jeudi 7 janvier 2016

Paris



Après une nuit passée en banlieue dans un B&B au prix abordable et au confort à l’avenant, j’ai parcouru en 5 minutes la route qui me séparait de la Tour Eiffel. On peut loger à Paris sans se ruiner !

Parquée près du Champ de Mars, la balade jusqu’au monument emblématique de Paris fut agréable. Etant sujette au vertige, je renonçai d’emblée à la visite de la Tour convaincue d’avoir raison face à la longue file d’attente pour obtenir un ticket d’entrée et à la non moins grande file pour accéder aux ascenseurs ! Je déteste perdre mon temps à attendre !
Je choisis donc de me promener à mon aise le long de la Seine après avoir profiter de la vue offerte par la hauteur du Trocadéro. La météo était idéale pour flâner le long du fleuve ou m’installer sur un banc public pour observer les passants. Il était plaisant de musarder entre pont Alexandre II et pont Neuf tout en papotant en bonne compagnie tandis que le reste de mon groupe faisait la file pour aller voir Paris d’en-haut. La vue était tout aussi belle du bas et j’aimais à contempler les toits de Paris me rappelant ainsi le film « les Aristochats » qui avait ravi mon enfance.

Les monuments à ma portée se laissaient admirer à mon rythme. J’aime l’architecture et n’avait aucune envie d’y pénétrer. Chaque recoin m’offrait un parfum parisien bien agréable.

Après un repas rapidement pris au pied de la Tour Eiffel, nous nous sommes embarqués sur un bateau-mouche afin de visiter une partie de la ville sous un autre jour. Entre la visite commentée à l’intérieur du bateau et la vue imprenable sur le pont (mais sans commentaires) ; mon choix fut vite fait et je m’amusai donc à reconnaître les monuments repris sur le tronçon parcouru : Louvre, conciergerie, palais des plantes, invalides, Île St Louis, Notre Dame, zouave du Pont de l’Alma, etc … certains se laissaient plus facilement deviner.
Tout à mon plaisir de photographe amateur, le circuit fut vite bouclé !
Le temps imparti pour l’ouverture des monuments étant largement entamé nous dûmes nous contenter d’une visite rapide des égouts de Paris : manière originale de clôturer notre journée parisienne … Après avoir vu Paris d’en haut, puis d’en bas et enfin au départ du fleuve ; quoi de mieux que de visiter les sous-sols parisiens ? la visite était complète !

Je serais certes restée sur ma faim si je n’avais pas eu auparavant l’occasion d’effectuer un mini-trip de 2 jours dans la ville lumière.

A l’occasion d’un mini séjour romantique où j’avais logé dans le Marais, j’avais pu parcourir les 3ème, 4ème et 5ème arrondissement. Le cahier des charges requérait une visite pédestre de tous les endroits remarquables de ces quartiers de Paris et j’avais pu en apprécier toute la beauté. Quelle excellente idée que de télécharger un parcours pédestre sur un site internet !

Comme le temps avait été clément, une fois de plus, je n’avais pénétré en aucun monument me contentant de les admirer de l’extérieur : à quoi bon perdre son temps en intérieur quand la ville nous offrait non seulement son architecture remarquable mais aussi son jardin des Tuileries, son jardin du Luxembourg, ses petits espaces verts découverts par hasard entre 2 immeubles, ses statues accrochées aux endroits les plus invraisemblables, ses portes cochères, ses jardins suspendus sur balcons et toits et ses jardins intérieurs, secrets, qu’on pouvaient apercevoir dans l’échancrure d’un accès entrouvert.  Bien qu’ayant la sensation d’avoir volé quelques secrets d’alcôve, je n’ai jamais regretté ces vues interdites. C’est beau Paris au mois de mai !
Quand la ville n’est pas encore trop envahie par les touristes et que la pluie a cessé de tomber. Les pavés luisants sous le soleil ressemblent à un étang et les ruelles parfumées de fleurs de printemps nous invitent à lézarder gentiment. Je me suis promener dans les plus beaux quartiers y compris la Butte Montmartre : le Sacré-Cœur m’a déçue du fait de la présence des colporteurs harcelants qui n’acceptaient aucun refus et contre lesquels il fallait vraiment se battre pour obtenir un droit de passage ! D'où mon aversion pour tout vendeur à la sauvette qu’on croise par milliers dans les rues des capitales européennes !

J’ai adoré les quartiers artistes ou bourgeois, les quartiers campagnards ou commerciaux et le bord de Seine rutilant sous les ors de ses monuments exceptionnels.

J’ai apprécié la croisière nocturne et gastronomique même si la crue du printemps m’avait détournée vers les cimenteries au lieu de contourner l’Ile St Louis. Les monuments harmonieusement éclairés diffusaient leurs ombres sur la Seine et m’offraient une perspective nouvelle. Ce n’est pas la ville lumière pour rien !

Par contre, l’utilisation du métro (d’ailleurs déconseillé par le portier de mon hôtel) m’a laissée un net sentiment d’insécurité mais il était amusant de voir la diversité culturelle, d’entendre bruit et conversations dans toutes les langues : Paris est une immense métropole habitée, malgré les prix fort élevés des loyers, par une foule bigarrée riche en couleurs.

Je n’ai pas tenté le bus … la marche à pied me semblait idéal pour avoir le temps de regarder à ma guise tout ce qui pouvait se trouver à portée de mes yeux ravis ; pour lézarder au doux soleil printanier dans les jardins embaumés de fleurs multicolores ou me laisser charmée par le clapotis des jets d’eau et pour, éventuellement, retourner sur mes pas pour observer un monument sous un autre angle !


Se rendre à Paris en Thalys, se mouvoir par l’intermédiaire des transports en commun et les muscles de ses jambes est un excellent compromis pour visiter Paris … pas nécessairement celui des touristes mais surtout ces petits coins délicieux, parfois oubliés, qui doivent se mériter !

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