envoûtée par la majesté de cette petit village à flanc de falaise. Il est très difficile d’exprimer l’immense impression que j’ai pu ressentir devant tant de magnificence et de ravissement. L’endroit reflète une sensation de fragilité à nulle autre pareille. En un mot : c’est très beau !
La traversée dudit village fut donc fortement facilité par l’heure précoce de ma venue (mais le jour était néanmoins déjà bien levé : il était 7h du matin …)

Nous nous sommes garés sur le parking au pied des rochers et avons donc parcouru le chemin et les nombreux escaliers vers le sommet (Evidemment le petit train chargé de conduire ses passagers au centre du village n’avait pas encore commencé à rouler).
Portée par ma joie de découvrir enfin ces lieux, la montée ne me fut pas trop difficile même si je la parcourrai à mon aise me ménageant quelques arrêts reconstructeurs.

Le village était à moi, ses rues vides, ses boutiques fermées avec juste quelques commerçants préparant l’ouverture : idéal pour prendre les nombreuses photos sous tous les angles sans être nullement gênée dans ma tâche !
Nous prîmes donc le temps de traverser l’unique rue de long en large, nous arrêtant de-ci de-là pour contempler le site et faire un peu de lèche-vitrine.
Quel joie d’être seul tandis que les touristes prenaient encore leur petit déjeuner dans leurs hôtels respectifs !

Négligeant l’ascenseur susceptible de me mener vers le sommet, je m’attaquai au célèbre escalier des pèlerins et ses 216 marches irrégulières : Rocamadour doit se mériter !
Je me suis sentie portée et l’effort m’a semblé facile tant j’étais ravie de me trouver là !

De la cité sacrée, la vue sur la vallée était magnifique .
Le prêtre de la paroisse attendait à  l’entrée et semblait nous accueillir avec bienveillance, prêt à répondre à nos questions ou écouter nos confessions. L’ambiance très spirituelle était envoûtante et j’ai ressenti un bien-être qui perdure encore aujourd’hui où je vous en parle.
J’’ai adoré ces chapelles bâties dans la roche et ai pénétré avec respect dans le sanctuaire de la Vierge Noire. De cette petite statue sans prétention émanait une grande force et une plénitude tangible. Les lieux mariaux sont toujours emplis d’une grâce irréelle …
Je regrette cependant de n’avoir pas participé à la première messe du jour dans ma hâte de découvrir l’ensemble des lieux (je craignais avec raison de perdre la chance d’être pratiquement seule sur place).

J’ai amorcé le chemin de croix qui gravissait la colline dès la sortie de l’édifice et j’ai pu admiré les différentes stations tout en les expliquant à mon entourage.
L’immense croix de Jérusalem traversée par un soleil naissant me fascinait : il y avait une atmosphère mystérieuse à cet endroit. Je m’y suis arrêtée un long moment consciente d’y vivre des instants uniques.

Le château - qu’on ne visite pas – est sans intérêt et j’ai regretté l’obligation de payer pour avoir accès aux remparts afin d’avoir une vue nouvelle de la vallée. J’ai renoncé à cette photo ! Je n’étais pas venue pour succomber à la surenchère commerciale des lieux …

En descendant, je me suis arrêtée à l’unique boutique du sanctuaire, préférant dépenser mon argent en un lieu où celui-ci serait peut-être mieux utilisé plutôt que le donner aux marchands du temple (ayant peut-être des prix inférieurs) situés plus bas.
Le choix des articles religieux et autres produits typiques m’a bien plu.

La descente fut rapide et aisée bien que les touristes soient en train d’arriver et les rues d’être de plus en plus encombrées par la foule qui s’y précipitait. Toutes les boutiques avaient ouvert leurs portes et les tentations étaient grandes.

Je fus ravie d’avoir tenu compte des conseils des habitants du coin : en les écoutant, je pense avoir vécu une expérience qu’aucun de ces touristes n’a pu frôlée.



mercredi 13 janvier 2016

Puy-du Fou



Situé dans la région vendéenne, le parc du Puy du Fou a la particularité d’être un parc pas comme les autres : principalement axé sur la présentation de spectacles pseudo historiques magistralement orchestrés par une mise en scène de premier ordre. Les acteurs effectuent un véritable travail digne des plus grands films ou pièces de théâtre avec maintes cascades et effets spéciaux.

L’entrée vous mène vers un bourg 1900 dont le centre est occupé par un magnifique manège.
Les façades d’époque sont superbement reconstituées et les étages sont occupés par des automates qui font partie d’un spectacle de rue. Suivant certains horaires, un crieur de rue commence la reconstitution d’une scène et les automates se mettent à jouer de divers instruments en représailles. La musique est belle et l’animation formidable.

Après avoir traversé une partie de la forêt, vous aurez accès à l’emplacement où se joue « Le bal des oiseaux fantômes » : si vous aimez les spectacles de fauconnerie et les rapaces, toutes les autres représentations en quelque parc que ce soit vous semblerons fade après avoir vu ce tableau monumental ! Plus de 200 rapaces évolueront autour de vous dont 150 simultanément, certains déboulant directement d’une montgolfière située 100 m au-dessus de vous alors que danseurs et acteurs participeront activement à la scène sur une musique de Bergersen ! C’est à couper le souffle !

Dans les arènes (chance, choisissez le bon côté et vous serez dans la partie ombragée !) vous assisterez aux jeux du cirque avec la présence de gladiateurs, courses de chars et supplice des chrétiens offerts en repas aux fauves. Cette pièce de théâtre fidèlement reconstituée vous étonnera et vous ravira. La scène se joue autant dans les gradins que sur le sable servant de scène aux acteurs. Les effets spéciaux que je ne « spoilerai » pas dans cet écrit vous épaterons !

A l’intérieur du « grand Carrousel », vous vous retrouverez à l’époque de Richelieu. Les mousquetaires vous charmeront dans leur spectacle équestre. La beauté des costumes et la flamme du flamenco embraseront le public alors que la superbe musique originale composée par Nick Glennie-Smith enchantera vos oreilles. La salle étant climatisée, ce fut pour moi une joie d’y assister.

Le spectacle des vikings fait apparaître des drakkars venus directement du fond des flots. C’est phénoménal et grandiose à souhait !

Face à un château-fort, vous assisterez au « secret de la lance » sur une musique originale du compositeur Carlos Núñez. Je ne révélerai rien de mon ressenti et vous invite à aller sur place pour découvrir cette magnificence !

Si vous planifiez bien votre temps, vous aurez l’occasion d’assister aux plus grands spectacles sur une seule journée mais divers hôtels thématiques pourront vous accueillir si vous désirez prendre votre temps.

En-dehors des spectacles, il vous sera loisible de vous promener dans un village du XVIIIe siècle habité par des artisans et animé par un orchestre et des chants du 18ème ; de parcourir les Fables de la Fontaine représentées par des automates et dont l’histoire est racontée par Gérard Depardieu, acteur français très connu et pénétrer dans l’imposante cité médiévale. Vous aurez l’occasion de vous restaurer dans l’un de ces villages au choix (et en fonction de votre appétit et préférence culinaire). Quelques jeux pour enfants parsèment les lieux mais on sent que cet aspect a été rajouté et n’était pas initialement prévu.

Profitant d’un micro- climat exceptionnel, la parc se situe dans une cuvette largement baignée par le soleil. Les zones d’ombres sont cantonnées à la forêt où une brume artificiel est maintenue pour apportée un peu de fraîcheur … mais il y fait extrêmement chaud en été.
Cette chaleur oppressante contribue à rendre les lieux assez peu accueillants et la majeure partie des spectacles se jouant à l’extérieur avec les gradins des spectateurs en plein soleil perd donc son attrait. Aucun ombrage n’est prévu pour protéger la foule qui se masse pour admirer le jeu d’acteur et l’attitude ignoble des vendeurs de boissons m’a largement déçue : le spectateur qui doit prendre place bien avant l’heure du spectacle  sous ce soleil écrasant se transforme en vache à lait ! L’eau réfrigérée est proposée à la vente suivant un tarif prohibitif ! Je trouve particulièrement honteux de profiter ainsi de la détresse des enfants et de la soif que font naître les conditions météorologiques : il fait chaud, il n’y a pas d’ombre !
Ce parc initialement historique est devenue une entreprise commerciale comme les autres !

Le spectacle « Cinéscénie » est immensément réputé mais l’heure tardive ne m’a pas permis d’y prendre part (nous n’étions sur place que pour une journée et la route du retour était longue) C’est un regret que j’ai emporté avec moi (mais peut-être aurions nous eu froid ?)

Cependant, il faut admettre que les spectacles présentés sont d’excellente qualité, cela vaut le déplacement mais, pour ma part, une fois suffit largement (et j’ai zappé le dernier spectacle par manque de motivation : trop chaud, trop fatiguée, les enfants difficiles pour les mêmes raisons !) et je déconseille donc de s’y rendre avec des touts petits car rien n’est prévu pour leur confort (hormis s’ils sont habitués aux forte chaleurs mais rien n’est prévu pour leur accueil)! Les animaux de compagnie ne sont pas autorisés dans le parc mais il existe un chenil (payant) qui pourra les accueillir pendant la durée de votre visite.



lundi 11 janvier 2016

Portaventura


Etant le seul parc d’attractions que j’ai visité en Espagne, il me serait difficile d’émettre une comparaison ou d’affirmer que c’est mon parc préféré … mais je dois avouer que j’ai été ravie par ce parc qui a bien des atouts ! Certes, les lieux et le climat sont déjà plus favorables qu’ailleurs mais je suis assez sensible au charme latin … D’autant que ce parc est complété par un parc aquatique très attrayant mais que je n’ai pu visiter faute de temps et du futur « Ferrari land » très prometteur également !

Salou, qui espérait la venue de Disney pour dynamiser la région, a su se remettre de sa déception en créant le parc Portaventura. Alliant beauté de la décoration, thème de ses quartiers et grandeur de ses spectacles, les créateurs ont eu la faculté d’offrir aux nombreux visiteurs un cadre tout à fait enchanteur et diversifié. Je crois que finalement ce parc n’a rien à envier au monde de Disney !

L’entrée du parc s’ouvre sur une plage méditerranéenne protégée par la statue grandiose de la mascotte principale : Woody Woodpecker ! Plage et place du village dotée de jolies maisons de pêcheurs utilisées comme boutique et snack-bar.
Un joli pont de pierre vous emmène vers la partie « Polynésie » protégée par son rideau d’arbres : tout est fait pour que la surprise, que les arbres ne laissent deviner, vous en mette plein les yeux ! Le décor est magnifique mais prend vraiment son ampleur lors des spectacles perpétré par de vrais tahitiens qui vous ravissent de leurs danses traditionnelles (de jour et de nuit !)
Le chemin vous guide ensuite vers le Mexique tout aussi remarquablement décoré dans le respect du thème avec déci-delà quelques attractions à sensations.
Chaque région est bien délimitée par des zones vertes qui font la jonction entre les différents mondes de sorte qu’aucun parasite ne vienne perturber ces univers si différents.

Vous débouchez alors sur la Chine dont le spectacle d’ombres chinoises et la souplesse de ses danseuses  vous coupera le souffle avant de traverser la partie Far West dont le décor vous semblera plus familier tant il a été joué et rejoué. Il est cependant agréable de dîner dans l’ambiance country  de la cantine pionnière de cette zone.

La zone « Sesame street » vous rappellera peut-être de lointains souvenirs d’enfance ravivés par la présence de nouvelles mascottes et de décors thématiques. La loufoquerie des statues et des attractions pour enfants devraient ravir vos petits et vous apportez un doux parfum de réminiscence.

Si les attractions davantage destinées aux ados ne vous ont pas convaincus, vous apprécierez cependant le soin apporté aux décors, à l’ambiance et aux no man’s land entre les thèmes. Ces zones ombragées et fraîches vous plairont certainement sous ce chaud climat.

Là où ce parc diffère de bien d’autres, c’est de par la convivialité du personnel et la gentillesse des autochtones : le peuple espagnol est l’un des plus joyeux et agréables d’Europe. Les fiers hidalgos aiment la fête et ont un profond respect teinté d’amour pour les enfants, ils n’hésiteront jamais à céder leur place ou favoriser les enfants. J’ai eu la très agréable surprise de voir proposer une des meilleurs places à mon enfant fatigué pour assister à l’un des spectacles et les petits sont toujours invités à s’asseoir devant la scène pour ne rien perdre de la vue. Pas question ici d’égoïste, d’égocentrisme ou de favoriser son propre enfant : tous les enfants sont égaux et ont droit au même régime de faveur quelque soit son âge, son ethnie ou sa couleur. Enfin des personnes qui considèrent, comme moi, que l’enfant est un trésor unique, une promesse d’avenir, un petit miracle de la vie ! je tiens à préciser aussi que, dans les pays latins, la femme enceinte, porteuse de vie, est sacrée et on déploie le tapis rouge pour elle ! Le respect de la vie est une des valeurs primordiales de ce pays.

Le point d’orgue de ce parc réside surtout dans le magnifique spectacle final (pas la suite copié par Eurodisney !), précurseur en la matière, le parc a su imaginer un final …spectaculaire !
Assis sur le muret, face au lac aux couleurs de plage méditerranéenne, un grand rideau d’eau se dessine sur lequel seront projetées des photos, alors que des chars décorés vous seront présentés en parade sur toute la longueur de l’étendue d’eau tandis qu’un feu d’artifice crépitera dans le ciel. Diverses silhouettes émergeront du sol pour compléter le tableau et le tout sera ponctuée d’une musique bien choisie.

Par contre, à mon grand étonnement, à la fin du spectacle, les coulisses sont dévoilées… les acteurs, les figurants, les artificiers défilent sur les chars démystifiés afin de récolter les applaudissements pour leur travail : c’est un concept que j’accepte même si je trouve un peu triste d’ôter toute la magie. Il faut reconnaître toutefois que cela reste convivial d’applaudir un personnel motivé qui vous dit si gentiment « au revoir » à forces de cris, de sourires et à grand renfort de gestes. Ils ont la fierté du travail bien fait et il est finalement logique qu’ils désirent en retirer une certaine satisfaction : tout travail mérite salaire ! (Ce n’est pas nécessairement dans l’esprit de toute l’Europe – souvent conditionnée par le rêve américain - mais cela se défend)

La fermeture du parc et la sortie des spectateurs se fait dans la joie et le calme : il n’y a pas de bousculade et une attention particulière est apportée au bon déroulement de sorte qu’aucun enfant (ni maman portant un enfant endormi) ne soit heurté ou précipité à terre.
Les seules personnes intolérantes sont les touristes qui n’ont pas cet esprit de famille propre à cette population respectueuse … je n’ai donc pas honte à avouer que je me suis mêlée volontairement aux familles espagnoles pour préserver mes trésors ! C’est de bonne guerre !



jeudi 7 janvier 2016

Paris



Après une nuit passée en banlieue dans un B&B au prix abordable et au confort à l’avenant, j’ai parcouru en 5 minutes la route qui me séparait de la Tour Eiffel. On peut loger à Paris sans se ruiner !

Parquée près du Champ de Mars, la balade jusqu’au monument emblématique de Paris fut agréable. Etant sujette au vertige, je renonçai d’emblée à la visite de la Tour convaincue d’avoir raison face à la longue file d’attente pour obtenir un ticket d’entrée et à la non moins grande file pour accéder aux ascenseurs ! Je déteste perdre mon temps à attendre !
Je choisis donc de me promener à mon aise le long de la Seine après avoir profiter de la vue offerte par la hauteur du Trocadéro. La météo était idéale pour flâner le long du fleuve ou m’installer sur un banc public pour observer les passants. Il était plaisant de musarder entre pont Alexandre II et pont Neuf tout en papotant en bonne compagnie tandis que le reste de mon groupe faisait la file pour aller voir Paris d’en-haut. La vue était tout aussi belle du bas et j’aimais à contempler les toits de Paris me rappelant ainsi le film « les Aristochats » qui avait ravi mon enfance.

Les monuments à ma portée se laissaient admirer à mon rythme. J’aime l’architecture et n’avait aucune envie d’y pénétrer. Chaque recoin m’offrait un parfum parisien bien agréable.

Après un repas rapidement pris au pied de la Tour Eiffel, nous nous sommes embarqués sur un bateau-mouche afin de visiter une partie de la ville sous un autre jour. Entre la visite commentée à l’intérieur du bateau et la vue imprenable sur le pont (mais sans commentaires) ; mon choix fut vite fait et je m’amusai donc à reconnaître les monuments repris sur le tronçon parcouru : Louvre, conciergerie, palais des plantes, invalides, Île St Louis, Notre Dame, zouave du Pont de l’Alma, etc … certains se laissaient plus facilement deviner.
Tout à mon plaisir de photographe amateur, le circuit fut vite bouclé !
Le temps imparti pour l’ouverture des monuments étant largement entamé nous dûmes nous contenter d’une visite rapide des égouts de Paris : manière originale de clôturer notre journée parisienne … Après avoir vu Paris d’en haut, puis d’en bas et enfin au départ du fleuve ; quoi de mieux que de visiter les sous-sols parisiens ? la visite était complète !

Je serais certes restée sur ma faim si je n’avais pas eu auparavant l’occasion d’effectuer un mini-trip de 2 jours dans la ville lumière.

A l’occasion d’un mini séjour romantique où j’avais logé dans le Marais, j’avais pu parcourir les 3ème, 4ème et 5ème arrondissement. Le cahier des charges requérait une visite pédestre de tous les endroits remarquables de ces quartiers de Paris et j’avais pu en apprécier toute la beauté. Quelle excellente idée que de télécharger un parcours pédestre sur un site internet !

Comme le temps avait été clément, une fois de plus, je n’avais pénétré en aucun monument me contentant de les admirer de l’extérieur : à quoi bon perdre son temps en intérieur quand la ville nous offrait non seulement son architecture remarquable mais aussi son jardin des Tuileries, son jardin du Luxembourg, ses petits espaces verts découverts par hasard entre 2 immeubles, ses statues accrochées aux endroits les plus invraisemblables, ses portes cochères, ses jardins suspendus sur balcons et toits et ses jardins intérieurs, secrets, qu’on pouvaient apercevoir dans l’échancrure d’un accès entrouvert.  Bien qu’ayant la sensation d’avoir volé quelques secrets d’alcôve, je n’ai jamais regretté ces vues interdites. C’est beau Paris au mois de mai !
Quand la ville n’est pas encore trop envahie par les touristes et que la pluie a cessé de tomber. Les pavés luisants sous le soleil ressemblent à un étang et les ruelles parfumées de fleurs de printemps nous invitent à lézarder gentiment. Je me suis promener dans les plus beaux quartiers y compris la Butte Montmartre : le Sacré-Cœur m’a déçue du fait de la présence des colporteurs harcelants qui n’acceptaient aucun refus et contre lesquels il fallait vraiment se battre pour obtenir un droit de passage ! D'où mon aversion pour tout vendeur à la sauvette qu’on croise par milliers dans les rues des capitales européennes !

J’ai adoré les quartiers artistes ou bourgeois, les quartiers campagnards ou commerciaux et le bord de Seine rutilant sous les ors de ses monuments exceptionnels.

J’ai apprécié la croisière nocturne et gastronomique même si la crue du printemps m’avait détournée vers les cimenteries au lieu de contourner l’Ile St Louis. Les monuments harmonieusement éclairés diffusaient leurs ombres sur la Seine et m’offraient une perspective nouvelle. Ce n’est pas la ville lumière pour rien !

Par contre, l’utilisation du métro (d’ailleurs déconseillé par le portier de mon hôtel) m’a laissée un net sentiment d’insécurité mais il était amusant de voir la diversité culturelle, d’entendre bruit et conversations dans toutes les langues : Paris est une immense métropole habitée, malgré les prix fort élevés des loyers, par une foule bigarrée riche en couleurs.

Je n’ai pas tenté le bus … la marche à pied me semblait idéal pour avoir le temps de regarder à ma guise tout ce qui pouvait se trouver à portée de mes yeux ravis ; pour lézarder au doux soleil printanier dans les jardins embaumés de fleurs multicolores ou me laisser charmée par le clapotis des jets d’eau et pour, éventuellement, retourner sur mes pas pour observer un monument sous un autre angle !


Se rendre à Paris en Thalys, se mouvoir par l’intermédiaire des transports en commun et les muscles de ses jambes est un excellent compromis pour visiter Paris … pas nécessairement celui des touristes mais surtout ces petits coins délicieux, parfois oubliés, qui doivent se mériter !

lundi 4 janvier 2016

Anvers/Antwerpen



Si vous arrivez dans cette imposante ville belge (flamande) par train, vous serez immédiatement subjugué par la gare centrale, majestueuse et alliant magistralement passé et modernité. Tant les principales gares bruxelloises (Nord, Centrale et Sud) sont glauques, sales et sans réels intérêts, tant cette gare anversoise est magnifique !

Les quais en palier où arrivent les divers trains sont un étonnement et une preuve du génie de certains ingénieurs : c’est fascinant, interpellant et tout simplement efficace, fonctionnel et beau. L’architecture ancienne, qui a été  heureusement respectée, était déjà une magnifique cathédrale de verre, de fer et de vitraux reconnue mondialement comme une des plus belles gares du monde mais elle s’est modernisée de façon à ne plus être une gare terminus : désormais, un accès souterrain permet le passage des trains vers d’autres gares notamment celles des Pays-Bas.
Avant de sortir de la gare, vous aurez l’opportunité de parcourir la galerie commerciale et ses nombreux bijoutiers : Anvers est une ville diamantaire réputée.

Le ton est donc donné en prélude à votre visite de cette ville que j’aime beaucoup. Anvers est belle, riche et audacieuse.

Vous êtes face à la gare et vous découvrez sur sa gauche, le beau parc zoologique (un des plus vieux d’Europe) qui est malheureusement coincé en pleine ville et ne peut donc s’étendre pour offrir davantage d’oxygène aux animaux captifs. N’ayez crainte, le zoo dispose d’une succursale en pleine nature où les jeunes animaux peuvent s’ébattre en toute tranquillité (Planckendaele) : le zoo citadin ne présente plus que des animaux vieillissants ne nécessitant plus de grands espaces mais pouvant être présentés dans des loges témoins d’une période grandiose d’Anvers. Ce parc est beau et bien entretenu : chaque habitant de la ville paie des charges pour l’entretien de sa ville, le rendant ainsi actionnaire de son environnement.

A droite de la gare, vous débouchez sur un boulevard que je vous invite à parcourir. Celui-ci vous dirigera vers le « Meir » qui est la zone commerciale de la ville (réputée, avant-gardiste) dont les commerces se situent dans des maisons classées et architecturalement remarquables.
Cette artère est de la même veine que la gare : magnifique !
Anvers est réputée aussi pour ses créateurs de mode et donc toujours en avance d’une saison par rapport aux autres villes.
En son centre, vous pourrez visiter la maison Rubens (grand peintre mondialement connu). Cette bâtisse est somptueusement garnie de meubles espagnols et de tableaux de l’école de cet artiste ; son paisible jardin intérieur vous ravira.
Le Meir vous mènera tranquillement vers la cathédrale gothique du XIIIéme qui est tout aussi remarquable et enjolivée d’œuvres d’art flamand du plus bel effet.
Vous parviendrez ensuite sur la Grand Place et sa célèbre « Brabo fontein » qui illustre la légende du géant, légende qui a donné son nom flamand à la ville : Antwerpen (hand, werpen) … la main jetée. Son hôtel de ville de style renaissance est magnifique.

Si vous continuez votre chemin en traversant la place, vous atteindrez les bords de l’Escaut (de Schelde), fleuve qui traverse la ville de part en part et pourrez admirer le château (Steen) qui est une ancienne prison et désormais le musée de la marine. A son pied, une statue de bronze raconte un autre épisode de la légende.
Le musée de la marine fut un de mes plus beaux souvenirs d’enfance et c’est à regret que j’ai pu constater son évolution vers un monde plus moderne qui me déplaît totalement (probablement car il est malaisé de détruire les souvenirs des enfants). Je me demande encore où se trouve désormais les pièces, que j’avais pu contempler enfant et dont j’ai gardé le souvenir mais que je n’ai pu retrouver sur place (peut-être déplacées momentanément pour présenter l’exposition temporaire et dont je me moquais totalement !)

Anvers est une ville d’art et elle est donc parsemée de nombreux musées : Plantin Moretus, musée de l’imprimerie et des estampes dans une ancienne entreprise (avec ses anciennes presses d’imprimerie en parfait état de marche); Vleeshuis ; magnifique musée de la musique et des instruments de musique dans un cadre enchanteur; son musée du diamant – plus moderne - dans le quartier diamantaire…

Il vous sera possible d’admirer une immense maquette de la ville dans un vieux dock en bord d’Escaut et/ou d’effectuer une balade sur le fleuve à bord d’une sorte de bateau-mouche (Flandria) afin de visiter le port et ses docks.

N’hésitez pas à flâner dans les rues du vieux Anvers, les amateurs d’architecture et d’art flamand ne pourrons que se satisfaire de la magnificence de ses vieilles maisons et de la modernité des nouvelles qui ne déparent nullement les rues. D’adorables petites chapelles dédiées à la Vierge Marie décorent certains coins de bâtiments (comme dans la plupart des villes flamandes encore dotées de vieilles maisons). Le Béguinage est également un lieu de promenade où la sérénité et le calme vous reposeront.

Çà et là, de jolis bronzes peuplent un square ou un point vert : art ancien ou art moderne sont dignement représentés dans des endroits parfois improbables mais toujours avec raffinement : Anvers est une ville qu’on n’a pas dénaturée !


Comme vous avez pu le deviner, Anvers est un joyau belge dont je ne cesse de m’émerveiller et envers lequel je trouve toujours grand plaisir à me tourner (et y retourner). Cette ville fait partie de mes villes belges préférées avec laquelle j’ai des atomes crochus extrêmement précis. Peu importe la barrière de la langue, je n’ai jamais connu aucun problème de compréhension avec les commerçants : là-bas, mes racines flamandes se réveillent …

Le parc Astéryx


Je m’y suis rendue à deux reprises (avec un intervalle de 10 ans entre mes deux visites) et j’avoue que j’y ai chaque fois été déçue (mais je suis obstinée et je lui donnerai peut-être une 3ème chance un jour …).

Se trouvant dans la banlieue parisienne et souffrant sans doute désormais de la lourde concurrence du parc Disney non loin, ce parc ne manque cependant pas de charme.
Bien que n’ouvrant pas toute l’année, Il fait de sérieux effort pour agrandir son offre, notamment en se pliant à l’organisation de la fête d’Halloween qui est assez porteur dans le domaine des loisirs : les jeunes aiment se faire peur et en demande toujours davantage !

La thématique est très bien choisie et superbement représentée : il est très agréable de se promener dans le village gaulois et rencontrer les personnages (statues et figurants) comme si nous nous trouvions dans la bande dessinée ; plaisant aussi de faire le tour dudit village en barque suivant un rythme lent et paisible. Il est possible de se faire prendre en photo avec Astérix et Obélix (si vous avez la chance qu’ils soient présents tout deux).
Les rues d’un Paris médiéval sont bien conçues : c’est beau ! … les 4 autres univers manquent cependant un peu de relief (je les trouve assez décevant et ne tenant pas la comparaison avec d’autres parcs à thème !)

Je suis restée sur ma faim au niveau des attractions et j’ai regretté l’aspect vieilli et un peu délabré de certaines attractions (ok, le parc n’est plus si jeune mais un bon entretien et une couche de couleur n’est pas si onéreux). Je n’ai nullement apprécié de devoir renoncer à une attraction (après une grosse 1/2 h d’attente- seconde visite) suite à une panne technique et j’ai détesté me priver de la fin d’un spectacle car les effets spéciaux ne fonctionnaient pas (première visite) : cela me laisse un goût d’inachevé qui me déplaît souverainement.

Le niveau des attractions est assez similaire aux autres parcs : des montagnes russes, des machines qui secouent et vous envoient dans tous les sens pour un peu d’adrénaline et des attractions plus soft pour les moins hardis ! Seul le décor diffère (avec plus ou moins de succès – le dépuré ne faisant plus recette) mais toutes les machines provenant des mêmes fabricants, il est difficile de trouver de l’original et du stupéfiant … finalement, seules les néophytes seront enthousiastes mais cela reste du bon divertissement (quand tout fonctionne correctement !) Par contre, les photographes amateurs peuvent trouver satisfaction …
Il est évident que, depuis l’ouverture de ce parc, on a énormément progressé et les nouveaux arrivés sont au fait de ce progrès (ainsi que ceux qui ont pris conscience qu’ils devaient s’adapter ou mourir !) Ce parc fait des efforts louables mais reste à la traîne … et, par là-même devient tout simplement obsolète !

Comme dans la plupart des parcs d’attractions, la restauration laisse nettement à désirer (je veux bien admettre qu’on n’aime pas perdre son temps mais le modèle fastfood n’est ni diététique, ni sain !) Pourquoi est-il impossible de se restaurer correctement en ces lieux ???
Pourquoi n’y a-t-il pas au moins une sandwicherie convenable alliant rapidité, saveur et diététique ? A l’heure où on prône une vie saine et équilibrée, il est inconcevable et c’est même une aberration d’offrir autant de « malbouffe » !
Quant à l’offre « gastronomique », je pense que le rapport qualité/prix laisse à désirer et que la perte de temps engendrée ne vaut pas l’investissement …

Je n’ai pas testé l’hôtel, il m’est donc difficile d’émettre une opinion mais je n’estime pas nécessaire d’y résider étant donné l’horaire du parc (hormis peut-être la nuit d’Halloween) et on peut certainement trouver une offre B&B dans les environs pour un prix plus abordable (paiement de la chambre !) d’autant que, comme dans la plupart des hôtels apparentés à un parc d’attractions, on paie à la personne et pas à la chambre,… on n’est pas en situation de féerie comme l’univers américain !)
Quant à l’option « fast pass/rapidus », celle-ci a au moins le bon goût d’être gratuite à Eurodisney … € 20 pour avoir la priorité sur 5 attractions (en admettant que peu ai choisi de la prendre) c’est un peu prohibitif lorsqu’on a déjà payé une entrée ; certes, il n’y pas la contrainte de Disney où vous devez respecter un horaire ce qui en définitif ne vous donne pas la priorité sur beaucoup d’attractions (et seules certaines en offrent la possibilité) mais cela vaut-il de payer un supplément quasi aussi cher que l’entrée elle-même ?

Je comprends fort bien aussi le fait que le parc ne soit pas ouvert toute l’année, cela réduit les coûts et permet de faire les entretiens hors saisons mais quid de ces entretiens si j’ai rencontré des pannes techniques chaque fois que je m’y suis rendue ?

Je pense que la visite de ce parc doit au minimum être couplée avec une autre activité, comme par exemple Paris by night (mais impossible avec de jeunes enfants) !
Je ne conseille donc guère le déplacement alors qu’il existe d’autres parcs d’attractions à portée de voiture qui, eux, valent largement le détour.
A l’heure où le client-consommateur a des exigences de plus en plus grandes et en veut pour son argent, ce type de parc doit faire un lifting complet pour espérer continuer à attirer les foules et tout simplement survivre (surtout si près d’autres parcs !)